Les commentaires et avis négatifs de voyageurs partis avec Rencontres au bout du monde depuis sa création il y a 20 ans sont suffisamment rares pour que nous apportions ici des éléments de réponse à celui-ci.
Ce forum n’étant pas celui de la polémique ni de la publicité, et Rencontres au bout du monde s’inscrivant depuis toujours dans une démarche de progrès, il reste néanmoins important de rétablir la vérité quant aux accusations portées lorsqu’elles mettent injustement en cause la responsabilité, le professionnalisme, le sérieux, l’honnêteté, et l’engagement des salariés, partenaires, et membres bénévoles de Rencontres au bout du monde. Nous sommes prêts à reconnaître les imperfections objectives lorsqu’il y en a, mais toujours dans un esprit constructif et un objectif d’amélioration. Cela fait partie de notre éthique et d’une démarche équitable avec tous, dont la remise en cause serait inacceptable.
Par ailleurs, nous avons également pleinement confiance dans les qualités professionnelles et humaines de nos équipiers locaux ou français.
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Fulgur 84 a écrit :
“avant le départ, le billet d’avion est imposé et il m’a été impossible de prendre mes propres billets pour profiter des miles sur ma carte voyageur.” :
C’est FAUX : les tarifs affichés sur le site de Rencontres au bout du monde https://boutdumonde.eu/ incluent des vols pour la plupart de nos voyages mais la liste des prix affichés est clairement précédée de la mention “Prix sans vols : nous consulter”.
Même si nos voyages sont proposés « aérien inclus », personne ne vous a jamais imposé de voler avec nous (chaque année, quelques voyageurs achètent leur vol indépendamment), et vous avez justement volé sur une compagnie de l’Alliance Sky Team proposée pour ce voyage sur notre site web.
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Fulgur 84 a écrit :
“SANS AUCUNE INFORMATION, une assurance MINIMALISTE est comprise dans l’achat du voyage”.
C’est FAUX : Les informations concernant l’assurance figurent bien sur les conditions de vente du site de Rencontres au bout du monde. Je vous ai moi-même fourni des explications détaillées par téléphone à votre demande. La couverture en assistance-rapatriement est une obligation pour les voyagistes. C’est la raison pour laquelle, l’ATES (Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire) dont nous sommes membres fondateurs a passé un contrat global avec la MAIF pour tous les voyageurs. Même si cela fait doublon, ce qui, je le reconnais, est une contradiction vis à vis de la loi Hamon, votre propre assurance s’appliquait pour ce voyage. A ma connaissance, mais peut-être nous prouverez-vous le contraire, nous n’avons pas d’autre solution à ce jour.
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Fulgur 84 a écrit :
"Le descriptif du voyage était plus qu’approximatif. Voire mensonger !
La liste des équipements a emmener est quasiment farfelu. Heureusement que par expérience je connais l’équipement nécessaire pour bivouaquer à plus de 3.000 mètres !"
Rencontres au bout du monde a débuté ses activités en Himalaya il y a 20 ans, avec des treks jusqu’à 5600m d’altitude au Zanskar, et possède une incontestable expertise dans l’organisation et la coordination de ce type de périples. La préparation des voyageurs que vous critiquez abondamment est justement un des points forts de Rencontres au bout du monde, dont l’utilité est reconnue et appréciée par tous, à en croire les très nombreux témoignages reçus, la fidélité des voyageurs, et un taux de satisfaction qui parle de lui-même avec 97% de personnes se disant prêtes à repartir avec nous (source : enquête voyageurs 2018).
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Fulgur 84 a écrit :
" le pire c’est l’irresponsabilité absolue qui consiste à faire des économies sur l’accompagnement (…) Pourquoi il n’y a personne de compétent pour accompagner les randonnées à pied ?"
C’est FAUX :
Vous vous êtes inscrit pour ce voyage le 28/02/2019. Le 06/05/2019, sur notre proposition, vous vous étiez même dit prêt “en toute connaissance de cause” (SIC) à voyager sans accompagnement français diplômé au cas où le nombre d’inscrits resterait insuffisant, ce qui n’a finalement pas été le cas puisque votre groupe s’est complété.
Ce voyage au Kirghizistan est affiché comme étant un trek équestre. Vous étiez accompagné.e.s par des personnes parmi les plus qualifiées, que ce soit par leur connaissance du terrain, pour ce qui est des palefreniers et éleveurs kirghizes qui y vivent toute l’année, comme pour ses compétences techniques pour ce qui est de votre accompagnatrice équestre diplômée d’état en France qui n’a pas pu ne pas vous conseiller ni veiller à votre sécurité. Effectivement, il n’est pas prévu d’accompagnement diplômé pour les randos pédestres de ce voyage qui sont en temps normal soit facultatives soit ponctuelles pour des étapes “de liaison” sans difficulté technique. Du point de vue juridique français, dès lors que l’on organise la moindre marche, elle est sensée être encadrée par une personne aux compétences avérées, mais vu le contexte particulier de ce trek équestre, nous n’avons jamais jugé que cela ce justifiait d’autant que le diplôme “Accompagnateur de tourisme équestre” délivré par la Fédération française d’équitation induit des compétences supérieures sur les aspects sécuritaires et premiers secours en cas de besoin.
Rencontres au bout du monde a d’ailleurs été acteur et cofinanceur, grâce à son Fonds de Développement, de sessions de formations de haut niveau dispensées aux personnels locaux délivrées sur place par des spécialistes du monde du cheval et du tourisme équestre durant trois années consécutives (voir : https://boutdumonde.eu/notre-ethique/nos-projets-solidaires/).
Certes, votre accompagnatrice équestre ne connaissait pas encore ce territoire précis, mais cela était compensé par la présence du reste de l’équipe locale.
Dans un voyage comme celui-ci, bien évidemment, la notion de risque prend toute sa dimension en comparaison avec des voyages plus conventionnels, et croyez bien que nous la prenons particulièrement au sérieux.
Cette notion de risque (évoquée dans nos conditions de vente) se distingue entre risques objectifs et risques subjectifs, et à ce titre, il est remarquable que vous évoquiez en creux tout ce qui aurait pu se produire mais qui n’est justement et fort heureusement jamais arrivé, avec peu de mots d’ailleurs pour les moment magnifiques que, nous n’en doutons pas, vous avez dû vivre durant votre voyage, de même que pour tout ce qui a bien fonctionné dans cette organisation pourtant complexe.
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Fulgur 84 a écrit :
“l’accompagnateur(trice) n’a-t-il pas le statut d’accompagnateur mais de traducteur(trice) sur son contrat de travail ?”
En dehors des équipiers locaux, vous aviez bien avec vous une accompagnatrice de tourisme équestre de niveau IV + une interprète francophone kirghize. Les missions assignées par Rencontres au bout du monde à ces deux personnes sont bien distincts.
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Fulgur 84 a écrit :
“Pourquoi le prestataire local compte sur l’accompagnateur équestre pour remplir d’accompagnateur de randonnée, une tâche en dehors de ces attributions et de ces compétences ?”
Oui : au delà d’incontestable connaissance du contexte du terrain, et de multiples autres compétences, les ressources humaines locales nous paraissent insuffisantes en terme de formation technique pour l’accompagnement de ce voyage en groupe, d’où le recrutement d’une accompagnatrice, diplômée française. Il en est de même pour les randonnées pédestres himalayennes que nous organisons depuis 20 ans au Ladakh et au Zanskar.
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Fulgur 84 a écrit :
“Vous êtes-vous renseignés sur les défraiements dudit accompagnateur équestre ? Qui expliquent qu’aucun ne revienne l’année suivante (…) Pourquoi les « horsemen » n’ont qu’une journée payée pour effectuer leur retour entre Kara Kulja et Kyzyl-Tuu (environ 90 km !) (…) Pourquoi et dans quelles conditions le prestataire équestre de At Bachy a-t-il changé récemment ?”
Je pense que pour le coup, c’est plutôt vous qui êtes mal renseigné. L’intégralité des frais des accompagnateurs.trices sont pris en charge par Rencontres au bout du monde. En vertu des principes du commerce équitable, et de notre Label Tourisme Equitable, les rémunérations ne font l’objet d’aucun “marchandage” de notre part, sont décidées ensemble et en parfait accord lors de la préparation de la saison, et mises à jour chaque année avec l’ensemble des intervenants locaux et français (y compris pour le nombre de jours payés).
Ce voyage que nous proposons depuis 15 ans ne se réalise qu’une ou deux fois par an, ce qui est insuffisant pour garantir une rémunération à l’année à un.e accompagnateur.trice professionnel qui, par conséquent, accepte également d’autres missions d’accompagnement et ne se trouve pas toujours disponible pour nos voyageurs surtout lorsque les départs de la pleine saison d’été se confirment tardivement.
Rassurez-vous : vu les relations amicales que nous entretenons avec eux, nos équipiers adorent travailler pour nous !
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Fulgur 84 a écrit :
“Pourquoi n’y a-t-il aucune journée « tampon » de prévue sur une randonnée d’une semaine à 4.000 mètres ?”
Dans le programme initial, la randonnée se termine le jour 18, et le retour en France est prévu le jour 21. Les jours 19 et 20 (route et séjour à Osh) peuvent se trouver perturbés comme cela a été le cas puisque vous avez rencontré en fin de parcours des conditions climatiques hostiles qui ont rendu certaines étapes visiblement éprouvantes, mais cela fait partie des aléas et vos accompagnants ont parfaitement su gérer ces situations.
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Nous préférons quant à nous nous en tenir aux seuls points d’amélioration, ne pouvant nier qu’il y a toujours non seulement des imprévus, climatiques, techniques,