Bonjour,
Je ne donnderai pas de conseil sur le choix du guide ou de l’agence, mais plutôt sur la question en autonomie ou pas. Le sujet du mal des montagnes a maintens fois été débatue mais voici notre retour d’expérience, au cas où il faudrait encore convaincre
Il s’agit là d’un choix personnel, mais il faut bein être conscient des risques encourus.
Nous pratiquons la randonnée et la montagne assidument et sont en bonne forme physique. Cela va de la randonnée d’un jour à plusieurs jours sur sentier baliser ou pas et hors sentier, en montagne, donc une expérience relativement significative.
Malgré cela, nous ne nous sommes pas posés la question. Nous n’avons pas fait l’Ausangate, dont le point culminant est à plus de 5100m, mais le Salkhantay dont le point cluminant est à plus de 4600m. Nous allions aborder des domaines d’altitudes où nous n’avions jamais mis les pieds, Il était évident pour nous que nous devions faire appel a des personnes ayant cette expérience.
La forme physique est un bon atout lorsqu’il s’agit de marcher à ces altitudes. C’est une lapalissade, mais moins on consomme d’oxygène (Vo2 max le plus bas possible, comme disent les sportifs), moins on est indisposé par sa raréfaction.
Ceci-dit, le mal des montagne est indépendant de la forme physique. Une personne athlétique pourra très bien finir par terre, nausées, nez qui saigne, mal de ête, etc, alors que quelqu’un de pas sportif du tout passer sans problème … au bémol pès du problème d’oxygène, bien entendu. De même pour une même personne, les symptômes peuvent varier dans le temps. Ne pas l’avoir eu ne veut pas dire qu’on ne l’aura pas.
Dans notre cas, l’aclimatation progressive à l’altutide a fait que nous avons abordé ce trek sans plus aucun problème. Mon épouse, qui en a le plus souffert était sensible à la baisse de pression. Ce n’est pas la monté en bus à plus 4400 sur l’Altiplano, ou la monté à pied de 300m de 3800 à 4100 sur une des iles tu Lac Titcaca qui lui a posé problème, mais le fait de redescendre. Inversement quelques jours plus tard, nous avons débarqué sur une ile avec un groupe de jeune, pas de problème au départ, mais avons retrouvé une des jeunes filles, 300m plus haut par terre, mal en point.
Voilà, ça a été notre choix, ce n’est pas une obligation, l’important est de connaître les risques. Si l’on n’a jamais abordé ces altitudes, partir avec quelqu’un d’expérience, permettra d’avoir les bonnes réactions, si besoin.
Bonne randonnée !!!