Face à l’Histoire au sommet de la montagne du Diable
Si vous êtes de passage à Berlin, et que vous aimez les visites un peu alternative, vous devez passer par le Teufelsberg. Voici le récit de ma visite:
La montagne du Diable. Un nom
intriguant, des récits attirants, une histoire chargée, le lieu nous
parle et nous pousse à sortir de Berlin. On sort du S-Bahn. La ville est
encore bien présente autour de nous, même si les quartiers résidentiels
de la périphérie jurent un peu avec le reste de la ville.
La météo est grandiose, la ballade à vélo à travers la Grunewald
(forêt verte) est un vrai plaisir. Assez inhabituel pour Berlin et ses
environs, la route commence à monter. Normal, notre objectif est perché
sur les « hauteurs » d’une colline artificielle (800m d’altitude ça ne
fait pas vraiment peur aux petits suisses que nous sommes!) composées
des décombres des immeubles détruits pendant la guerre.
La végétation est dense et nous ne voyons rien d’autre que le chemin à
suivre et le ciel bleu au-dessus de nos têtes. Arrivé face à une
succession de grillages soigneusement éventrés, nous cadenassons nos
vélos et continuons à pied.
Une atmosphère étrange. Un vieux lampadaire. Quelques ruines et des graffitis.
Mais à quoi bon construire en ce lieux? Pourquoi ces bâtiments
abandonnés et ces étranges boules blanches que l’on discerne maintenant
entre les branches?