Bonjour,
Retour sur ce circuit effectué en avril.
Le circuit est assez complet pour la visite du pays à l’exception de la vallée de la Ferghana qui n’est pas visitée.
C’est le circuit classique que font tous les TO dans un sens ou dans l’autre selon que l’on atterrit à Tachkent ou Ourgentch.
Nous en revenons déçu alors que la destination est intéressante.
En résumé :
Le programme prévu n’a pas été respecté :
Dans les émissions télé de voyage en Ouzbékistan telles que échappées belles ou des trains pas comme les autres, les deux visites qui sont mises en avant sont la place du Réghistan et le métro de Tachkent.
Bien que cela figurait au programme et malgré nos demandes répétées pour le visiter, nous n’avons pas vu le métro de Tachkent.
Nous en sommes extrêmement déçus car c’est une destination qu’on ne fait qu’une fois.
Le 5ème jour, nous avions une étape de livraison au programme entre Khiva et Boukhara puis nous devions arriver dans l’après-midi à Boukhara, nous poser à l’hôtel et commencer les visites mais en fait nous sommes arrivé le soir à Boukhara et avons fait les visites au pas de course le lendemain. Tout cela parce que le guide nous a fait perdre l’après midi en s’arrêtant dans un haras, officiellement pour un spectacle équestre, en réalité pour nous vendre des tapis. Nous avons passé un après midi à “glander” sous la chaleur au lieu de nous reposer un peu à l’hôtel et de commencer à visiter la ville à un ryhtme modéré puisque nous étions à mi-circuit.
Le guide était médiocre :
En fait dans ces circuits, le guide c’est une loterie et nous n’avons pas gagné : a croire que les autres TO payent mieux qu’Asia.
Nous avons eu un guide qui est un grand nostalgique de l’époque communiste, âgé et donc certainement trop fatigué pour ce métier avec un niveau de français inférieur à celui de ses 2 collègues du même TO local que nous avons croisé.
Comme tous les touriste l’époque qui nous intéresse et qui correspond aux villes et sites visités et est celle de la route de la soie alors certes l’époque communiste fait partie de l’histoire du pays mais le “c’était mieux avant” devient lassant au bout de quelques jours.
Quelques éléments plus précis :
Première surprise, dès le premier jour le guide nous a imposé de donner 40 € pour les pourboires des chauffeurs qu’il gérerait lui-même selon ses termes. Nous estimons pour notre part que c’est au client de gratifier les chauffeurs d’un pourboire plus ou moins important selon son niveau de satisfaction.
Dès le premier jour de sur place, une personne s’est blessée et a dû être rapatriée car en descendant du bus, elle n’a pas vu un important caniveau alors qu’elle cherchait à rejoindre le groupe car le guide était déjà parti sans attendre que tous soient descendus et n’avait absolument pas signalé qu’il était important d’être prudent.
Toujours le premier jour, nous nous sommes rendu compte que le guide escamotait la visite du métro de Tachkent qui est prévue au programme.
Le groupe a alors réclamé pour voir ce métro comme prévu. Le guide a répondu qu’il organisait les visites au mieux et que nous verrions le métro le dernier jour du circuit quand nous serions de retour à Tachkent.
Le jour du retour à Tachkent à nouveau des personnes ont demandé à voir le métro et le guide a répondu que nous allions le visiter avant d’aller à l’hôtel. Puis une fois dans le bus il nous a dit que le chauffeur devait aller chercher un autre groupe et que donc nous le visiterions après le repas à l’hôtel.
Et enfin après le repas à l’hôtel, une fois qu’il avait reçu son enveloppe de pourboire il nous a dit que le bus était rentré au dépôt et que nous ne pourrions pas visiter le métro, que cela arrive et qu’il y a toujours des changements dans un circuit.
Nous sommes extrêmement déçus de ne pas avoir vu le métro de Tachkent car dans les émissions de voyage en Ouzbékistan telles que échappées belles ou des trains pas comme les autres, les deux visites qui sont mises en avant sont la place du Réghistan et le métro de Tachkent.
Malheureusement nous ne verrons jamais ce métro car nous ne retournerons pas dans ce pays.
En plus de ne pas avoir vu le métro, nous sommes furieux étant donné la manière dont le guide a agi car dès le premier jour nous avions la conviction qu’il avait décidé de ne pas réaliser cette visite et qu’il nous mènerait en bateau jusqu’à la fin et malheureusement ce fut le cas.
Ne pas respecter le programme n’est pas acceptable mais en plus se payer la tête des clients est intolérable.
Le dimanche 21 avril, nous avions une étape avec beaucoup de kilomètres en bus de Khiva à Boukhara.
Les étapes de liaison sont souvent utilisées par les guides pour présenter un résumé de l’histoire et de la géographie du pays, mais nous n’avons jamais eu cette présentation globale que ce soit à cette étape ou un autre moment du circuit.
Tel que prévu dans le programme, nous devions arriver dans l’après-midi à Boukhara pour nous installer à l’hôtel et commencer les visites.
Vers 15h30 nous sommes arrivés dans une propriété et le guide nous a demandé de descendre du bus et de le suivre.
Puis il a disparu et nous l’avons attendu pendant plus de 20 minutes, à tel point que même les personnes du site étaient désemparés et ne savait pas quoi faire.
Quand il est revenu, plusieurs membres du groupe lui ont demandé ce que nous faisions là et il nous a dit que c’était pour voir un spectacle de chevaux mais qu’il fallait patienter un peu car il faisait trop chaud pour les chevaux.
Sans doute s’agissait-il d’humour puisque nous étions nous-mêmes en pleine chaleur.
Après plusieurs réclamations de membres du groupe et l’intervention d’une personne externe qui nous a demandé si nous étions fatigués parce que le groupe râlait, c’est au final cette personne qui est allé voir le guide pour lui dire de nous expliquer la situation car nous attendions impatiemment de reprendre le bus pour arriver à l’hôtel et faire les visites prévues au programme.
Le guide nous a alors expliqué que c’était le cadeau de son patron qui nous offrait en supplément un spectacle de chevaux
Après avoir encore patienté une bonne demi-heure nous avons été invité à entrer dans une yourte officiellement nous offrir une boisson et être au frais en attendant le spectacle équestre mais en réalité c’était pour une longue présentation commerciale de tapis. Les prix des tapis allaient de 750 à 26000 € !
Mais personne n’en a acheté…
Puis il à nouveau fallu attendre le spectacle équestre car il faisait trop chaud pour les chevaux…
À tel point qu’un couple a finalement pris un taxi pour arriver à destination a ses frais
En réalité nous attendions un autre groupe du TO Art et Vie…
Le spectacle a démarré vers 18h30 et en fait c’était une compétition entre deux groupes de cavaliers qui devait ramasser et ramener dans leur camp une carcasse de mouton.
Manifestement parce qu’aucun tapis n’avait été acheté, le guide boudait ostensiblement, à tel point que je me suis rapproché du guide du groupe Art et Vie pour qu’il nous explique les règles du tournoi.
Notre guide nous a dit qu’il avait dû expliquer pourquoi nous n’avions pas acheté de tapis… manifestement c’était un reproche !
Puis au final nous avons pris le repas dans le centre équestre et nous sommes arrivés vers 20h30 seulement à l’hôtel.
Bien évidemment les visites prévues au programme ce jour-là n’ont pas eu lieu.
Du coup le lendemain matin toutes les visites ont eu lieu au pas de course et nous avons également eu droit à des remarques puisque nous prenions des photos “vous m’écoutez d’abord et vous prendrez des photos ensuite” sauf qu’il est toujours plus sympa d’avoir des photos d’un monument quand il n’y a pas une foule devant.
Car quand notre guide avait fini ses explications, assez nébuleuses au demeurant, les autres groupes arrivés simultanément étaient déjà devant les monuments.
Il nous a également fait remarquer qu’il préférait des groupes de japonais qui était plus disciplinés… Peut-être qu’à un moment c’est aussi le comportement du guide qui induit le comportement du groupe ?
Une autre remarque sympathique était qu’il ne voulait pas que le groupe se plaigne de ne pas avoir vu telle ou telle chose prévue au programme et que par conséquent nous n’avions pas le temps de nous arrêter pour regarder les étals ni faire des achats… ni prendre des photos.
C’est tout de même d’une incroyable mauvaise foi puisque si les visites devaient se faire en accéléré c’est uniquement parce que nous avions perdu notre temps la veille au centre équestre pour tenter de nous vendre des tapis.
Pour le surplus, voici quelques autres éléments concernant le guide.
À Boukhara, lorsque nous avons mangé dans le restaurant, ce fut fût interminable.
Des groupes arrivés bien après nous sont repartis avant nous.
A tel point qu’une personne du groupe est allée lui demander de se renseigner en cuisine sur les raisons de cette attente interminable.
Au sortir du restaurant, nous avons dû attendre et réclamer deux fois pour pouvoir payer la boisson, une fois ceci fait nous sommes sortis
Nous discutions avec le guide et d’autres membres du groupe devant le restaurant pour tenter d’obtenir les horaires du lendemain matin quand deux personnes du restaurant sont sortis pour nous demander de régler la consommation que nous avions précédemment réglée.
Après avoir tenté de comprendre, nous avons découvert que le personnel du restaurant disait que nous avions fait du change et que donc il nous avait trop rendu ils nous ont même demandé de recompter ce que nous avions dans le portefeuille. Nous avons répondu que dans le portefeuille nous avions au moins un million. Nous avons demandé au guide de nous aider à dissiper ce malentendu en traduisant il nous a répondu que c’était un problème entre eux et nous et il a prestement tourné les talons et s’est éloigné en marchant bien plus rapidement que d’habitude.
Au final nous avons payé une seconde fois la consommation pour être tranquilles.
Ce n’est pas tant la somme que nous avons réglé deux fois que le comportement du guide qui nous a choqués : celui-ci nous a totalement abandonné. Il nous semble pourtant que dans un circuit accompagné traduire pour aider dissiper les malentendus fait partie de l’accompagnement basique
Le guide ne nous a jamais donné la moindre information sur ce qui pouvait être facilement visité par nous-même autour des hôtels
Par exemple à Samarcande la place du Réghistan était accessible à pied dans un délai raisonnable depuis l’hôtel et le bazar était juste à côté.
Le jour du repas chez l’habitant, le bus nous attendait à moins de 3 minutes de la place du Réghistan et heureusement qu’un participant qui y était allé la veille à pied depuis l’hôtel nous a conseillé d’y retourner car le soir, il y a des sons et lumières absolument magnifiques.
Un bon guide nous aurait communiqué ces informations et nous aurait expliqué comment nous y rendre.
Pour prendre le train rapide de Samarcande à Tachkent, là encore le guide a abandonné le groupe. Nous étions répartis dans deux wagons et il y avait non seulement plus de billets que de personnes du fait des rapatriés du premier jour mais également plusieurs billets avaient des noms qui ne correspondaient pas au groupe.
Devant la zone d’arrêt d’un des wagons, il y avait déjà un important groupe. Le guide a envoyé le groupe vers ce wagon à l’exception de deux personnes et de lui-même, ce qui lui a permis d’embarquer tranquillement dans le second wagon. Pendant ce temps nous étions aux prises avec un groupe de suédois qui voulait nous empêcher d’embarquer tant que eux n’avait pas tous embarqué car leur guide avait décidé qu’en l’absence de guide pour nous accompagner alors les groupes accompagnés étaient prioritaires.
Tout le monde n’a pu embarquer que de justesse.
Une fois dans le train, il a fallu que j’aille dans l’autre wagon demander au guide s’il y avait des arrêts intermédiaires et quand nous devions descendre car nous n’avions absolument aucune information.
Au début du séjour, quelques membres du groupe l’ont baptisé le dictateur.
Le matin quand on le croisait avant ou après le petit-déjeuner il ne répondait même pas au bonjour que nous lui adressions.
Ses discours reflétaient souvent plus ses convictions politiques que la présentation historique ou culturelle.
À titre d’exemple et sans que cela ne soit exhaustif.
À longueur de journée nous nous entendions “mes amis les communistes”, “mes amis les bolcheviks”, “notre président bien-aimé”.
Il nous a expliqué que les temps changent mais c’était mieux avant (Note : du temps du communisme) par exemple parce que comme il avait bien travaillé à l’université on lui avait attribué un appartement de 80 mètres carrés. Quelle importance pour nous qui voulions apprécier l’histoire plus ancienne du pays et l’architecture des monuments ?
Nous avons subi de nombreuses remarques à minima maladroites, souvent vexatoires : “je l’ai déjà dit, vous n’écoutez pas”, “ne posez pas de questions je parle”, “ne prenez pas de photo pendant mes explications, après vous allez vous plaindre” et cætera
Un autre membre du groupe et même venu nous dire qu’il avait été profondément choqué car lors du repas du midi, il avait défendu le bilan de Staline à sa table.
Sans qu’on le sollicite, il nous a dit qu’il était normal que Poutine veuille récupérer des territoires en Ukraine…
Dans tous les cas, ce monsieur de 62 ans nous semble trop fatigué pour continuer ce métier de guide et si nous pouvons entendre en partie qu’il soit nostalgique, force est de constater que ses discours ne sont pas en phase avec les attentes des touristes qui viennent visiter l’Ouzbékistan.
Lorsque nous avons pris le premier repas à l’hôtel à Samarcande, il y avait une représentante du réceptif qui souhaitait recueillir notre avis.
Manifestement cela a porté ses fruits car dès le lendemain il nous disait bonjour au petit déjeuner mais également fort maladroitement il faisait tout pour nous flatter comme par exemple nous complimenter sur nos tenues…
Le changement de comportement été aussi brutal qu’inattendu.
Enfin, à deux reprises nous avons croisé des collègues de son agence et nous avons constaté qu’il et qu’elle parlaient couramment le français alors que notre guide était plutôt d’un niveau intermédiaire
Pour conclure : nous avons remonté ces anomalies (qui ne sont pas les seules) à Asia et nous attendons une réponse de leur part.