Transports et déplacements Allemagne

Comme partout en Europe, le stop est tombé en désuétude. En revanche, le covoiturage est bien développé et demeure très économique : pour vous déplacer en Allemagne comme depuis un pays voisin, rendez-vous sur blablacar.fr.

- Flixbus : cette compagnie, en partenariat avec d'autres compagnies européennes, assure les liaisons entre 1 200 destinations dans 22 pays en Europe.

Excellent réseau ferroviaire, ponctualité au rendez-vous, horaire cadencé (au moins un train toutes les heures) entre les grandes villes, avec correspondances pour les régions.
Une certaine complexité dans l'organisation si l'on ne parle pas l'allemand ou l'anglais, mais les quais sont indiqués sur les fiches horaires, que vous pouvez trouver au comptoir d'information des gares.

Le site Internet bahn.de est d'une facilité d'utilisation (en français) à rendre jalouses les compagnies voisines, avec un moteur de recherche clair et très performant.
Les billets « tarif normal » ne sont pas bon marché, surtout ceux de l’ICE (équivalent du TGV avec wifi gratuit à bord). Cependant, la Deutsche Bahn (DB) propose de nombreuses réductions (BahnCard, Sparpreis – plus ou moins l’équivalent des billets Prem’s en France).
Il est parfois utile de réserver (petit supplément) ; cependant, pas de réservation obligatoire pour les trains nationaux de jour. 

Un Länder-Ticket peut constituer une formule intéressante qui permet de voyager dans les trains régionaux d’un Land (par exemple, la Bavière ou la Saxe) pendant toute une journée à partir de 9h (dès minuit week-end et jours fériés) jusqu’à 15h le lendemain, pour 22 à 36 €. Possibilité de tarif fortement réduit pour 4 personnes accompagnantes.
Noter que les City-Ticket et City mobil permettent de voyager aussi avec les transports publics locaux, pour rejoindre la gare de départ en train urbain (S-Bahn), métro, tram ou bus et de se rendre de la gare d’arrivée jusqu’à la destination finale.

L'Allemagne possède l'un des meilleurs réseaux routiers d'Europe, mais les travaux omniprésents ralentissent considérablement l'allure.

Les autoroutes sont désignées par un A (Autobahn) de couleur bleue. Stations-service assez espacées les unes des autres, et en plus, toilettes généralement payantes, mais le ticket des toilettes donne droit à une réduc à la cafétéria.

L'essence est un peu plus chère qu'en France.
Il est conseillé de ne pas dépasser 130 km/h sur autoroute ; d’ailleurs, sur les parties où la vitesse est limitée et annoncée, les radars veillent au grain et les amendes pleuvent ; maximum 100 km/h en dehors des agglomérations, et en ville, 50 km/h ou 30 km/h selon les zones, radars fixes fréquents.
Le taux toléré d’alcool dans le sang est de 0,5 g/l. En cas d’accident, le seuil toléré descend à 0,3 g/l.

- En ville, n'oubliez pas les tramways. Ils peuvent surprendre l'automobiliste distrait. Ils doivent toujours être dépassés par la droite et jamais à l'arrêt.
Méfiez-vous aussi des nombreux vélos (remarque qui vaut aussi quand on est piéton, d’ailleurs !).

- Se garer en agglomération relève souvent de l'exploit. Pratiquement toutes les villes possèdent un grand centre piéton où l'accès en voiture est impossible ou alors le stationnement réglementé et limité aux seuls résidents. N'hésitez pas à utiliser les nombreux parkings souterrains. Des places sont réservées aux femmes (« Frauenparkplatz ») près de la sortie et des caisses. Pensez aussi à vous munir d'un disque de stationnement pour les zones à durée limitée.

Instaurées dans de nombreuses villes allemandes (Hanovre, Francfort, Heidelberg, Stuttgart, Munich, Dresde, Nuremberg, Augsbourg, Cologne, Brême, Düsseldorf…), elles visent à restreindre la circulation des automobiles et utilitaires trop polluants (principalement les moteurs diesel sans filtres).
Tous les véhicules des résidents mais aussi des visiteurs (même étrangers) doivent être munis d’une vignette de couleur, à afficher sur le pare-brise, indiquant à quel groupe de polluants ils appartiennent.

• La liste des villes concernées se trouve sur le site umwelt.plakette.de

Ces zones sont signalées par un panneau « Umweltzone » au bas duquel figurent les couleurs des vignettes autorisées à circuler dans l’aire concernée. Il s’agit presque toujours de « zones vertes », cette couleur étant celle des véhicules les moins polluants (ce qui est le cas de tous les véhicules récents, qu’ils soient essence ou diesel).
Les touristes visitant ces villes doivent se rendre avec leur carte grise dans les garages, les stations-service, les bureaux d’immatriculation (Zulassungsstelle) ou les centres de contrôle techniques agréés (TÜV, DEKRA…). La vignette (9,90 €) est valable dans tout le pays. Il est aussi possible de commander cette vignette avant de partir par courrier ou message électronique, mais c’est un peu plus cher. Toute infraction au règlement de la zone écologique est passible d’une amende de 80 € ! Les motos ne sont pas concernées par cette obligation.

Moyen de locomotion économique et écologique, la bicyclette est plébiscitée par les Allemands urbains. De nombreuses pistes cyclables ont été aménagées dans les agglomérations.
Piétons, prudence ! Dessinées sur les trottoirs, ces pistes sont exclusivement réservées aux cyclistes, qui foncent sans toujours avertir.
Même avertissement aux automobilistes : en ville, les cyclistes font partie intégrante de la circulation.

• ADFC : Pour visiter l’Allemagne à vélo, cet organisme fournit des informations sur les pistes cyclables dans le pays, soit 70 000 km de routes, avec les curiosités et des infos pratiques. On peut y commander des cartes et des itinéraires de cyclotourisme.

Le taximètre est obligatoire. Les tarifs peuvent varier d'une ville à l'autre et se composent d'une prise en charge et d'un prix au kilomètre parcouru.

Dans la plupart des grandes villes, il existe des taxis pour les femmes qui craignent de circuler la nuit. On peut les appeler après 21h en précisant qu'on veut un Frauen-Taxi. Les tarifs sont équivalents à ceux des trajets en bus.