Bonjour,
c’est très bien de poser cette question. de plus, la vision que l’on a en tant que vacancier et en tant que résident permanent , n’est pas la même.
Je vais tenter d’apporter quelques éléments de réflexion, mais il n’y a pas de réponse unique.
En effet, les mentalités sont différentes d’un village à l’autre, il y a de réels particularismes villageois. Le patois aussi change d’un village à l’autre, il n’y a pas une “unité d’occitan”, par exemple.
Première constatation: l’habitat est extrêmement émietté, il y a un centre de bourg et beaucoup de lieux-dits, environ 40 à 50 par village. Donc, on ne rencontre pas les voisins aussi facilement qu’en habitat groupé. Toutefois, on les rencontre.
Par ex, dans mon village, dès qu’il y a un repas communautaire, un banquet, une fête , pour quelque raison que ce soit, une grande partie des habitants vient et c’est à ce moment-là qu’on se rencontre, qu’on se fait se nouvelles connaissances.
Et si on passe dire un bonjour impromptu, il y a toujours le café, l’apéro, convivial et abondant, accompagné de discussions, cela se pratique plus facilement qu’une invitation formelle à un repas.
Ensuite, le monde associatif existe. il est plus ou moins actif selon les villages, mais en s’inscrivant à une ou deux asso, on se fait aussi des copains.
Le rugby , la pétanque, sont particulièrement actifs, et si vous vous y intéressez, vous rencontrerez des gens en toute saison; pour la pétanque, des endroits couvertes existent souvent, donc, on la pratique même en hiver.
Les autres sports et autres activités sont en général bien représentés.
L’écueil à éviter, c’est de vouloir appliquer dans le monde rural des idées d’ailleurs, même si on les juge plus efficaces. Les gens ont horreur du changement, ils préfèrent souvent leur petit train-train “On a toujours fait comme ça”, donc, il vaut mieux ne pas les révolutionner et se plier aux usages locaux.
Comme il y a énormément de “pièces rapportées” de tous horizons et toutes nationalités, vous pouvez aussi vous faire un réseau en dehors des ruraux " de souche".
Les asso culturelles, théâtre, apprentissage de langues étrangères, peinture, dans mon coin, sont uniquement fréquentées par des néo-périgourdins venus d’ailleurs.
Ensuite, l’hiver n’est pas mort, non, non. A part janvier, où tout est fermé, sauf les marchés à la truffe. Mais c’est comme pour tout: il faut se déplacer. Un véhocule, voire deux, sont incontournables dans le monde rural.
Il y a des animations variées, mais dispersées dans les villages. On peut avoir une conférence dans un village, du théâtre dans un autre, un film encore ailleurs, une fête, un vide-grenier. Ils ne sont pas toujours indiqué dans les sites des offices du tourisme , quoi que… au fil du temps, vous repèrerez facilement les événements qui vous intéressent.
Voilà, c’est une première réponse, mais je le répète, les mentalités varient d’un village à l’autre, d’une vallée à l’autre, cela paraît parfois un peu étrange au début.
Si vous avez des questions précises, n’hésitez pas!