Lieu idylique, presque hors du temps qui favorise rapidement une paix intérieure lorsque vous pratiquez des activités douces. Bon je ne veux pas jouer le romantique de base, mais le site possède indéniablement des atouts solides. Malheureusement la magie est vite stoppée par un bruit ininterrompu de moteurs d’avions et les cris sauvages des parachutistes. Cela ne s’arrête jamais, c’est la semaine, le week-end et les jours fériés à raison de 10 heures par jour sur la pointe sud du lac. Décollage/atterrisage, up/down peut-être 30 ou 40 fois le même manège, c’est comme un parc d’attraction. Cette activité polluante et peu en phase avec notre époque provoque des nuisances sonores et sans doute environnementales sur un lieu qui n’en a, à mon humble avis pas besoin. Si Alponse De Lamartine voyait cela, il serait sans doute furax. Bon il est est vrai qu’il faut de la diversité dans les activités pour assouvir tous les rêves, à suivre.
Quel est le but de ce message?
Bonjour, le message tente de traduire une impression mais également de soulever une prise de conscience collective sur le manque de réglementation et la dérive des activités motorisées sur des sites remarquables à l’heure du déréglement climatique. Une poignée de personnes a-t-elle le droit de nuir à la tranquilité d’un lieu comme celui-ci ? Certaines activités dites sportives comme le ski nautique, le saut en parachute ou le rallye automoblile ont-t-elles une légitimité sur des lieux comme le lac du Bourget ?
Une autre discussion sur ce site est intitulé “Quel impact ont les survols motorisés de loisirs autour du Mont-Blanc” ?
Votre but est donc politique…
Message lu avec beaucoup d’interêt. J’ignorais que le parachutisme de loisir était pratiqué dans ce secteur. Je croyais que l’aéroport de Chambéry (au sud du lac) était réservé aux vols commerciaux. C’est un bon sujet de réflexion sur l’évolution du tourisme et des loisirs sur des sites comme le lac du Bourget, et dans les Alpes en général.
D’accord avec Purmalt et Mado , mais je ne comprend pas les réflexions de Campone ?
Bonjour, message à Campone, je ne vois pas trop le rapport à la politique; si vous pouviez développer. La politique, c’est l’art de gouverner, je ne positionne pas du tout sur ce registre, je parie plutôt sur l’intelligence collective dans l’intérêt du plus grand nombre. Pour un saut de 10 minutes, un parachutisme consomme 20 à 30 litres de kérosène détaxé et apporte de multiples nuisances aux personnes et au site. Certes, il banque 250 euros pour cela mais est ce que cela justifie tout ? On a le droit de ne pas être d’accord et cela n’est pas systématiquement en lien avec l’écologie ou je ne sais quel engagement politique, enfin je pense.
Tout est politique… L’Etat, la Région, le Département, la Communauté de Communes, la Commune font des choix. Chacun a son opinion.
Bonjour, pour ce genre d’activité, il y a une demande, une étude d’impact je pense et un arrêté du préfet qui autorise ou pas et qui réglemente (ou pas beaucoup comme ici). Mais je ne cerne pas trop votre position et votre motivation dans cette discussion.
Si c’est autorisé, c’est qu’une instance administrative ou politique a donné son accord. Le ciel appartient à tous aussi, à chacun ses loisirs, même bruyants… Le bonheur des uns fait le malheur des autres, quand on partage le ciel, la terre et l’eau. Que dire de la chasse, des sports mécaniques, du nautisme motorisé?
Bonjour, un arrêté préfectoral n’est souvent pas toujours respecté ni respectable et il est toujours possible de le remettre en question. Pour les activités de loisirs motorisées et ultra polluantes comme le parachutisme, je pense personnellement qu’il est urgent d’arrêter de se regarder le nombril et d’être un peu responsable, c’est terminé surtout sur des lieux sensibles comme le lac du Bourget. C’est une activité d’une autre époque; dans les années 70, dans l’insouciance collective et l’absence de problèmes environnementaux, le parachutisme ou la course automobile avaient de beaux jours devant eux, aujourdhui il est inutile de vous faire un dessin sur l’état de la planète et de ce que l’on va laisser en héritage à la dénération qui suit. Personnellement j’ai honte. De surcroit cela nuit au tourisme et à la tranquilité des populations locales.
C’est un point de vue écolo, pas économique…
Si vous regardez une partie de ses “derniers” messages, vous comprendrez vite que … il n’y a rien à comprendre de ce personnage, qui pour s’occuper balance des dizaines de messages tous azimuts sur le forum, un peu partout. (Jusqu’à 40 messages/jour …)
Pour le reste je comprends tout à fait l’esprit de ce post.
Il n’y a pas besoin de faire de politique, pour comprendre que certains lieux sont empreints de sérénité, et que certaines activités “à moteur” cassent tout le charme.
En Corse nous connaissons cela aussi, avec les quads et les Jetskis …
Je comprends d’autant mieux que je suis (encore un peu) fan d’aviation et de voitures anciennes, mais je reconnais et j’apprecie beaucoup une succession de jours calmes sans bruits autre que le vent ou celui d’un ruisseau .
Je ne comprend pas non plus que pour apprecier qq. chose il faille crier à tue tête …
Et pourtant c’est la nouvelle mode. Les forêts avec parcours “accro-branches” sont devenues un calvaire à traverser . Idem pour les bords de torrents avec “piscines naturelles” …
Nous vivons une evolution étrange de notre société.
Il y a quand même eu une évolution dans l’éducation (celle parentale) qui mène à tout cela .
La notion même de RESPECT, n’existe plus … hélas !!
Prenez soin de vous .
.
Bonjour
Toute cette discussion est très intéressante. Théorie des uns, des autres.Factuellement, le ciel du lac du Bourget est en effet traversé en continu du matin jusqu’au soir, 7 j/7, par les avions de l’école de parachute, les plus bruyants, et d’autres.
La nuisance sonore est bien réelle et la tranquillité auditive fortement perturbée. J’habite Aix-les-Bains depuis 20 ans et la situation s’est dégradée. A priori je respecte les pratiques sportives des uns, des autres… Mais tout est affaire de mesure. Dans le cas évoqué, tous les habitants de l’agglomération subissent lourdement les petits plaisirs d’une minorité. Je vous souhaite une bonne fin d’été (avec, bourdonnant au dessus de moi, l’avion Pegasus qui sévit, encore et toujours…)
Alors lancez une pétition…
Qu’est-ce que cela peut vous faire, du moment que la charte du forum est respectée?
Message à Campone, il serait judicieux que vous vous mettiez en retrait de cette discussion, car vous n’amenez aucun élément intéressant et vous ne soulever aucune problèmatique. Toutes les autres contributions sont riches d’enseignement, la votre casse chaque fois la dynamique avec des formules à l’emporte-pièce.
Je me posais la question suivante; est ce qu’il existe un arrêté prefectoral avec des restrictions pour la pratique des sports motorisés sur des lieux sensibles ? Visiblement ici sur le lac du Bourget c’est un peu à la One again.
Le CISALP a lancé une vaste consultation du public “Lac du Bourget- Cap sur 2030” dont le questionnaire est en ligne.
Bonjour, pour la pratique du quad et du jet ski, actvités plutôt populaires et accessibles au plus grand nombre, les restrictions et interdictions arrivent assez rapidement afin de protéger les lieux sensibles; par contre c’est beaucoup moins le cas pour le ski nautique ou le saut en parachute, activitées élitistes mais très nuisibles à l’environnement et aux personnes. Aucun affichage de la réglementation et lorsque vous interrogez les personnes concernés, personne ne sait rien.
Pour information, j’ai mesuré avec un spécialiste les décibels des deux avions, on arrive à plus de 84 à 1,5 km de la piste de décollage ce qui semble être un réel problème en sachant que cela ne s’arrête jamais du printemps à l’automne
Bonjour,
Une nuisance parmi bien d’autres… hélas !
Et à mon avis d’une manière générale: certainement pas la plus grave… Le sacrifice de centaines d’hectares de terres agricoles au profit d’une urbanisation anarchique, de centres commerciaux… est beaucoup plus préoccupant car irréversible… Le secteur du lac du Bourget n’est pas le plus touché, celui du lac d’Annecy beaucoup plus, la Haute Savoie accueille 12 000 nouveaux habitants par an… et tous les problèmes qui vont avec: circulation, pollution … et de surcroît avec tourisme de masse qui se développe .
L’attractivité des lacs savoyards conjugué à un dynamisme économique génère toutes sortes de dérives: le parachutisme en est une… La magie de ma terre natale est brisée sur certains aspects depuis longtemps…
Certes, il est probable que quantativement et sur la durée le parachutisme n’est pas l’activité la plus impactante pour les sites évoqués. Mais il est symbolique de la gabegie administrative que l’on retrouve effectivement dans la gestion des paysages, avec une France défigurée par les centres commerciaux et les lotissements. Malgré une pléiades de régles et contraintes, le XXème siècle a inventé la laideur en architecture, alors pourquoi pas des Pilatus dans le ciel du Bourget.
Cela rapelle une île surpeuplée défigurée par l’urbanisation galopante et une politique tout-bagnole, mais comme vous semblez le confirmer, il existait des lieux préservés à l’écart, et bien nous c’est pareil, ces lieux à l’écart, on les a pollué, massivement, avec du loisir aérien…
vidéo: comment constater objectivement cette nuisance sonore répétée
Attention: les décibels c’est un piège: ce qui compte, qui fait des ravages en “toute légalité” sur des surfaces autrement plus importantes que les abords d’aérodromme, c’est l’émergence spectrale si elle est forte par rapport au paysage ambiant.
Dans la région, vous avez des planeurs lancés avec treuil et des tas de possibilité de vols en parapente…
et du vent, pour faire de la voile sur le lac du bourget…
Car c’est pas mal non plus le concert de moteurs de hors bords…
Ce n’est pas le covid le problème: c’est le COCO-VIDE
Où en est la pétition et les réponses au questionnaire?
Archives datant de l’an 2000 À RESSORTIR DES CARTONS!
Projet:
Créer et gérer un réseau de dosimètres de pollution sonore dont le but est d’étudier, et quantifier statistiquement l’importance de la pollution sonore d’origine humaine, la santé “acoustique” d’un paysage. Des Balises équipées de circuit audio et d’émission à faible puissance, pour permettre l’analyse à distance du spectre sonore de la pollution sonore humaine subie en des lieux reculés. l’analyse statistiques de ces données étant l’affaire des informaticiens. Lieu idéal: le tour du lac du Bourget, au bord, dessus le lac et en altitude (Charvaz et Chambotte): Préserver une qualité acoustique est indispensable pour conserver une intégrité réelle du paysage: pour vous en convaincre immaginez que vous regardiez le même film du lac avec deux bande son: la première avec un fond d’oiseaux, de vent dans les feuilles, et la deuxième avec le son de 45 bateaux à moteurs entretenant un grondement lointains ou ressorttent de tant à autre quelques moulinettes… Des lieux magnifiques comme le lac du Bourget perdent beaucoup de valeur du fait d’une grande pollution sonore (hors bords, voie ferrée et grandes routes au bord). Un lac plus qu’ailleurs est un endroit de détente ou les gens se déplacent en majorité pour se reposer, non pour entendre un concerts de moteur… Le lac hélas est le milieu qui permet la meilleure propagation de ces bruits désagréables, et d’une façon capricieuse qui dépend du vent, de la température de l’air, de l’eau et des gradients de température verticaux…pourquoi? Les conditions météorologique, la température de l’eau, le climat en général, rendent inexploitables toute mesure ponctuelle dans le temps. La perturbation de propagation des ondes sonores provoque des variations de niveau de l’ordre de 1 pour 1000 (30dB). Seule une étude statistique permettra de mettre en évidence certains phénomènes plus ou moins fréquents (guides d’ondes acoustiques au dessus de l’eau, par exemple), et mesurer l’importance des améliorations, dont les résultats peuvent dépendre de détails souvent minimes dans la conception des moteurs (bateaux), routes et pneus (revêtements), accotements (passés au désherbant par exemple, jusqu’à 4 fois plus de bruit), et des types d’aménagement et réglementations touristique (choisir des horaires en fonction des statistiques, pour minimiser les nuisances des sports nautiques bruyants… la liste interminable sort du cadre de ce texte. La recherche d’innovations en rapport avec l’écologie, associées au projet “grand lac” sont le contexte idéal pour mener à terme cette expérience.
Des retombées probables et relativement infinies.
Outre le contrôle de la qualité acoustique de l’environnement qui devrait permettre de poser des garde-fous lors du projet Grand lac, les acquis pourront servir à bien d’autres projets de ce type, même dans d’autre domaines (capteurs chimiques pour l’air et l’eau, capteurs météo pour l’étude précise des microclimats avec une maille d’étude inférieure au Km (contre les 50Km actuels), ceux-ci par exemple pouvant apporter de précieuses information à l’agriculture de type biologique. L’intérêt non moindre est un faible coût de ces réseaux de capteurs et la participation des écoles à leur conception.
Le point de vue technique et éducatif:
Un tel projet semble idéal pour donner un but de travaux pratiques à des étudiants en électronique, en mécanique, en électricité, et en informatique, sans oublier la pratique de la radioélectricité!!! L’avantage de ce projet est aussi de permettre à des centres de formations de divers domaines d’apporter leur “pierre” lors de sa réalisation.
Électronique: circuits BF,
Mesure à faible dérive, intégrateurs numériques, analyseurs de spectre à balayage de fréquence ou par division d’un signal en plusieurs canaux de mesure. Limite entre électronique et informatique: programmation d’EEPROM et bascules logiques afin de numériser les mesures et moduler le signal en tout ou rien pour envoyer à l’émetteur de la balise… Radioélectricité:
Propagation des ondes métriques et centimétriques, antennes à gain, faisceaux hertzien. Utilisation du protocole AX25, notion d’agilité de modulation et de largeur de canal occupé, étude de différentes solutions telle que sous porteuse en FM (1200 bauds), modulation directe en PSK (9600 bauds), pour transmettre les données des balises vers un poste central. Des répéteurs peuvent relayer des balises n’étant pas directement à portée radio du PC central. Ces relais radio peuvent permettre d’étendre le projet à l’infini, grâce à un réseau Packet-radio par exemple, l’investissement informatique est minime (un vieux 386 20MHz suffit largement!). Conception des blindages, choix et utilisation de la connectique (impédances)
Informatique…
Récupération et traitement des données: cela serait l’occasion pour les étudiants d’écrire un logiciel spécial permettant la récupération, sauvegarde et interprétation de ces données sous formes de graphiques, pour le PC central, grâce à des ordinateurs LINUX par exemple.
Électricité:
Mise en place de panneaux solaires, de circuits de régulation de charge, d’accumulateurs, de sécurités, de gestion de la charge. Conception de circuits le plus économes possibles, résistance aux intempérie.
Mécanique:
construction des boîtiers étanches et solides pour les balises, Respect de la connectique compatible avec les hautes fréquences (blindages). construction des antennes à gain dans certains cas. Un exemple:
À quoi pourrait ressembler concrètement une balise de mesure?
Planqué dans une bouée de ligne de rive, un petit circuit comprenant circuits audio, et de mesures, éventuellement un petit accumulateur pour fournir de l’énergie en cas de nuages, un émetteur de 0.1 mW en VHF (on voit l’antenne au centre), des micros, capsules électret seront sans doute les plus adaptés pour être discrets et solides. On devra veiller à permettre le passage du son tout en les isolant des intempérie (et aussi des sons transmis par l’eau, par le plastique de la bouée). Le cahier des charges devra prévoir une très faible consommation, afin d’être compatible avec une alimentation solaire: L’émetteur par exemple n’entre en action que quelques secondes toutes les 10mn, devrait nécessiter une puissance d’énergie inférieur au milliwatt, le temps de transmettre des paquets de données mémorisée dans une mémoire vive. Les circuits BF devraient exiger très peu d’énergie, les plus gourmand seront sans doute les composants de calculs, et de mesure. Les panneaux solaires pourront capter de l’énergie à travers un plastique les masquant à la vue (translucide).
Sans alimentation solaire, des grosses piles RL6 devraient alimenter de tels circuit pour bien 1 an, ce qui nécessiterait un faible entretien encore. Cela est à envisager pour des raisons de solidité par exemple.
Mesurer par la même ocasion la hauteur des vagues.
Le signal étalon est de fréquence fixe avait t’on dit auparavant. Nous pouvons enviseager de le moduler en fréquence, par exemple de 1500 à 2000 Hz, en fonction de la hauteur de l’eau autour d’une valeur fixée. L’analyse fine du signal reçu, ou l’étude des sonogrammes archivés renseigerais alors sur la hauteur instantanée de l’eau à l’instant T. Par exemple 10 cm = variation de 10 Hz. Les vagues plus hautes aparaitrons comme des ondulations Faire varier de 1500 à 2000 Hz fait une plage de mesure de ±2.50 m.Cette idée est encore plus intéressante pour surveiller le rhône. Un simple talki walki plus fréquencemètre plus abaque permet de faire la mesure
Qu’en est t-il 20 ans après? Ce texte était écrit dans les années nonante.
Le lac du Bourget et les bateaux à moteurs.
Comment se fait-il que l’on entende le bruit des bateaux aussi fort et aussi loin?
Voyons déjà ce qui est évident si l’on réféchi un peu.
- Comme l’eau est un réflecteur parfait, assez lisse et plat, aucune énergie, ou presque n’est perdue en absorption. Les ondes sonores tapant dans l’eau repartent: Même sans aucune propagation un bateau à moteur fait donc plus de bruit qu’une voiture, à intensité sonore émise égale, dans le cas des voitures, même une route à accotements désherbés absorbe plus le bruit que l’eau. En fait, un moteur de bateau fait plutôt autant de bruit qu’une moto…
- il n’y a aucun obstacle, les arbres et les maisons ne poussant pas sur l’eau, du moins pas chez nous.
- un Bateau avance généralement moins vite qu’une voiture, la nuisance d’un passage dure donc plus longtemps.
- Et enfin et surtout, le gradient de température provoqué par l’eau amplifie la nuisance sonore subie au voisinage de l’eau.
Le Gradient thermique (Eau froide, Air chaud, pas de vent) permet une amplification de la nuisance qui concide hélas avec les heures de sortie des bateaux, de ce fait, la nuisance sonore d’un seul bateau équivaut parfois à celles d’ une centaines de voitures!
Il n’est pas rare qu’un bateaux gêne à plus de 5, voir 10km.
Ce schéma très sommaire illustre comment le bateau à moteur placé en A gêne la personne placée en B, en C, et sur une hauteur en D, (petits écrans: faire glisser pour voir la partie droite de cette image). Les ondes sonores ont une vitesse différente suivant la température de l’air, comme le son va moins vite dans l’air froid, il y a comme avec la lumière des phénomènes de réfraction, donc des phénomènes de propagation, exactement comme la VHF (144MHz) quand de l’air chaud surnage dessus l’air froid, en avant des perturbations…
Dans la situation réelle, la distance entre les point A, et B, et C est de l’ordre de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres tandis que l’épaisseur des couches d’air au voisinage de l’eau est de l’ordre de quelques mètres. La personne placée en C entend environ 3 dB en dessous du niveau de B.
Remarques.
-L’atténuation des ondes en champs libre est en l’absence de phénomène de guide d’onde de l’ordre de 6dB (Quatre fois moins) à chaque fois que la distance double car l’énergie sonore se perd dans un espace tridimensionel: l’énergie sonore diminue comme le carré de la distance (comme la portion de la surface intérieure de la sphère contenant ce volume).
Dans le cas d’un phénomène de guidage d’onde dans un plan (lac), l’énergie sonore est confinée dans un espace d’épaisseur négligeable par rapport à sa grandeur, donc qui tend à être bidimensionel la tendance à l’atténuation n’est plus de 6dB à chaque fois que la distance double, mais plutôt de 3dB (deux fois moins au lieu de quatre, car elle est inversement proportionel à un périmètre, le périmetre entourant cet espace). Par conséquence, l’éloignement par rapport à la source sonore a donc beaucoup moins moins d’effet (cela signifie par exemple qu’à une certaine distance, au lieu d’entendre un bateau 100 fois moins fort (-20dB) on l’entendra 10 fois moins fort (-10 dB, ce qui fait déjà une amplification de +10dB par rapport à la normale, et plus on s’éloigne, plus cette diférence devient importante).
Dans le cas du Lac du bourget, on arrive à observer assez souvent un phénomène de guidage d’onde quasi unidimensionel, donc pouvant être comparé au guidage par fibre optique avec la lumière où l’atténuation tend à être négigeable à chaque fois que la distance double: Le son a en effet tendance à rebondir, en plus contre les falaises de la cote sauvage, et l’atténuation observée arrive à être encore inférieure à 3db par doublage de la distance, et encore diminuée par un léger vent qui ajoute un gradient à la fois vertical (freiné par l’eau), et horizontal (freiné, ou au contraire accéléré par effet Venturi par le relief près du bord). Ce phénomène explique l’obervation qu’un seul bateau à moteur puisse être entendu en face d’Aix les bains, alors qu’invisible à l’oeil nu il arrive au canal de Savière, à 10Km de là, faisant plus de potin au bord de la côte sauvage que la ville d’Aix les bains, le train, et la voie rapide réunis!!!
En général il suffit de 4 bateaux à moteur tournant sur le lac, l’après midi pour provoquer autant de nuisances que toutes les routes, avions et villes réunies. Ainsi une cinquantaine de personnes se déplacant à bateaux à moteur nuisent à elles seules autant que plusieurs milliers “normallement”!
Beaucoup d’informations et un bilan plutôt morose face au développement des activités motorisées autour et sur le lac du Bourget. Ce qui m’interroge, c’est avant tout l’absence totale de réglementation pour ce qui concerne par exemple le parachutisme. On ne parle même plus de partage et de tolérance, il s’agit d’une poignée d’individus qui s’adonne à une activité has been et polluante et qui dérange une site et 8000 riverains “non stop”. Comment interpeller les autorités ? Encore faut-il les cibler ou les identifier.
Le sujet technique post avant-précédent était pour les bateaux à moteur, mais dans le cas de ceux ci la pollution sonore reste confinée au bord de l’eau (par piégage acoustique): ça prive du romantisme au bord de l’eau, mais l’aviation de loisir est bien plus impactante encore, et envahi bien plus que le litoral du lac.
Le parachutisme est une activité “intense” et la problématique identique à celle du tourisme Aérien à la Réunion, St-Tropez et Chamonix Mont-Blanc.
Il faut créer un collectif regroupant une partie des 8000 riverains, et gueuler à la radio, dans les médias, “polluer” les réseaux sociaux de votre désaprobation., mais on va vous répondre que le bruit c’est subjectif.
Il est bien de collecter des données objectives et faire un dossier révélant l’impact dans la durée et a répétition: enregistrer des milliers d’heures et prévoir de faire des analyse temps fréquence de ces fichiers pour repérer les signatures d’aéronef, mettre en avant l’émergence spectrale importante de ceux ci, pouvoir mesurer le niveau sonore relativement au calme ambiant, et montrer combien de temps ça prend (si ça se voit, ça veut dire que ça s’entend nettement).
On peut le faire avec un smartphone + logiciel d’enregistrement de son, un disque dur externe de 1To vous permettra d’en archiver pour quelques mois, (un enregistreur dédié pour musiciens se trouve pour moins de 500 euros), et le logiciel gratuit audacity pour linux, windaube ou makintoche permet les analyse temps fréquence: choisir un format d’enregistrement wav (non compressé), et analyser avec une echelle logarithmique de 10 à 20KHz, et choisir 16000 à 32000 échantillons pour l’analyse (bon pour bonne précision en fréquence et plage de temps de l’ordre de une heure par saisie d’écran).
La nuisance, c’est surtout le fait que ça s’entende nettement, ce qui signifie que ça se voit nettement en analyse temps-fréquence.
On ne parle pas de niveau sonore en dB, mais d’émergenge spectrale en dB “de plus” que le bruit ambiant. Ici on ne voit pas les dB, on voit seulement que si c’est noir, c’est très fort par rapport au calme ambiant, il faut une autre visualisation pour voir les dB, qui sont ici secondaire: le constat, c’est que ça émerge, et s’impose sur le paysage ambiant, et donc “marque” clairement le spectrogramme.
Le bruit irrégulier en bas de l’image est le souffle du vent dans le micro. L’avion voltigeur était au dessus des Marais de Lavours, enregistré depuis Massignieu-de-Rives: si ça arrivait souvent, ça justifierait des plaintes. Si un avion qui tourne en rond verticalement ne se voit pas toutes les semaines c’est rare donc tolérable, mais si ça devient une activité “touristique” répétée plusieurs fois par jour, ça mérite de collecter des spectrogrammes et de constituer un dossier démontrant le temps que ça occupe le paysage…
Le paysage et la tranquilité ont changé depuis les visites de Lamartine. Et juste après guerre, beaucoup de chambérien venaient pêcher le dimanche dans une ambiance apaisante. Le lac du Bourget a suivi le fort développement économique et démographique de l’axe Annemasse -Grenoble. On ne peut pas cannaliser des centaines de milliers de personnes souhaitant venir au lac.
Heureusement, des aménagements ont tout de même été fait pour le valoriser et il reste des petits coins secrets.
Toute la magie n’est pas brisée…
“il reste des petits coins secrets.
Toute la magie n’est pas brisée…” sur le plan visuel certes…
Pas sur le plan audditif quand le bruit des moteurs de bateau domine par beau temps en été (et ce d’autant plus que l’air est chaud et l’eau fraiche) le vacarm n’épargne absolument aucun lieu du bord du lac, en particulier la côte sauvage et le sentier Hautecombe-Bourdeau.
Il faut pas y aller quand il fait beau et chaud.
Le nombre de bateaux qui font un sillage d’écume et font probablement hurler un moteur, était de l’ordre de 40 à la fois sur une photo de la chambotte en été… Ce lac s’appréciera dans le calme (avec seulement bruit de la route et du train), en automne, en hiver ou au printemps: au moins il y a ça: les saisons creuses (et les confinement) pour trouver encore un moment de “romantisme”… surtout en ce moment: pas une ride… le gradient de température est important: si l’eau est plus chaude que l’air, ça protège du bruit (sauf les avions et ULM), mais si l’eau est plus fraiche que l’air, on entend TOUS les bateaux à moteurs qu’ils soient loin ou près (et même, c’est assez spectaculaire, un type qui joue du djembé à Aix les bains encore très nettement audible à 13km de là à l’entrée du canal de Savière!!!
À quand des bateaux électriques de type catamaran? ça demande moins d’énergie pour avancer, adaptés à la région… lesquels pourraient croiser à 10-15 km/h sans provoquer ni batillage, ni bruit, ni consommer beaucoup: ça suffirait pour parcourir le lac et les canaux au lieu de le faire avec ces bateaux de mer (de), mais c’est vrai, ça décoiffe moins, c’est trop discret pour traîner une “pétasse” parfumée à la noix de coco chimique… ça, avec l’odeur du moteur c’est curieux comme mélange…
si çà vous plait pas déménagez…
votre maison, n’a de valeur que si y a du tourisme…
si vous interdisez tout…
les touristes iront ailleur…
y a plus d’industrie en france à part celle du tourisme…
si vous a tuez au lac du bourget… votre maison vaudra plus rien…
investtissez dans du double vitrage…
ou vendez et acheter une bergerie à retaper dans les pyrénées…
evitez les vallées ou ya du ski… lac de montagne etc…bref la ou ya de l’activité touristique…
pour info avec 50 000 roros vous trouverez votre bonheur…
un peu assez de ses écolos…
Oui, c’est vrai, qu’ils aillent sur une île déserte !
Le gros problème, c’est que le fait de posséder de l’argent n’est jamais un gage d’intelligence ni d’altruisme d’ailleurs. Le fait de posséder une grosse berline Allemande encore moins. L’ écologie n’est d’ailleurs plus guère à l’ordre du jour; en 2021, tout le monde est “écolo” hormis ceux qui n’ont pas fait la mise à jour par ignorance ou égoïsme. Qui pourrait être pour le réchauffement climatique ou désirerait une planète déserte et polluée pour ses enfants ?
Et puis franchement, est ce que 10 touristes Smart ou Wonderbox “option parachute raclette” vont sauver le tourisme en Savoie ? Je pense plutôt qu’ils ternissent l’image d’un lieu riche qui ne demande que d’un peu d’intelligence collective pour assurer son avenir.
Comment se fait-il que les lacs Léman et d’Annecy aient réussi à concilier toutes les activités sportives et de loisirs en cohabitation intelligente? Les sports aériens: parapente, deltaplane,ULM, kite, vol à voile, parachutisme, avec le nautisme, la baignade, le cyclisme, le VTT, la randonnée pédestre et équestre, le golf, la pêche et la chasse.
Je ne pense pas que le lac d’Annecy soit une référence, sur cetaines communes l’accès au lac est pratiquement impossible du fait des “majestueueses” résidences qui ne s’embarassent pas de la loi et boucle tout accès à la rive. Et on est loin du temps de l’image du lac le plus propre de France…
Je ne sais pas si il est bien nécessaire de répondre aux posts de Campone, il parasite tous les échanges sur le forum du Routard avec des arguments de midinettes et des informations tronquées. Je ne suis pas certain qu’il fait correctement la différence entre un deltaplane, un parapente et un parachute.
Cohabitation…
Toutes les activités sportives sont possibles dans le bassin annécien… il n’y avait que le surf qui ne l’était pas… Eh! bien c’est du passé puisqu’une vague artificielle va être créée sur le Thiou…
Parler de cohabitation, c’est bien mal connaître la situation de ces lacs où rien n’est différent par rapport à celui du Bourget, c’est même bien pire!
Le lac d’Annecy est devenu une sorte de Lunapark où tout doit être exploiter pour satisfaire le touriste lambda.
La volonté politique et économique est de profiter de la manne touristique sans se soucier des problèmes annexes… Tant qu’il y a du profit … tout le monde ferme les yeux. A part quelques associations qui passent plutôt pour des empêcheurs de tourner en rond… Les choses changeront peut-être: de nouvelles équipes à la municipalité et à l’agglomération pourraient modifier l’orientation passée…
Bonjour, j’ai cru comprendre que les sauts en parachute au dessus du lac sont pour la moitié des “Wonderbox Kdo Anniversaire” pour ado ou seniors …
Les électeurs et les décideurs ont choisi l’économique au détriment de l’écologique.
Bonjour,
J habite le Biurget depuis environ cinq ans, et je me déide enfin à donner mon avis sur ce forum.
Je fais partie des riverains, tres nombreux j 'en suis sure, qui ne supportent plus le ronronnement incessant de l’avion de parachutisme. Ce dernier ne respecte abolument RIEN : ni des horaires
“décents” ni les dimanches, ni les jours féries - deux poids deux mesures - il a “ronronné” toute la journée du15 aout ; un vrai bonheur de déjeuner sur la terrasse …et les rotations ne s’arrètent qu’à vingt heures !!!
Comment peut-on mobiiser tous les riverains du lac pour faire pression auprès des élus concernés, (pas par le bruit, en tout cas …)
Il serait temps de relancer le débat ; nous sommes mi aout, et les sauts s’arrètent mi Novembre
arigato gozaimashita:::
Qu’en pensent les 5 candidats à la primaire écologiste?