Avis sur circuit Kirghizistan avec l'agence Rencontre au Bout du Monde

Forum Kirghizistan

Adepte du voyage solo, c’est la première fois que je partais en groupe. En cherchant sur internet des infos sur le Kirghizistan, j’étais tombé sur cette petite agence de tourisme équitable et solidaire basée à Arles. Tout de suite, j’ai été interpellé par les projets mis en place dans les villages visités, les partenariats avec les locaux et la place des voyageurs au sein de cette agence. Je me suis inscrite pour une randonnée de 15 jours dans les montagnes du Pamir.

Partis de Paris, Lyon et Toulouse, nous nous sommes rejoins à Istambul pour prendre l’avion pour Och dans le Sud du Kirghizistan. Nous étions 10 randonneurs avec 4 guides et 1 interprète, Oubrahim, Temir, Rwelbek, Djalal, Dkash et Rakhat, hommes généreux, attentionnés, rieurs, joueurs qui nous ont guidés sur les chemins de leurs montagnes accompagnés de leurs fidèles chevaux. Mon cœur inondé de soleil pétille encore de ces moments magiques.

Trouver des mots pour dire la beauté, pour dire l’humanité, pour partager le plaisir de vivre. Pas facile ! Retrouver ma curiosité et mon enthousiasme d’enfant confiant, approcher le ciel et l’éternité, sentir le souffle de l’infini, appartenir sans réserve à l’univers. C’est ce que j’ai ressenti sur les montagnes du Pamir.

Marcher, descendre, monter, respirer, transpirer, enjamber des cours d’eau sinueux, manger coude à coude dans la chaleur des corps, rejoindre la tente avec la lune et la voie lactée pour lampadaire, s’endormir dans le froid en écoutant le silence, découvrir au réveil les montagnes enneigées et protectrices, des pépites de glace étincelantes accrochées au bord des ruisseaux, des brins d’herbe délicatement givrés autour de la tente, vivre. Dans ce décor grandiose, croiser des Kirghizs le long des chemins, des gens qui t’accueille chaleureusement, sourire aux lèvres et partage lait et pain… m’a transportée dans un monde pétri d’humanité.

Effectivement , la barrière de l’Alai du côté de Sary Tash est de toute beauté .
Par contre , Osh , bof-bof…

J’ai découvert ce superbe pays en août 2015 lors d’un voyage organisé par Rencontres au bout du monde, spécialiste du tourisme responsable, solidaire et équitable : https://boutdumonde.eu/.Il s’agit du séjour villageois, sans randonnée, intitulé “les plaines légendaires des Monts Célestes”. Ce séjour, accessible à tous, est une bonne approche, tout en douceur, du Kighizstan.L’accueil de la population, le professionnalisme de notre guide et la beauté des paysages, à couper le souffle, m’ont totalement séduite. L’alternance des vallées verdoyantes et des sommets impressionnants, pour certains arides, est réellement magique.Les immenses espaces, où paissent de nombreux troupeaux, dégagent une telle impression de sérénité qu’ils ne peuvent laisser indifférent. Les rives du Lac Son Kul au lever et au coucher du soleil en sont la meilleure illustration.Côté hébergement, les repas et les nuitées sous la yourte sont l’assurance de vivre une expérience inoubliable.J’y suis retournée, trois ans plus tard, dans le cadre d’un autre voyage solidaire ayant pour destination finale le Tadjikistan.Mon enthousiasme est resté intact.

J’ai effectué avec RBM le trek équestre de 3 semaines dans les monts célestes en aout 2019.

Le Kirghizistan est un pays extraordinaire et je ne m’étendrai pas car ce n’est pas le sujet.

Le comportement de RBM est en bien des points très critiquable ;

D’abord, avant le départ, le billet d’avion est imposé et il m’a été impossible de prendre mes propres billets pour profiter des miles sur ma carte voyageur.

Ensuite, le grave problème de l’assurance voyage. SANS AUCUNE INFORMATION, une assurance MINIMALISTE est comprise dans l’achat du voyage. Disposant de ma propre assurance, (avec des plafonds bien plus intéressants) il m’a été impossible de pouvoir en profiter.

Le descriptif du voyage était plus qu’approximatif. Voire mensonger !
La liste des équipements a emmener est quasiment farfelu. Heureusement que par expérience je connais l’équipement nécessaire pour bivouaquer à plus de 3.000 mètres !
Mais le pire c’est l’irresponsabilité absolue qui consiste à faire des économies sur l’accompagnement ! Nous avions, pour 6 personnes, une traductrice et une accompagnatrice équestre. Ce qui veut dire que pendant les deux premières semaines avant la randonnée équestre, nous avons négocié les randonnées pédestres sans aucun accompagnateur formé à cela ! Aucun matériel de secours pour faire des randonnées à plus de 4.000 mètres ! Une randonnée n’a pu être effectuée car personne ne savait d’où elle partait ! Aucune de nos deux accompagnatrices n’avait ne serait-ce que la trace GPS de la randonnée !!
Après 15 ans de treks, je n’ai jamais constaté une telle impéritie !
De la même façon, quelle ne fut pas notre surprise de constater que la journée à Och, n’est pas prévue comme journée « tampon » à la fin de la semaine équestre ! Bloqués par la neige au sixième jour, nous avons eu la glaçante surprise de constater qu’il fallait faire 2 journées en une parce que l’équipe de palefrenier ne pouvait pas retarder leur retour de Och à Tash Rabat !
Sur un parcours en très haute montagne avec le passage de 2 cols à près de 4.000 mètres. Nous sommes descendus de cheval à 22 heures ! Alors, tout c’est bien passé, c’est vrai ! Il faisait superbement beau, peu de vent, pas trop froid et même une lune extraordinaire pour finir. Je n’ose imaginer quelle aurait été l’issue avec une météo défavorable.

Alors, « responsable, équitable, éthique » … de jolis mots, certes ! Mais est-ce responsable d’envoyer 6 touristes en milieu hostile sans accompagnateur de montagne ? Est-ce équitable et éthique de pousser une accompagnatrice équestre et une interprète kirghize à endosser les responsabilités d’accompagnateur de haute montagne ? (déjà qu’elles sont cuisinières pendant une semaine …)

Nous sommes partis en septembre 2017 au KIRGHIZISTAN à la rencontre du peuple Kirghiz des Monts Celestes avec RBM. Nous pratiquons le tourisme Equitable et solidaire avec cette association depuis quelques années : Mongolie, Ladakh en toute confiance.Nous revenons à chaque fois enchantés et enrichis des moments de partage avec les populations rencontrées. Ce voyage au KIRGHIZISTAN repose sur des relations respectueuses et équitables développées par RBM depuis de longues années.
Nous aussi avons souffert des conditions difficiles durant ce trek à cheval.Peut-être étions-nous insuffisamment préparés ou trop agés;les membres de notre groupe avaient l’âge de nos enfants.Nous avons vécu des moments difficiles,notamment au passage du premier col sous des bourrasques de neige.Nous n’avons n’avons jamais eu le sentiment d’être en danger,tant la maitrise de nos “horsemen” mais aussi la qualité des chevaux parfaitement adaptés au terrain étaient remarquables.
Si ce trek fut difficile pour nous, nous gardons en mémoire les merveilleux moments passés dans les familles durant la première partie du voyage .Nous n’oublierons pas les chants kirghizes des enfants à la gloire de MANAS, les tables garnis des plats locaux, les banias traditionnels dans les villages traversés.
Il s’agit bien là d’un voyage Equitable et Solidaire.

Certes, c’est le discours bien rodé visible sur le site de RBM. Et ce n’est pas tout à fait le sujet des réserves que j’exprimais plus haut. Mais au-delà du discours angélique, il est bon de se renseigner un peu plus.

1/ Pourquoi l’organisme impose une assurance voyage médiocre ?
2/ Pourquoi l’accompagnateur(trice) n’a-t-il pas le statut d’accompagnateur mais de traducteur(trice) sur son contrat de travail ?
3/ Pourquoi il n’y a personne de compétent pour accompagner les randonnées à pied ?
4/ Pourquoi le prestataire local compte sur l’accompagnateur équestre pour remplir d’accompagnateur de randonnée, une tâche en dehors de ces attributions et de ces compétences ?
5/ Vous êtes-vous renseignés sur les défraiements dudit accompagnateur équestre ? Qui expliquent qu’aucun ne revienne l’année suivante …
6/ Pourquoi n’y a-t-il aucune journée « tampon » de prévue sur une randonnée d’une semaine à 4.000 mètres ?
7/ Pourquoi les « horsemen » n’ont qu’une journée payée pour effectuer leur retour entre Kara Kulja et Kyzyl-Tuu (environ 90 km !)
8/ Pourquoi et dans quelles conditions le prestataire équestre de At Bachy a-t-il changé récemment ?

Bien évidemment ! ainsi que le son des komuz, l’excellent koumiz accompagné de kurut !

Apparemment … oui …. Mais ….

Les commentaires et avis négatifs de voyageurs partis avec Rencontres au bout du monde depuis sa création il y a 20 ans sont suffisamment rares pour que nous apportions ici des éléments de réponse à celui-ci.

Ce forum n’étant pas celui de la polémique ni de la publicité, et Rencontres au bout du monde s’inscrivant depuis toujours dans une démarche de progrès, il reste néanmoins important de rétablir la vérité quant aux accusations portées lorsqu’elles mettent injustement en cause la responsabilité, le professionnalisme, le sérieux, l’honnêteté, et l’engagement des salariés, partenaires, et membres bénévoles de Rencontres au bout du monde. Nous sommes prêts à reconnaître les imperfections objectives lorsqu’il y en a, mais toujours dans un esprit constructif et un objectif d’amélioration. Cela fait partie de notre éthique et d’une démarche équitable avec tous, dont la remise en cause serait inacceptable.
Par ailleurs, nous avons également pleinement confiance dans les qualités professionnelles et humaines de nos équipiers locaux ou français.


Fulgur 84 a écrit :
“avant le départ, le billet d’avion est imposé et il m’a été impossible de prendre mes propres billets pour profiter des miles sur ma carte voyageur.” :

C’est FAUX : les tarifs affichés sur le site de Rencontres au bout du monde https://boutdumonde.eu/ incluent des vols pour la plupart de nos voyages mais la liste des prix affichés est clairement précédée de la mention “Prix sans vols : nous consulter”.
Même si nos voyages sont proposés « aérien inclus », personne ne vous a jamais imposé de voler avec nous (chaque année, quelques voyageurs achètent leur vol indépendamment), et vous avez justement volé sur une compagnie de l’Alliance Sky Team proposée pour ce voyage sur notre site web.


Fulgur 84 a écrit :
“SANS AUCUNE INFORMATION, une assurance MINIMALISTE est comprise dans l’achat du voyage”.

C’est FAUX : Les informations concernant l’assurance figurent bien sur les conditions de vente du site de Rencontres au bout du monde. Je vous ai moi-même fourni des explications détaillées par téléphone à votre demande. La couverture en assistance-rapatriement est une obligation pour les voyagistes. C’est la raison pour laquelle, l’ATES (Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire) dont nous sommes membres fondateurs a passé un contrat global avec la MAIF pour tous les voyageurs. Même si cela fait doublon, ce qui, je le reconnais, est une contradiction vis à vis de la loi Hamon, votre propre assurance s’appliquait pour ce voyage. A ma connaissance, mais peut-être nous prouverez-vous le contraire, nous n’avons pas d’autre solution à ce jour.


Fulgur 84 a écrit :
"Le descriptif du voyage était plus qu’approximatif. Voire mensonger !
La liste des équipements a emmener est quasiment farfelu. Heureusement que par expérience je connais l’équipement nécessaire pour bivouaquer à plus de 3.000 mètres !"

Rencontres au bout du monde a débuté ses activités en Himalaya il y a 20 ans, avec des treks jusqu’à 5600m d’altitude au Zanskar, et possède une incontestable expertise dans l’organisation et la coordination de ce type de périples. La préparation des voyageurs que vous critiquez abondamment est justement un des points forts de Rencontres au bout du monde, dont l’utilité est reconnue et appréciée par tous, à en croire les très nombreux témoignages reçus, la fidélité des voyageurs, et un taux de satisfaction qui parle de lui-même avec 97% de personnes se disant prêtes à repartir avec nous (source : enquête voyageurs 2018).


Fulgur 84 a écrit :
" le pire c’est l’irresponsabilité absolue qui consiste à faire des économies sur l’accompagnement (…) Pourquoi il n’y a personne de compétent pour accompagner les randonnées à pied ?"

C’est FAUX :
Vous vous êtes inscrit pour ce voyage le 28/02/2019. Le 06/05/2019, sur notre proposition, vous vous étiez même dit prêt “en toute connaissance de cause” (SIC) à voyager sans accompagnement français diplômé au cas où le nombre d’inscrits resterait insuffisant, ce qui n’a finalement pas été le cas puisque votre groupe s’est complété.

Ce voyage au Kirghizistan est affiché comme étant un trek équestre. Vous étiez accompagné.e.s par des personnes parmi les plus qualifiées, que ce soit par leur connaissance du terrain, pour ce qui est des palefreniers et éleveurs kirghizes qui y vivent toute l’année, comme pour ses compétences techniques pour ce qui est de votre accompagnatrice équestre diplômée d’état en France qui n’a pas pu ne pas vous conseiller ni veiller à votre sécurité. Effectivement, il n’est pas prévu d’accompagnement diplômé pour les randos pédestres de ce voyage qui sont en temps normal soit facultatives soit ponctuelles pour des étapes “de liaison” sans difficulté technique. Du point de vue juridique français, dès lors que l’on organise la moindre marche, elle est sensée être encadrée par une personne aux compétences avérées, mais vu le contexte particulier de ce trek équestre, nous n’avons jamais jugé que cela ce justifiait d’autant que le diplôme “Accompagnateur de tourisme équestre” délivré par la Fédération française d’équitation induit des compétences supérieures sur les aspects sécuritaires et premiers secours en cas de besoin.
Rencontres au bout du monde a d’ailleurs été acteur et cofinanceur, grâce à son Fonds de Développement, de sessions de formations de haut niveau dispensées aux personnels locaux délivrées sur place par des spécialistes du monde du cheval et du tourisme équestre durant trois années consécutives (voir : https://boutdumonde.eu/notre-ethique/nos-projets-solidaires/).
Certes, votre accompagnatrice équestre ne connaissait pas encore ce territoire précis, mais cela était compensé par la présence du reste de l’équipe locale.
Dans un voyage comme celui-ci, bien évidemment, la notion de risque prend toute sa dimension en comparaison avec des voyages plus conventionnels, et croyez bien que nous la prenons particulièrement au sérieux.
Cette notion de risque (évoquée dans nos conditions de vente) se distingue entre risques objectifs et risques subjectifs, et à ce titre, il est remarquable que vous évoquiez en creux tout ce qui aurait pu se produire mais qui n’est justement et fort heureusement jamais arrivé, avec peu de mots d’ailleurs pour les moment magnifiques que, nous n’en doutons pas, vous avez dû vivre durant votre voyage, de même que pour tout ce qui a bien fonctionné dans cette organisation pourtant complexe.


Fulgur 84 a écrit :
“l’accompagnateur(trice) n’a-t-il pas le statut d’accompagnateur mais de traducteur(trice) sur son contrat de travail ?”

En dehors des équipiers locaux, vous aviez bien avec vous une accompagnatrice de tourisme équestre de niveau IV + une interprète francophone kirghize. Les missions assignées par Rencontres au bout du monde à ces deux personnes sont bien distincts.


Fulgur 84 a écrit :
“Pourquoi le prestataire local compte sur l’accompagnateur équestre pour remplir d’accompagnateur de randonnée, une tâche en dehors de ces attributions et de ces compétences ?”

Oui : au delà d’incontestable connaissance du contexte du terrain, et de multiples autres compétences, les ressources humaines locales nous paraissent insuffisantes en terme de formation technique pour l’accompagnement de ce voyage en groupe, d’où le recrutement d’une accompagnatrice, diplômée française. Il en est de même pour les randonnées pédestres himalayennes que nous organisons depuis 20 ans au Ladakh et au Zanskar.


Fulgur 84 a écrit :
“Vous êtes-vous renseignés sur les défraiements dudit accompagnateur équestre ? Qui expliquent qu’aucun ne revienne l’année suivante (…) Pourquoi les « horsemen » n’ont qu’une journée payée pour effectuer leur retour entre Kara Kulja et Kyzyl-Tuu (environ 90 km !) (…) Pourquoi et dans quelles conditions le prestataire équestre de At Bachy a-t-il changé récemment ?”

Je pense que pour le coup, c’est plutôt vous qui êtes mal renseigné. L’intégralité des frais des accompagnateurs.trices sont pris en charge par Rencontres au bout du monde. En vertu des principes du commerce équitable, et de notre Label Tourisme Equitable, les rémunérations ne font l’objet d’aucun “marchandage” de notre part, sont décidées ensemble et en parfait accord lors de la préparation de la saison, et mises à jour chaque année avec l’ensemble des intervenants locaux et français (y compris pour le nombre de jours payés).

Ce voyage que nous proposons depuis 15 ans ne se réalise qu’une ou deux fois par an, ce qui est insuffisant pour garantir une rémunération à l’année à un.e accompagnateur.trice professionnel qui, par conséquent, accepte également d’autres missions d’accompagnement et ne se trouve pas toujours disponible pour nos voyageurs surtout lorsque les départs de la pleine saison d’été se confirment tardivement.
Rassurez-vous : vu les relations amicales que nous entretenons avec eux, nos équipiers adorent travailler pour nous !


Fulgur 84 a écrit :
“Pourquoi n’y a-t-il aucune journée « tampon » de prévue sur une randonnée d’une semaine à 4.000 mètres ?”

Dans le programme initial, la randonnée se termine le jour 18, et le retour en France est prévu le jour 21. Les jours 19 et 20 (route et séjour à Osh) peuvent se trouver perturbés comme cela a été le cas puisque vous avez rencontré en fin de parcours des conditions climatiques hostiles qui ont rendu certaines étapes visiblement éprouvantes, mais cela fait partie des aléas et vos accompagnants ont parfaitement su gérer ces situations.


Nous préférons quant à nous nous en tenir aux seuls points d’amélioration, ne pouvant nier qu’il y a toujours non seulement des imprévus, climatiques, techniques,

Nous préférons quant à nous nous en tenir aux seuls points d’amélioration, ne pouvant nier qu’il y a toujours non seulement des imprévus, climatiques, techniques, sanitaires, personnels, ou autres, auxquels nous devons faire face (c’est là que l’expérience et la connaissance du type de terrain entrent en jeu), mais également sans aucun doute des dysfonctionnements dont certains que vous citez à juste titre, et sur lesquels nous avons travaillé depuis votre retour.

Le Directeur,
Patrick Wasserman

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