Mon voisin m’a dit dans l’avion : “Les gens de madère ont l’air de bien vivre. Les prix sont les mêmes qu’en France”. Ce voisin fort gentil avait passé une semaine à l’hôtel…à Funchal. Il est dommage qu’une partie des visiteurs de Madère ne puissent se rendre compte de la réalité de la vie quotidienne à Madère en ces temps de crise. Heureusement qu’avec un salaire minimum autour de 400/500 euros (je ne sais exactement), les prix sont moins chers qu’en France.
Salaires diminués, primes de vacances et de Noël supprimés, très fort chômage, profs licenciés (cours d’informatique, de dessin, ou autre matière/activité moins prioritaire supprimés), suppression de certains cars scolaires, TVA passée à 22% (ça, les touristes le voient sur les notes papier, désormais obligatoires -ce qui en passant a obligé les commerçants à s’équiper de caisses modernes chères à l’achat). Beaucoup de jeunes émigrent, comme l’ont fait leurs grands-parents en d’autres temps.
Ce message pour vous dire d’aller à Madère, et d’essayer (si pas de barrière de langue; mais vous pourrez parler français, espagnol, anglais avec pas mal de gens) de discuter avec un maximum de gens. De les voir bosser dans leurs jardins pentus, souvent en famille, avec le sourire m’oblige à les admirer et à souhaiter qu’ils sortent vite de cette crise.