Vendredi 29 novembre
Réveil de bonne heure ce matin. Le but de se lever matinal est d’aller voir le célèbre marché aux bestiaux. Je suis du coup très excitée car j’en « rêve » depuis que je prépare le voyage. Nous petit déjeunons et arrivons vers 7h15. Trop tard le parking est déjà complet. Il y a foule. Finalement nous trouvons une place plutôt facilement et allons directement au marché aux bestiaux. Il se trouve tout près du souk. C’est déjà commencé.
Chèvres, moutons et autres bêtes sont vendus aux enchères. Pour les présenter, les marchands tournent en cercle autour des potentiels acheteurs qui n’hésitent pas à toucher les animaux pour vérifier leur qualité. Il s’en suit alors ou non une transaction. Tout le monde est en habit traditionnel. Les hommes portent une longue robe souvent de couleur blanche et une coiffe omanaise le kumma ou un turban. Quant aux rares femmes présentes, elles portent des tenues colorées, le voile et surtout le masque propre aux femmes bédouines, entourant leurs yeux, l’arête du nez et la bouche.
Après le marché aux bestiaux, nous nous dirigeons vers les souks. Il y a d’abord les vendeurs de poissons séchés, mais ce qui attire notre attention ce sont le marché des armes où ces messieurs les prennent, visent mais ne tirent pas …quand même. Et s’ensuit comme pour les bêtes une sérieuse discussion. Ici tout se mêle : les animaux, la nourriture et les armes…
Dernière visite avant de quitter Nizwa : le fort
A l’entrée du fort nous sommes attirés par des chants. Un groupe d’homme en habits traditionnels, sabre à la main chantent, dansent, miment des combats. C’est très entraînant et très agréable à regarder. Leur musique va nous suivre tout au long de la visite du fort.
Presque à contre cœur nous nous dirigeons vers le fort
Tout comme Balha et Jebreen, les nombreuses salles forment un labyrinthe. On y retrouve souvent les mêmes fonctions avec quelques spécificités comme un escalier parsemé de pièges : toutes les 10 marches, il s’ouvrait sur le vide. Comme l’escalier est dans la pénombre l’ennemi tombait dans les oubliettes. Ingénieux, non ?
La vue du fort est Superbe. On domine toute la ville. Comme nous sommes vendredi nous avons la chance de voir quelques artisans montrant leur savoir faire et des dames qui donnent des cours d’arabe aux enfants.
Belle visite.
Il est 10h quand nous sortons du fort. La veille nous avions repéré un magasin carrefour, parfait pour faire un complément de courses. Comme ils préparent même des galettes nous nous laissons tenter. Il est plus de 12h lorsque nous repartons.
Notre but est de se rendre à Misfat Al Abryenn. La route 10 et 11 de L’ OOR.
Nous y arrivons vers 13h30 et avant d’entamer la rando nous décidons de pique niquer. Il faut dire que la rando fait 9kms avec 1000 m de dénivelé positif. Finalement vers 14h nous décidons qu’il n’est pas sérieux de la faire, la nuit tombant vite. A la place nous ferons la petite marche dans la palmeraie et décidons de prendre notre temps et de flâner dans les ruelles.
Une marche des plus rafraîchissantes avec le doux cliquetis de l’eau pour nous accompagner jusqu’à sa source.
Nous trouvons notre spot de camping non loin du village sur les hauteurs de El Hamra