Bonjour,
Nous avons passé une semaine à Rodrigues en mai 2022.
J’y étais déjà allée en 2008 mais cela ne m’a pas dérangée de refaire les mêmes activités.
Quand nous sommes partis, il fallait faire un test PCR à l’arrivée à Maurice mais au retour, cette obligation venait d’être levée (nous vivons à la Réunion).
Nous pensions plonger plusieurs jours mais avons été très déçus des fonds marins. Le réchauffement climatique détruit les coraux comme un peu partout sur la planète, c’est consternant. Et à cela on rajoute la pêche dans le lagon d’espèces n’ayant pas la taille minimale… et il n’y a plus de renouvellement. Nous plongeons beaucoup à la Réunion et il y a plus de choses à voir au cap LaHoussaye ! Donc après une seule plongée à Anse Mourouk, nous nous sommes tournés vers les marches et visites.
Nous avons quand même tenté du palmes/masque/tuba à Rivière Banane mais le lagon est mort, c’est désert, encore pire de ce côté-là que sur la côte sud, donc nous avons décliné l’offre d’un monsieur proposant de nous emmener en bateau dans le soit-disant “aquarium” local, pour 600 Rs par personne !
Nous logions au “Gîte Patriko” à Anse Ally en formule “demi-pension”. Très bonne adresse, on a un studio avec kitchenette équipée, un grand lit et un petit lit, et une terrasse face à la mer qui est 200 m plus bas. Pas un chien, pas un coq, seul le bruit des vagues, du jamais vu ! WiFi correct et ventilation naturelle (il y a toujours une brise).
Les repas sont servis à 19 h dans un petit kiosque fermé où il est facile de discuter avec les autres voyageurs. Nous avons aussi pu louer une petite voiture pour 25 euros par jour, pas besoin de permis international ni “d’empreinte de CB”, Garrick fait confiance. Les repas sont très copieux et variés avec des produits locaux. Mention spéciale pour le petit déjeuner de compétition !
La conduite à gauche n’a rien de compliqué car il y a peu de circulation, c’est limité à 50 à l’heure et les gens sont tranquilles. Il faut néanmoins être vigilant à cause des animaux en liberté (vaches, moutons, chèvres, chiens) qui peuvent traverser au dernier moment.
Bien repérer les 2 stations service de l’île et les 3 distributeurs de billets (utiliser l’appli MAPS.ME qui n’a pas besoin de données mobiles pour fonctionner, le GPS suffit).
Nous avons visité bien sûr la réserve des Tortues et l’île aux Cocos (avec Joe Cool, une institution locale), des incontournables, mais aussi la Réserve naturelle de Grande Montagne qui s’occupe de la préservation de la faune et de la Flore. Le guide est passionné et passionnant.
Nous ne sommes pas très “shopping” donc ne sommes pas allés au marché de Port Mathurin du samedi. J’avais repéré que pour avoir du miel d’eucalyptus on pouvait aller directement chez “Miel Victoria” qui vend du miel et des produits cosmétiques naturels dérivés de miel et de cire d’abeille (bonbons, savons, crèmes…). On peut visiter les ruches pendant quelques minutes.
Nous avons aussi fait quelques marches, dont celle entre Anse Ally et Anse Mourouk qui passe par les célèbres anses (anse Bouteille, Grande anse, Trou d’argent), et vers le nord entre Anse Ally et Pointe Coton. La côte est magnifique, déchiquetée, les plages sont sublimes mais il y a une effarante pollution de plastique : dans les embouchures des ravines et le long des plages (marées hautes). Je n’ai pas souvenir qu’en 2008 c’était déjà à ce point… Même sur la réserve d’oiseaux d’île aux Cocos, les oiseaux se servent des déchets pour faire leur nid : morceaux de filets de pêche, bouts de plastique bleus regroupés pour “attirer” les femelles…
Les midis nous avons mangé dans des petits restos, très bons et pas chers : le Basanio (juste avant d’arriver à Anse Ally), Madame LaRose (Pointe Coton), chez Phibie (Anse Mourouk). Nous avons testé l’Atelier gourmand à Port Mathurin, mais nous n’avons rien trouvé d’exceptionnel et le tarif était le double des autres. À peine plus cher, le restaurant du Cotton Bay, raffiné et original.
Ce que nous retiendrons, c’est le calme, la tranquillité, la facilité de se déconnecter (on peut trouver des hébergements sans internet ni télé !), la gentillesse et la description des Rodriguais, la très bonne cuisine. Mais pour la pollution et le lagon sans vie, nous avons été catastrophés de l’état des choses.
Le récit détaillé avec plein de photos se trouve ici
Sophie