Bonjour à tous,
Vous trouverez ci-dessous le résumé de notre séjour de deux semaines en Guadeloupe au mois de mai 2022. Vol direct depuis Paris-Orly avec Transavia et location d’une petite voiture auprès de Rent-a-car.
Nous avons fait le choix d’un seul lieu d’hébergement pour l’ensemble du séjour et étions basés sur la Côte-sous-le-Vent, sur les hauteurs de Malendure à Bouillante. Comme c’était notre énième voyage, notre objectif était de rester principalement en Basse-Terre pour y faire des balades à la fois sur terre, sur l’eau et sous la mer !
La vue depuis notre hébergement
Commençons par les randonnées terrestres dans l’arrière-pays ou en montagne, les jours où le risque de pluie était faible. Par le pur fruit du hasard, le but de toutes ces balades a été une cascade ou une chute d’eau et pour différentes raisons, nous n’avons pas toujours pu les mener à leur terme.
La cascade de la Ravine Paradis, accessible depuis l’Habitation La Grivelière, nécessite de traverser la Grande Rivière des Vieux-Habitants sur une prise d’eau. En 1999 déjà, nous avions dû renoncer en raison d’un orage. Cette fois, pas d’orage, mais comme nous étions les premiers sur place, nous n’avons pas osé prendre de risque, jugeant le courant très (trop fort). Cependant, la balade dans cette jolie vallée s’est avérée très agréable.
La troisième chute du Carbet : nous savions que l’accès au pied de la cascade n’était plus possible après un éboulement, mais nous espérions pouvoir l’apercevoir de loin, depuis une petite plate-forme. Malheureusement, la végétation la masque presque entièrement. La randonnée sous une canopée luxuriante, à l’écoute des sons de la forêt, est néanmoins une expérience immanquable. Pour compenser le manque de vue, nous sommes ensuite allés voir la deuxième chute, accessible à tous, à l’issue d’un parcours parfaitement aménagé d’une vingtaine de minutes depuis le centre d’accueil du Carbet. En revanche, contrairement à notre précédente expérience en 1999, on ne peut plus descendre non plus au pied de la cascade.
La chute du Galion, dans le massif de la Soufrière, peut, quant à elle, être approchée jusqu’à son pied à condition de ne pas craindre de se hisser à l’aide d’une corde le long de deux paliers rocheux successifs. J’ai laissé mon mari s’y coller !
Pour accéder à la cascade des Trois Cornes, dans les hauteurs de Sofaïa, bien qu’il faille fouler un sentier boueux et traverser la rivière Moustique sur quelques rochers, nous avons surmonté ces obstacles haut la main et atteint sans difficulté ce saut d’eau original, à trois écoulements.
Tous ces parcours en forêt tropicale révèlent une végétation foisonnante où l’humidité ambiante favorise le développement de grands arbres, de lianes, de plantes épiphytes, à l’ombre desquelles quelques fleurs emblématiques (roses de porcelaine, balisiers, orchidées…) sont dans leur élément.
Grande Chute du Galion
Saut des Trois Cornes
Changement radical d’ambiance sur le littoral, où la végétation est beaucoup plus sèche, où la vue est ouverte sur le large en permanence et où balade rime souvent avec baignade.
Du sud au nord de la Basse-Terre, nos balades terrestres sur le littoral nous ont menés :
Autour de Vieux-Fort, des Trois-Pointes à Pointe Plate, via le fort, datant du XVIIe siècle, et le phare, l’un des derniers à être encore en activité, chargé de diriger les bateaux entre le canal des Saintes et la rade de Basse-Terre.
Entre la pointe Beaugendre et Vieux-Habitants, le parcours de Mamalier passe du sous-bois au littoral de galets, d’une cocoteraie à une mangrove, d’une plage de sable noir à une embouchure de rivière. Bref, une variété de paysages qu’on ne soupçonne pas, avec une baignade en prime à la plage de l’Etang !
A Bouillante, en randonnant de la Pointe à Lézard à l’Anse à Sable, on jouit, en plus de la baignade et du magnifique panorama sur la côte, des bienfaits d’une source thermale, appelée Bain du Curé.
Pendant que nombre de touristes s’agglutinent à Malendure, en empruntant la trace du Petit-Malendure, on accède à son extrémité à une petite plage de galets confidentielle, bien cachée derrière un écran de buissons, surmontée d’un élégant flamboyant : Anse Colas ! Impossible de résister à quelques brasses !
Quelques brasses encore à la plage de Clugny, près de Sainte-Rose, mais pas avant d’avoir randonné jusqu’à la plage des Amandiers avec des points de vue de toute beauté sur le Grand Cul-de-Sac Marin et ses deux îlots emblématiques : Kahouanne et Tête à l’Anglais.
Phare de Vieux-Fort
Sentier de Mamalier
A la Pointe à Lézard
Anse Colas
Sur le littoral de Sainte-Rose
Le Grand Cul-de-Sac sera également le théâtre d’une belle balade sur l’eau, en voilier, depuis Deshaies jusqu’aux abords de l’Îlet Kahouanne où nous en profiterons pour explorer les fonds sous-marins en palmes, masque et tuba. Une très belle sortie !
Autre sortie, classique celle-là, au fil de l’eau, en kayak depuis la plage de Malendure jusqu’aux îlets Pigeon, sans oublier de mettre là encore la tête sous l’eau dans le jardin de corail afin de vérifier si les fonds sont toujours aussi jolis que lors de notre venue en 2015. Nous avons plutôt été agréablement surpris !
Nous avons expérimenté d’autres spots de snorkeling, accessibles à la nage depuis la plage : à Malendure et Deshaies pour observer les tortues, sur les plages de Petite Anse (Bouillante) et Petite Anse (Deshaies) pour apercevoir toute la gamme habituelle de poissons tropicaux.
De la mer à l’eau douce (ou plutôt saumâtre) … à la traditionnelle excursion en kayak dans la mangrove à partir de Sainte-Rose ou de Morne-à-l’eau, nous avons préféré cette fois un lieu plus confidentiel : l’étang Mitan, à l’arrière de la plage de Grande Anse à Deshaies. Une heure et demie de pur dépaysement dans un décor de palétuviers et de mangles médaille, de joncs et de massettes dominés par une prestigieuse palmeraie.
En voilier près de l’Îlet Kahouanne
Dans la mangrove de l’étang Mitan
En kayak aux Îlets Pigeon
Sous la mer, aux Îlets Pigeon
Toutes ces randonnées et activités ont eu lieu en Basse-Terre. En quinze jours, nous n’avons fait qu’une seule incursion en Grande-Terre pour revoir notre plage favorite, celle du Souffleur à Port-Louis, qui a bien changé depuis notre précédent passage en 2015 (et pas en bien, de notre point de vue !). Nous avons également voulu savoir ce qui se cachait sous l’appellation « plage verte », s’agissant de la plage de Babin à Vieux-Bourg.
Vers la plage de Babin
Enfin, pour finir, nous sommes retournés aux Saintes, 35 ans après notre précédente visite, et avons été heureux de contempler sa baie, l’une des plus belles du monde, depuis le Chameau, à 304 mètres d’altitude ! Panorama à couper le souffle depuis ce point culminant !
Terre-de-Haut, vue depuis Le Chameau (304 m)
Bref, nous revenons, une nouvelle fois, avec des images plein la tête, de plages de sable et de galets, de cascades et de chutes d’eau, de rivières et de mangroves, de végétation luxuriante, de poissons multicolores, de plantes et de fruits tropicaux. Cela fait des années que nous sommes fans de la Guadeloupe et ce séjour ne fait que conforter notre attachement à l’île. La Guadeloupe continue et continuera de nous inspirer
Sous la mer !
Vous trouverez plus de détails, de cartes et de photos dans la version publiée sur notre site. Vous y trouverez aussi le récit de notre voyage précédent en Guadeloupe ainsi que toutes nos autres fabuleux voyages, en France, en Europe et ailleurs.
https://sites.google.com/view/fabuleux-voyages-97/accueil-guadeloupe
Bonne lecture et d’avance, merci de nous avoir lus
Krikri et RV