Bonjour à vous
Je vous livre sans prétentions mon carnet de voyage après un séjour de 8 jours sur place, dernière semaine de mars 2024. Notre idée n’était pas de “tout voir / tout faire” mais de profiter de l’île.
Nous pourrons y retourner, nous n’avons pas tout vu !
Les voyageurs : ma femme et moi, la cinquantaine, habitués aux randos sans pour autant être de grands sportifs
Vols avec Transavia pour éviter l’escale sur le continent.
Sur toute la semaine, température clémente de 14° le matin à 20° en journée, temps couvert avec averses tropicales certains soirs.
Logement en centre ville à Funchal, proche du “Mercado dos Lavradore” autour duquel se trouvent plein plein d’arrêts de bus intra-urbain ou pour des destinations plus distantes.
Au global, j’ai trouvé que la solution bus+VTC fonctionnait super bien. Cela évite de se poser des questions sur les places de parking, sur les risques d’accident, et cela évite de se limiter aux randonnées en boucle.
Certes, cela limite les déplacements et pour nous, pas possible d’aller au Nord ou à l’Ouest pour la journée. Sans doute que loger dans 2 villes différentes aurait apporté de la variété. Une semaine basé à Funchal, c’est jouable, mais c’est un maximum sans voiture.
Attention, il y a plusieurs companies, les cartes d’abonnement pour 7 jours ne sont pas vraiment utiles.
Nous avons utilisé le logiciel GPX Viewer qui est gratuit, et les cartes du guide Rother. Super simple sur le terrain.
Fin mars c’est sans doute 15 jours trop tôt, la végétation était encore endormie, peu de fleurs. Par contre les températures étaient très supportables pour les randos.
Le marché dos Lavradore, c’est très décevant. Seul regret, ne pas avoir visité le musée de l’histoire de l’île dans le Madeira Story Centre.
En détails :
J1 - samedi
Arrivée milieu de journée à l’aéroport, puis bus n°9 pour Funchal, 6€ / personne. L’arrêt est juste devant le terminal, étage des arrivées.
Funchal. La vieille ville est calme en cette période de vide touristique. Sous ciel couvert c’est un peu le spleen.
Nous découvrons l’existence du musée CR7 sans pour autant rentrer dedans : pour voir des chaussures de foot, il y a Décathlon. 
Courses au Pingo Dolce dans le centre commercial Anadia, Rua do Ribeirinho de Baixo : ça ressemble à chez nous sauf les rayons traiteur. On remplit le frigo pour nos pic nics du midi et nos autres repas.
Diner au restaurant “Les Olives” basé au 116 Rua da Carreira. Très très bon rapport Q/P, je recommande fortement.
J2 - dimanche
Les averses tropicales de la nuit se sont arrêtées. Bus jusqu’à Montes, puis on marche en descente facile vers Funchal le long d’un torrent (promenade n°1 sur le guide Rother).
Facile mais pas tant. Un touriste allemand a glissé, il est tombé de 10m et est bloqué au fond du ravin… Plus d’1h30 d’attente avant que les secours n’arrivent, le touriste est dans l’eau jusqu’au hanches, alors que ma femme et moi sommes allés au bout du chemin pour guider les pompiers. Ils arriveront par le haut, nous ne les avons pas croisés !
Retour un peu secoués en ville, après une journée ensoleillée mais pas aussi calme qu’espérée.
Un bateau de croisière (type paquebot) a déversé son flot de touristes allemands, cela amène un peu d’animation. Pas trop non plus, ils ont tous des cheveux blancs !
J3 - lundi
Bus jusqu’à Camacha, puis rando 4 à l’envers puis 3 du guide Rother, enchaînée. Globalement plat. sauf à la fin pour le retour en centre ville. 6h de marche c’est bien.
Très belle balade pour se mettre en jambes, pas de difficulté de dénivelé, peu de monde, super.
Le soir les genoux sont bien chauds et ça tire.
J4 - mardi
Aujourd’hui Pointe de Saint Laurent = Ponta de São Lourenço, rando 13 du guide Rother.
Bus jusqu’au point de départ de la rando, 1h un peu long.
Dénivelé raide, grosses rafales de vent qui déséquilibraient les très très très nombreux touristes en promenade. Super balade en paysages très différents de la forêt des premiers jours.
Dans l’avion il faut que se mettre coté hublot tribord. En arrivant on passe au dessus de la pointe du Saint Laurent et on peut mesurer l’affluence à la longueur de la queue de voitures garées le long de la route au bout de la pointe.
Ces 3 à 4h sont bien plus difficiles que les 6h de la veille.
Pic-nic à sur le ponton du départ des bateaux qui emmènent les touristes essayer de voir les baleines. Pause bienvenue à l’abri du vent.
Rando à éviter par grand soleil.
J5 - mercredi
Flemme du jour donc lever tardif : les bus du matin sont tous partis, donc VTC/taxi jusqu’à Ribeiro Frio.
Rando n°43 sur le guide Rother.
Départ par le Pr10. Ce circuit est soit disant fermé, il y a de la rubalise en travers du chemin. Cela bloque un peu si on fait le circuit à l’endroit, mais pas si on le fait à l’envers. Ni si on le fait à l’endroit en enjambant la rubalise.
Le seul motif qui justifierait ces précautions c’est une portion d’1m de long dont la barrière a été arrachée par un arbre. Rien de dangereux.
Coin super calme, belle forêt de lauriers, beaucoup d’humidité. Les pinsons viennent nous manger dans la main à la pause (littéralement).
Retour à Ribeiro Frio, nous allons au Miradouro Balcoes via le PR11 pour tuer les 2h avant le bus… on n’a tué qu’une heure, donc nous sommes allés goûter le rum local à l’auberge.
J6 - jeudi
Petite promenade de 20km sur les tracés 8 puis 7 à l’envers du guide Rother. Bien content de rentrer à la fin 
Entre les deux, on paye 2€ pour découvrir le point de vue du mirador. Le sol est transparent on marche dans le vide, ca ne plait pas à tout le monde.
Découverte des vignes palissées et des bananiers. Le chemin passe par des zones un peu urbaines, pas toujours très propres.
Averse de 15 minutes mais supportable avec le goretex…
VTC à l’aller, bus au retour.
J7 - vendredi
Aujourd’hui temps couvert mais pas de pluie. Bus 129 pour Camacha puis 13km de rando sur le tracé 6 qui est classé “très difficile”. Mais qui n’a rien de difficile du tout. Juste une cascade qui mouille le promeneur, mais rien de plus.
Retour Funchal 17h par le même bus, facile.
Bon, les levadas c’est bien mais je sature un peu.
J8 - samedi
La dernière rando du séjour sera la numéro 18.
1h30 de bus pour Porta da Cruz : on aurait dû prendre un taxi. La ville héberge une distillerie, si nous étions arrivé plus tôt, sans doute aurions nous eu le temps de la visiter.
Super promenade le long des falaises. Ça grimpe au début mais après c’est cool sauf les 500 derniers mètres en descente très raide. Un peu de levada, des téléphériques réservés aux paysans locaux, et 15km dans les jambes jusqu’à Machico. Même pas mal. Ou juste un peu.
Rando à éviter par grand soleil.
Le voyage se termine. Une douche, un dîner, un sac à refaire, une nuit et hop.