Les 25 ans de la chute du Mur de Berlin
Un quart de siècle… Le 9 novembre 1989 reste un tournant majeur de l’histoire du monde. Ce jour-là, les dirigeants de la RDA annoncent l’ouverture des postes-frontières, provoquant la chute du mur de Berlin. C’est le début de la fin pour le bloc soviétique et le prélude à la réunification de l’Allemagne, qui aura lieu le 3 octobre 1990. Autant de raisons pour ce pays de célébrer, 25 ans après, cet événement historique comme il se doit.
Préparez votre voyage avec nos partenairesEt le Mur tomba…
C’est dans la nuit du 12 au 13 août 1961 qu’a été élevé ce mur dont le but était de stopper la circulation entre les secteurs occupés par les alliés occidentaux et la partie sous domination russe. Berlin se retrouve coupée en deux zones, Est et Ouest.
La ville est alors située au cœur du territoire de la République démocratique allemande (RDA), sa partie ouest étant une enclave donnant accès à la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l'Est appartenant à la RDA. Une situation qui va durer 28 ans...
En 1989, dans les semaines précédant la chute du « Mur de la honte », des manifestations de démocrates se sont déroulées dans toute la RDA, tandis que des milliers d’Allemands de l’est parviennent à s’enfuir par la Hongrie et la Tchécoslovaquie.
Le 9 novembre 1989 au soir, juste après l’annonce surprise de la délivrance sans restriction de visas de sortie du territoire, des foules de Berlinois de l’est affluent aux postes-frontières.
Devant les caméras des télévisions du monde entier, certains commencent à donner des coups de marteau ou de pioche afin d’abattre le mur maudit… et d’écrire une nouvelle page d’histoire.
Les célébrations à Berlin
Du 7 au 9 novembre 2014 vont être suspendus 8 000 ballons lumineux au fil d’un sentier suivant le tracé d’un tronçon de 15 kilomètres de l’ancien mur, entre Bornholmer Straße et Oberbaumbrücke, en passant par la porte de Brandenbourg, Potsdamer Platz et Checkpoint Charlie.
Le long de cette installation intitulée Lichtgrenze, des bornes racontent des faits heureux et malheureux de l’histoire de ce mur maudit.
Le 9 à 19h, après une journée de cérémonies officielles, les ballons seront décrochés et s’envoleront dans les airs peu avant que la Staatskapelle dirigée par Daniel Barenboïm interprète le mouvement final de la Symphonie No 9 de Beethoven qui comprend « L'Ode à la joie ».
Mais les célébrations ne se limitent pas à ce week-end : retrouvez l'ensemble du programme sur le site de l'office de tourisme de Berlin (en allemand et en anglais).
Consulter également le site dédié wall.visitBerlin.com (en allemand et en anglais) où l'on trouve notamment des applis téléchargeables.
Des lieux à visiter à Berlin
À propos du Mur
Le Mémorial du Mur de Berlin inaugure sa nouvelle exposition permanente le 9 novembre 2014. Le Musée du Mur raconte, lui, l’histoire de la ville durant la Guerre Froide.
Côté arts visuels, le Panorama Asisi créé par Yadegar Asisi évoque la vie à Berlin dans les années 1980 jusqu’au 31 mars 2015, tandis que l’East Side Gallery présente des œuvres de street art sur 1,3 km du Mur préservé.
Sur la vie quotidienne en RDA
Le musée de la RDA et le musée du Kulturbrauerei abritent des objets fabriqués en Allemagne de l’est – on en trouve au supermarché Ostpaket.
À voir aussi : le musée de la Trabant, qui rend hommage à la voiture emblématique du pays, et le Museumswohnung, appartement typique conservé (Hellersdorfer Strasse). Quant à l’Ostel Hostel, il vous propose des chambres décorées à la manière est-allemande.
Achtung Polizei !
Brrr… L’ancien siège de la police politique de la RDA est devenu le musée de la Stasi (en travaux jusqu’au 15 janvier) et sa prison le Mémorial de Berlin-Hohenschönhausen.
Pour en savoir plus
Consulter nos guides en ligne Berlin et Allemagne
Lire notre idée week-end Berlin
Office National Allemand du Tourisme
Le 8 novembre 2014, la vieille ville de Dresde se transforme en un vaste dancefloor lors de la Unity Dresden Night qui détourne le slogan « Wir sind ein Volk » (Nous sommes un peuple) en « Wir sind ein Party-Volk » !
Texte : Michel Doussot
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