Le PANAMA, un coup de coeur!

Forum Panama

Bonjour à toutes et tous,

Pour notre dernier voyage de l’hiver (après la Tanzanie et la Namibie - voir carnets!-), fuyant les tracas et les frimas, nous avons survolé les océans pour découvrir le pays du Canal, des gratte-ciels et de la salsa, du café et du chocolat, des forêts tropicales, des bougainvillées et des paresseux… J’ai nommé le Panama!

Et nous avons atterri sur un pont!
Un pont entre les deux Amériques, bien sûr!

Et bien : ce fut un énorme coup de coeur, si bien que nous commençons à ébaucher un 2e voyage.

Vols sans histoire depuis Toulouse avec Air france (billets achetés 565€ AR il y a 1 an).
Itinéraire concocté maison et soumis aux conseils de Toutpanama (merci Marc et Sandrine!).
Par leur intermédiaire nous avons réservé nos nuits à Panama City (dans le centre ville moderne, El Cangrejo), ainsi que notre escapade aux San blas, mais aussi la location d’un SUV pour 8 jours auprès de l’agence Dolar, qui possède une base dans le quartier (excellentes prestations).

Nous atterrissons le samedi 21 janvier vers 19h à l’aéroport international Tocumen, une voiture nous attend (réservée par Toutpanama) pour nous conduire à notre hôtel où nous arrivons vers 20h30 : nous avons choisi un bel hôtel moderne très confortable et bien placé, que nous avons réservé à un très bon tarif.

Dodo!

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J1- Dimanche 22.
Première journée bien remplie dans Panama City.

Breakfast délicieux, puis briefing Toutpanama avec Shelby, qui malheureusement a oublié tous ses dossiers. Même pas une carte! C’est la mienne qui va être utilisée! Elle improvise un accueil collectif qui ne nous apporte pas grand chose d’utile, si ce n’est qu’il faut utiliser Uber pour se déplacer en ville. Nous apprendrons plus tard qu’elle remplace au pied levé…

Petit tour à pied dans le quartier pour repérer les Chinois ( je parle des épiceries qui vendent tout et même le reste!) et acheter de l’eau, car celle du robinet est potable mais dégueulasse!

Puis un Uber pour aller au Casco Viejo ( vieux quartier colonial) : c’est Victor qui déboule en 3 minutes : 3,5 $, cinq fois moins cher qu’un taxi, et trajet commenté sympa. Mieux que le Métro.

Casco Viejo : d’églises en musées, de places en squares, de magnifiques façades dont les balcons croulent sous les fleurs… Quelques ruines aussi, restaurées ou pas.

C’est dimanche , on est même allés à la messe dans la belle église de La Merced ( pas longtemps)!

… Avant de nous attabler à une « fonda » (restau cantine) très à la mode! (l’adresse du Petit Fûté est fausse, c’est Calle 12e Est). C’est « Lo que Hay » ( Ce que l’on a - c’est selon le marché! Et c’est cuisine ouverte! ) : Quelle ambiance!
A côté du ceviche, on ne sait pas qu’on a mangé mais c’était très goûteux.


(finalement les trucs carrés ce sont des couennes de porc frites)

Visite du Museo del Canal (belle architecture), très intéressant pour l’Histoire du pays depuis l’ère précolombienne jusqu’au 20e siècle avec l’histoire du canal … très riche en documents, cartes et illustrations (trop pour des touristes fatigués)! On reviendra…

Et puis, l’Ambassade de France, modeste bâtiment blanc, sur la Plaza de Francia, si, si! En face, obélisque avec coq.

Front de mer très touristique ( avec vendeurs de souvenirs made in China - ou pas-), et, en face, l’autre front de mer, avec la « Sky Line » des gratte-ciels dont le célèbre « Tornillo », énorme mais très élégante vis vert émeraude pointée vers le ciel.

Un petit tour dans le shopping Mall Multi Plaza pour acheter pour env 20$, chez TIGO (au 2e ou 3e étage), une carte SIM avec datas pour 30 jours pour connections internet (le dimanche, les autres boutiques sont fermées), puis - ouf!- retour case départ, avec quelques brasses dans la belle piscine.
Belle averse tropicale vers 17h, trop tard pour nous perturber!

Et là, vous savez quoi? On rêve de dormir!

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Bon début Patou, j’embarque avec toi.

Michèle.

Coucou Patou,

Grâce aux habituées de ce forum, j’ai déjà mes prochaines destinations pour voyager!

Grâce à Michèle, je me laisserai tenter par le Nicaragua et maintenant grâce à toi Patou, je vais aussi me laisser tenter je pense par le Panama.

Alors je vais suivre tes péripéties!!!

A+
Annick

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Bonjour Michèle et bonjour ANNICK,

Allez, je vous embarque toutes les deux avec plaisir!
Vous parlez espagnol?

Bises
Patou

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Bonsoir Patou,

Para hablar Espanol, me las arreglo!

A plus
Annick

Muy bien!

Il me faut remercier très sincèrement notre amie tul2 pour son précieux compte-rendu et ses conseils, qui m’ont été fort utiles pour ma préparation.
A part le Petit Futé et le carnet de voyage de Tontonvin (mais nous n’avions pas fait les mêmes choix) , je n’avais pas beaucoup d’éléments concrets!

Alors, pour nos 3 semaines, quel fut notre itinéraire?
La richesse des centres d’intérêt oblige à faire des choix.
J’adore ce moment grisant où tout est ouvert, pourtant bien inconfortable quand on a envie de tout et qu’il faut abandonner beaucoup.

J’ai appuyé mes choix sur deux rêves fort anciens : visiter le fameux Canal (voir fonctionner les écluses et voir passer les géants des mers), et rencontrer des tribus indiennes. Accessoirement, séjourner sur de belles îles!

Par manque de temps, et aussi parce que nous avons visité des régions voisines un peu similaires au Costa Rica voisin, j’ai choisi l’option masques et tubas. J’ai écarté la région de Santa Fe ainsi que celle de Boquete et du volcan Barú : pas envie cette fois de montagne (à l’exception de El Valle), ni de volcans, ni de plantations de café! Ce sera pour un autre voyage…

L’escapade à Bocas del Toro (5 jours) sera aérienne, avec Air Panama.

A suivre…

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J2. Le Canal!

Nous choisissons de visiter les écluses de Miraflores, les plus anciennes mais aussi les plus proches de Panama City.
Les nouvelles écluses de Cocoli ne se visitent pas, et celles du lac Gatun sont un peu loin, mais nous les apercevrons lors de notre vol pour Bocas.

Un rapide aperçu historique?
Après la création vers 1850 d’une ligne de chemin de fer reliant Panama City ( Océan Pacifique) à Colon (Mer des Caraïbes), c’est bien Ferdinand de Lesseps, auréolé de son succès au canal de Suez, qui porta le premier projet de percement d’un canal reliant les 2 océans. C’était à la fin du 19e siècle, et il s’agissait d’un canal situé au même niveau que les océans, comme à Suez.
Mais plusieurs facteurs furent mal évalués et causèrent l’échec du projet : le relief de la région (montagneuse) et la nature des roches (beaucoup plus dures que le sable!), des machines et des techniques insuffisantes à l’époque, et non adaptées aux difficultés rencontrées, ainsi que le climat avec son lot de maladies (palu et fièvre jaune) qui décimèrent les équipes d’ouvriers.
Sans parler d’un contexte de financement problématique face à un chantier qui s’éternise, et d’un énorme scandale politico-financier.

Ce sont les américains qui reprendront en 1904 le chantier du Canal, mais cette fois sur un projet avec des écluses permettant de franchir le relief, s’arrogeant au passage une concession à perpétuité, avec un droit de propriété et d’exclusivité sur le Canal et toute la zone limitrophe, de 1500 km2 tout de même!
Le Canal fut achevé en 2014. Mais le Panama n’en récupèrera finalement la propriété et la jouissance que le 31 décembre 1999!

Un agrandissement sera achevé en 2016, avec de nouvelles écluses (Cocoli et Santa Clara) qui permettent le passage de bateaux encore plus gros.

Les enjeux économiques étaient énormes : ainsi, un cargo parti de New-York pour rejoindre la côte pacifique de l’Equateur peut économiser 13 700 km en empruntant le Canal!

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Coucou Patou,
Oui, un chantier énorme que ce canal, nous en avons discuté avec un de nos guides au Nicaragua qui nous a dit qu’il y avait eu un 1er projet, pour relier les 2 mers, en 1780 proposé par un ingénieur français Martin de la Bastide pour traverser le Nicaragua via le lac du même nom pour aboutir dans la mer Caraïbe, par le Rio San Juan qui sert de frontière avec le Costa Rica. Puis relancé par les chinois en 2010.
Mais heureusement le projet n’a pas abouti car il traverserait plein de zones naturelles protégées.
Pour la date d’ouverture du canal de Panama, je pense que tu as voulu dire 1914.
Le livre de Claude Michelet “Le grand sillon” m’avait beaucoup marqué !!
Bonne continuation et merci pour cette page d’histoire.
A plus.
Michèle.

Le Canal, suite.

On nous a conseillé d’aller à Miraflores soit en début de matinée (entre 8h et 11h), soit l’après-midi (après 14h) pour voir passer les plus gros bateaux. Le trafic se faisant de l’Atlantique vers le Pacifique le matin, et en sens contraire l’après-midi.
Les écluses de Miraflores sont à l’extérieur de la ville (20 min de voiture).

Ah, le Canal, le Canal! Un Uber, vite!
C’est Enrique qui nous y conduit pour 5,10$. Très sympa, avec commentaires sur le trajet.

Viiiite! Y’a un géant qui arrive!
Achat des tickets (17,22$/adulte, 7,22$/enfant - y’a la queue-), puis contrôles de sécurité (terroristos non gratos), encore la queue… Viiiite!
Cool. Pas de panique! L’énorme cargo avance à la vitesse d’un escargot.
Impressionnant.

Et il y en a un autre au-dessus, sur une autre voie!

On découvre tout : les écluses, les remorqueurs, les motrices avec leurs câbles géants, le paysage aussi.

Ambiance : Beaucoup de monde (plusieurs nationalités) et un animateur fou qui hurle dans son micro, façon camelot déchaîné. Horrible!

Un autre bateau qui attend sagement, et qui va bientôt passer.

Et puis tout à coup, des signaux sonores insistants, l’ordre (très stressé) d’évacuer les lieux!
Vite, vite, tout le monde sort!
Qu’est-ce donc?
Ah, mais voilà le camion des pompiers! Très beau, flambant neuf (si je puis dire…), jaune canari!

Ah, un début d’incendie dans un bâtiment?
Bravo, ils sont forts, au service animation!!!

Après une petite attente en zone sécurisée, la foule est autorisée à revenir sur la terrasse et les gradins, qui surplombent le Canal.
Et le spectacle continue…

Et les marins qui nous photographient.

Nous y passons un long moment, fascinés par le lent ballet des écluses et des motrices. Bluffés!

Et puis nous passons à l’épisode suivant, encore un Uber pour rejoindre cette fois le Centre Ville, direction le célèbre Mercado de Mariscos (marché aux poissons).

Rêverie d’une aigrette solitaire…

Tout autour du marché, à l’extérieur, une enfilade de petits restaus réputés d’un excellent rapport qualité/prix.

Juste au bout, l’accès à la Cinta Costera, longue promenade aménagée le long de la baie, avec de beaux espaces verts. Il est un peu tôt pour déjeuner, nous allons donc nous promener un peu.

Vue sur le Casco Viejo d’un côté,

Vue sur la Skyline de l’autre.

Retour aux petits restaus.
La concurrence est rude, une musique tonitruante déverse des tonnes de décibels !

Et un ceviche, un!

Comme nous avons encore un peu d’énergie malgré la chaleur, nous décidons de retourner à pied vers le Casco Viejo, “juste à côté”.
Histoire de compléter notre découverte de la veille.
On s’y repère facilement et on en profite pour retirer des dollars.


(la cathédrale)

Errances et coups de coeur …

Retour sur la balade de la veille, en front de mer.

Puis, retour à la case départ by Uber, avec, au vol, une image “fake” de la fameuse tour “Tornillo”!

Un saut chez le Chinois pour acheter un ananas (découpé) que nous savourons allègrement.

Ce soir, dîner découverte à 5 minutes à pied, dans le quartier, dans le fameux restau typique “El Trapiche”, Via Argentina, où nous optons pour la “fiesta panamena”, assortiment de spécialités du pays.
Bon et copieux!


(sancocho = soupe de poulet)


(suite de la fiesta!)

Nous y retournerons plusieurs fois.

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Oups! Merci Michèle, d’avoir corrigé cette coquille!

C’est bien en 1914 qu’a été terminé le Canal (1ère traversée à la date du 15 août!), et l’agrandissement, lui, a été terminé en 2016.

Pour ce qui est de l’histoire et des différentes tentatives/initiatives, je n’avais pas voulu détailler, car de nombreux pays s’en sont mêlés, chacun avec son “petit” projet et ses grands intérêts.

Il y a même eu un premier projet (1529) au Panama sous le règne de Charles Quint, et un autre (1534) au Nicaragua sous Philippe II.
Le naturaliste Humbolt ayant même proposé neuf tracés au début du 19" siècle!
Le percement d’un canal semblait d’une évidente nécessité depuis des siècles.

Au début du 20e siècle, les Américains étaient très tentés par un projet de canal qui aurait traversé le Nicaragua, plus facile pour eux en termes politiques. Mais finalement très déraisonnable car beaucoup plus de km, de relief, et de risques sismiques!

C’est encore un ingénieur français (polytechnicien) opportuniste et magouilleur, Bunau-Varilla, qui fit du lobbyisme pour que le Canal soit creusé au Panama, ce qui lui a permis de revendre les droits de la compagnie du canal!

Mais c’est aux Américains, et notamment au médecin colonel W.C. Gorgas, que l’on doit la lutte contre les moustiques et les premiers traitements médicaux, avec le début d’éradication du palu et de la fièvre jaune dans le pays.
Le chantier a fait plus de 27000 morts de 1881 à 1914.

Ce ne fut pas un long fleuve tranquille!

Bises
Patou

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Quelques petits détails et conseils pratiques, suite à des questions qui ont été posées :

Concernant l’argent :wink:
Au Panama, la monnaie en vigueur est le dollar US. Au dessous de 1$ il existe les balboas, ce sont des pièces qui ressemblent à des cents (même valeur).
N’emportez pas d’euros, vous ne pourrez pas les changer dans des banques (sauf à ouvrir un compte chez eux! :smirk:), et les bureaux de change pratiquent des taux très inégaux. Le mieux est de retirer des dollars dans des ATM.
En janvier-février, j’ai retiré 3 fois des dollars : nous étions limités à 250 $ chaque fois et les frais ( locaux) étaient de 6,50$ ( fixes).
Ma banque ( Boursorama) ne m’a pas prélevé de frais supplémentaires.
Pour chacun de mes retraits de 250$ j’ai été débitée de 237,50€ chaque fois, ce qui donne un taux de change de 1€= 1,0526$.

Concernant les communications téléphoniques et internet (nécessaire si on veut utiliser WhatsApp ou Uber, par exemple), plusieurs solutions :

  • Soit par Wifi,
  • soit en souscrivant un forfait avec votre opérateur ( Orange proposait 5Go pour 30 jours pour 29€),
  • soit avec une carte SIM locale.

Dans ce dernier cas :

  • Soit vous emportez un 2e téléphone débloqué ( avec l’appli Uber sur ce téléphone), sur lequel vous mettez la nouvelle carte SIM; c’est ce que nous choisissons de faire chaque fois pour nos voyages.
  • Soit vous installez la nouvelle carte sur votre unique téléphone MAIS il faut demander à garder aussi le numéro français.

Pour la carte SIM locale ( j’en parle dans mon carnet de voyage ouvert hier), il faut demander une carte SIM datas illimités 30 jours. La TIGO est très bien.

Cordialement,
Patou

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Bonsoir Patou,

Le Canal est vraiment fascinant et la gastronomie alléchante. En regardant tes photos de restaurants ça me donne faim…

Merci de partager ton voyage avec nous.

A plus
Annick

Un petit coup d’oeil sur la région du Canal?
(j’ai complété une carte du Petit Fûté)

J3. On récupère notre voiture de location chez Dolar (immeuble Torres de Alba) : formalités rapides, et nous voilà avec une Hyundai Tucson toute neuve, 6000km!, on fait 3 courses (eau, grignotage picnic et jus de fruits), et on quitte Panama City.
On nous avait conseillé un SUV en raison de l’état de certaines routes, truffées de “nids d’autruches”…
Nous n’avons pas pris l’option “Panapass” pour les routes à péage (corridores Norte et Sur), car on peut facilement les éviter avec le GPS sur notre parcours. Sinon, c’est 3$/j + frais de passage.

Nous prenons donc la route vers notre prochain hébergement pour 3 nuits : Monkey Lodge, hébergement de charme entre Gamboa et Chilibre.

25 km seulement, mais nous mettons 1h30 en raison des énormes embouteillages du matin, avec des travaux titanesques en périphérie de la ville.

Coup d’oeil au passage sur le superbe Pont du Centenaire!

Un peu de mal à trouver le lodge, en lisière de forêt… Aucun panneau!
10h : Accueil adorable par Mia, à qui nous laissons nos bagages avant de partir vers Gamboa et le parc Soberania. Sur ses conseils, nous allons marcher un peu et découvrir la Rainforest dans les alentours du Visitors Center.
Le parc Soberania est réputé pour ses milliers d’oiseaux!

On traverse le petit village de Gamboa au bord de l’eau.

On continue tout droit jusqu’à la sortie, et on guette le panneau Rainforest. Yes!
Mia nous a conseillé de monter en voiture les 2 premiers km car ils sont d’un moindre intérêt à cette heure-ci (et il fait chaud).
Nous nous garons donc près de l’entrée de la Rainforest, où nous acquittons les droits d’entrée (30$pp).
Le sentier de l’oléoduc passe à proximité.

Petit plan des lieux (nous sommes garés près du n°1) :wink:

Cette forêt est magnifique, avec des sentiers bien entretenus et sécurisés, la présence de rangers étant un plus pour avoir des infos sur les nombreux oiseaux.
Des bandes de singes hurleurs assurent l’animation sonore le long du chemin. J’adore!


Dommage que je ne puisse pas mettre le son!

Nous croisons un oiseau encore jamais vu :


Désolée d’avoir oublié mon appareil photo au lodge!
Mon téléphone fait ce qu’il peut…

Au Visitor Center, bungalow en bois avec grande terrasse surplombant la croisée des chemins, c’est le royaume de Judith, la reine des colibris, qui vous explique le grand nombre d’espèces et vous propose un café, abandonnant un moment sa feuille de dessin.
Plein de photos sur les grands panneaux au mur.

Judith nous aide à prendre quelques photos de ces oiseaux infatigables ( lunette+ téléphone, c’est original!).


(Monsieur)

(Madame)

Magique!!!
En position absolument immobile en bord de terrasse, j’ai même eu le bonheur de voir un colibri venir picoler un morceau de fruit dans ma paume ouverte!

Pour les curieux de colibris, voici un lien très bien documenté
https://www.sagapanama.fr/2022/10/oiseaux-du-panama-les-colibris.html

À deux pas de là, se trouve la Canopy Tower, tour d’observation de 40m de hauteur (déconseillée aux cardiaques et aux victimes du vertige). Bel aperçu de la cime des arbres, mais pas d’animaux pour le moment.


Quelle sérénité! Nous nous posons ici pour notre pique-nique.
Nous sommes seuls au bout du monde!

Nous poursuivons la découverte jusqu’au lac Calamito, réputé pour ses oiseaux (mais désert ce jour-là).

En chemin, nous observons de gracieuses fleurs qui évoquent la féerie d’Avatar. Ce sont des fleurs de l’“arbre à blaireaux”.

Nous flânons sur le sentier du retour, en écoutant les groupes de singes hurleurs qui se déchaînent par revendiquer leur territoire.
Au fait! Aucun moustique à déplorer!

Ensuite, nous regagnons le Monkey Lodge. Il fut nommé ainsi par ses propriétaires français, Sabrina et Fabrice, car il s’agissait de créer un refuge pour des singes blessés ou orphelins… En liberté au départ, puis enfermés dans un vaste enclos en raison des dégâts occasionnés au lodge et des agressions potentielles, notamment de la part des capucins qui sont - paraît-il- des voyous.
Les 4 chiens, eux, sont très amicaux.
Très beau parc, bien entretenu, calme et fleuri, 4 charmants petits chalets et une jolie piscine près du bar. C’est Sabrina qui se met aux fourneaux pour le dîner, simple mais plutôt gourmand.

Le second atout de ce lodge, outre son charme et son emplacement privilégié, c’est qu’ils sont aussi Tour Operator (familial) et, implantés dans le coin depuis 15 ans, ils peuvent vous organiser, avec Max et Mia comme guides, des excursions privatives dans des conditions de confort très appréciables.
Nous en avons réservé deux pour les jours suivants.

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Bonjour ANNICK,

Merci pour ton message!

Et ben, t’as pas fini de saliver… :joy::joy:
Le Panama fait partie des pays gourmands. :wink:

Bises
Patou

J4. Excursion Lac Gatun et Ile aux singes.
Matinée relax, piscine, puis nous partons avec Mia déjeuner dans une fonda près de Chilibre.
C’est une fonda colombienne, avec menu principal viandes grillées au BBQ : poulet, porc, chorizo (saucisses). Contrairement aux fondas panaméennes où ces viandes seraient frites!
C’est copieux et horriblement délicieux
A côté, on nous sert des galettes de maïs frites fourrées de fromage fondant. Les calories nous sautent dessus à vue d’oeil!
(Nous avons pris 2 parts seulement, 17$ pour 3 en incluant 2 bières).

Là-dessus, nous allons à Gamboa, à l’embarcadère, où nous rejoint le bateau réservé par Mia.

Et nous voilà partis sur le canal/lac Gatun, où nous croisons deux monstres, cargo et paquebot américain (la croisière semble s’ennuyer copieusement!).
On se sent petits!

Le lac Gatun, 32 km de long, est une partie du Canal. Il a été créé lors de sa réalisation par la construction du barrage du même nom sur le Rio Chagres, qui engloutit une vallée entière et tous ses villages. Les collines sont devenues des îles, précieux refuges pour les animaux et réserve de biodiversité.
C’est ce que nous visitons ce jour-là, en longeant les îles/mangroves. Les paysages sont superbes.

On aperçoit un ou deux crocodiles, quelques oiseaux, mais nous verrons surtout une belle population de singes qui osent s’approcher des bateaux pour venir chercher des fruits!
Selon les îles, surtout des capucins, assez familiers, mais aussi quelques singes tamarins, furtifs et plus timides, dont le visage ressemble à un masque de démon, et aussi de rares singes hurleurs, plus sauvages, qui resteront cachés dans les feuillages.
Mia a un feeling exceptionnel avec les singes, qui obéissent à ses appels et viennent sur le bateau. Magique!

Avec un tamarin :

Un autre beau moment fut le passage dans un superbe tunnel de verdure menant à un lac/marécage peuplé de jacandas que Mia attire en imitant leurs cris!

Magnifique découverte de toute cette partie du canal!

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Bonsoir Patou,

Punaise, tu me donnes encore faim avec tes viandes grillées!

Sympa ces différents singes. J’adore leurs frimousses.

A+
Annick

Coucou ANNICK,
Ce sera la seule fois où nous verrons des viandes grillées (le porc était succulent)!

Une anecdote concernant les singes.
Donc, au Monkey Lodge, il y a des singes ( singes araignées, hurleur, et capucin) dans un enclos.
A notre retour d’excursion, fin d’aprem très animée autour du restau et de la piscine : un singe capucin s’est échappé ( ils ont trouvé un passage!)- course poursuite dans la maison, puis dans le jardin. Fabrice courant après le singe, et les chiens aussi- mais eux, pour le manger!- Hurlements… de tous!
Fabrice chassant les chiens, le singe mordant Fabrice, les chiens à l’écart, puis le singe récupéré et enfermé. Ouf!
Finalement, ce ne sont pas les chiens qui mordent.
:sweat_smile:

Ici, deux singes (hurleur et capucin) cherchent à entrer dans le bureau du Chef en secouant violemment la grille.

Et le singe araignée négocie (vainement) avec la chienne Aria…

Bises
Patou

J5. Jeudi 26. Communauté EMBERA sur le Rio Chagres.
Journée chez les Indiens Embera.
J’étais partagée entre l’envie de découvrir ces indiens du fleuve et de gros doutes, car je redoutais un côté “zoo”, comme c’est souvent le cas quand on visite une tribu isolée.
Mais deux choses m’ont convaincue : d’abord, nous ferons une excursion privative, juste nous deux et pas un groupe de vingt personnes. Et puis, aujourd’hui ce sera avec Max (fils des proprios), guide officiel et familier de cette communauté depuis 15 ans, et des liens solides ont été créés, si bien qu’il est accueilli comme un membre du village.
Il a même apporté des croquettes pour les chiens!
:heart_eyes:
Pour nous, un peu de route jusqu’à l’embarcadère où nous attend la pirogue qui nous mènera à la communauté Embera au bord du Rio Chagres.
Nous apportons aux indiens des tonnes de fruits tropicaux achetés au bord de la route.

Il y a plusieurs villages, les plus proches étant bien sûr les plus fréquentés par les TO.

Nous remontons le fleuve plus loin, vers un village plus isolé.

Le pilote porte une jolie jupe tissée de petites perles bleues et blanches, et un beau collier de perles multicolores.

Au bout d’une bonne demi-heure de navigation, voici notre village, où nous accueille en chansons une brochette de jolies jeune femmes en tenue traditionnelle.

Elles sont très belles, couronnées d’hibiscus.

Les enfants jouent dans l’eau ou sur le sable.
Hé, Max, qu’est-ce que tu nous as apporté aujourd’hui?

On peut se baigner ici, sur la “plage” au pied du village.
(Dans le village, des toilettes sont à la disposition des visiteurs et permettent de se changer).
Une excursion est prévue vers une belle cascade, mais nous avons choisi de la faire dans l’après-midi.

Accrochées à la colline, des cases aux toits de paille, avec des murs de planches plus ou moins jointives, et des étoffes colorées partout.


Fabrication d’une pirogue traditionnelle.

Accueil très souriant, très amical, le tourisme étant une de leurs rares sources de revenus.
Ce sont des communautés qui ont fui la jungle du Darien (proche de la Colombie) où régnait trop d’insécurité, pour venir chercher de meilleures conditions dans la zone du Parc National Chagres.
Nous faisons une petite promenade (avec guide) sur les hauteurs autour du village.

Deux cases sont en construction : une mini-église, et une case d’habitation.
Les enfants vont à l’école dans un village voisin ( à 15 minutes de pirogue).

Un petit groupe de touristes vient d’arriver, mais nous déjeunerons ici en privé. Nous sommes invités dans la case cuisine, ouverte aux 4 vents, où les cuisinières s’activent autour des 2 gros feux de bois, tandis qu’une autre prépare un plateau de fruits : avocats, oranges, ananas, pastèques, fruits de la passion.
Nous sommes privilégiés!

Notre repas : filet de poisson frit accompagné de bananes plantain (frites bien sûr!). Servi dans un cornet de feuille de bananier, et à manger avec les doigts.

Bon, j’avoue que c’est un peu hardi de manger un fruit de la passion avec les doigts!

Nous passerons avec plaisir effectuer quelques emplettes dans leur boutique de souvenirs dont les revenus seront partagés entre les familles (chacune expose ses oeuvres sur une table différente).

Après une baignade rafraîchissante au pied du village dans les eaux claires du Rio Chagres, nous reprenons la pirogue jusqu’à une très belle cascade que nous avons la chance d’avoir pour nous tout seuls.
Re-plouf!

Courte marche un peu acrobatique par endroits pour arriver à la cascade…

Puis, retour à l’embarcadère, avec un chaleureux merci à nos hôtes.

Sur le chemin du retour, Max nous montre un grand barrage (nommé Madden) et le lac Alajuela, puis c’est la fin de l’escapade.

Magnifique journée!

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Bonsoir Patou,

C’est vraiment tout ce que j’aime.

Et à chaque fois que je te lis, j’ai faim!!!

A+
Annick

Coucou ANNICK,
:sweat_smile: :sweat_smile:
Et encore, tu n’as pas goûté le délicieux punch dont Sabrina nous préparait un pichet pour chaque excursion! Avec ordre de tout finir, bien sûr. :joy:

Ni les petits déjeuners gourmands…
mais il manquait quand même le jus de fruits frais. :smirk:

Ni l’apéro au bord de la piscine!

Bises
Patou

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J6. Vendredi 27 janv.
Route vers la Péninsula de AZUERO.

Au Panama, on roule à droite ou à gauche?
Et bien, ça dépend du nombre de trous sur la route! Et du véhicule ( les plus gros sont à gauche)! :joy:
Mais en théorie on roule à droite.
Monsieur Patou prend de nouvelles habitudes : il double à droite (comme les autres), change de file sans clignotant (comme les autres).
Adaptación!!!

Quittons le Monkey Lodge vers 9h. Bises.
Bye les singes et les chiens et le petit monde du lodge!

Wouaouh! On passe sur le pont du Centenaire (magnifique!) pour rejoindre la panaméricaine.

Pour rejoindre le sud, gros embouteillages (travaux).

11h Stop jus de fruits au bord du Pacifique , sur Punta Chame : une petite route dans un état abominable qui nous dissuade d’aller jusqu’à la pointe!
Au milieu, Playa Caracoles :
Immense plage de sable blond, “paradis des surfeurs” (on en a vu 3!) mais aussi lieu de ponte des tortues marines ( entre juin et novembre). Mais HÉLAS, très sale, et en cours de bétonisation comme toute cette côte Pacifique, où résidences et resorts envahissent les longues étendues de sable.
Bof bof…

Midi : pour se réchauffer un peu (34 degrés :wink:), soupe de wontons dans un restau chinois (Jin Foon, 7$pp) à Penonomé!
Pourquoi pas?

Petit stop à Parita, adorable village fondé en 1556.
Belle église San Domingo de Guzman (18e s.) et jolies petites maisons coloniales colorées (18e et 19e s.) classées à l’UNESCO.

Puis c’est l’arrivée à Chitré, grande ville tristounette, où nous avons réservé dans un très bel hôtel (Cubita) dans les extérieurs. Le meilleur choix ?
Style colonial espagnol, architecture s’inspirant d’éléments culturels et historiques allant de l’art précolombien à la colonisation, déco raffinée. Il y a même un petit musée!
Magnifique piscine, dont nous profitons après un coup d’œil à la cathédrale.

Notre hôtel :

Dîner : ceviches et frites!

Dessert : piña colada (glacée)

Le revers de la médaille : d’abord l’odeur de moisi dans les chambres, sombres et vieillottes, et puis … le BRUIT!
Infernal autour de la piscine (musique à fond pour couvrir les cris des enfants? ou l’inverse?), et tonitruant en 1e partie de nuit, dans le jardin sous nos fenêtres, où se déroulait une fête d’anniversaire animée par un orchestre avec cuivres!!!
Et il paraît que c’est comme ça tout les WE!
Conclusion : éviter les 3 jours de WE, ou éviter de dormir à Chitré.

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J7-Samedi 28 janvier
Peninsule de AZUERO, route vers PEDASI.
Là, vous allez rencontrer le vrai Panama!

On descend vers le Sud de la péninsule, en longeant la côte Est (au bord du Pacifique). Le vent souffle fort.

Je résume :
Playa y iglesia y playa y iglesia y playa y…
Si, si!

Diagnostic : le Pacifique a très mauvaise mine, couleur «marronnasse », battu par des vents violents il se venge en faisant déferler des hordes de grosses vagues à l’assaut des plages plutôt sauvages, sable blanc ou sable noir il n’y a plus d’espoir ( de se baigner)!

Au cœur des villages, d’adorables petites églises, croquignolettes, certaines «patrimoine d’intérêt national », notamment celle de Los Santos, datant de 1569! Beaucoup de beauté intérieure aussi.
Et des brochettes de petites maisons basses aux couleurs de bonbons anglais et aux grilles finement ouvragées, elles aussi inscrites dans le patrimoine historique.

Los Santos :
L’église de San Anastasio serait la première église de la péninsule!

Playa Monagre :

Guararé :

La Enea : paisible village de brodeuses de polleras, près d’une longue plage de sable noir.

A 14 km de Las Tablas, nous allons voir la Playa Uverito : sable noir et cayes, plage aperçue difficilement à travers une longue ligne de maisons de vacances, front de mer coloré qui barre le paysage.
Bof bof…

Nous n’avons pas réussi à voir des brodeuses de « polleras », ces célèbres jupes/jupons typiques dont le défilé “de Mil Polleras” se tenait le 15 janvier… Il ne reste que les affiches!

Las Tablas :

Le restau Los Portales conseillé par le Petit Fûté a disparu…
Alors, déjeuner tipico dans la fonda Santa Livrada de Las Tablas (4$/ pers) : on compose son assiette parmi la dizaine de plats cuisinés présentés derrière une vitre.

On fait aussi quelques emplettes : une petite bouteille de rhum Abuelo (5$ les 375 cl), réputé paraît-il, et une paire de tongs pour monsieur Patou.

Après un tour rapide de Santo Domingo, nous arrivons à Pedasi.

A l’entrée du village, nous découvrons la Casa Lajagua, notre nouvel hébergement pour 2 nuits.
Sympa, familial et au calme, avec 3 chiens et une piscine.
April, la propriétaire, est une canadienne arrivée de Vancouver.

Allez, une autre plage?
Vers le Sud cette fois, à l’abri du vent d’Est.
Et ce fut la pépite!
Une longue et belle plage au sable couleur caramel, peu de vagues, bordée de cocotiers qui cachent quelques maisons discrètes surplombant la baie.
Presque déserte!
Et… on s’est baignés!!!


Elle s’appelle Playa Destiladeros.

Ce soir nous allons dîner en ville…:wink:enfin, au village, quoi! :joy:
A La Isla Iguana, restau de poissons et fruits de mer.


Pas de photo de l’assiette, mais on reviendra! :wink:

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J8- dimanche 29 janvier. Au sud de PEDASI.
J’avais prévu une excursion journée sur Isla Iguana, mais tout le monde nous la déconseille en raison des vents violents.

Alors ce sera une journée au Paradis … des surfeurs!

Ça s’appelle VENAO, au sud de Pedasi.

Région en plein essor, la preuve : ils ont refait la route et supprimé les nids d’autruches. Bon, OK, la réfection de la route depuis Chitré s’explique aussi par des raisons politiques, Pedasi étant le lieu de naissance de l’ancienne présidente Mireya Moscoso dont le portrait décore la rue principale!
La région s’ouvre au tourisme au grand galop.

Bon, OK, on ne surfe pas ( sauf sur le net!), mais on va passer une belle journée, et on va encore se baigner!!! Yes.
A l’arrivée, petite pause café au restaurant El Sitio, un incontournable des lieux. Vous savez, celui au pied du phare?
Vous pouvez retenir une chambre dans le phare mais il paraît que c’est très bruyant (au-dessus du bar!).


Nous y reviendrons pour le lunch.

Pour commencer, balade en forêt sur la « Cascada Trail ».
Le plus dur était de trouver l’entrée, il a fallu marcher un peu et questionner !
En fait, le plus simple était de rouler jusqu’à l’extrémité de Venao jusqu’à l’Eco lodge (qui en passant nous a semblé très sympa, idée à retenir!), car le départ du sentier se trouve dans l’Eco lodge (entrée : 4$pp, pour les non clients du lodge).
Petit plan donné à l’accueil.

Le sentier ombragé grimpe gentiment le long d’un petit torrent, c’est très agréable et nous apercevons plein de singes : hurleurs, araignées et capucins.


:grin:

Au retour, longue marche le long de la plage.
Heureusement que soufflent les alizés, car il fait TRÈS chaud : c’est dire, j’ai sorti mon chapeau!:wink:

Lunch à El Sitio, charmant et gourmand : Guacamole et ceviches (l’un des meilleurs du voyage!), repas léger.

On ne se lasse pas du spectacle des apprentis surfeurs.

Les vagues sont inégales…:blush:
Et on se baigne avec grand plaisir pendant les accalmies.

Un peu d’animation offerte par les autorités locales :wink:

On savoure la beauté des lieux …

Disfrutamos!!! :heart_eyes:

De retour à Pedasi : un petit tour au centre du village…

Puis nous retrouvons avec plaisir le petit restau de notre pêcheur Toby de La Isla Iguana.
Ce soir, ceviche et camarons (à l’ail ou en sauce créole)!


Vous aurez deviné que nous sommes fans de ceviches?

Plus tard, la cerise sur le gâteau : un ananas juteux à souhait que nous nous partageons sur notre terrasse ( hier, c’étaient des mangues).
Ne jamais voyager sans un bon couteau!

:yum::yum::yum::yum::yum:

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J9- lundi 30 janvier. Du sud à EL VALLE.

Nous allons quitter Casa Lajagua, notre grand bungalow confortable, nos délicieux breakfasts et notre hôtesse canadienne April enthousiaste et très chaleureuse.

Nous avions repéré cet hébergement, Casa Lajagua, sur la liste de ToutPanama où nous bénéficions de réductions (-15%) grâce à notre carte Premium.

Bye bye le sud! En route pour El Valle, village de charme en moyenne montagne, lieu de villégiature pour de nombreux étrangers.

Nous utilisons deux GPS (applis chargées sur le téléphone), selon l’envie et l’humeur : notre Maps.Me habituel, et puis ici, Waze, réputé pour indiquer la position des radars et contrôles de police.

Après Chitré, notre route passe près de Paris ( :joy:)

A partir de Penonomé, nous quittons la panaméricaine : notre GPS nous envoie dans les montagnes, où nous passons par San Juan de Dios…

Les 20 derniers Km nous offrent de très beaux paysages, très vallonnés, avec des dénivelés importants, d’impressionnants virages en épingles à cheveux et de minuscules villages.

À El Valle, nous avons réservé une nuit chez Ursula, dans la guest house suisse « Casa Mariposa». Adresse un peu confidentielle! Hébergement de charme dans un beau jardin fleuri (seulement 2 bungalows et un appartement familial).
Ursula et Harry hébergent des paresseux (pfff…! pas des touristes, mais des animaux!:joy:) recueillis et soignés, parfois remis en liberté quand c’est possible.
L’un d’eux est né ici, il a pris racine dans un arbre face à notre terrasse! C’est son monde sauvage à lui.
Mais non, finalement, le soir il descend et va dans la maison pour dormir!!!
:zzz:


L’espace dédié au breakfast.

Nous voulions faire une petite randonnée sur le sentier de “la India Dormita”, mais Ursula nous le déconseille cet après-midi en raison de l’état du sentier, car le temps est à la pluie- nous recevons même plusieurs échantillons-.
:woozy_face:

Alors, ce sera une balade au village. El Valle est un très joli village fleuri, très propre, coloré et très coquet, apparemment très touristique.
Après un passage au marché, nous nous régalons d’un grand jus de maracuja frais ( fruit de la passion).

J’adore!

Puis, au final, allons découvrir la serre aux papillons (7$ pp)…
Un enchantement! Environ 800 papillons et 17 espèces, mais on n’a pas compté!


(en train de faire “crac crac”!)

Très jolie visite!

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EL VALLE, suite.

Ah, mes amis, quelle soirée !!!

Exceptionnelle!

D’abord, Ursula nous a invités chez elle pour assister au repas des paresseux.

Imaginez une maison dont les plafonds sont quadrillés d’un réseau de cordages qui parcourt l’ensemble des pièces (chambres incluses), et 4 paresseux (de 2 espèces différentes, des “deux doigts” et des “trois doigts”) qui se déplacent librement d’une pièce à l’autre.
Pour Ursula, ce sont comme des enfants. Le chien est un peu jaloux…
Deux autres paresseux sont gardés à l’écart, un qui va bientôt être relâché en forêt, et un bébé, qu’il faut protéger de microbes potentiels. Ils sont très sensibles aux virus et il existe un risque de transmission depuis l’humain.
Ce sont tous des sauvetages, animaux blessés ou orphelins.
L’objectif étant de les remettre en liberté quand c’est possible.

Le repas consiste en feuillages frais et gousses de je ne sais quoi, qu’Harry part chaque jour cueillir en montagne. Ces gousses semblent appréciées comme des sucres d’orge!


La plus timide descend de la bibliothèque!

On fond…!


Celle de droite arrive de la chambre!

Elles sont devenues copines, après avoir été sauvées dans 2 régions différentes.


Miam!

Nous avons vécu un moment magique dans cette proximité exceptionnelle avec ces animaux qu’on voit rarement d’aussi près, mais que bien évidemment il n’est pas question de toucher!
:heart_eyes:

Avec le prétexte d’un anniversaire à fêter, nous sommes ensuite partis dîner dans un super restau gastronomique très réputé (pas facile à trouver dans la nuit, à flanc de colline!) : La Casa de Lourdes. Très classe.
Belle maison de style toscan, dîner en terrasse au bord d’une superbe piscine, tables élégantes et service stylé.
Cuisine raffinée à la hauteur de sa réputation, aux saveurs recherchées. Ceviche remarquable et gambas façon cajun à se lécher les babines!


:yum: :yum:

Et voilà pour cette étape qui restera dans les annales !

Demain, nous retrouvons la grande ville…

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J10- mardi 31 janvier

Programme light aujourd’hui!
Retour à Panama City, car wash et check out de la voiture ( Todo va bene). Ouf.

On dépose les sacs à l’hôtel (le même).
Pour notre bel hôtel Riande Urban, nous avons bénéficié d’un prix d’ami avec notre carte Premium Toutpanama (presque -30% par rapport à Booking!). Un excellent plan, puisque nous y passerons au total 6 nuits, avec le confort de pouvoir utiliser leur bagagerie et laisser sur place une partie de nos bagages pendant nos escapades balnéaires!

Lunch chez un péruvien du quartier (excellents fruits de mer en tempuras), puis, avec l’aide d’Uber (3,50$), on file se dégourdir les jambes au Parque Metropolitano, à 10 minutes d’ici.
Entrée : 4$pp.

Poumon vert de la capitale, bien aménagé sur une colline à 2 pas du centre, ce grand parc permet de croiser quelques animaux, en offrant plusieurs sentiers de promenade qui culminent à 135m. Très belles vues panoramiques sur la ville depuis le Mirador, au sommet.


(côté Pacifique)

Au passage, nous apercevons 2 paresseux, une biche, des agoutis et un coati.


(un peu loin et un peu effarouchée)

Fin de l’aprem dans la piscine pour décrisper les mollets!

Pour le dîner, nous retournons à El Trapiche, où nous testons cette fois la sangria (délicieuse, très fruitée) et le “sancocho”, soupe de poulet spécialité panaméenne.


:yum:

Pour les curieux, voici la carte (et les prix) :

Demain midi, nous prenons un vol d’Air Panama pour l’archipel de Bocas del Toro, que certains surnomment « Gringolandia ». Autre ambiance en perspective …!

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J11. Départ pour Bocas del Toro, après un petit tour à pied dans le quartier.
Bagages optimisés : Nous laissons 2 sacs à l’hôtel où nous reviendrons dans 5 jours.
Première fois qu’on monte dans un taxi dont le chauffeur regarde un film sur l’écran qui remplace le GPS! On est quand même arrivés à l’heure à Albrook (aéroport domestique).
Lunch rapide : empanadas et jus d’ananas frais pressé.

Beaucoup de jeunes surfeurs américains avec d’énormes sacs matelassés abritant leur planche de surf. Restera -t-il un peu de place pour nos modestes sacs???

Par le hublot, très belle vue de Panama City, puis du lac Gatun, où les eaux couleur saphir baignent la forêt émeraude.

On aperçoit au loin les écluses de Gatun, ainsi que les haubans du Pont de l’Atlantique (construit par Vinci et inauguré en 2019) et les gros bateaux attendant de passer les écluses.

Arrivée sur Bocas del Toro (1h de vol).

Là, on aperçoit l’extrémité d’Isla Colon, où nous allons loger, avec, en face, la petite île de Carenero.

Arrivée 14h. Accueil en chansons pour nous faire patienter, car il y a contrôle des bagages par des chiens renifleurs.

On marche 10 minutes, en traversant le Parque Central jusqu’à l’hôtel Bocas Town, récemment rénové, superbe. Ponton privé. Chambre magnifique vue sur mer au 3e étage, avec terrasse au-dessus de l’eau.
Superbe! Je crois qu’on va être bien…

Cet endroit nous rappelle un peu le Bélize ( mais avec davantage d’îles et d’excursions possibles). Et aussi Bandar Seri Begawan, au Brunei, avec les maisons sur pilotis et l’activité incessante des petits bateaux.

Petite balade en ville, pour un premier repérage et quelques courses. Ambiance Caraïbes …
On croise des surfeurs mais il n’y a pas foule.

Le soir, dîner langoustes au Pirate, en terrasse au bord de l’eau, pour fêter notre arrivée. Miam!

Beaucoup de musique dans les environs ( le coin est réputé pour!), mais (ouf!) pas sous nos fenêtres. Cela semble plus bruyant à Carenero, en face.

Activité intense des bateaux taxis jusque tard dans la nuit!

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J12. Jeudi 2 février. Bocas del Toro, Isla San Cristobal.

L’avantage de notre île Isla Colon, c’est qu’elle permet de rayonner facilement!

Grosses pluies tropicales toute la nuit , inquiétude pour aujourd’hui…
Nous avons programmé plusieurs excursions avec Sophie ( Kawi Voyages), une française installée ici (sur une autre île) depuis plusieurs années. Elle gère tout par WhatsApp.

Aujourd’hui, un petit bateau viendra nous chercher au ponton de l’hôtel après le breakfast. Cool!
Nous avons réservé un “tour chocolat” ( :wink::wink::heart_eyes:) sur une île voisine, San Christobal, dans une tribu indienne …
Ce matin il pleut comme vache qui pisse!
Équipés de nos sacs étanches, nous embarquons avec Juan après avoir enfilé nos capes de pluie.

Traversée humide, jusqu’à San Christobal.
Le jeune guide Adrian nous attend à l’arrivée, pour nous guider jusqu’à la plantation que possède sa famille.
Traversée du petit village…


(l’école)

… et arrivée à la ferme.

La famille possède une plantation de 5000 cacaoyers, de 3 espèces différentes :
Criollo (aux fruits rouges), forastero et trinitario.


(cacaoyer criollo)

Bien sûr, les sentiers de la forêt sont boueux et glissants.

On nous équipe d’un bambou/bâton de randonnée, et de bottes. Deux pointures au choix : 40 et 44! Je choisis les petites. :sweat_smile:

On croisera même des petites grenouilles rouges aux pattes arrière bleues.


Les fèves sont déjà délicieuses à sucer crues!

Visite très intéressante avec notre guide, qui complète et enrichit ce que nous avions fait il y a 9 ans au Costa Rica près de Cahuita. Mais ici, c’est familial et plus authentique!

Il nous fait part de leurs difficultés financières face à leur coopérative qui a récemment divisé par 6 le prix d’achat du kg de fèves, en prétextant une baisse de la demande mondiale!!!

Retour dans la famille : une armée de matrones s’active autour du processus culinaire , avec la torréfaction, l’épluchage, l’étape poudre et pâte, puis … l’étape truffes!
Nous participons un peu.


(torréfaction)

Après épluchage, broyage avec une grosse pierre jusqu’à obtenir une poudre, puis une pâte avec laquelle on formera des boules.


Les ingrédients utilisés dans les truffes : cacao, sucre, gingembre et coco râpée- Miam!-

Le soleil est revenu.
On nous sert alors le repas maison, avec cœurs de palmiers et poulet caribéen. Délicieux!

C’est maintenant l’heure de repartir.

Au retour, il ne restera plus qu’à décrasser les pieds et les chaussures!

L’après-midi, de retour à Isla Colon, nous allons découvrir la
Playa El Istmito, également appelée Playa La Cabaña, à la sortie de la ville. Balade le long de cette grande plage qui possède un certain potentiel, mais qui, hélas, n’est pas très attrayante dans son état actuel. On trempe juste les pieds!

Et pour notre dîner, ce soir ce sera tapas! En terrasse au bord de l’eau, bien sûr!

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J13- Vendredi 3 février. URRACA, l’île aux singes.

Aujourd’hui nous partons ( toujours en excursion Kawi) vers une petite île privée très éloignée, surnommée l’île aux Singes.
Elle appartient à Francine Roy, une canadienne extraordinaire et passionnée, qui a quitté son Québec natal et qui, après plusieurs années de navigation, a réalisé son rêve en achetant cette île mangrove (pas 1 cm2 de terre ferme!).
Elle en a fait un Rescue Center pour singes orphelins ou blessés.
Il y a 17 pensionnaires actuellement.
C’est aussi un Eco-Resort.

Dès notre arrivée, le ton est donné : constructions sur pilotis, on se déplace sur des pontons au-dessus d’une eau cristalline, dans un environnement merveilleusement coloré, avec des singes en liberté (mais d’autres non) que vous allez fréquenter et apprendre à connaître pendant 2 heures.
Singes hurleurs, singes écureuils, singes tamarins et capucins. Chacun a un prénom.

Nous avons le droit de les toucher, après désinfection des mains.
Nous avons caressé, donné des noix de cajou, des bonbons vitamines…
Les singes sont montés sur nos genoux, ils ont goûté le chapeau de monsieur Patou, et montré qu’ils appréciaient la visite!

Nous sommes absolument fascinés!
Les singes hurleurs, quasiment apprivoisés, s’avèrent très amicaux. Ils sont très doux, avec un beau poil brillant.


(femelle ayant “adopté” le petit orphelin)

Le jeu consiste à récupérer des noix de cajou cachées dans nos mains!

Moi, j’ai aussi un faible pour les petits singes écureuils, que je ne connaissais pas.

Certains sont en liberté totale sur le domaine. Pour les capucins, c’est impossible car ce sont des garnements qui cassent et qui volent tout!
Alors Francine leur a fait installer un tunnel aérien pour qu’ils puissent aller en toute liberté depuis leur grande cage sur un autre petit îlot qui lui appartient aussi. Cadeau de Noël 2019!

Francine nous fait visiter les aménagements et nous explique les caractéristiques des quatre espèces présentes ici.
Nous sommes admiratifs.

L’entrée dans la réserve coûte 20$pp, qui servent à financer des achats de nourriture et vitamines pour les singes.

A midi nous sommes repartis car, comme les enfants, les singes ont besoin de repos…

Pour les curieux :
https://www.monkeyislandfoundation.org/meet-the-monkeys2/
:heart_eyes:

Pour déjeuner, nous nous posons dans un petit restau sur pilotis, au milieu de nulle part (pais près de Bastimentos).

C’est chez Alfonso.

Filets de poisson délicieux (15$pp).

Les toilettes sont « au fond du jardin », atteignables par une passerelle en bois au-dessus de l’eau turquoise.


(La chasse d’eau, c’est vous… et un seau d’eau de mer!)

On peut aussi se baigner…

Nous reviendrons chez Alfonso dimanche, lors de notre journée “Zapatillas”!

De retour à l’hôtel, nous sautons dans un petit bateau taxi pour aller nous baigner sur l’île d’en face (3$pp/trajet), Carenero, près d’un spot réputé pour le surf.
( pas de photo car équipement minimum!)
Jolie petite plage, sympa mais pas époustouflante malgré le décor sable blond et cocotiers.
Beaucoup de monde en fin d’après-midi!
Aïe la musique à fond!

Ce soir, notre dîner sera sur la terrasse au 1er étage d’un petit restau familial surplombant la baie : une soupe de poissons fabuleuse, avec langouste svp!

Ce soir, on sent le début de la fièvre du WE : Beaucoup d’effervescence partout!

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Super Patou !!, j’adore ces petits singes écureuils (vus au Costa Rica) et aussi les cabanes sur pilotis !!
Merci de ton partage.
Michèle.

Coucou Michèle,

Oui, ces petits singes écureuils ont un territoire assez restreint, entre le sud du Costa Rica et le nord du Panama.
Très jolis, ils sont assez timides.
Nous ne les avions jamais vus d’aussi près!

Bises
Patou

J14- samedi 4 février. Vamos a la Playa!
A la Playa Estrella, bien sûr : la star de l’île!

Au départ, je me dis : Pas grand chose à raconter aujourd’hui!
???

Ah, si! Les horaires de bus - puisque nous avons pris le bus au Parque Central pour le Nord de l’île-.
Trois horaires : l’horaire officiel (9h30), celui du chauffeur (10h), et l’horaire effectif , quand le bus est plein! Là, on part (9h37 … et tant pis pour ceux qui pensaient 10h!).

Et puis la durée du trajet : d’après la police, 20 à 25 minutes… mais plus d’une heure d’après les victimes! Route abominable, en chantier, qui traverse péniblement la montagne, truffée de gros travaux dans tous les coins!
Après, hein, 2$ pp : on en a pour ses sous!

Et puis on a le temps d’apercevoir au passage un curieux “village de plastique”, initiative d’un écolo canadien qui construit depuis 2015 des maisons en utilisant des bouteilles plastique. Il y a même un “château”!

Le bus nous dépose au terminus : Playa del Drago.

Pas vu le dragon! :sweat_smile:
Mais ce nom est historique.
On apprend qu’un gros cyclone a failli mettre à mal la 4e expédition de Christophe Colomb, en octobre 1502 : au plus fort de la tempête, la flotte fut miraculeusement poussée à l’abri, à l’intérieur de l’archipel, par … le souffle du dragon, bien sûr!

D’où le nom de la plage, et aussi de l’île ( Isla Colon).
Même inspiration historique pour d’autres endroits de la région, comme Isla San Cristobal et Almirante.

C’est beau, très Caraïbes, quoi!
Eauturquoisesableblondetcocotiers!

Mais on va marcher 15 à 20 minutes plus loin, sur un joli sentier ombragé, vers la Playa Estrella.

En chemin, de magnifiques paysages.


Ça y est, on l’a, notre carte postale!!!

Nous négocions « chez Emily » l’autorisation de lézarder sur un transat ombragé , à 2 mètres des étoiles, moyennant une bière fraîche et la commande du déjeuner (un plat de crevettes à la créole).
Un bon deal!

L’accueil est très aimable, et les prix sont étonnamment raisonnables (1,75$ la bière, la moins chère de tout le voyage!)

Et elles sont bien là, les étoiles!
D’énormes étoiles de mer couleur d’orange dessinent un décor sous-marin, comme dispersées ça et là par des esprits facétieux!
Magique!
Longs moments de baignade absolument délicieux, en faisant bien attention à ne pas toucher les étoiles…

Le paysage est sublime. Un pur moment de bonheur.

On repart à regret…

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Bonsoir Patou,

Enfin j’ai pu lire tes derniers chapitres!

J’ai toujours aussi faim mais maintenant aussi soif…Pina colada, mamamia…

Les paresseux je les adore. J’ai bien noté l’adresse.

A plus
Annick

Coucou ANNICK,

Ravie de te retrouver. Tchin!

Pour la maison des paresseux Casa Mariposa à El Valle, elle ne figure sur aucune centrale de réservation, il faut écrire directement à Ursula pour réserver (elle parle français, anglais, espagnol et allemand) :

Casa Mariposa el Valle
casamariposaelvalle. com

casa.mariposa@hotmail.com

Nous venons de décider de retourner au Panama l’hiver prochain!
:sweat_smile:
Bises et à +,
Patou

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J15-Dimanche 5 février.

Journée d’excursion « Zapatillas» (Excursion des îles), toujours avec Kawi Voyages (WhatsApp +507 6555 9954), dont nous sommes très satisfaits.
Nous avons eu le plaisir de croiser la dynamique Sophie (et son bébé) au détour de 2 excursions, et en plus, grâce à Toutpanama, nous bénéficions de réductions!

Je regrette juste d’avoir manqué la sortie de nuit “bioluminescence”, car nous étions en pleine lune. Mais je pense que nous reviendrons!

Zapatillas : cela signifie chaussures, chaussons, pantoufles.
Visite de magasins de chaussures? Je vous vois ricaner…
Mais noooon! :sweat_smile:
Le nom des 2 îles Zapatillas vient d’une déformation de « zapils », petits fruits verts très abondants sur place!

Ce matin, nous sommes dans la brume… avec même des gouttes de pluie!

Le bateau fantôme est ancré dans la baie.

Nous croisons les doigts, nous sommes en saison sèche, que diable!

Aujourd’hui nous sommes 10 sur le bateau, mais que des gens sympas. Je m’essaie même à converser en espagnol avec des madrilènes!

Notre programme, fort alléchant, ne sera finalement pas trop pourri par la pluie du matin puisque le soleil a fini par sortir.


(envie d’une robinsonnade?)

Sur le trajet, notre capitaine, Emmanuel, donne des détails sur les îles que nous rencontrons : la petite Carenero, puis la grande Bastimentos, et juste en face, Solarte, qui abrite aujourd’hui une petite communauté de 200 indiens Ngöbe Buglé qui vivent de façon très spartiate.

Nous atteignons Bahia Honda area, où nous apercevons enfin un dauphin après avoir fait beaucoup de ronds dans l’eau.

Puis, nous longeons une belle mangrove, où nous apercevons plusieurs paresseux, 2 doigts et 3 doigts.

Après une halte au Cayo Coral (jardin de corail), déjeuner chez Alfonso - calamar sauce créole-.
Le vent est froid, on se réchauffe au soleil!

Pour ANNICK :wink:

Et puis, la cerise sur le gâteau : après-midi plage et soleil sur Zapatillas Islands, 2 îles jumelles paradisiaques …

On nous dépose sur l’île n°2, pour une baignade plus abritée.
Magnifique! Ambiance Caraïbes, sans la musique!

Nous avons quartier libre jusqu’à 16h, heure de fermeture du site, car l’île est une réserve marine, lieu de ponte des tortues marines (de mai à octobre, je crois).

On peut y snorkeller, mais en faisant attention aux courants qui peuvent être forts quand on s’approche du récif (palmes conseillées).

L’île est bien préservée, on peut s’y promener sur les sentiers, des petites criques invitent au farniente…

Retour à Bocas pour notre dernière soirée. Nous retrouvons l’animation des petits bateaux qui se croisent dans tous les sens!
On ne se lasse pas.

Encore une flânerie “en ville”, puis un dernier dîner gourmand, avec un curry de langoustes. Quand on visite un pays, il faut assumer!

Comme les deux nuits précédentes, la nuit sera bruyante sur Carenero, la fête se déchaîne jusqu’à plus de minuit sur la terrasse de l’Aqua Lodge, et l’île voisine en profite! Effet WE. On ne dormira pas la fenêtre ouverte!

Nous prenons demain un vol pour Panama City, où nous passerons une nuit au Riante avant de partir mardi chez les indiens Kunas, dans les San Blas.

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Un grand merci @patoutaille pour ce superbe carnet de voyage que je découvre grâce à @michele87 !
Cette lecture est un régal, il me tarde de réserver mes billets pour février 24 en famille.

Belle continuation

Bonjour horizons21 ( merci Michèle!)
Merci pour ce clin d’œil sympa!

Je me régale en rédigeant le carnet, et c’est un vrai plaisir de partager ce voyage.
Nous venons même de décider d’y retourner en janvier 2024, car nous aimerions découvrir d’autres régions !

Je suis ravie que vous ayez décidé d’y aller, vous allez vous régaler.

Cordialement,
Patou

J16- Lundi 6 février.
Il est toujours là!

Lever de soleil sur Carenero et Bastimentos …

Pour nous situer un peu (il s’en irait temps!) :wink:

Nous avons appris par un de nos guides (ou peut-être l’avions-nous oublié?) qu’Isla Colon, et toute la région en général, jusqu’au Costa Rica, avait subi en 1991 un terrible tremblement de terre de magnitude 7,5, qui a tout détruit et fait de nombreuses victimes. Il fut aussi suivi d’un tsunami. La ville de Bocas Town a été reconstruite, puis les touristes sont (re)venus.
Vérification faite, nous avons découvert que les secousses sismiques étaient très fréquentes dans cette région riche en activité volcanique.
Nous reviendrons malgré tout …!

Tchao Isla Colon!
Un bisou à la manager de l’hôtel (une belle créole aux yeux verts), puis un vol sans histoire avec Air Panama à 11h40.
Un Uber pour rejoindre l’hôtel (3,70$), et nous revoilà « chez nous ».
Accueil chaleureux. Même chambre qu’à notre arrivée, et, devinez quoi? Monsieur Patou retrouve, fiché dans la prise sous le bureau, l’adaptateur qu’il avait oublié le 24 janvier!!!

C’est la Honda de Michel-Ange ( si, si) qui nous emmène une fois encore vers Casco Viejo. On adore ce quartier!
La vieille ville coloniale possède une pépite qui nous intéresse…
(11e rue ouest)

Pas de chance! La pépite est fermée le lundi. :cry:
Il s’agit du meilleur chocolatier du Panama, j’ai nommé Nomé. :joy:

Du coup, on re-flâne un coup dans les vieux quartiers pittoresques…
Mais les hordes de touristes américano-canadiens nous énervent.

Alors on rentre buller à la piscine et préparer la sélection de bagages pour demain, puisque voguerons légers, en laissant nos gros sacs à la bagagerie de l’hôtel.

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C’est où, les SAN BLAS?

En haut à droite (dans la mer des Caraïbes).

On y va comment?
En voiture (+ lancha) pour une formule journée ou hébergement sur une île, ou en bateau, en formule croisière.

Les San blas, c’est un archipel de 365 îles (environ) dont une soixantaine sont habitées. Il y a donc des îles désertes!

C’est devenu un territoire indépendant, Kuna Yala (ou Guna Yala), depuis la révolution de 1925. C’est la seule province autonome gérée par une communauté amérindienne.
Pour y pénétrer, on doit donc passer un poste frontière (contrôle des passeports) et s’acquitter des droits d’entrée (20$ pp). On voit partout les 2 drapeaux : celui de la révolution, et celui du territoire Kuna Yala.

Le territoire s’est ouvert au tourisme, qui procure une source de revenus non négligeable, étant donnés les tarifs pratiqués.
Certains parlent même de “pompe à fric”…
Ce sont donc les indiens Kunas qui gèrent toute l’activité touristique, des transferts aux hébergements et aux activités proposées.

Le trajet en voiture en gros 4x4 (et on comprend pourquoi!) depuis Panama City n’est ni rapide ni confortable : il faut compter environ 3h de route jusqu’au port de Carti, avec embouteillage monstre pour passer la frontière.
Un arrêt est prévu à mi-chemin dans une station service, juste avant la dernière partie du trajet traversant les “San Blas Hills” : ce sont alors des successions de montagnes russes, des virages à n’en plus finir, des nids de poules/d’autruches , quelques ralentissements pour travaux… et j’en passe.
Et quand on arrive au port c’est un véritable capharnaüm, tant au niveau du parking que des dizaines de bateaux. N’imaginez pas être seuls!

Après, il faut admettre que la carte postale est très belle, et le marketing très efficace.

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