C’est effectivemetn la porte ouverte à n’importe quoi et plus.
Imaginez demain les forêts des îles et des sites volcaniques classés remplis d’émules du camping sauvage, c’est signer la fin des paysages encore naturels canariens de façon aussi sûre que la massification de certaines côtes.
Ce n’est pas la même chose des “campeurs sauvages” disséminés sur un territoire grand comme la France, la Belgique et la Suisse réunies, que les mêmes sur le territoire limité des îles.
Protéger, c’est malheureusement parfois aussi savoir interdire.
Quant aux risques du camping l’été en Norvège cher vélocycliste, ils sont loin d’être les mêmes que sous le 28º paralèle, sous le climat qui est le nôtre, et de surcroît, aprés un an et demi de sècheresse :
4.000 hectares de couronne forestière partis en fumée cet été à Tenerife, et 18% du Parc National de Garajonay classé par l’Unesco qui en a fait de même, je peux vous dire que ça sensibilise, et qu’on a pas envie que ça recommence : ici on ne peut pas prendre sa voiture pour aller voir plus loin des forêts intactes car plus loin, notion très relative sur une île, c’est le vaste océan.
Si on en laisse 1 qui promet “qu’il fera attention”, y’en a 2 millions derrière (c’est le nombre d’habitants aux Canaries) qui vont dire “et moi alors?” (or c’est aussi interdit pour eux que pour vous) et les milliers de touristes qui descendent des avions sac à dos toutes les semaines qui vont dire “mais nous aussi on va faire attention”…
Donc voilà, à vous de voir.
Je vous réintère le conseil de regarder les dénivelés des îles à forts reliefs, et de lire les infos données`il y a peu à un autre voyageur souhaitant faire du tout vélo , sur le fait qu’ici, le vélo est tout sauf roi, je parle toujours des ìles montagneuses, à petites routes trés escarpées, étroites, et volontiers soumises à pas mal de trafic.
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)