Carte d'identité Allemagne
- Nom officiel : République fédérale d’Allemagne (RFA).
- Superficie : 357 386 km².
- Population : 83,7 millions d'habitants dont 8,7 millions d’étrangers.
- Densité : 234 hab./km².
- Capitale : Berlin.
- Langue officielle : allemand.
- Religions : protestantisme luthérien, catholicisme, islam.
- Monnaie : l'euro.
- Espérance de vie : 79,6 ans pour les hommes, 84,1 pour les femmes.
- PIB : 43 300 € par habitant.
- Taux de chômage : 5,4 % (2022).
- Indice de développement humain : 0,947. 6e place sur 228 pays.
- Régime politique : république Constitutionnelle parlementaire fédérale.
- Chef de l'État : Frank-Walter Steinmeier (élu en février 2017).
- Cheffe du gouvernement (chancelier) : Olaf Scholz (SPD élu en 2021).
- Sites inscrits au Patrmoine mondial de l'Unesco : avec 51 sites classés, l’Allemagne arrive à la 3e place mondiale de la liste du Patrimoine de l’Unesco derrière l’Italie et la Chine (55) mais devant la France (41) et l’Inde (38). Belle performance !
Les derniers sites classés en date sont en 2021 : la Mathildenhöhe à Darmstadt, les sites SchUM de Spire, Worms et Mayence, les frontières du Saint Empire romain germanique en Rhénanie et Westphalie ainsi que plusieurs localités faisant partie des grandes villes d’eaux d’Europe, notamment en Bavière et Rhénanie-Palatinat.
- Voir notre dossier consacré aux sites inscrits à l'Unesco en Allemagne.
Économie
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré la défaite, mais dopée par les aides du plan Marshall, l'Allemagne de l'Ouest fait un bond économique remarquable. Le dynamisme de son industrie, le consensus de paix sociale et la stabilité du Deutsche Mark sont les piliers de cette réussite.
L'industrie fait vivre près d'un Allemand sur 2 et installe le pays aux avant-postes de l'économie. La chimie en est également l'un des fleurons.
L'intégration européenne au début des années 2000
À la fin des années 1990, pourtant, l'intégration de l'ex-RDA n'en finit pas de peser sur l'économie de l'Allemagne réunifiée. La compétitivité s'essouffle, les entreprises licencient, le chômage grimpe. En 2002, les Allemands font le douloureux sacrifice du symbole de leur réussite : le Deutsche Mark cède sa place à l'euro.
En 2003, avec des baisses d'impôts et des multiples de réforme de l'État-providence, l'Allemagne semble décidée à redonner du souffle à une économie plongée dans la léthargie et frappée par un taux de chômage frisant les 10 %.
Pour relancer la compétitivité, l’Allemagne s’attelle à mettre en route sans tarder, d'indispensables nouvelles réformes, ce que d’autres n’oseront pas faire, à leurs dépens...
La croissance économique connaît un rebond notable début 2008 avec un effet dopant sur l'euro.
Crise financière et reprise inespérée
Les années 2000 sont oblitérées par la crise financière et économique apparue fin 2008. L’Allemagne entre en récession et le nombre de chômeurs dépasse la barre des 3 millions. Angela Merkel prône le soutien de l’État aux secteurs les plus touchés. Fin 2009, pour la 1re fois, l’Allemagne perd sa place de 1re nation exportatrice, au profit de la Chine. Les plans de relance, en soutenant la consommation des ménages et les dépenses publiques, permettent de limiter l’ampleur de cette récession.
À partir de 2011, c’est la reprise de la croissance et le chômage a même baissé jusqu’au taux record de 4,2 % en 2017. Les entreprises ont réduit le temps de travail au lieu de comprimer leurs effectifs avec une nuance : le recours généralisé au temps partiel. 20 % des emplois allemands sont précaires.
Comme partout en 2020, la crise du Covid-19 frappe brutalement l’économie. Sur le plan sanitaire, l’Allemagne parvient à limiter les dégâts de la 1re vague en ne confinant pas la population. Grâce à une organisation des hôpitaux jamais débordés et aux habitudes efficaces de décentralisation, le pays enregistre moins de 10 000 décès, mais à la fin de l’année, la 2e vague impose des couvre-feux locaux et l’annulation de certains marchés de Noël. En juillet 2020, la chancelière et le président français sont parvenus à arracher à leurs partenaires européens un accord de financement de 750 milliards d’euros pour relancer l’économie et compenser les pertes provoquées par la pandémie.
La belle santé de l’Allemagne pourrait encore souffrir avec la nécessaire rénovation du réseau autoroutier vieillissant et, surtout, dans la perspective de l’abandon du nucléaire, qui avait été annoncé pour 2022, au profit des énergies renouvelables, et la construction d’un réseau d’infrastructures de lignes à haute tension pour acheminer l’énergie éolienne produite sur le rivage de la mer du Nord.
Au début 2022, 3 ans seulement après le choc économique du Covid-19, l’invasion russe en Ukraine affecte directement l’économie allemande, les entreprises dépendant fortement de l’importation du gaz russe, via les oléoducs de la mer Baltique. La baisse, puis l’arrêt début septembre, des livraisons à l’Allemagne, plombe la 1re économie de la zone euro. L’Allemagne, qui s’approvisionnait à 55 % en Russie avant la guerre, doit se fournir ailleurs, à des prix beaucoup plus élevés. Sont frappées de plein fouet les industries à forte intensité énergétique, comme la chimie, la métallurgie, le papier et le verre. Ces secteurs ont vu baisser leur production de près de 9 % depuis février.
Conséquence : la croissance attendue a été revue à la baisse à 1,4 % et l’inflation à la hausse, à 8 %, faisant basculer le pays dans la récession pour 2023. Berlin table ensuite sur une la reprise avec, pour 2024, une croissance de 2,3 % et une inflation maîtrisée de 2,4 %.
Pour y arriver, le gouvernement fédéral a dévoilé, en septembre 2022, un plan à 200 milliards d’euros pour subventionner, jusqu’en 2024, les prix de l’énergie consommée par les ménages et les entreprises. De plus, ayant diversifié ses fournisseurs en se tournant vers la Norvège, les Pays-Bas ou les USA, l’Allemagne remplit plus rapidement que prévu ses réserves de gaz, qui ont atteint en novembre un niveau de 95 %.
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