Panama 2, le retour!

Forum Panama

Bonjour les voyageurs!

Me voici de retour de notre 2e voyage au soleil du Panama.
Pas déçus, au contraire! Toujours un enchantement.

Nous nous sommes envolés le 3 janvier, à peine dissipées les brumes du réveillon…
Nous avons gardé l’idée de voler avec Air France (vol direct depuis Paris CDG, arrivée à 19h15 à Panama City).
Nous avons aussi gardé notre hôtel Riande à Panama City, tb rapport Q/P réservé avec Toutpanama, de même que le loueur de voiture Dollar, dont nous avions été très satisfaits.

Et nous avons décidé de commencer tout de suite par une semaine dans l’archipel de Bocas del Toro, qui nous faisait encore de l’oeil.
On avait envie de bleu et de vert…
Nous avons donc rejoint l’archipel dès le 5 janvier, avec un vol Air Panama.

Pour le reste, nous avons découvert des régions non visitées en janvier 2023, et nous nous sommes régalés une fois encore.

Comme a dit ma voisine : “Mais alors, y’a pas que le Canal?” :joy:

Pour info, voici mon carnet de l’an dernier :
https://www.routard.com/forums/t/le-panama-un-coup-de-coeur/325929/95

Et mon itinéraire 2024 :

Le Panama, c’est loin, surtout quand on vole avec des vents contraires!

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Le 4 janvier : journée joker! Pas de programme précis.

Délicieux breakfast au Riante.
Nous sommes émus d’être reconnus et embrassés par le personnel du restau, on a l’impression d’être en famille!
Il faut donner des nouvelles, raconter notre projet (ah, le serveur est de Santa Fé!)…
Heureusement, j’ai fait des progrès en espagnol!

Côté pratique, objectif téléphone (nous emportons toujours un ancien téléphone “délocké” sur lequel nous faisons installer une carte Sim locale) : Quelques difficultés avec Tigo, cette année!
Tigo ne fait plus la formule "full datas sur 30 jours », il faut acheter la carte (2$) et des recharges. Le Chinois local nous arnaque, alors nous passerons chez Tigo au Mall Multi Plaza, la boutique Tigo (2e étage) nous enverra acheter plusieurs cartes de 5$ (7j) au supermarché voisin (il faudra recharger plusieurs fois).

Solution : à l’avenir nous laisserons tomber Tigo et opterons pour une formule e-SIM, souscrite depuis chez nous, via l’application Airalo (mais y’en a d’autres) : prix très compétitifs pour beaucoup de pays du monde!

Par contre, on garde l’excellente habitude de se déplacer avec Uber. Rapide, fiable et pas cher (courses entre 2 et 5$)!

Alors, on fait quoi? On louche sur Taboga Island : pourquoi pas?

Direction Flamenco Island, au bout de la Calzada de Amador.
Nous ne sommes jamais allés au bout!

Au port (lieu de départ des ferries vers les îles), on vérifie qu’on est bien au PANAMA! :wink:

Par contre, impossible d’avoir une place pour Taboga, ce sont les vacances scolaires et il aurait fallu réserver. Une autre fois?
Alors on se balade dans le coin, en on se régale d’un délicieux poisson grillé au Ciao Bella, au bord de l’eau.

Et on décide de retourner au Biomuseo, qu’on avait beaucoup aimé (entrée 20$pp). C’est encore un enchantement, dont le thème central est la biodiversité (mais les infos sur la formation de l’ithsme et l’histoire de la région sont dignes d’intérêt).

Après avoir essuyé une formidable averse tropicale, c’est par un dîner sur la terrasse du Trapiche (une institution!) que nous fêtons notre retour.
La Via Argentina scintille de toutes ses décos de Noël

Bien sûr, au menu, la “Fiesta panamena” (assortiment de spécialités locales à partager) nous fait de l’oeil… après dégustation du premier ceviche du voyage.
Ah oui! Parce ça sera aussi un voyage gourmand!

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Du 5 au 11 janvier : Bocas del Toro.

D’abord 2 nuits sur l’île San Cristobal, à El Clandestino, chez Sébastien (un belge génial posé au bout du monde!).

Gros coup de coeur!
Une robinsonnade charme et confort, simple et bon enfant. Un havre de paix et de beauté.
Même les chiens sont amicaux.
Nous avons un bungalow sur pilotis, les pieds dans l’eau, l’un de nos 2 meilleurs souvenirs du voyage.

Sans parler des talents culinaires de Sébastien, qui gère tout tout seul, avec ses menus gourmands n’utilisant que des produits frais!
Seulement 5 chambres ou bungalows, snorkelling devant le ponton, paddles et kayaks à disposition, des dauphins qui se promènent…

Excursion quasi privée à Zapatillas (un panneau nous rappelle que c’est une réserve marine, mais ce n’est pas la saison des tortues).

Seul bémol : El Clandestino, c’est un peu loin (40$ le transfert pour 2)!
Mais ce n’est pas le seul hébergement dans ce cas…

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Coucou Patou,
Allez, je m’embarque avec toi pour faire un tour, histoire de me changer les idées…
Les débuts sont prometteurs et je me verrais bien dans la cabane les pieds dans l’eau !!
J’aime bien les hébergements insolites.
Bonne continuation.
Bises.
Michèle.

Merci Michèle,

Bienvenue! Je t’emmène avec plaisir dans cette nouvelle aventure!
Ah oui, la cabane au bord de l’eau, elle nous fera rêver longtemps.
Je voulais un hébergement isolé, loin de tout, je voulais pouvoir écouter le silence… :star_struck:
Mais je ne voulais pas d’hébergement avec une centaine de marches à monter pour rejoindre une chambre “surplombant la baie”!

Allez, on va retourner à la civilisation?
Bises
Patou

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Alors comme les choses les plus belles ont une fin, il a bien fallu retourner vers la grande ville.

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Enfin… sur l’île principale, quoi! Isla Colon, où nous avons retrouvé pour 4 nuits notre hôtel de l’an dernier, l’hôtel Bocas Town, avec une grande chambre Seaview (et un balcon, pour regarder passer les bateaux).

Balades à pied, fortement perturbées par des titanesques travaux de voirie (et assainissement). Une horreur! Mais par ailleurs, une ambiance toujours aussi sympa, très cool dans son look caraïbe.


(notre restau préféré pour le dîner).

Dîners savoureux au Cocofastronomy (ci-dessus) …
La chef est française, c’est une adorable jeune femme nommée Marina.

Attention! Le 9 janvier est une journée fériée sans alcool (journée des Martyrs de la Révolution).

Sur Bocas del Toro, on se déplace en bateau (vers les îles) ou en bus (vers la plage Playa Estrella, au Nord de Isla Colon).
Les petits excursionnistes et les taxis boats ne manquent pas, et il est très facile d’organiser l’escapade de ses rêves, on peut même négocier.

Voici une idée de nos déplacements :

Les départs se font souvent en longeant la côte de Carenero Island.

C’est ainsi que nous sommes partis pour une journée vers Salt Creek, petit village Ngöbe-Buglé caché au sud-Est de Bastimentos, au bout d’un beau canal au milieu de la mangrove.
Déjà l’accès est magnifique.

Salt Creek : Le village (environ 60 maisons) s’ouvre peu à peu à la modernité et au béton, mais il n’y a pas de téléphone, pas d’eau courante, et l’électricité n’est pas dans toutes les maisons. De nombreux habitants ont trouvé du travail dans diverses structures touristiques des environs, mais les traditions restent vivantes, avec des cabanes typiques sur pilotis, en bois, aux toits de palmes. Le village s’enorgueillit d’un terrain de foot (!), d’une école-collège qui draine les enfants des alentours (sans doute loin?), et d’un dispensaire. On fait appel aux “floating doctors” américains en cas d’urgence grave.

Un charmant villageois s’improvise guide anglophone (on apprend l’anglais à l’école, tourisme oblige!) et nous accompagne pour un tour en forêt. Il nous fait découvrir des plantes médicinales, des fleurs inconnues, un paresseux, un petit singe nocturne, et de minuscules grenouilles rouges…


(bouclier persan)

Notre visite ayant été improvisée, les femmes du village n’ont pas le nécessaire pour nous préparer un déjeuner (pas de poisson ni de poulet disponible), mais elles ouvrent tout de même la “boutique” souvenirs (un peu d’artisanat, mais aussi des articles chinois?).

Nous quittons ensuite ce village du bout du monde pour rejoindre une plage voisine, d’où l’on voit au loin les îles Zapatillas. Nous seront les seuls clients du restau de l’hôtel " Azul Paradise". Celui-ci n’a rien de paradisiaque, la baignade n’est pas très agréable (chaussures conseillées, fond vaseux et jonché de débris), mais les cocotiers sont beaux, et l’accueil très amical et le superbe panorama font oublier l’état des décrépitude rampante. Il n’y a pas de patacones (!!!), mais la bière est fraîche.

Par contre, depuis le centre ville, nous irons deux fois sur Playa Estrella, toujours aussi magique…

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Et oui! Deux fois sur Playa Estrella.
Parce qu’il n’y a aucune raison de zapper ce qu’on aime.

D’abord, on adore ce bus qui part de la place centrale de Bocas Town (parc Simon Bolivar) en direction de Playa del Drago.
Le départ se fait aux heures pile (enfin… presque!) et le trajet coûte 2,50$ pp, pour 45 minutes de musique au volume maximum (au hasard, chansons romantiques, salsa ou rap, selon le conducteur), volume maximum aussi pour le rugissement du moteur, porte ouverte pour la clim naturelle (on ferme seulement si on croise la police), on longe la plage de l’isthme puis on bifurque à gauche vers la montagne, la forêt est magnifique et on peut voir l’avancée des travaux de voirie depuis l’an dernier.

A l’arrivée, Playa del Drago.
C’est là que Christophe Colomb avait planqué ses caravelles en 1502 (!!!) pour les mettre à l’abri d’une terrible tempête. Deux panneaux essaient d’en sauver la mémoire.
J’en avais peut-être déjà parlé l’an dernier, mais que voulez-vous, ça me touche.
1502, vous vous rendez compte de l’aventure?

Une étroite langue de plage, avec un bar/restaurant qui semble agréable.
Allez, on continue par le sentier côtier.

Entre plage et mangrove, de jolies vues sur la mer qui clapote à travers les cocotiers.

Une vingtaine de minutes plus loin, c’est Playa Estrella!
La magie est toujours là.
On voit bien que la bande sableuse se rétrécit de plus en plus…
mais l’eau est turquoise, et les étoiles sont là!

Oh, elles s’éloignent un peu, tout de même, reculant un peu plus loin des touristes indélicats qui osent les toucher malgré les recommandations.
On enfile masques et tubas, et on découvre d’autres étoiles, accrochées à une pente sablonneuse dans un endroit plus profond.
Le panorama est idyllique, l’eau est chaude à souhait, on passerait sa vie en immersion!

Au restau Emily, il y a des transats accueillants (avec ombre), d’excellents jus de fruits frais, du poisson grillé savoureux, et surtout des langoustes fraîches à tomber (TB rapport Q/P) que vous pouvez choisir avec le cuistot, dans leur casier immergé en bord de plage.

Divinement cuisinées, cuisson parfaite, sauce à l’ail succulente!

Petit bémol local : Grosse incertitude sur l’horaire de retour du bus-L’horaire semble être à la demie, mais il nous a été impossible d’en être certains.

Et voilà!
Alors, pour prolonger la magie et rester dans les étoiles, nous avons effectué de nuit une "sortie Bioluminescence" en bateau, pour aller observer le plancton bioluminescent, près de l’île de Solarte.
Cette sortie (20h-22h, réservée auprès de Kawi Voyages) ne peut se faire que par des nuits noires, sans lune ou presque.

Excellentes explications de la part du capitaine du bateau.
Nous irons observer ce phénomène sur 3 sites, avec 3 espèces différentes de plancton, du plus minuscule au plus “géant”.
Le 1er réagit au contact (on brasse l’eau et ça fait naître des milliers de petites étoiles). Beaucoup de fun!
Le second, plus gros, réagit à la pression et donc, aux mouvements des bateaux. Le 3e réagit à la lumière - et aussi aux mouvements!- (le capitaine allume un gros projecteur), et ce sont des centaines, des milliers de grosses étoiles qui saluent dans l’eau, c’est Noël!
On peut même s’immerger un moment dans cet univers féerique, avec masques et tubas!

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(partie d’une photo empruntée à Wikipedia, car mon téléphone portable est resté paralysé devant tant de beauté :sweat_smile:).

Et le ciel étoilé était lui aussi très beau!

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Aaaah… j’avais parlé de voyage gourmand : nous sommes quand même passés dire au-revoir à Marina, fêter notre départ et nous régaler une dernière fois de deux assiettes savoureuses!

11 janvier. On quitte Bocas pour Boquete!

Ce sera bateau +bus + voiture.
Nous devons être à David entre 12 et 13h pour récupérer notre voiture de location chez Dollar.

Plusieurs solutions existaient :hugs:

  • la formule : taxi boat vers Almirante (6$, toutes les 30 min)+ bus pour David ( ligne Changuinola- David), sans doute la plus économique.

  • le shuttle de Hello Travel Panama incluant taxi boat et bus (30$ pp, départ 11h30, arrivée 16h - le bus emprunte une route ne passant pas par David-),

  • Et la formule proposée par Taxi25 (25$ pp) : taxi boat (1h) vers Chiriqui Grande + accompagnement et taxi jusqu’à l’arrêt de bus à un carrefour/restau Marismar/station service sur la grande route + bus jusqu’à David. Départ 8h30, arrivée 12h15. Parfait pour nous!
    Nous avons choisi cette formule.

Taxi25 est une compagnie très fiable (située juste à côté du poste de police), nous avions organisé avec eux notre journée à Salt Creek et avions apprécié leur sérieux et leurs conseils.

Départ bien organisé, traversée agréable, arrivée à Chiriqui Grande et transfert bien gérés.

Tchao Bocas!

Arrivée à Chiriqui Grande (plus rustique- c’est avant tout un port!)

Le trajet en bus s’avéra assez épique. La route, très belle, traverse la montagne : magnifique! Paysages somptueux, très beaux panoramas vers 1500m, points de vue sur le rio Guabito (?) et le lac Fortuna.
Mais il est difficile de profiter du paysage!
Il faut se cramponner à chaque virage : Les sièges sont étroits et, assis côté couloir, si votre voisine déborde un peu, vous risquez d’être éjectés à chaque virage.
Musique tonitruante bien sûr. Nous connaissons tous les tubes. :grin:
Aucun bavardage possible vu le niveau sonore!
Détail amusant, on démarre avec la clim, et puis en approchant de la montagne, l’aide-chauffeur se précipite et ouvre en grand toutes les fenêtres du bus : le chauffeur a coupé la clim pour donner au moteur assez de puissance dans les montées! Et ce n’était pas inutile!

Ce trajet fut un grand moment!

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Coucou Patou,

Tu me donnes faim quand je vois ces photos! Miam miam.

Ton voyage s’annonce vraiment super bien.

Me réjouis déjà de la suite.

A+
Annick

Merci ANNICK!
Mais oui!
La cuisine et la gastronomie font aussi partie de la culture d’un pays et de sa découverte… surtout quand on est gourmands!

Allez, on t’emmène avec nous avec plaisir.

Bises
Patou

Du 11 au 14 janvier : BOQUETE.

On l’avait zappé l’an dernier (trop loin, manque de temps, autres choix) mais on veut découvrir cette star du tourisme.

Comme prévu, on récupère notre SUV à David, chez Dollar, où nous grignotons un peu avant de prendre la route.
Belle route confortable (j’allais dire autoroute!).
Nous trouvons facilement notre hébergement à Bajo Boquete, au Jardin del Eden, guest house très correcte à 5 min à pied du centre ville (le proprio est londonien d’origine, il s’excuse de ne pas avoir l’accent américain :sweat_smile: :sweat_smile:, et sur la petite terrasse le nécessaire thé/café/biscuits est à disposition des hôtes, ainsi qu’une kitchenette dont on peut utiliser la vaisselle. Super!)

En ce moment (du 11 au 21 janvier), c’est la Feria de las Flores y del Cafe, qui se tient au bord de la rivière.
Quelle chance!
Elle débute aujourd’hui, nous courons y finir l’après-midi!

Dans une vallée bucolique à souhait, un festival de couleurs et de kitsch!
Ambiance bon enfant.
A côté de kilomètres de parterres de fleurs (j’exagère à peine!), peu de café, mais des buvettes et restaus, et des stands où on vend tout et n’importe quoi.
A l’heure de notre visite, ils installent d’immenses baffles, il y aura donc musique et danse.
Une grande foire familiale, donc …
L’entrée est à prix très doux (2,50$pp).

J’adore!

Nous passons à la fonda El Sabroson (au bord de la grand route) acheter un takeaway (6$ pour 2, riz et poulet rôti) pour un dîner sur notre terrasse.

Nous allons étudier au calme le programme des jours suivants : quelle finca visiter, et quelles possibilités de randos (nous venons de récupérer un plan, et la voiture nous permet une grande autonomie)…

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NE BUVEZ PAS L’EAU DU ROBINET!
Ne buvez pas l’eau du robinet!

Ne buvez pas l’eau du robinet… Même si vous lisez que parfois elle peut être potable dans certains endroits, comme Panama City … ou David!!!

J’ai été malade à crever après avoir bu 2 verres provenant d’une fontaine réfrigérée chez Dollar, à David!
C’était midi, j’avais chaud, je ne me suis pas méfiée, et je n’ai pas remarqué qu’il n’y avait pas de bonbonne d’eau filtrée au-dessus de la fontaine, comme dans certains halls d’hôtels.
Voilà. Quel plaisir cependant, l’eau était si fraîche.

Habituellement en voyage nous ne buvons que de l’eau minérale.
C’est la 1ère fois que je me fais avoir. N’ayant avalé que des barres de céréales, j’ai vite compris ce qui m’arrivait le soir, tout collait, les symptômes et le timing.
Toxi-infection alimentaire!
J’ai été malade toute la soirée et la nuit, et pas brillante non plus tout le lendemain.
Heureusement, nous avions la pharmacie adéquate.

Monsieur Patou a savouré seul l’apéro, le poulet au riz épicé, et les fraises que nous venions d’acheter (la région de Boquete étant réputée pour sa production!).

Mais le calvaire n’était pas fini, car nous avons passé une nuit blanche en raison de notre proximité (à vol d’oiseau) avec la Feria : Musique tonitruante jusqu’à 4h du matin, mais oui!
Animation par un fou furieux qui hurlait comme si on lui arrachait un bras, sono du type rave party.
Un vrai supplice.
Ah, on m’y reprendra, à réserver près du centre ville en saison de feria!
A fuir!!!

Dès le lendemain matin, nous avons cherché (et trouvé) un autre hébergement plus éloigné, à 7 km environ, une charmante petite maison dans le secteur de Volcancito road, où nous avons passé ma convalescence. Les alentours méritent d’ailleurs de jolies balades sur une paisible colline boisée.


(trompettes des anges)

Inutile de dire que nos prétentions en projets de randonnées ont été revues à la baisse, je ne tenais pas sur mes jambes et même le Pipeline Trail était trop long pour moi (10$pp pour l’accès, tout de même, à payer à la gardienne Ngöbe qui surveille l’entrée- accès officiel puisqu’on s’inscrit sur un registre!-).
C’est pourtant très beau cette vallée, le sentier ombragé le long de la rivière, les fleurs, les oiseaux. Snif!

Après 2 heures de balade, à notre retour (précoce, forcément), un orage monstrueux, des trombes d’eau sur la vallée- Heureusement que nous avions écourté la balade!-

Nous en profitons pour réserver, via WhatsApp, une visite de finca : nous choisissons la Finca Don Pepe (non loin de la Finca Lerida), l’une des plus anciennes du coin, fondée il y a 125ans.
La visite (30$ pp si réservation directe) est organisée par Iwanna Boquete Tours (@iwannaboquete), bureau (et départ) sur la rue principale de Bajo Boquete.

Nous avons réservé la sortie pour le lendemain matin : ce fut fabuleux! Quelle visite/découverte extraordinaire!

Nous avons choisi le tour en anglais (versus espagnol), accompagné par un guide hors pair nommé Carlos, tonique, enthousiaste, cultivé (et autodidacte!), plein d’humour.


Les grains sont aussi appelés “cerises”. Miam!

Ce fut une matinée de pur régal, où nous avons beaucoup appris sur les variétés d’arabica et les méthodes de torréfaction.
A la fin, une vraie cérémonie de dégustation de 6 grands crus de la maison, incluant le très célèbre café Geisha (26$ les 300g à la propriété). Mon palais n’était pas à la hauteur.

De retour au village, nous avons déjeuné de délicieuses crevettes à l’ail dans un petit restau péruvien (restaurant de Mariscas La Cueva del Pitufo)-
La présentation du plat s’inspirait du volcan Baru, tout proche!
J’ai fait un effort…

Juste un aperçu sur la pâtisserie voisine, juste pour le look, car on ne va pas risquer une rechute!

:joy: :joy: :joy: :joy:

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Merci Patou pour ce beau carnet sur une destination pas très connue au final. Voilà qui me donne bien envie. En plus toutes ces photos de mets alléchants,(sauf le “volcan”), ravivent mes papilles là… :yum:
J’espère que tu es bien remise de ton intoxication. Pas cool, ce truc !
A bientôt :slightly_smiling_face:

Bonsoir Anne-Claire,

Je me suis fait avoir comme une bleue, j’ai baissé la garde parce que je me sentais en confiance!
Alors que depuis nous voyageons sur tous les continents, nous avons sillonné sans problème des pays beaucoup plus « dangereux »…

J’ai été assez secouée mais j’ai assez vite récupéré (3 jours, j’avais le bon traitement), j’ai pu goûter les fraises et profiter pleinement de l’étape suivante au bord du Pacifique.

Et oui, on aime beaucoup ce pays, qui n’est pas trop envahi pour le moment…

Amitiés,
Patou

Bonsoir Patou,

Alors là tu prends de l’âge ma chère! Toi, boire de l’eau du robinet! Wouah…je rêve…

J’en ai rencontré aussi des touristes au Guatemala qui ont fait ça. Ils en ont eu pour 3 jours de bonne turista! Malades comme des chiens.

Merci pour ton carnet. Je me fais bien plaisir à le lire.

A plus
Annick

Coucou Annick,
Oh, c’était un peu plus qu’une tourista! :weary:

Le pire c’est que je n’aurais jamais bu « au robinet », mais là, c’était une fontaine réfrigérée, et je n’ai pas réalisé que l’eau n’était pas filtrée.
Bon, en 30 ans de voyage on apprend encore qu’il faut ouvrir l’œil et les neurones!!!

J’ai tenu à en parler, car sur certains sites il est dit qu’à David, l’eau est potable. Non!

On comprend évidemment qu’elle ne le soit pas aux San Blas, vu l’insalubrité ambiante ( sur notre île, l’eau du robinet sentait les égouts, je ne te raconte pas l’odeur des cheveux quand on se lave la tête!)…

Ou à Bocas, par manque d’infrastructures adéquates ( mais l’eau ne sent pas mauvais).

Mais, bon, cela ne va pas nous décourager (sauf pour les San Blas)!
:grin::innocent:

Bises
Patou

Oooooh! J’entends d’ici les murmures …

Oui, les belles fraises, je les ai lavées, mais avec de l’eau minérale!!!
Pas folle, la guêpe!

Du 14 au 17 janvier : Boca Chica

Départ de Boquete.
Nous quittons notre charmante maisonnette Pinecone Casita, en remerciant chaleureusement notre hôtesse pour la qualité de son joli hébergement avec, à disposition, thé, café, bières, eau minérale, melon, ananas, oeufs et crackers…

Après passage à la boulangerie, nous avons de quoi pique-niquer à midi!

Notre SUV Hyundai Creta est très confortable, et l’essence coûte moins d’un dollar le litre.

Nous prenons le chemin des écoliers pour aller découvrir (2h de route) la réputée plage de Las Lajas, superbe, immense et peu fréquentée.
À marée basse, c’est époustouflant!

Des abris ont été installés en bord de plage par les riverains, permettant ainsi une pause ombragée (15$ pour la journée).

Je passerais bien une nuit dans le coin!

C’est très convivial et familial. Deux petits snacks/loueurs de surfs à proximité.

Baignade dans les vagues (elles ne sont pas violentes) avant de revenir en arrière et de rejoindre notre hébergement à Boca Chica.

Boca Chica : Notre 2e plus beau souvenir pour ce voyage!

Le petit village de Boca Chica est resté dans son jus, deux rues fleuries, un petit port d’où partent quelques barques de pêcheurs ou d’excursions, pas d’ATM mais une pompe à essence devant la mini supérette. Un petit restau sympa, La Costa.

Nous logeons sur la colline surplombant la baie, à Gone Fishing Lodge, petit hôtel/guest house de charme (seulement 6 chambres) gérée en "One man show» avec ambiance très familiale par Brad, un chaleureux américain ex champion de ski et de surf (!!!).

Beau jardin fleuri, grandes chambres avec terrasses au-dessus de la superbe piscine à débordement, ponton privé (pratique pour les sorties bateau), breakfast savoureux préparés par le patron.
Nous avons parcouru le monde entier en bavardages au long cours…

Pour les dîners, un excellent restau à 100m, Luna Azul, le restau du lodge voisin Seagull.

Une vraie pépite!

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Une excursion journée absolument fabuleuse : “les 3 îles”, dans le golfe de Chiriqui.

Le golfe de Chiriqui est une réserve marine de toute beauté, et nous avons choisi cette excursion qui propose de découvrir les îles de Gamez, Parida et Bolanos.
Seule Parida est habitée(si peu…), nous y déjeunerons de poisson ultra frais. Pour la journée, ce sera baignade et snorkelling à volonté, plages désertes/ eau turquoise et cocotiers.

Nous avons choisi Boca Brava Adventures (bocabravaadventures.com) pour leur bonne réputation et leurs prix raisonnables (30$ la journée en tour groupé, 140$ en tour privé jusqu’à 6 personnes, et -10% avec la carte Toutpanama). Réservation impeccable via WhatsApp. Le déjeuner n’est pas inclus, on peut choisir d’apporter un picnic, ou réserver à Parida, ça fait partie du charme de la sortie!

En plus, on vient nous chercher à notre jetée (wouaouh!).

Quelques images de la journée?


Par là, on croise quelques pélicans…


Gamez, île déserte!
Et en plus, l’eau est chaude!

Un 2e bateau arrivera dans la matinée, mais il y a de la place!

Parida : baignade et restau. Y’a quand même pas foule!

Coup d’oeil sur nos assiettes? :wink:


(filet de daurade à la plancha)


(corvina frit)


:star_struck:

Et Bolanos, où nous sommes absolument seuls!
(spot snorkelling intéressant en bord de plage, même si aujourd’hui les tortues étaient ailleurs…)

Une merveille!

Bien sûr, le lendemain, la pauvre Playa Hermosa, à 5 ou 6 km du village, fait piètre figure. Elle n’est pas vraiment hermosa d’ailleurs et nous n’y resterons guère, ce n’est pas engageant à marée basse : de la boue et un petit ruisseau à traverser, puis une langue de sable et de la vase… Mais la vue est belle.

Très beau également le paysage de mangrove, que nous découvrons en faisant une sortie “sunset” en bateau. Peu d’animaux cependant, quelques oiseaux (perroquets verts).

Il y a des dauphins dans le secteur… bien sûr!

Ah!
Mais ce fut aussi une étape gourmande!

Au village d’abord , lunch léger, avec ceviche bien sûr (on est accros)

Et surtout avec nos dîners au Luna Azul!
(heureusement, je suis guérie)


Filet de mahi-mahi (daurade) en curry vert au lait de coco


(ceviche rôti- si, si!)

Bref, une superbe étape!

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Bonsoir Patou,

Heureusement que je lis toujours ton carnet après le dîner.

Punaise ça fait vraiment envie de voir tes assiettes!

Je pense que je vais aussi me laisser tenter par le Panama…

Vivement la suite
Annick

Bonjour Patou,
Ravie de te retrouver ici avec ce nouveau carnet sublime… je me régale ! Avec les photos, les plats (ça donne faim !)…
Il faut alors que je découvre ce pays! Si tu as encore une petite place…
Pour moi le Botswana en novembre pour 3 semaines. Je me suis beaucoup inspiré de ton carnet !
Bonne continuation, Ulrike

Bonjour Annick,

J’espère que je ne vais pas te faire prendre trop de kilos?
:joy:

J’avais bien dit que c’était un pays gourmand. Cela fait partie de sa culture et de son identité!

Bises
Patou

Hello Ulrike,

Bienvenue! Allez, je t’emmène aussi! :wink:

Moi aussi je suis ravie, déjà pour ton projet Botswana de novembre. Et avec 3 semaines, tu vas te régaler!

Et puis, ravie aussi de te faire découvrir le Panama. Monsieur Patou commence à se demander si on ne reviendrait pas…
C’est une très chouette destination soleil en hiver!

Amitiés à toi,
Patou

Du 17 au 19 janvier : Santa Catalina.

En route! Nous entrons dans la province de Veraguas.

Petit village de pêcheurs devenu spot de surf de réputation mondiale, Santa Catalina garde encore son côté décontracté et bon enfant, mais le tourisme s’y développe peu à peu, avec un choix croissant d’hébergements à tous les prix.
Le village s’étend entre sa plage (Playa Santa Catalina), au bout de la rue principale, et la Playa Estero (celle du surf), au bord d’un petit estuaire, à 20 minutes de marche.
Le scoop, c’est qu’il y a depuis peu un ATM, à l’angle de la pharmacie (et de la supérette).
Pas vu de station service, mais on peut faire le plein et se ravitailler à Sona, grosse bourgade traversée avant de bifurquer vers la côte.


(Playa Santa Catalina)

Nous logeons à Casa Maya, dans un toute petite maison assez rustique, mais dans un quartier calme, avec tout le confort et un prix très doux.

Notre 1er après-midi, nous le passons à nous baigner et farnienter sur la Playa Estero, où le bar de l’Oasis Surf Camp offre, moyennant une boisson, de confortables lits de plage sous voiles d’ombrage, face à la superbe plage.
Cet hébergement est charmant, les bungalows s’étirent le long d’une allée bordée de cocotiers, face au rivage. Paradis des surfeurs sans doute!
Je ne l’avais pas choisi, car pour y parvenir, il faut franchir le petit estuaire voisin, chose facile à marée basse, mais bien sûr j’ai eu un doute sur la marée haute … :sweat_smile:


Les vagues ne sont pas très fortes en ce moment, la baignade est safe.

Et … Côté gastronomie? Allez!

  • Un café de charme (pour petits déjeuners ou lunchs légers et grignotages gourmands), Panachocolate, au centre du village;

  • Un chouette petit restau, celui du Tiki lodge, au centre aussi, face au bureau (bleu) de Watching Dolphins : accueil adorable, et succulent filet de thon à la plancha!

  • La meilleure pizzeria du pays (peut-être?) : la pizzeria Jammin, tout à côté de notre hébergement : choix délirant, succulentes pizzas (immenses) à pâte fine et croustillante, quelques tables dans un joli jardin.
    (Dans la maison voisine, un excellent glacier!)

  • Et puis, l’adresse “chic”, Los Pinguinos, voisin de la plage du village, au ras de l’eau. Proprio italien très actif, beaucoup de pâtes à la carte.
    Très bel emplacement, terrasse sympa pour un verre au coucher de soleil, MAIS … un service qui s’éternise (et l’éternité, c’est loooong!), et une cuisine plutôt décevante - du moins pour la cuisson des langoustes!-

C’est quand même très beau, hein?
The romantic place to be!

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Mais encore?

La perle de Santa Catalina, la pépite du golfe de Chiriqui est là, à proximité : l’île de COIBA!

Coiba est la plus grande île d’Amérique centrale (503 km2 ).
Ayant abrité une terrible colonie pénitentiaire sous les dictatures, jusqu’en 2004, elle bénéficia d’une préservation optimale de sa biodiversité, avec une faune terrestre et sous-marine absolument intacte!
L’UNESCO l’a classée World Heritage depuis 2005.
https://whc.unesco.org/fr/list/1138/

Sur l’île, des singes hurleurs, des capucins, des iguanes, des oiseaux…
Sous l’eau, des dauphins, des baleines à bosse (entre juillet et novembre), des requins baleine (entre juin et septembre/octobre), des raies, divers requins, tortues (4 espèces), milliers de poissons…

Les touristes se précipitent à Santa Catalina pour réserver des “Day tours” auprès des petites agences locales qui pullulent dans le village, et qui se chargent de vous fournir aussi le permis d’accès au Coiba NP.
On peut éventuellement passer 1 nuit ou 2 sur l’île, la station de rangers possède 2 bâtiments assez rustiques avec des dortoirs (réservation obligatoire très longtemps à l’avance!), ce qui permet de visiter l’île et les îles avoisinantes.
Des balades sont possibles dans la jungle, quelques sentiers y sont tracés, dont un qui monte sur un petit promontoire au-dessus de la plage.

Quelle agence choisir?
Deux types de prix :
Cela dépend des prestations, notamment du nombre de plongées pour les Diving Day Tours. Les tours snorkelling sont tous au même tarif (60$pp , lunch et matériel de snorkelling inclus, + entrée au parc 15$).
La différence se fait sur la taille du groupe, la sécurité, la réputation… et le feeling!
Plusieurs ont bonne réputation, on nous a parlé, par exemple, de Coiba Expeditions (par contre, Iguanito recueille des avis contrastés).
Nous ne sommes pas plongeurs, donc nous éliminons les agences étiquetées plongée, et même les tours mixtes (plongée + snorkelling) où les non plongeurs sont toujours moins bien traités.

Nous retenons la petite “Watching Dolphins” (bureau au centre du village), très réactive par WhatsApp
(https://www.watchingdolphin.com).
Nous en avons été ravis!

Watching Dolphins : Petit groupe (9 pers au total), bateau bien équipé, horaires généreux, lunch correct à midi et plateau de fruits l’après-midi, et accompagnateur snorkelling pour chaque spot.

Départ le matin à 8h30, depuis un bras de rivière près de la plage. Y’a du monde!
Heureusement, nous ne retrouverons pas cette cohue sur les sites de snorkelling, les bateaux se répartissent intelligemment! Ouf.

Le trajet dure 1h15.
À mi-chemin, le capitaine ralentit plusieurs fois : des dauphins nous accompagnent et jouent avec le bateau!

Premier spot, rencontre avec des tortues (ce sont des tortues Carey) : Nos nageons avec une tortue et apercevons une murène!

Deuxième spot : des centaines de poissons…
Beaux coraux.

Nous débarquons sur l’île pour le lunch (une copieuse assiette de riz garni)- ambiance colonie de vacances-!

Un bâtiment abrite une présentation des différentes espèces terrestres et marines. Nombreux panneaux très intéressants.


Les corridors maritimes des différentes espèces.


“Notre” tortue.


Singe hurleur


Singes capucins, très nombreux sur le sentier vers le mirador!

Troisième spot (après le lunch) : poissons et petits requins

La sortie se termine par un moment baignade/farniente (et fruits tropicaux!) sur un jolie plage de l’île Rancheria, surnommée Coibita, qui abrite un centre de recherche (Smithsonian tropical research Institute).

Et sur le chemin du retour, les dauphins se déchaînent, nous passons un bon moment avec eux! Un vrai bonheur!

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Du 19 au 21 janvier : Santa Fé.

Nous quittons la côte Pacifique, direction le Nord vers Santa Fé, via Sona, Santiago et San Francisco!

Avant de quitter Santa Catalina, nous retirons du liquide (retrait limité à 200$, mais on peut rejouer) à l’ATM magique : en général vide le soir, il se remplit pendant la nuit… :joy:
Nous avons du carburant, ayant fait le plein il y a 2 jours.

J’avais noté qu’il fallait s’arrêter au passage à Santiago pour voir la belle basilique St Jacques, qui date de 1522, et puis à San Francisco pour la vieille église coloniale San Francisco de la Montaña.
Mais, trop occupés à repérer notre itinéraire, distraits par le contournement de Santiago, nous ratons les deux arrêts!
Route en très mauvais état entre San Francisco et Santa Fé : d’innombrables nids de poules imposent une vigilance de tous les instants.
Beaux paysages en approchant Santa Fé, où nous arrivons après 3h de route.

Santa Fé est un petit village authentique, au coeur des montagnes, à 430m d’altitude mais les paysages donnent l’impression d’être beaucoup plus haut! Nombreuses communautés locales, nous sommes sur le territoire des Ngöbe.
Le tourisme démarre à peine à Santa Fé.
Pas d’ATM ni de station service (mais il semble y en avoir une en construction à l’entrée du village), il faut prendre ses précautions avant! Peu d’hébergements et peu de restaurants.
Sur la place centrale, en face du petit marché, les lettres de Santa Fé illustrent les centres d’intérêt et attractions locales :
Café, cascades, biodiversité (grenouilles), possibilités de randos (ou escalade), Parc National (abritant encore quelques jaguars?), paysages et couchers de soleil, orchidées.


Un peu en retrait, une statue d’Hector Gallego, un jeune prêtre qui défendit les paysans en les aidant à organiser des coopératives et à résister à la dictature militaire, avant d’être enlevé et tué en 1971.

La petite église du village

Nous pique-niquons au bord d’un torrent, puis allons repérer notre hébergement, la Qhia Eco-Retreat, à 5 minutes à pied du centre.

Beau jardin mais je ne recommande pas : patron très antipathique, bungalow très spartiate et peu confortable (lits durs, oreillers granuleux, aucun crochet pour les serviettes et les vêtements, pas d’eau chaude une fois passées les 3 premières minutes). Personnel gentil, très bons breakfasts mais dîners indigents (pâtes à la sauce tomate…).
J’aurais dû garder mon idée de loger à Anachoreo!

Question : Où trouver du carburant dans le village?
Non, nous ne sommes pas en panne, mais nous anticipons.
Ayant l’intention de faire un peu de route de montagne le lendemain, nous demandons partout…
Je vais vous donner la réponse. C’est un secret local, un vrai jeu de piste.
La séquence tient du gag!
Le patron de la GH nous tourne le dos en disant simplement “plus haut”! Les villageois que nous croisons indiquent “à côté de la coopérative”; la coopérative indique “dans la rue qui monte, vers l’usine de torréfaction”.
L’usine de torréfaction? Dénichée en suivant les arômes!
En y arrivant, on découvre une maison qui semble être un office de tourisme, bien caché en tout cas :sweat_smile:

Au rez-de-chaussée, une charmante dame nous indique… la maison en face! Il s’agit d’un particulier qui stocke chez lui quelques jerricans, et qui vend un peu de carburant pour dépanner les gens. nous faisons affaire pour 2 gallons (12$).

Nous avons pu faire quelques balades dans les environs, en croisant les doigts pour que les nuages gris ne crèvent pas trop fort.
Les paysages sont très beaux, tant du côté du rio Mulaba (route d’El Pantano) que vers Alto de Piedra, et la végétation est luxuriante. Nous croisons pas mal de gens qui se baladent à cheval.

Pas facile de trouver des infos, peu de fléchage et de balisage.
Il est peut-être d’usage de prendre un guide…

Au retour, petit tour au marché (quelques fruits et souvenirs artisanaux), et une pause de charme au centre du village, à l’Herbolarium , à la fois café, salon de thé, petit snack bio… Accueil adorable, jus de fruits frais délicieux. nous y goûterons même, offerte par le patron, une infusion de “flores de Jamaica” (qui s’avèrent être des hibiscus!). Délicatement parfumée.

La nuit, animée par les chiens et coqs des environs, nous rappellera que nous sommes en pleine campagne!

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Calovebora,
Calovebora, Calovebora …

Il m’a fallu plusieurs semaines pour retenir le nom de ce village sans en inverser les syllabes ou les voyelles. Il y a des mots, comme ça, qui vous rendraient dyslexiques!

Nous avons choisi d’aller découvrir ce petit village peu connu, perdu de l’autre côté des montagnes, sur la côte Caraïbe, plutôt que de randonner vers une nième cascade!
L’intérêt étant aussi de traverser des montagnes magnifiques (parc national de Santa Fé) grâce à une route toute neuve terminée depuis 1 ou 2 ans seulement.
Avant la route, plusieurs localités étaient complètement coupées du monde, et Calovebora ne s’atteignait qu’en bateau depuis la côte.
La route est très belle et elle traverse des paysages somptueux.

Nous étions sur le territoire des Ngöbe-Buglé, dont nous verrons en chemin de nombreuses maisons typiques (en bois, sur pilotis et avec leurs toits de palmes).

Avant, la route s’arrêtait à El Guabal. Maintenant, quelques minibus peuvent s’aventurer plus loin (nous n’en avons pas vu à Calovebora, mais il y a des taxis!). Les habitants ont dû fêter avec joie leur désenclavement!

A Calovebora, pas encore de réseau téléphonique (le pylone n’est pas encore terminé), pas de station service ni d’ATM.

A l’arrivée, on plonge vers le bord de mer.

Nous nous posons à la fin de la route goudronnée, au pied de la petite auberge Vista al Mar, dont la patronne, tout sourire, sera ravie de nous préparer des crevettes à l’ail et des patacones pour un repas de midi improvisé, que nous aurions bien aimé déguster sur la plage.

Pas de chance : Il ne fait pas beau, la mer est déchaînée, et la pluie nous chassera même de notre promenade le long la plage!
L’ouverture au tourisme sera difficile. Mais peut-être des surfeurs seraient-ils plus motivés?

Le village possède une école et un petit dispensaire.
En bord de mer, un terrain de foot (ou de base-ball?), un bar décrépit, un sentier sous les cocotiers jusqu’à une sorte d’estuaire, ou de lagune, d’où partent quelques pêcheurs.
Ce doit être très beau sous le soleil.

Êtes-vous de ceux qui pensent que Caraïbe rime avec soleil, sable blond, cocotiers et eau turquoise?

Le retour nous permet d’admirer encore des paysages somptueux et une végétation luxuriante.

Les montagnes (est-ce le Cerro Mariposa?) ont la tête dans les nuages, et bientôt, nous arrivons dans le brouillard…

En soirée, nous dînons dans un charmant petit restau local de Santa Fé : Hermanos Pineda, tenu par des personnes adorables. Un vrai bonheur!

Délicieux poisson en sauce créole cuisinée maison

Jolie fresque murale :

Au mur, une robe typique des femmes Ngöbe-Buglé (plusieurs couleurs, toujours unies, les triangles symbolisant des montagnes).

Nous sommes ravis de cette journée finalement assez originale!

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Merci pour ce magnifique carnet de voyage, je saurai où m’adresser le jour où j’irai au Panama.
Salutations
Chantal

Bonjour Chantal,
Ravie de te retrouver ici!

Ça change de la Namibie n’est-ce pas.
Pas de problème, j’essaierai de t’apporter quelques lumières si tu as envie de découvrir le Panama.
Mais je ne connais pas tout le pays!

À bientôt,
Patou

un jour peut-être, ça me tente bien :slight_smile:
Bon week-end

Du 21 au 22 janvier. Retour à Panama City.

Un petit saut au marché des producteurs qui se tient chaque dimanche matin sur la place centrale (ce jour-là, le petit marché est fermé). Nous achetons quelques avocats (pour emporter), mais ils ne sont pas assez mûrs, ceux du Chinois en ville sont plus beaux!

7h45 : Longue route pour Panama City.
Et non, les énormes trous sur la route ne se sont pas envolés!
Et non, nous ne repassons pas par Santiago (encore raté par les églises)!
A San Francisco, le GPS nous envoie traverser la campagne (fort belle) via les environs de Calobre. C’est tranquille.
Nous rejoignons l’Interamericana vers 9h20. Beaucoup de policiers tout le long, Waze s’affole.
Au bord de l’autoroute, des stands de fruits nous font de l’oeil, nous nous arrêtons pour faire le plein d’ananas. Enormes! Ils feront le régal de notre famille et de nos amis à notre retour (nous avions laissé de la place et des kg disponibles dans nos bagages!).

Nous passons sur le magnifique Pont des Amériques : wouaouh!

Pour les curieux :

A l’approche de la capitale, nous constatons que les grands travaux routiers se poursuivent, mais ils ont bien avancé en un an. C’est pharaonique!

12h45 : Nous arrivons sans problème chez Dollar à Torre de Alba, check out impec. Petit restau sympa à proximité, plat garni dévoré en terrasse, avec délicieuses grillades (6,50$ pp) : Arepas de Via España. Café offert!

Sitôt posés nos bagages à notre hôtel (Riande, toujours), nous sautons dans un Uber en direction de Casco Viejo, où nous ne sommes pas retournés depuis 1 an!

https://www.toutpanama.com/article/le-casco-viejo-au-panama

Objectif du jour : la visite-dégustation chez le grand chocolatier Nomé (C. 11 Oeste 206), près de la place Herrera.
Attention! Le chocolatier déménage vers de nouveaux locaux en février 2024!
Nomé étant fermé le lundi, nous n’avions que ce dimanche après-midi pour faire cette activité (30$ pp) que nous avions manquée l’an dernier. Et pour moi, le chocolat, c’est une religion … :crazy_face:

Cette fois nous sommes dans les temps (16h).
Le laboratoire est tout petit, très artisanal. Ils ne traitent que des petites quantités de fèves, avec des outils basiques (minifour, robot ménager, etc…) . C’est risible mais ça fonctionne. Ce n’est pas une usine!

L’atelier (en anglais) est animé par la “Chef”, une jeune femme passionnée et passionnante.

Infos habituelles (mais rapides, sur photos) sur l’origine des fèves de cacao et les plantations, puis travaux pratiques, auquel nous participerons au moment de fabriquer nos tablettes personnalisées.

Un véritable One Woman Show!


(et là, tout le monde applaudit!)

A la fin, généreuse dégustation, puis nous repartons avec nos tablettes perso et les achats que nous avons effectués (j’avais prévu un sac isotherme!).

Petite balade dans le quartier pour revoir quelques lieux sympas…

Et puis, pour notre dernière soirée, nous nous laissons tenter par un verre en rooftop au Casa Casco (qu’on nous avait recommandé), d’où on surplombe toute la vieille ville et la baie jusqu’à Flamenco Island.

Je ne recommande pas. C’est beau, certes, mais très cher, avec un niveau sonore douloureux. Nous ne dînerons pas ici!

On se console avec une dernière petite marche dans le quartier (finalement fort calme!) , avant de prendre un Uber pour le retour.
Tchao, Casco Viejo!

Dîner au Trapiche (un dernier Sancocho), on ne peut pas s’en passer!

Notre vol retour est le lendemain soir, nous avons encore une journée à savourer…

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Bonsoir Patou,

Super voyage! Le Panama est définitivement sur ma liste.

Ton récit donne franchement envie d’y aller.

Bonne soirée
Annick

Salut Annick!

Et bien, figure-toi que nous aussi, nous avons encore envie d’y retourner.
Savourer à nouveau certains endroits…
Et puis, nous ne sommes pas encore allés sur Taboga (faute d’avoir réservé le ferry!) ni sur Las Perlas…

Allez!
Pour la dernière journée, nous avons choisi de retourner sur la colline du Parque Metropolitano, à proximité immédiate de la ville, pour profiter tranquillement de ses beaux sentiers avant de reprendre l’avion.

Mais avant, nous courons acheter quelques belles mangues chez un des Chinois du quartier!
Nos bagages seront plus lourds qu’à l’aller, nous frôlerons le maximum autorisé!

10h : Un Uber, et en 5 minutes nous voilà dans le parc (entrée 4$pp)!
Ils font des travaux d’embellissement devant l’entrée.

Plusieurs sentiers possibles. Nous avons envie de monter vers le Mirador, en empruntant le sentier violet puis le rouge.
D’abord, un stop à la mare aux tortues.

Et là, surprise! Un (petit) attroupement, les gens le nez en l’air : mais oui! c’est LE paresseux de service, en pleine action de descente d’un tronc.
Désolée pour le flou de la photo, l’animal est loin, un peu caché, et mon téléphone a oublié ses lunettes!

Beaux sentiers ombragés.


J’adore! Ça me fait penser à Avatar! Ce sont des fleurs de pachira glabre (ou châtaigner de Guyane).

Au sommet, belle vue sur la ville

Nous irons ensuite déjeuner au Mercado de Mariscos, comme il se doit, avant de rentrer à l’hôtel faire nos bagages et nous relaxer au bord de la piscine en attendant l’heure du retour.

Notre voyage se termine ici, avec une dernière provision de soleil avant de retrouver la froidure et la pluie de nos régions.
Encore de magnifiques souvenirs!

J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce pays qui a beaucoup plus à offrir que ce qu’on peut imaginer!

Patou

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Coucou Patou,
Merci pour ce carnet de voyage qui nous sort de notre grisaille.
Cela fait du bien de se dépayser et de profiter de tes belles photos.
Bonne journée à toi et vivement le printemps !!
Amitiés.
Michèle.

Merci Michèle,

J’ai été ravie de partager et de refaire ainsi le voyage!
J’espère que tu pourras très bientôt reprendre tes projets d’escapades.

Bonne journée aussi, on va guetter le printemps!
Bises
Patou

Bonsoir Patou,

Ton carnet fait vraiment envie d’y aller!

J’ai inscrit ce pays sur ma “Wish List”.

Quand je serai prête, je me permettrai de te contacter.

A+
Annick

Coucou Annick,

Super!

Quand tu voudras!
Tu pourras relire mes 2 carnets et voir quels sont les coins qui te tentent… Et en fonction du nombre de jours, on regardera ça ensemble?
Ce sera avec grand plaisir.

Bises
Patou

Coucou Patou,

Je te prends au mot!

Je vais ouvrir un Post de ce pas car mon voyage sera un peu spécial…

Bon weekend à toi
Annick

Coucou Annick

Haha?
Tu piques ma curiosité!
Tu veux parcourir le Panama en ULM?
:joy::joy:
À+,
Bises
Patou

Bonjour @patoutaille ,

Je viens de découvrir ton carnet de voyage , très utile et avec de très belles photos comme d’habitude !

J’y reviendrai quand j’aurai un peu plus de temps pour parler de Santa Fe et et de Calovebora .

Bonne soirée.

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