Jour 1- 21 Juillet
Tout se passe comme sur des roulettes. Avion nickel (Stéphane a même été surclassé), on fait un peu de change (US Dollars contre Colones - CRC), on achète pour 24 dollars une carte SIM locale, on récupère la voiture… Il s’agit d’une Suzuki Jimny, qui aurait également pu s’appeler la Suzuki-pot-de-yaourt ! Mais d’après les blogs que nous avons lus, cela devrait suffire, la vitesse étant limitées à 40 ou 60 km/h sur les routes et sur les pistes.
C’est parti, nous faisons route en direction du volcan Poas où nous avons la chance de découvrir un panorama sans nuage et sans pluie : tip top ! Le volcan Poas est une très belle première étape, cela nous donne le ton du voyage, à peine deux heures après notre sortie de l’avion.
Le Lac d’acide sulfurique vert émeraude contraste avec le bleu du ciel. On se fait une petite randonnée pour atteindre un autre lac, ça grimpe, nous sommes en altitude et nous sommes toujours habillés en mode je prends l’avion…avec nos Converse au pied ce n’est pas l’idéal.
Comme nous nous sommes levés aux aurores, on est un peu claqué et on craque pour notre première nuit d’hôtel pour le Poas Volcano Lodge… Plutôt classouille. Je dirais même charmant. Petite bouteille de vin au coin du feu en attendant le diner. 20h08, on se couche !!!
Jour 2 - 22 Juillet
Après une excellente nuit et un petit déjeuner copieux, on quitte cette première maison (comme dirait Zoé) nous partons en direction de La Paz Waterfall et son parc animalier. Zoé est aux anges, Singes, chats sauvages (Jungle cats), oiseaux en tous genres dont les superbes Toucans et Perroquets, papillons, grenouilles, trop chouette ! Après près de deux heures dans le parc, nous descendons sur La Paz Waterfall, cascades somptueuses autour desquelles nous randonnerons une bonne heure et demi.
Après cette belle étape, il est temps de rejoindre notre 4x4 et direction la région du volcan Arenal ; nous traversons les plantations de cafés qui petit à petit laissent place aux montagnes du centre à la végétation luxuriante, premier déjeuner dans un Soda (Petits restaurants locaux, simples, rapides et pas chers). Nous faisons étape à l’hostel Essence Arenal de El Castillo et testons pour la première fois notre Jimny sur les pistes ! Arrivés à l’hôtel, nous faisons une petite randonnée où nous cherchons les singes, nous verrons en fait que des toucans et des perroquets. Pas si mal, hein !
Le soir, Stéphane et Zoé profitent du Jacuzzi un brin destroy avec deux petits groupes de Français et des anglais. On échange quelques bons plans…on redécouvre le voyage routard, nous sommes désormais parmi les plus vieux. Puis nous suivons un cours de cuisine, où nous apprendrons à faire… des Fallafels ! Nous dinons en compagnie d’un couple de prof avec lesquels nous referons le monde, ah ces discussions à la française nous manquent quand même au US. Nous dégustons nos fallafels.
Jour 3 - 23 Juillet
Desayuno à 7:00, nous gardons le rythme de nous lever et coucher tôt. Nous partons pour notre SkyWalk : randonnée de 5 kilomètres à travers la jungle où nous traversons de grands ponts suspendus au-dessus de la dense canopée (hanging bridge), un classique au Costa Rica. Après une petite heure de « hike », premier vrai contact avec les singes : des « white face Capuchins ! Mais qu’ont-ils, ça crie de partout ! Ils sautent de-ci, de-là !!! On est tout content, Zoé c’est transformée en Dora l’exploratrice, les jumelles … à l’envers ! Trop mimi ! Nous reprenons notre randonnée et traversons les huit ponts suspendus, et découvrons une jolie cascade ! Il se met à légèrement pleuvoir, ce n’est pas très gênant puisqu’on est en fin de rando. Nous repartons de la région d’Arenal. Nous n’aurons qu’aperçu le Volcan, derrière les nuages. Mais nous décidons de reprendre la route vers la péninsule de Nicoya. L’endroit le plus sec et ensoleillé du Costa Rica ! Nous contournons le Lac, il est immense, et encore plus grand à une moyenne de 40 km/h ! Nous profitons du trajet très long pour décider d’où nous allons faire étape : allons pour Samara Palm Lodge sur la belle Plage de Samara. Pour y accéder, on décide prendre des raccourcis de notre ami Google (une connexion 3G locale est très utile pour se diriger) mais on devra traverser nos premières petites rivières. Nous arrivons à la nuit tombée, l’hôtel est tenu par des suisses allemands très sympas. Nous découvrons ce petit coin de paradis où colibris et papillons se délectent du nectar des fleurs.
Zoé, ne s’attarde pas tellement à observer les colibris ou les papillons, elle est bien trop affairée dans la piscine où elle a découvert la frite ! Ce sera certainement la découverte des vacances, les brassards c’est bien, mais alors la frite ! Elle se débrouille bien, et on passera de sacrées minutes à dire, « ok, encore une minute » ! Le soir, nous dinons à El Largarto, un resto BBQ bien bon !
Jour 4 - 24 Juillet
Samara est une très agréable plage où nous prenons notre petit-déjeuner puis nous promenons, admirant les vagues et les cocotiers ! On apprécie l’atmosphère du lieu, c’est tellement beau et calme. On retourne à l’hôtel et après la pause piscine semi-obligatoire, nous partons à la découverte des plages. Nous adorons la playa Pelada, où nous avons d’ailleurs déjeuné dans un top resto, La Luna. Les plages sont paradisiaques et tellement peu fréquentées : on adore. Nous voulions également chercher la plage Barrigona, derrière la propriété de Mel Gibson (qui est en vente d’ailleurs pour plusieurs millions de Dollars), nous rebrousserons chemin après avoir passé des passages très boueux, alors que nous rencontrons d’énormes trous dans la piste qui auront raison de notre manque d’expérience en conduite tout terrain en ce début de séjour.
On décide de rejoindre Samara et d’aller voir une dernière plage « playa Carillo », il nous faudra cependant faire un long détour afin d’éviter une rivière trop haute où même les locaux ne s’aventurent pas. La plage est très belle, immense, déserte, bordée de cocotiers. On risque seulement de croiser des crocodiles à en croire les panneaux bordant les bas-côtés : « Peligro, Cocodrilos ». On rentre sur Samara, il est tard et la journée a été longue pour Miss Zoé. Elle n’a pas le temps de vraiment diner et s’endort sur la banquette du restaurant. Cela ne nous empêche pas de nous délecter d’un un bon diner… en tête à tête !
Jour 5 - 25 Juillet
Aujourd’hui, c’est l’expédition. Entre 60 et 70 kilomètres à parcourir, dont environ 80% sur la piste pour rejoindre Montezuma par la côte : on se demande bien si on va y parvenir, puisque la veille, un local nous dit qu’il ne pense pas que ce soit possible. Le lendemain matin, le propriétaire de l’hôtel nous dit que si nous passons la première rivière nous devrions pouvoir atteindre Montezuma. La première rivière n’étant qu’à quelques kilomètres, nous en aurons vite le cœur net. Nous arrivons à cette fameuse rivière où un pont est en construction depuis plusieurs années. D’ailleurs, quelques travailleurs y sont affairés. Stéphane traverse à pied et a de l’eau jusqu’au genou. De plus, le courant est assez fort. Nous sommes dubitatifs. Nous voyons quelques 4x4 conduits par des locaux, passer d’un côté et de l’autre. Le problème, c’est que pour pouvoir louer notre 4x4, nous avons laissé 2 000 dollars de caution.
Certains 4x4 sont bien plus gros que le nôtre. Nous décidons de rebrousser chemin et de contourner la rivière par le nord. C’est possible pour cette première rivière mais ça ne l’est pas pour les autres. Notre détour sera finalement assez rapide, une vingtaine de minutes, mais nous roulons au moins une heure avant de trouver la seconde rivière. Il n’y a que deux possibilités : passer où faire complétement demi-tour. Allons-nous passer ? Suspense. Stéphane traverse la rivière à pied, il a de l’eau jusqu’au genou (bon d’accord, il n’est pas très grand, mais tout de même…). Pour atteindre Montezuma, c’est 4 heures de détour et adieux les plages désertes. Un 4x4 de locaux passe. L’un des occupants, nous dit « même en mobylette, je passe ! », mais oui, bien sûr. 10 minutes passent, arrive, en face, un autre 4x4… deux touristes. Deux nana, que vont-elles faire ? L’une d’entre elle traverse la rivière, elle a de l’eau jusqu’au genou, elles se regardent, septiques. Elles se marrent, et la conductrice se lance. Elle passe. Stéphane se lance, nous passons.
On ne rigole pas pendant la traversée, mais ensuite, cela nous donne une sorte de référentiel quant aux capacités de notre pot de yaourt. Le stress en moins, les flaques d’eau ne nous impressionnent plus, les petites rivières non plus. Nous nous délectons du chemin chaotique de la côte. Nous traverserons même un glissement de terrain le long de la falaise ! Les plages sont incroyablement belles et désertes. C’est rassurant de voir autant de nature quasi intacte. Dans les chemins montagneux, nous écoutons les singes hurleurs, nous voyons voler des papillons bleus, tous nos sens sont en éveil. On est en plein dans l’aventure. Malgré les trois ou quatre heures de route déjà, Zoé s’y met aussi : Go Daddy, Go !!! chante-t-elle en boucle, s’esclaffant à chaque secousse un peu plus fort! Nous déjeunons dans le seul resto que nous voyons après 4 heures de route ! Un « Soda » avec vue sur mer. On repart, en roulant quelques centaines de mètres sur la plage pour rejoindre une piste complètement défoncée et gorgée d’eau. Nous traversons ensuite le beau village de Santa Teresa. 7 heures après notre départ, nous arrivons à Cabuya. Usés, nous décidons de nous arrêter à l’hôtel Celaje, en bord de plage. Les jolis bungalows de cet hôtel sont distribués çà et là dans un magnifique jardin tropical. Seul hic, pas de clim, notre nuit, en sera définitivement moins réparatrice ! C’est notre première nuit sans clim et je me demande si nous ne devenons pas un peu vieux avec Stéphane, car nous aurons du mal à dormir… Je me souviens de tous ces voyages routard que nous avons fait et où la clim était vraiment un luxe qu’on ne se payait jamais ou presque! Et ben là, c’est plutôt l’inverse… Mais on a un bon prétexte, il faut que Zoe récupère bien de ses journées chargéesJ. Bref, heureusement qu’il y a des moustiquaires car c’est comme si nous dormions dehors. Nous dinons à l’hôtel, puis optons pour un tour à Isla Tortugas le lendemain, au départ de Montezuma.
Jour 6 - 26 Juillet
Le lendemain, nous partons sur Montezuma, trouvons en deux temps trois mouvements un nouvel hôtel pour poser nos sac (cette fois-ci clim et piscine!) et partons en bateau. L’ile est très belle, sable blanc et palmiers, bien qu’un peu surpeuplée… Victime de son succès! Par contre, le Snorkeling est assez pauvre, peu de poisons, pas de coraux… un petit peu décevant. Nous passons une bonne journée sur la plage, Zoé joue dans les vagues, observe le cochon sauvage qu’y s’y promène, elle apprécie, et nous aussi!
Le soir, évidemment, Zoe n’a qu’une idée en tête, mettre les brassards et aller à la piscine, elle n’a aucun mal à nous convaincre! Diner dans le petit village de Montezuma, un brin hippie, très clame et agréable.
Jour 7 - 27 Juillet
Notre étape sur la péninsule de Nicoya s’achève et nous devons maintenant faire route en direction du parc le plus visite du Costa Rica : Manual Antonio. Pour cela, nous reprenons la piste et ses raccourcis pour rejoindre le village de Paquera où nous prendrons le Ferry pour Puntarenas. La traversée est assez rapide, une heure trente et abordable ($24 pour la voiture et un dollars cinquante de plus pour le deuxième adulte). La mer est calme, le ciel d’un bleu azur, on apprécie chaque instant malgré le serveur du bar extérieur que se la joue DJ à 9 h du matin. Après un peu moins de 2 heures de route, une petite halte pour observer des crocodiles depuis un pont, nous trouvons une très jolie « nouvelle maison », Zoé en a un peu marre de changer de maison, d’ailleurs… Casita Celeste est un ensemble de jolis bungalows blancs parsemés dans un jardin tropical, à flan de Coline. En plus y’a 5 frites dans la Piscine, autant dire que Zoé est dans un état d’excitation maximal ! On se ballade mais le temps est assez gris.
Le soir, on dine dans un resto très original bien que très américanisé, un vieil avion transforme en Bar, très cool.
Jour 8 - 28 Juillet
6 heures, on se lève, 6h30, petit déjeuner et nous partons sur les coups de 7 heures pour le Parc. Oui il y a du monde, ce n’est pas là que vous irez épier les animaux et toute discrétion et pleine sérénité mais oui aussi, c’est très beau. D’abord les plages sont superbes, et puis, malgré le monde, les animaux se montrent et vivent leur vie : racoons, iguanes, singes, et oiseaux… Pas mal de bestioles sont au rendez-vous : nous avons même eu la chance de voir le fameux Paresseux. Et le clou du spectacle sera en fait sur les dernières minutes ou nous étions dans le parc, des dizaines de singes sortent de nulle part, affolés ou excité par l’orage qui gronde de plus en plus fort alors qu’il s’approche. C’est un moment magique. Une pluie diluvienne s’abat au moment de notre sortie du parc, on va se boire une bonne Impérial.
Jour 9 – 29 Juillet
Le lendemain, c’est décidé, nous prenons la direction du Corcovado (la péninsule la plus sauvage du Costa Rica au sud-ouest, on ne sait pas trop où, on se décidera en chemin, il y a un peu de route. Après quelques recherches et coup de téléphone, ce sera Drake Bay, une zone accessible seulement en bateau. Direction Bahia Sierpe, un minuscule village situé dans une immense mangrove, un petit bateau nous emmène au lodge que nous avions réservé une heure auparavant : Las Catelas Lodge – superbe, isolé, accueillant. Donc une heure de Bateau, que nous entamons en traversant la mangrove de Sierpe, puis nous arrivons en mer, et là, les eaux turquoise, la jungle profonde : le panorama est magique ! C’est inattendu. David nous accueille au Lodge, qui est trop chouette, on se retrouve dans un « duplex » sans clim mais très aéré, on se sent un peu dans un coin au bout du monde. Un endroit que l’homme a oublié d’investir. Ici, ce sont les singes qui font le plus de bruit, pas les hommes. C’est paisible, on ne se lasse pas de la vue, paradisiaque.
L’après-midi, nous marcherons jusqu’à petit village de Bahia Drake : une bonne heure de marche. Un pont suspendu, et nous croiserons probablement plus de singes que d’humains lors de notre marche ! On rentre sous une pluie tropicale, intense et aussi rafraichissante.
Le soir, après un délicieux repas préparé par David et son équipe, nous optons pour faire un Dolphins and Whales tour le lendemain.
Jour 10 – 30 Juillet
7:30, nous nous préparons à partir. Zoé est tellement heureuse à l’idée d’aller voir les dauphins, on espère qu’elle en verra ! Et bien ce n’est pas un ou deux Dauphins qu’elle verra, mais des centaines, Zoé rie aux éclats, nous, sommes heureux de la voir si contente devant ce spectacle si rare. Les dauphins sautent autour du bateaux, ils jouent avec nous, c’est fascinant.
Pour ce qui est des baleines, nous auront beau chercher, nous n’en verront pas la queue d’une. Juste en fin d’excursion, Stéphane apercevra un jet de baleine au loin, malgré tous les efforts de notre capitaine et de notre guide, nous parviendrons à nous approcher mais à seulement les apercevoir. Maman baleine semble avoir eu son baleineau peu de temps auparavant et elle est encore très méfiante donc, cela ne nous aidera pas… Décidemment, où que nous soyons, nous avons du mal à voir ces grands mammifères marins.
Nous revenons néanmoins contents, les images des dauphins bondissants dans les vagues sont encore dans nos esprits. Nous déjeunons au lodge et la pluie s’invite… pour toute l’après-midi… ce sera donc repos forcé. On aura quand même le droit à une attaque de singes qui a priori comme tous les après-midi vers 15h vont faire un tour dans la cuisine J, ils resteront une bonne heure, à une bonne dizaine à essayer de s’en approcher, un grand moment « La planète des singes », ils essaieront même de rentrer dans notre chambre par la moustiquaire du toit. Zoé apprécie aussi sa séance de coloriage avec maman.
Jour 11 – 31 Juillet
Le Lendemain, nous partons dès 6 :30 pour notre expédition/randonnée au parc du Corcovado. Plus de 1h30 dans un un bateau de 8 personnes aux moteurs puissants pour affronter les vagues, l’arrivée et le débarquement seront impressionnant, notre capitaine surfera habilement sur des vagues de 2 ou 3 mètres de haut, on flippe un peu pour débarquer avec Zoé mais cela se fera tellement rapidement que nous n’avons même pas le temps de nos rendre compte et nous marchons prudemment sur les rochers avec de l’eau jusqu’au genou pour rejoindre la plage, la marée est basse. Nous foulons la terre de Sirena. Notre guide Gregory, (le même que la veille en fait) est génial, un passionné. Il est intarissable. A peine arrivés dans la jungle, il nous indique les plantes « anti moustiques » puis nous trouvons deux grenouilles endémiques, toutes petites, toutes mignonnes cachées sous les feuilles de ces plantes de jungle, démesurées.
Ensuite, un oiseau par ci, des singes par la, nous verrons les 4 espèces de singes vivant dans cette région du monde, dont les spider monkeys, endémiques eux-aussi. Aussi, nous verrons des toucans des sortes de Perroquets et le fameux lémurien. Seul animal manquant à notre quête sera le tapir. Même la plage regorge de vie, elle est investie par les Bernard Lhermitte. Ca pullule… C’est beau.
Après pas loin de 6 heures de ballade et un pique-nique rapide, il faut embarquer, les vagues sont énormes et s’écrasent à moins de deux mètres de la plage, l’équipage est inquiet, le bateau se cabre, ils nous demandent d’attendre une accalmie avant d’embarquer, Stéphane porte Zoé dans ses bras et le sac de rando-porte-bébé dans le dos, il doit y aller le premier, plus sûr avec Zoé. Il a le go, il se lance…au dernier moment le capitaine lui dit « don’t go », il ne l’a pas entendu il y va, une vague arrive, le bateau s’incline d’au moins 90 degrés, tout le monde à l’eau…grosse panique, mais 2/3 minutes plus tard tout le monde est dans le bateau et on part au large au plus vite afin d’éviter les vagues, un moment de pure adrénaline ! Bon, passé ce moment et la petite panique de Zoé trempée, on réalise que dans le sac à dos…il y avait appareil photo et passeports…et tout le reste (nous sommes des habitués, voir nos récits du Pérou, de l’Alaska, ou encore de Sédona). Mais cette fois, aucun dégât.
Nous sommes maintenant en direction du lodge. Le retour est tout aussi magique, nous avons les yeux baignés d’émotions tant le paysage est unique, vert et puissant : une jungle dense, un océan tantôt turquoise, tantôt bleu profond ou encore vert, une jungle épaisse, des plages, des cascades déferlant des falaises et terminant dans les vagues de cet océan tourmenté. Arrivés au lodge, nous récupérons nos sacs. Bye Bye Corcovado et tes plages magiques, nous retournons à Sierpe, via l’océan et la mangrove, afin de récupérer notre voiture. On passera par un raccourci dans la mangrove, très étroit…2 bateaux font la course, évitent les troncs, les branches…
Une fois à Sierpe (petit problème de batterie très vite résolu), nous prenons la route pour Uvita. On devrait y être dans 40 minutes… C’était sans compter cette manifestation… Les autochtones bloquent le pont afin d’exprimer leur mécontentement… Comme quoi, cela arrive partout ! On restera bloques près de deux heures. Nous trouverons un hôtel à Ojochal, Villa Gaia, très bien.
Jour 12 – 1er Août
Le lendemain, Visite du Parc Marina Ballenas, on n’en attendait pas grand-chose et c’est certainement pour cela que nous sommes tombés amoureux de cet endroit !!! Plage quasi désertes (encore une fois), immenses, grandes marées (c’était la pleine lune), cocotiers… Waouh, on arrive au bon moment pour distinguer la forme atypique de cette plage…en queue de baleine ! Mais je vous dis, le Costa Rica c’est vraiment excellent ! On n’a pas envie de partir mais, il faut absolument avancer un peu car demain, nous reprenons notre vol pour Newark. Pff. Aller on se motive et sur les coups de trois heures nous repartons. Ce qui fait que vers 18 heures, à la nuit quoi, nous devrions être vers Paraiso, non loin de Cartago… Oui enfin ça c’était la théorie. En pratique, c’est une sacrée route de montagne, ou nous sommes passe de 0 à 2700 mètres d’altitude en moins d’une heure trente, et sous une pluie battante, la route est trop fatigante, on arrive à la portion nommée « Death road »…on voit le panneau d’un hôtel « Quetzal lodge » sur le côté, on s’arrête. Et on fait bien. On se retrouve dans une ambiance complètement différente, la pluie a cessée mais il ne fait que 12 degrés ! Ici, notre mini bungalow n’as pas de clim, mais un petit chauffage, et ressemble à un petit chalet de Montagne ! C’est tout mignon.
Jour 13 – 2 Août
Le lendemain, à 6 heures, nous partons avec un guide, chercher le Quetzal, oiseau emblématique du Guatemala. Nous roulons un bon moment mais nous finirons par voir ces beaux oiseaux. Zoé a du mal à les voir dans la lunette mais elle est contente de « faire la randonnée » De retour au lodge vers 8:30, nous prenons un bon petit déjeuner, on fait une petite rando de 1 heure autour du lodge, pas moins de deux cascades, un forêt primaire et la carcasse d’un petit avion. Nous décidons de monter sur le Volcan Irazu. Tous les guides indiquent qu’il vaut mieux faire le volcan le matin pour avoir une chance que les nuages ne bouchent pas la vue sur les cratères, mais nous n’avons plus de matin… C’est notre dernier jour. Aller, on tente le coup, on verra bien ! On roule, la montée en direction du volcan est hallucinante et offre des panoramas étonnants. Et là, trop de chance, une belle vue dégagée nous permet d’observer les cratères et la playa Hermosa, grande étendue de cendres volcaniques. Cependant, à notre grande surprise, pas de lac au fond du cratère, nous apprendront que le lac s’est asséché l’année dernière.
Nous reprenons la route pour notre destination finale (après une pause au resto 1910, ou Zoé a fait « pipi dans sa culotte » à table, bien joué… un petit tour par Carthago pour voir le seul vestige d’un grand tremblement de terre, sa cathédrale ou on verra d’ailleurs une procession assez particulière, les locaux marche depuis San José pour la rejoindre ce jour –là (30 kms). Nous arrivons à San Jose, rendons notre voiture et nous envolons par le red eye à 22 :00. C’est fini…
En résume, des vacances parfaites ! Cette destination est totalement accessible avec des enfants, mais attention, les prix sont proches de ceux pratiqués aux USA… Prévoir un bon budget pour éviter les mauvaises surprises.