De retour d'un road-trip dans l'ouest américain : infos utiles

Forum Californie

De retour d’un voyage en famille de 4 semaines en août dans les grands parcs américains, à Los Angeles, San Francisco et Las Vegas, j’aimerais vous donner quelques informations utiles que j’aurais moi-même aimé avoir avant mon départ.

Je ne parlerai donc pas des destinations dans ce post, même si bien entendu toutes nos visites de l’ouest américain ont été géniales.
Ceci est un post d’amateur, les experts des USA sur ce forum me pardonneront donc d’éventuelles inexactitudes, et les corrigeront avec bienveillance (j’espère)…

ORIENTATION :
même si on peut regretter l’hégémonie de Google, il faut bien reconnaître que Google Maps est une application vraiment bien fichue : je l’ai utilisée comme GPS pendant tout notre séjour, et jamais Maps ne s’est trompé.
Mieux : Maps vous donne le temps de parcours réel à la minute près, permet d’ajouter des étapes, vous propose des itinéraires alternatifs, etc…
Vous pourrez également trouver la laverie la plus proche, une station service, un lieu touristique, un hôtel, un outlet, etc… sans même connaître l’adresse précise. Maps vous donnera avec fiabilité le téléphone, les horaires d’ouverture et le lien vers le site internet.
Après tout, la Californie est la terre natale de Google !

Un conseil : il faut absolument télécharger les “plans hors connexion” (dans le menu de la page d’accueil de Maps) de votre zone de voyage avant votre séjour, ou durant votre séjour lorsque vous disposez d’une connexion Internet en wifi, ceci permettra à Maps de continuer à vous guider même sans connexion à Internet (ce qui est fréquent en pleine campagne). Vous pouvez télécharger plus d’une dizaine de cartes d’avance, pour couvrir à l’avance toute votre zone de voyage.

Pour plus de fiabilité sur les embouteillages, j’ai également utilisé Waze qui s’est lui aussi avéré très fiable et efficace pour éviter les embouteillages, mais qui n’a pas les fonctionnalités hors-connexion de Maps.

HEBERGEMENT :
nous avions réservé plusieurs locations d’appartements ou de maisons sur Airbnb, Tripadvisor, Abritel, ainsi que des hôtels sur Booking, Hotels, ou encore les lodges des parcs nationaux en direct.
Nous avions fait toutes nos réservations longtemps à l’avance et nous ne le regrettons pas : ainsi, pas de surprise, pas de temps perdu dans une recherche (très aléatoire) de logement sur place, et les descriptifs sur Internet correspondaient précisément à la réalité : pas de mauvaise surprise (ni de bonne).

D’ailleurs nous avons souvent constaté à notre arrivée que les hébergements affichaient complet. Et vu les distances à parcourir et l’éloignement entre différents hébergements d’un même lieu, il est compliqué de rechercher sur place en faisant du “porte à porte”…

Locations type Airbnb : nous n’avons jamais rencontré le/la propriétaire ni au départ ni à l’arrivée : systématiquement, nous avions reçu la veille par email le code à composer sur la serrure électronique de la porte d’entrée. C’est pratique (on arrive quand on veut, pas de clé à rendre, gain de temps), mais un peu frustrant pour qui veut multiplier les contacts avec les locaux ou avoir des conseils personnalisés.

Hôtels et lodges : finalement c’est moins rapide car il faut s’enregistrer (“check-in” : présentation du passeport et prise d’empreinte carte bleue, au cas où on abîmerait la chambre…) et parfois rendre la clé (“check-out”).

ARGENT : la carte Visa est acceptée absolument partout, pour les paiements comme pour les retraits d’espèces, y compris pour des achats de quelques dollars. NB : je n’ai pas vérifié pour la carte Mastercard, mais je pense que c’est pareil. En revanche la carte American Express n’est pas souvent acceptée.

Mais lorsque vous retirez de l’argent avec votre carte Visa à un distributeur (“ATM”, il y en a absolument partout, même dans les magasins et les restaurants), votre banque applique des frais élevés : des frais de retrait d’environ 2 à 3% + un taux de change majoré de 0,5% à 1% + bien souvent des frais de 3$ à 10$ prélevés par la banque américaine… Ce qui fait beaucoup au final.

De même, les paiements par carte Visa, votre banque appliquera des frais de paiement d’environ 2% + un taux de change majoré de 2% environ + parfois le commerçant américain appliquera sa propre majoration (ainsi systématiquement aux pompes à essence)…

Pour éviter le maximum de frais, j’avais ouvert sur Internet un compte Hello Bank (filiale de BNP PARIBAS) offrant une carte bleue Visa Premier gratuite, car aucun frais ne s’applique avec cette carte sur les retraits effectués sur un ATM de Bank of America (uniquement) et le taux de change n’est majoré que de 0,5% environ. Attention : si les retraits sont effectués dans un autre ATM, l’ensemble des frais “classiques” s’applique.

De même, les paiements par la carte bleue Hello Bank ne subissent pas de frais, mais uniquement un taux de change majoré de 2%.

En conclusion, il vaut mieux payer le maximum d’achats en espèces retirées sur des distributeurs de Bank of America.

Hello Bank propose sur son site Internet une carte interactive très précise qui permet de trouver facilement l’ATM de Bank of America le plus proche. Il y en a beaucoup dans les grandes villes et un dans chaque ville moyenne, mais aucun dans les parcs américains : il faut donc anticiper ses retraits.
C’est très pratique, mais les retraits sont plafonnés de base à 1000 € par semaine et les paiements (y compris les cautions des véhicules de location et les dépôts de garantie des hôtels) à 4000 € par mois, ce qui, compte tenu du coût de la vie pour une famille aux USA, est insuffisant. Il faut donc mieux avoir 2 cartes pour un couple (chacun la sienne), et/ou appeler le service clients d’Hello Bank avant son départ pour relever temporairement les plafonds de retrait.

Il existe aussi d’autres organismes bancaires sur Internet, tels que Revolut, qui promettent des paiements et des retraits d’espèces dans le monde entier sans aucun frais, mais je n’ai pas essayé.

VOITURE DE LOCATION :
Nous avions déja réservé à plusieurs occasions par l’intermédiaire de Carigami, qui offre à la fois des tarifs intéressants et des conditions de location claires. De plus, en cas de souci, on peut converser par téléphone avec un interlocuteur physique.

Aux USA, tout est grand : les véhicules comme les routes. N’ayez donc pas peur de louer un gros véhicule, confortable, spacieux, car vous allez avaler des kilomètres…
Et aux USA, c’est à peine plus cher qu’un véhicule de gamme inférieure. Pour notre famille de 5, nous avions donc loué un gros 44 type Chevrolet Tahoe ou Ford Expedition (modèles inconnus en France, mais correspondant aux plus gros des 44 connus chez nous) et nous l’avons vraiment apprécié : confortable, grand coffre, bonne visibilité élevée permettant d’apprécier le paysage.
Même avec un gros moteur à l’américaine, ce n’était pas un foudre de guerre, mais on s’en fichait car aux USA tout le monde roule cool. QUestion consommation, comptez 12 litres aux 100…

Aux USA on quitte peu le macadam, même dans les parcs américains : il est interdit de s’écarter de la route. Les 4 roues motrices ont donc été peu utiles. En revanche, pour visiter Monument Valley (et sa piste de 20km), nous avons apprécié les grosses roues qui amortissent les cahots de la piste défoncée.

SUR LA ROUTE :
Toutes les routes, même de montagne, sont larges et bien entretenues. Elles sont bien entendu adaptées aux gabarits des voitures, aucun souci pour piloter et garer votre “tank”. Les carrefours sont hyper-larges et signalés à l’avance, de même pour les dangers.

Vitesse : contrairement aux idées reçues, j’ai trouvé qu’on roule à bonne vitesse sur les routes américaines et on ne s’y ennuie pas : sur nationale (“highway”), la limitation est généralement à 55 miles (90 km/h) comme en France, mais là où la route le permet, la limitation est portée à 65 miles (105 km/h) voire 75 miles (120 km/h) au maximum : bien plus qu’en France sur nationale !
Sur les autoroutes (“freeways”) hors agglomération, la limitation est généralement à 75 miles là aussi.
Les Américains eux-mêmes roulent généralement 2-3 miles au-dessus des limites de vitesse, donc on n’est pas loin des vitesses maximales en France.
En revanche, dès qu’approche une intersection, la limite est réduite à 35 miles (55 km/h), voire 25 miles (40 km/h).

Style de conduite : oubliez vos mauvaises habitudes des démarrages sur les chapeaux de roues, de changer de file sans cesse entre 2 feux et des appels de phare au conducteur qui précède (donc forcément trop lent) : ici, le style est cool et courtois, la patience est de mise, chacun reste dans sa file, le klaxon est inutile et on attend gentiment que l’autre ait démarré ou ait fini sa manoeuvre.
Et quand un piéton fait mine de vouloir traverser, on s’arrête toujours 5 mètres avant et on attend patiemment qu’il ait fini de traverser !

STATIONNEMENT :
Les tailles des places de parking sont bien sûr prévues aux tailles des voitures, pas d’inquiétude pour garer votre char.

Stationnement sur la voie publique : en centre-ville, et contrairement à la France, on ne gare son véhicule QUE sur les places autorisées, et QUE aux heures autorisées, ceci que le stationnement soit payant ou non ! Par principe, un emplacement non matérialisé au sol est interdit. Et personne ne se risque à s’y garer !
Au début, les panneaux de stationnement semblent incompréhensibles, mais finalement il suffit de s’arrêter et de les lire attentivement : en vert pour les heures autorisées, en rouge pour les heures interdites (par exemple : autorisé à tous du lundi au vendredi de 9 AM à 4 PM, sauf les 2e et 4e jeudi du mois + autorisé aux résidents (“permit holders”) tous les jours de 9 AM à 6 PM). Il suffit de bien étudier les panneaux avant de couper le contact.

Coût du stationnement : En centre-ville, il faut payer le parcmètre ou un horodateur (tous acceptent les “coins” (pièces de 25 cent) mais aussi les cartes bleues. Compter 1 à 3$ par heure, pour 2 heures maximum.
Ou alors il faudra stationner à l’un des nombreux parkings privés de plein air, présents à chaque coin de rue. Cependant leurs tarifs sont à la journée, et font le grand écart : de 10 $ à 30 $ selon le parking, sans cohérence apparente (u parking cher peut cotôyer un parking meilleur marché. NB : ne vous fiez pas au prix d’appel sur les pancartes et les affichettes des rabatteurs (2$, 3$…), ce sont des tarifs au quart d’heure et vous atteignez le tarif plafond à la journée en 1 heure ou 2 !
Pour les stationnements de courte durée (moins de 2h), j’ai donc privilégié le stationnement sur la voie publique (en cherchant, on trouve toujours une place), et je n’ai utilisé les parkings que pour les stationnements plus longs : vous vous présentez au gardien, et si les conditions (tarif, horaires) ne vous conviennent pas, vous faites demi-tour et allez voir ailleurs.
Pour trouver un parking aux tarifs raisonnables, j’ai utilisé le site bestparking.com, qui situe sur une carte de la ville les parkings les moins chers.
Aux parkings des grands hôtels, que vous soyez client ou non, vous pouvez soit garer votre véhicule vous-même au parking payant (“self-parking”), ou laisser votre véhicule au “valet”. Ce service est bien sûr plus cher, mais inclut le coût du stationnement lui-même (j’ai payé au moins cher 7$ à Las Vegas, et jusqu’à 20$).

ESSENCE : même si l’essence est largement moins chère aux USA qu’en France, ce n’est pas une raison pour la payer plus cher que nécessaire… Nous avons été surpris de constater des différences de prix entre les stations bien plus importantes qu’en France : de 2,30 $ le gallon d’essence ordinaire - dans les grandes villes (environ 3,8 litres) à 4,40 $ le gallon au coeur de la Death Valley… Et dans une même ville, les différences entre 2 stations voisines peuvent facilement s’élever à 20%.
Donc : comparez, et faites le plein en ville, pas dans les parcs !

Le site gasbuddy.com, même s’il n’est pas totalement fiable, vous permettra nanmoins d’identifier les stations habituellement les moins chères de votre zone.

Attention : les tarifs d’appel concernent l’essence “regular” indice 85, les autres indices 87 et 89 pouvant être largement plus chers. Personnellement, je n’ai pas vu de différence de performance de la voiture entre les pleins faits avec de la “regular” et ceux faits avec de la “midgrade” (5 à 10% plus chère).

Dans tous les cas, payez en espèces car les stations pratiquent quasi-toutes une majoration si vous payez avec votre “credit card”.
Comme toutes les stations demandent un pré-paiement, vous allez d’abord à la caisse, indiquez votre numéro de pompe, payez en espèces la somme que vous souhaitez, puis retournez remplir votre véhicule. Si vous avez payé plus que ce que peut contenir votre réservoir, aucun souci : le caissier vous rend la différence.

Il n’y a aucune station-service ni aire de repos sur les autoroutes (“freeways”), mais à chaque sortie d’autoroute (elles sont nombreuses), vous trouverez immédiatement plusieurs stations 24/24 à proximité.

ACHATS :
Attention : tous les prix des commerces sont indiqués hors taxes. Il faut donc toujours ajouter 5% environ aux dépenses alimentaires et 10% environ aux autres dépenses.

Pour les fans de mode et de marques américaines (Levis, Abercrombie, Guess, etc), il faut absolument aller dans les “outlets”, ces centres commerciaux géants à l’extérieur des villes regroupant les magasins de marque d’habillement, de chaussures et d’articles de cuisine, qui vendent à la fois les fins de saison et les collections actuelles. Les prix des fins de série et des soldes (“sale”) sont souvent très très intéressants : facilement -50% et jusqu’à -70%. Les magasins, beaux, très grands, sont bien fournis et les vendeurs accueillants : à fréquenter sans hésitation.

Vous trouverez facilement les “outlets” sur Maps (tapez “outlet” dans la barre de recherche), qui vous orientera vers le site Internet de l’outlet choisi, et où vous pourrez connaître toutes les enseignes qui y sont présentes et vérifier que votre enseigne préférée s’y trouve.

Un conseil : si vous avez des ados, allez rapidement en début de séjour dans un outlet. Prévoyez au minimum 3h, jusqu’à ce que leur boulimie d’achat soit rassasiée. Ensuite vous serez tranquille pour visiter les centre-ville en évitant d’entrer dans les superbes magasins de marque des centre-villes (hyper-tentants mais très chers) et vous ainsi aurez fait des heureux ET des économies.

Prévoyez aussi de la place dans vos valises pour remporter vos achats faits sur place.

RESTAURANTS :
Le prix réel des restaurants est très variable là aussi : de 12$ par personne pour un restaurant 1er prix à plus de 80$, ceci pour un plat unique et une boisson…
En effet, au prix affiché des plats, il faut systématiquement ajouter les taxes (5%) et aussi le service (hors fast-food et self-service) : 18% à 20% “obligatoires”.

Les restaurants les plus économiques (mis à part les fast-food) que nous avons trouvés et appréciés ont finalement été les “kebab” ou “pita” (les restaurants turcs façon fast-food), qui proposent des assiettes de viandes grillées relativement peu grasses, des légumes variés crus ou cuits, de l’hummus, etc.

Dans tous les fast-food et self-service, les boissons gazeuses sans alcool (Coca, etc…) sont toujours à volonté en libre-service au distributeur : attention aux mauvaises habitudes qui se prennent vite… Et puis l’eau également, gazeuse ou non, est également à volonté, elle gratuitement, au même distributeur. Demandez simplement un verre vide au comptoir…

Dans les restaurants avec service à table, lorsque vous êtes installés à votre table, le serveur vous proposera, ou vous pourrez lui demander, un grand verre d’eau glacée servi gratuitement, et renouvelé à volonté.

Les parts servies sont généreuses et on peut se les partager sans souci, les frites sont souvent l’accompagnement principal, et à votre demande, vous pourrez emporter vos restes dans un “doggy-bag” que le restaurateur vous fournira sans souci.

ACHATS ALIMENTAIRES :
dans les épiceries et supermarchés trouvés au hasard de notre route, nous avons d’abord eu du mal à trouver des produits frais “corrects” (à nos yeux de français) : fruits pas mûrs, laitages sans goût, fromages insipides, jus de fruits coupés à l’eau et sucrés, soupes en concentré, etc…

Pour un américain, les produits de base semblent être les chips, les barres chocolatées et les boissons énergisantes. De plus, les marques sont différentes de l’Europe (sauf Coca et Pepsi bien sûr), les contenants sont différents, les prix ne sont pas systématiquement affichés (surtout dans les petits commerces).

Puis en cherchant, nous avons trouvé des grandes surfaces avec des produits plus à notre goût : Gelson’s, Safeway et Albertson’s par exemple. On les trouve facilement en saisissant le nom de l’enseigne et la ville sur Maps.

TOILETTES :
Bonne nouvelle, il y a des toilettes (“restrooms”) publiques gratuites absolument partout : dans les stations-service, les grands magasins, et à chaque départ de balade, voire même au cours des chemins principaux de balade.
Ces toilettes sont généralement très propres, avec du papier-toilette et des protèges-siège en papier, des lavabos avec du savon et généralement un sèche-mains ou des serviettes en papier… Un bel exemple à suivre en France.

LITERIE :
Les literies sont généralement de très bonne qualité : lits larges, matelas récents et moelleux, oreillers à profusion. Un bonheur !

BRUIT :
En ville, les commerces, les véhicule, les hôtels, mais aussi les habitations sont assez bruyantes (à notre goût) : bruits permanents de moteurs qui tournent, musique diffusée dans la rue, climatisations qui tournent à fond. Il faut le savoir, les Américains ne sont pas très soucieux du bruit généré par leurs multiples appareils, ni de l’insonorisation de leurs habitations. Si vous êtes sensible, prévoyez vos boules Quies.

FRANCAIS :
Il semble qu’aucun Américain de l’ouest ne parle français, à part les basiques “Bonjour” et “Merci”. Il vous faudra donc parler anglais (ou à défaut espagnol), et comprendre l’accent californien. De plus, les Californiens ont l’habitude de parler vite et de croire que tous les étrangers les comprennent parfaitement. Heureusement, ils acceptent volontiers de se répéter : ils répèteront la même phrase au même rythme, jusqu’à ce que vous la compreniez…

Pour nous aider dans les traductions, nous avons utilisé Translate (eh oui, encore Google !) en ayant téléchargé les langues anglais et français pour pouvoir l’utiliser hors connexion.

Les seuls Américains prononçant gentiment quelques mots de français ont finalement été des indiens Navajos, croisés au hasard dans les commerces ou les réserves indiennes : attention, dans ce cas, c’est pour vous demander de l’argent au bout de 2mn : refusez gentiment !

Dans les lieux touristiques, nous avons croisé beaucoup, beaucoup, de touristes Français qui, comme nous , faisaient un road-trip en famille. Les Français étaient semble-t-il même plus nombreux que les Allemands, les Espagnols et les Italiens réunis. Et donc, comme dans tout lieu où nous les Français sommes nombreux, on ne se parle généralement pas et on fait mine de n’avoir rien entendu…

Voilà, c’est tout ce à quoi je pensais, mais si vous avez une question particulière ou envie de compléter mon post, n’hésitez pas.

Salut,

Merci pour ce retour très détaillé, très complet et très très pertinent! Un must-read pour toute personne qui s’y rend pour la première fois…

J’aimerais rajouter quelques compléments / remarques:
ARGENT:
-personnellement, je n’ai jamais eu de problème pour utiliser mon Amex - là où parfois, ma Visa refusait la transaction sans raison précise. Il vaut toujours mieux avoir 2 cartes de crédit sur soi, cela évite de se retrouver dans des situations embarassantes
-frais liés à l’usage des cartes: vérifier les conditions appliquées par sa propre banque. Dans mon cas, je n’ai pas de frais fixes sur les transactions exceptés sur les retraits ATM. Et la commission sur le taux de change est de 1,6%
-il est aussi intéressant de changer avant de partir: le bureau de change où j’ai mes habitudes pratique un commission de l’ordre de 0,5-0,8%

SUR LA ROUTE:
Je partage évidement tout ce que tu as dit, et comme je suis aussi un adepte des Fullsize SUVs, la conduite là bas est un véritable plaisir - sur route, piste, et même sur les chemins 4x4 franchissables.
Concernant la courtoisie des autres conducteurs, j’ajouterais qu’il s’agit surtout d’un respect strict du code: arrêt de 3 secondes au stop, obligation de laisser passer quelqu’un qui merge, tout le monde roule à peu près à la même vitesse…
Par contre, j’ai déjà été frustré quand il faut s’engager sur un route où je n’ai pas la priorité, avec une certaine densité de circulation lente: là où chez nous quelqu’un laissera occasionnellement une distance nécessaire pour te laisser passer, ponctué d’un petit appel de phares sympathique; là-bas, j’ai souvent l’impression d’être complètement ignoré dans ces situations.

-darth
http://photoolivier.com/wp/decouverte-usa/

Juste quelques remarques sur ce post très détaillé.

Perso j’ai depuis longtemps un gps usa, mais sur d’autres destinations j’apprécie aussi google map. En plus on n’est pas dépaysé quand on a préparé son voyage avec cet outil! !

Pour airbnb, c’est une précision que j’ai souvent donnée sur ces forums. Dès lors que l’on prend un logement entier aux usa, peu de chance de rencontrer les propriétaires. Les moyens de pouvoir ouvrir sont multiples et variés. Entrée codée, mais aussi code pour ouvrir une boite qui contient la clé et plus original, faux galet, au milieu d’autres galets, qui s’ouvre pour obtenir la clé…

Utilisation de la CB, si tu l’as utilisée partoit pour de petites sommes felicitations, tu as une chance inouïe de ne pas a oir été piraté.
Dommage de ne pas avoir plus consulté ce forum pour les atm. On ne choisit qie ceux des banques, ceux des magasins et lieux touristiques sont source de revenus pour leur propriétaire. C’est pour toutes les raisons évoquées que nous sommes fidèles au cash acheté dans un bureau de change avant de partir…

La conduite “cool et courtoise” c’est vrai dans la partie des usa que tu as visité, dans l’est cela s’applique beaucoup moins, et dans certains états, la conduite est très “latine”

Le stationnement, pas toujours aussi simple. Quand par exemple, un horodateur porte juste une petite lettre colorée dans un coin, sans autre explication et que, si l’on est observateur, on remarque que les voitures stationnées sont aussi estampillées de la même lettre… il vaut mieux partir!
Il faut peut être aussi ajouter que dans les villes il suffit souvent de s’éloigner de quelques blocs des lieux fréquentés pour trouver à se garer gratuitement.
Enfin, une dernière règle: si un paramètre ne fonctionne pas, on ne se gare pas sinon c’est la prune assurée (vécu!).

L’essence… tout ce qui est rare est cher! Avec ce dicton on sait où prendre de l’essence. Il faut aussi connaitre le niveau des taxes selon l’état, parfois faire le plein avant de quitter un état ou au contraire attendre de passer la frontière de l’état suivant… seul pb c’est que les américains font comme ça alors souvent pas mal d’attente à proximité de ces passages d’état à état

Ah les taxes!
Pas de taxes sur les produits alimentaires non transformés (eau, fruts legumes en vrac…)
Oui autour de 5% pour les autres produits alimentaires. Pour le reste, impossible de donner des chiffres car c’est un cumul de taxes fédérales+taxes d’état+ taxes du comté et parfois celles de la ville, donc ça peut changer à qq km de distance

Bonne technique avec les ados! Nous on partait valises pratiquement vides, première visite dès l’arrivée puis visite “carotte” à la fin

Les taxes des restaurants sont plus élevées, plutôt autour de 8% mais là aussi il faut ajouter les taxes comme indiqué précédemment.
La politique du verre d’eau glacé a évolué depuis quelques années. Avant c’était systématique, beaucoup ne le consommaient pas, alors pour économiser l’eau, il faut le demander ou on se le fait proposer.
Tous les diners familiaux petmettent si on le souhaite, de manger sain et pas cher. Je dis bien si on le souhaite… il suffit de regarder autour de soi pour voir que peu de clients faire le choix du plat équilibré!

Un peu étonnée des problèmes pour trouver des fruits et légumes “corrects” . Adeptes de walmart, ils tronent dès l’entrée des magasins et sobt de belle qualité à des prix abordables. Pour les produits laitiers je ne sais pas, pour les jus de fruit frais, il faut effectivement y mettre le prix.

Bon retour!

Bonjour,
Merci pour toutes ces informations.
Par contre pourriez-vous me dire si vous avez un post détaillé de votre parcours?
Je suis une mère célibataire et j’envisage de partir avce ma fille de 14 ans et mon fils de 7 ans en Aout pour faire un voyage comprenant san Francisco, los angeles, des grands parcs et las vegas, vos informations m’interesse donc beaucoup.
Pour la période Aout, j’ai lu que c’était la bonne période pour la californie mais pas pour las vegas, quel est votre retour à ce sujet?

Je vous remercie par avance.
Bien cordialement,
Estelle

Sujets suggérés

Services voyage