Le Pays Toy ... vous connaissez?

Forum Midi toulousain - Occitanie

Le Pays Toy, vous connaissez ?

Si le nom de ce « pays » ne vous dit rien, alors laissez vous guider en parcourant ce carnet de balades …
Le Pays Toy ? Voici quelques indices.

C’est un petit pays mais avec de grandes montagnes, il est situé tout au sud du territoire français. Vous commencez à mieux le localiser ? Sachez aussi qu’il fait partie des Hautes-Pyrénées.
Plus précisément, le Pays Toy s’étire sur trois vallées, la plus connue est celle de Gavarnie. Les autres, ce sont celles de Luz St Sauveur et de Barèges.
Une région montagneuse au charme incontestable …
Alors prêts à suivre mes pas, principalement dans la neige, de hameaux en villages, de vallons en vallées et de versants en montagnes.


Au bout de cette petite route verglacée à flanc de montagne, voici Vizos.
Un hameau d’une quarantaine d’habitants, c’est là que débute ma balade parmi les villages et les vallées de ce fameux Pays Toy. Drôle de nom, n’est-ce pas ? Alors je ne vais pas « jouer » plus longtemps à vous faire patienter sur l’origine de ce nom.
Une appellation qui trouverait ses racines dans le mot Gascon « toï », qui signifie « petit ». Ce serait le sobriquet donné autrefois aux habitants de cette région.
En revanche, ici au hameau de Vizos on ne parle pas des habitants d’autrefois comme de petits hommes, pas vraiment ! Selon l’histoire (ou plus sérieusement la légende), ces lieux auraient été habités par des géants. Étonnant !

En effet, le curé du bourg aurait mis au jour, en 1775, des ossements de personnes de très grandes tailles ainsi que des ustensiles, également aux mesures hors-normes … D’où la conclusion (hâtive, certainement) de la présence ancienne sur ces terres pentues de quelques géants … Alors, petits hommes (Toï) ou géants … on s’y perd !

Pour l’instant, en cette mi-janvier froide et bien enneigée, le bourg est endormi sous sa couverture de neige. Le silence n’est troublé seulement que par quelques petits bruits feutrés ; quant aux ombres glacées, peu à peu, elles laissent la place aux rayons de soleil. En effet, ils commencent à illuminer ce panorama dont je ne me lasse pas depuis plusieurs années.
En fond, un versant en forme de cirque baigné de lumière et en premier plan, la petite église et son clocher : Saint-Michel (XIIe siècle).

La composition photo est parfaitement équilibrée, c’est splendide… Et dire que ce point de vue, je l’ai si souvent photographié. Qu’à cela ne tienne, voilà ma version hivernale 2023. La neige va si bien à ce décor.

Vizos, hameau perché et isolé constitue un terminus pour la route asphaltée, on débouche en y parvenant sur un cul de sac avec pour seule issue pour les véhicules, une place de retournement. Histoire de pouvoir faire demi-tour.
Mais on peut continuer le chemin en randonnant le long de prairies pentues, de torrents et d’une bergerie avec encore des moutons (bêee ! Bêee!!). Ensuite on longe quelques bergeries (anciennes), elles, sans ovin mais rénovées en habitations.
Puis le sentier se fait plus étroit, serpente entre les rochers et gagne plus bas le bourg de Saligos. Un autre village Toy qui sur le plan administratif forme une commune avec Vizos, la fusion a eu lieu en 2017. Des moyens mis en commun mais cela n’en fait pas pour autant une grande agglomération communale, seulement une bonne centaine d’habitants y réside.
Une précision : Saligos est accessible aussi et surtout depuis la vallée par une vraie route bitumée et pas seulement par le chemin de randonnée le reliant par les hauteurs au hameau de Vizos.

Le bourg de Saligos et en arrière-plan, le glacier surplombant la vallée de Luz-St-Sauveur.


A nouveau sur la route … en direction d’Esquièze-Sère.

Le panneau indicateur est copieusement recouvert de neige, comme les alentours. Les branches ploient sous les flocons accumulés pendant la nuit comme d’ailleurs les fils électriques. La vallée, les versants et les montagnes sont blanchies de poudreuse, tout le décor environnant étincelle, c’est féerique !

Une vision éphémère, car avec la (relative) montée des températures au cours de la matinée, l’aspect spectaculaire « neige sur les branches » aura vite fait de disparaître. Autant en profiter, contemplons et photographions donc. Clic, clac !

Esquièze-Sère, deux noms et deux églises.

Dans ces vallées rurales des Pyrénées, les églises sont en nombre. Chaque village et presque chaque quartier possèdent son clocher, des lieux de culte quelque peu désertés, les pratiquants sont de plus en plus rares comme d’ailleurs les prêtres … Ces églises et autres chapelles demeurent d’intéressants patrimoines architecturaux. Leurs cloches sonnent et résonnent dans toute la vallée de Luz, à l’unisson, pour marquer les heures.
Un bel exemple avec cette église de style roman (XIIe siècle) Saint Jean Baptiste de Sère.

Une vue digne d’une carte postale, au bon sens du terme bien sûr : neige et soleil, le cocktail gagnant pour valoriser un paysage en hiver.
Il faut prendre le temps de pénétrer à l’intérieur de cet édifice pour admirer son retable (XVIIIe). Des sculptures, des teintes et des dorures joliment restaurées captent le regard et sur cette photo prise début janvier, un plus avec la scène en avant-plan de la crèche.

Afin d’être plus complet dans la présentation voici la façade de cette église. Une esquisse à l’encre réalisée d’après une de mes photos …

… ou encore cette autre vue captée à la fameuse « heure bleue », juste à la tombée de la nuit. Là, ce ne sont plus les rayons du soleil qui illuminent la façade et le clocher mais les lampadaires. Un très bel effet avec ce fond bleu-nuit.

Coup de projecteur sur l’autre église de la commune avec cette vue prise sous les flocons dans la pénombre … d’un petit matin.


D’un versant à l’autre … la vallée de Luz, côté ouest avec les villages de Sazos et de Grust mis en lumière alors que la nuit noire enveloppe peu à peu toute la vallée.

Deux villages situés sur la route du lieu certainement le plus connu de cette région de Luz-St-Sauveur. En effet, au bout de la route et d’une interminable succession de virages on atteint les hauteurs de la Station de ski de Luz Ardiden (1710 mètres).

Vus d’en-haut et en contre-plongée, ce serpent de bitume impressionne. Cette route en lacets est régulièrement choisie pour une des étapes de montagnes du Tour de France cycliste, avec en prime l’arrivée en altitude à la station. Un parcours pour grimpeurs et « costauds » comme disent dans leur jargon les passionnés de vélo.
En hiver, sur ces pentes, le sport roi est bien sûr le ski. En avant pour la glisse et le fun ! 60 kilomètres de pistes et un enneigement amélioré par plus de 115 canons à neige. Voraces en énergie et en eau, ce déploiement d’enneigeurs n’est pas du goût de tous, mais attirer les touristes vers les sports d’hiver a de nos jours quelques exigences, c’est ainsi !

Place maintenant dans le TGV local : l’Aulian express … TGV ? Enfin, un Télésiège à Grande Vitesse de 6 places. Très rapidement on gagne les sommets, skis au pieds.
Parvenue sur les hauteurs, le paysage se dévoile sur les sommets alentours et sur la vue vertigineuse d’une autre vallée. Une voisine, celle de Cauterets dont on aperçoit quelques « minuscules » constructions.

De cette crête on peut même voir en perspective la Belle Bleue. Bon, il ne s’agit pas d’un point de vue privilégié sur une quelconque mer … non, bien entendu ! Mais je veux parler là de la longue piste bleue qui dévale les versants sur 5 kilomètres.
Une longue piste qui offre à la vue de superbes panoramas. L’amateur de photos que je suis en profite pour ne pas prendre top de vitesse dans la descente afin de me ménager quelques pauses photos.

Et voilà un point de vue sur le ruban d’asphalte (sombre) cheminant vers la station dans ce paysage enneigé (tout blanc). Un joli effet de contraste et de belles courbes, presque un aspect de calligraphie géante.

Au débouché d’un virage de la Belle Bleue, voilà qu’apparaît le bas de la station et son immense parking ! On est vraiment jamais seul dans une station de sport d’hiver pendant les vacances scolaires de février.

Amoureux des grands espaces et d’une montagne vierge et immaculée, amateurs de randonnée solitaire ou en compagnie restreinte … ce n’est sans doute pas la vison et la photo qui vous séduisent et vous enchantent le plus ! Cependant, on le sait, le massif montagneux est suffisamment vaste et étendue pour que chacun y trouve son bonheur.


A l’écart de la foule, nous voilà dans un autre petit village/hameau perché sur le versant ouest de la vallée. Viscos, 33 habitants (2020). A ne pas confondre avec Vizos évoqué précédemment, même si les deux bourgs ont des points communs comme leur situation, bien accrochée à la pente montagneuse.

Y aller se promener un après-midi d’hiver n’est probablement pas le meilleur moment pour apprécier l’authenticité du lieu. Le village est en totalité à l’ombre, un vent glacial se faufile dans les ruelles et la cascade est totalement figée par le gel. Gel et court dégel, l’eau forme des stalactites prenant l’aspect de crocs … comme pour illustrer le qualificatif de « mordant », souvent utilisé pour décrire un froid agressif !

Pour réchauffer l’atmosphère, il y a bien la vue de quelques cheminées fumantes et de tas de bois aux bûches bien agencées.
Bon, il faudra que j’y retourne un jour, un matin sous le soleil, l’impression devrait y être j’imagine plus plaisante.

                                 A suivre ---->Luz/Gavarnie/Barèges --->
2 « J'aime »

Joli carnet de voyage ! :slightly_smiling_face:

En Pays Toy (seconde partie)

De retour dans la vallée, précisément à Esterre. Une commune qui jouxte la cité de Luz.
Le fleuron du patrimoine local ne passe pas inaperçu, juché sur un éperon rocheux, il domine les environs.
Le Château Sainte Marie est un édifice défensif construit dès le XIe siècle par le Seigneur de Bigorre. La bâtisse est en ruine mais ses deux tours reliées par une muraille conserve une fière silhouette.

Le château côté face sous la neige.

L’édifice médiéval côté pile, sous les lumières rougeoyantes (artificielles) prises en nocturne il y a quelques années. Désormais, probable économie d’énergie oblige, il n’y a plus cette mise en lumière colorée en soirée.


Au coeur du Pays Toy, l’agglomération principale du territoire : Luz-St-Sauveur.
Près de 1000 habitants y résident et bien plus y séjournent pendant les vacances d’hiver et même en été.

Une cité commerçante et animée avec son lot de boutiques et de cafés/terrasses/restaurants/pizzerias … sans oublier les nombreux magasins de location/achats de ski et d’articles de sport.
En se baladant dans le centre parmi le dédale de ruelles on pourra également jeter un œil aux anciennes belles demeures aux toitures couvertes d’ardoises.
Mon regard (et mon objectif photo) a souvent été attiré par les portes ouvragées et surtout par les heurtoirs qui les décorent. Une tradition dans le pays et du beau travail de ferronniers, mi-artisans, mi-artistes.

Dès que l’on s’écarte du centre historique et de l’église fortifiée qui trône en son cœur, on retrouve vite l’aspect rural du Pays Toy avec les habituelles bergeries. Comme ici dans le quartier de Vilenave.

Tiens, ici les moutons étaient de sortie, un bol d’air frais cela fait toujours du bien et change du confinement hivernal à l’étroit, à l’intérieur des abris. Pour brouter l’herbe tendre des estives, il leur faudra attendre encore la belle saison !
Le berger était aussi de sortie et semblait, après le traditionnel salut, prêt à entamer un brin de causette.
Et la complainte de la disparition peu à peu de l’élevage des moutons et des bergeries au détriment de la plus rentable activité touristique de s’imposer au fil de la conversation … et puis d’ajouter : « On était bien plus tranquille dans le hameau de Vilenave avant la construction de toutes ces résidences de tourisme ! Oh, le passage des voitures pendant les vacances et tout ce bruit, c’est infernal ! ».
J’ai lu quelque part qu’un dicton local du Pays Toy fait part qu’ici : « Un toy ne craint que Dieu, le tonnerre et l’avalanche », les paroles de ce berger me pousse à ajouter que les habitants du Pay Toy redoutent aussi les promoteurs immobiliers !

Aux bêlements, on peut adjoindre pour donner une idée de l’ambiance sonore, le bruissement de l’eau qui coule en torrent depuis les montagnes et les glaciers. Les eaux agitées de l’Yse dévalent la pente en direction du fond de la vallée et du « gave », le nom commun donné dans la région à ces cours d’eau des vallées montagneuses.
Un son de la Nature qui n’arrive pas cependant a couvrir celui des voitures lorsqu’elles passent dans le virage de Vilenave, dommage pour notre berger/résident local .

Au bord du ruisseau, un lavoir d’antan bien mis en valeur rappelle que dans ces villages, autrefois et avant l’apparition des machines à laver le linge, les lavandières se retrouvaient ici pour la lessive hebdomadaire. On imagine que les conversations et les potins accompagnaient les séances de ces lessives manuelles.

Plus haut, tout au-dessus du hameau de Vilenave, domine le Bergons et ses pentes glacées en hiver. C’est au Sud de Luz mais exposé plein Nord.
On peut s’y rendre par une petite route qui vite prend l’allure d’une piste chaotique. Elle mène aux granges/bergeries des estives.

Un invitant lieu de randonnée (hors saison hivernale). Je me souviens d’une rando tranquille en période printanière où les prairies étaient joliment fleuries. Grimper jusqu’aux crêtes vous fait bénéficier d’un grandiose panorama sur les sommets de Gavarnie.


Gavarnie un haut lieu du Pays Toy, par ses sommets culminants à plus de 3000 mètres et par son célèbre Cirque glaciaire inscrit au patrimoine de l’Unesco.
Un site d’exception qu’il ne faut pas rater lors de toute visite dans la région.

Depuis Luz-St-Sauveur, il faut se diriger vers le Sud par l’unique route blottie en fond de gorges. Le tracé suit le parcours du gave, le torrent local. La voie sinue entre d’imposantes parois rocheuses.
Après une douzaine de kilomètres, les gorges s’ouvrent en arrivant au village de Gèdre. Une petite localité entourée de pâturages.
En continuant la route, on débouche quelques kilomètres plus loin à quelques 1500 mètres d’altitude au pied du fameux Cirque.
Un site particulièrement impressionnant avec ses parois minérales en demi cercle s’étirant sur six kilomètres. Point culminant du massif et des crêtes, le gigantesque Pic du Marboré qui vous toise de ses 3248 mètres.
L’excursion en direction du Cirque est classique et incontournable. Partir en randonnée pour mieux découvrir et contempler ce lieu à nul autre pareil. Progresser jusqu’à atteindre le cœur du Cirque et sa Grande cascade est bien entendu plus facile (et plus fréquenté ! ) en dehors des frimas de l’hiver.
En hiver, dès le début de la balade, juste à la fin du hameau, on foule la neige en longeant le gave.
Souvenir d’une sortie au Cirque un début janvier, c’était l’an passé.

Toujours en saison hivernale, un des principaux attraits de Gavarnie se situe sur les pistes de la Station de ski.
Une station familiale au domaine skiable proposant de belles pistes au dénivelé plutôt doux. Idéal pour les débutants. D’ailleurs ici, on est fier de proposer aux skieurs la plus longue piste facile des Pyrénées : 5,5 kilomètres de glisse tranquille parmi un décor des plus grandiose.
Le télésiège vous mène rapidement un peu au-dessus du Col de Tentes situé à 2208 mètres. Là, il est conseillé de faire une pause pour admirer le panorama sur les sommets, d’ailleurs la plupart des skieurs la font spontanément, le décor est à couper le souffle !

Les connaisseurs pyrénéistes se feront un plaisir de vous décrire le nom des sommets : le Casque, la Tour, la légendaire Brèche de Roland.
En observant les crêtes, on a l’impression par instants de voir la montagne fumer … l’effet des vents du sud qui soulèvent la poudreuse en pleine lumière.
J’ai le souvenir d’avoir vu sur ces pentes un des surprenants effet de ces vents du sud. Des courants aériens qui portent parfois poussières et grains de sable depuis le désert saharien jusque sur ces sommets … ainsi, le blanc manteau neigeux prend alors d’étonnantes teintes ocre !

En glissant à ski sur les pentes damées , la vue des montagnes s’offrent à vous en de longs travellings, comme ici avec un point de vue imprenable sur l’immense Pic du Taillon (3144 m), magnifique avec ces strates presque horizontales soulignées par le contraste neige/roches.

Le superbe site du Cirque de Gavarnie, à l’aspect si séduisant m’a incité à le croquer en dessin à l’encre. Il faut avouer qu’une œuvre stylisée aux forts contrastes noir & blanc m’a donné l’envie d’en faire cette copie.
J’ai ainsi reproduit ce tableau d’un artiste dont je ne connais pas le nom, pardon donc de ne pas le citer … mais merci pour l’inspiration. Voici ma réalisation …


A l’Est du Pays Toy, place à une autre vallée du territoire toy. Celle de Barèges qui s’étend jusqu’au Col du Tourmalet.

Quitté Luz puis passé Esterre, la route s’élève entre prairies à moutons et villages perchés sur les versants.
Sur la droite, Viella, à gauche, Viey puis Sers. L’occasion d’une halte et pour moi l’occasion d’utiliser une de mes photos comme modèle pour une esquisse, encre/aquarelle.

En 2020, le village comptait 118 Sersois. Une petite communauté victime de l’exode rural si on la compare à la démographie de 1806, par exemple. A l’époque il y avait ici 343 habitants et sans doute bien plus d’éleveurs de moutons qu’actuellement.
Surplombant le village, un éperon rocheux attire le regard et incite à la balade pédestre. Environ une demi-heure de grimpette permet d’atteindre la grande croix et l’oratoire qui se trouve au sommet de ce belvédère.

De là, on bénéficie d’une vue imprenable sur la vallée et les sommets, pour bien se repérer, on y trouve une table d’orientation détaillée.
Quant à l’oratoire (rénové) il est dédié à Saint Justin, un des premiers évangélisateurs (IVe siécle) de la région de Bigorre.
Les abords de la route de Barèges, en hiver et sous une belle couche de neige …

Voici maintenant sur la droite le village de Betpouey (84 habitants) dont les silhouettes de ses constructions se dessinent sur fond de parois montagneuses.

Des maisons et une église (XVIe ) au clocher-mur qui aurait servi dans le temps de tour de guet.

Une route qui sinue de virage en virage en s’élevant progressivement puis devient rectiligne en traversant la ville/station de sport d’hiver de Barèges. Un alignement de devantures commerciales et de résidences sans grand charme mais pratique pour un séjour dans la vallée.
En hiver et en journée le bourg est presque déserté … la foule des vacanciers amateurs de ski se rend un peu plus loin et plus haut à Tournaboup (1450 mètres).

C’est là que débute les pistes de ski de Barèges dont le domaine skiable est connecté à celui de La Mongie, situé sur l’autre versant, au-delà du Col du Tourmalet.
Dans cette vallée, j’ai un spot photographique favori. Un vrai coup de cœur photogénique et je ne suis pas le seul ! Les Granges de Piets valent vraiment le coup d’œil et la photo. On les retrouve souvent en bonne place sur les cartes postales du secteur.

Ces granges/bergeries ont été bâties dans le sens de la pente, elles sont fortifiées d’une étrave de pierres pour les protéger des avalanches.
Et avec les conditions météo de cette journée hivernale : une généreuse couche de neige et un soleil éclatant … elles deviennent photogéniques à souhait. Depuis plusieurs années je les prends en photos, j’ai déjà une belle série … mais je ne résiste pas, une fois de plus, à immortaliser cette vue. Ma version hiver 2023.

Un bon sujet aussi pour un dessin.

La vallée de Barèges, c’est pas mal aussi en automne avec les feuillus qui se parent de teintes chatoyantes.


Retour à Luz Saint Sauveur, au carrefour des trois vallées « Toy ». La nuit est tombée sur la cité qui scintille de milliers de lumières avec en prime quelques étoiles.
Clap de fin pour cette brève présentation du Pays Toy, certes, c’est un petit pays mais au charme immense. Une destination à découvrir en hiver mais également en toute saison … Les paysages y sont grandioses et les habitants chaleureux.
Enfin, si l’occasion vous est donnée de vous balader sur les chemins de ces vallées, n’oubliez pas de saluer les gens que vous aller y croiser, car ici, on se salue toujours en se disant au minimum un sympathique « Bonjour » ! et parfois l’échange s’avère même un peu plus long …
En Pays Toy, c’est une plaisante tradition bien ancrée dans les mentalités, c’est pourtant devenue si rare dans le reste de nos contrées.

                                          Jean SM - Pays Toy – Janvier/Février 2023

Merci pour cette appréciation … la seconde partie de ces balades en Pays Toy est en ligne … une suite qui met en valeur d’autres aspects de ce charmant petit pays.

Merci pour ce beau partage qui donne envie de revenir dans cette magnifique région où chaque instant est un cadeau. Et c’est vrai que la disponibilité est très importante pour les moments d’emerveillement, les rencontres, les discussions.

Merci pour ce sympathique message. Bien d’accord, cette région a beaucoup d’atouts pour enchanter les visiteurs et cela en toutes saisons. Dans mon récit, c’est l’hiver qui est plus mis en valeur mais tout le reste de l’année est aussi favorable pour la découverte et surtout pour les randonnées en altitude.

Pour compléter la balade dans cette belle région des Hautes Pyrénées voici la présentation de nouveaux villages dans le Pays Toy … un nouveau récit et un périple de “Village en village” principalement dans la vallée de Luz-St-Sauveur.
à voir en un clic sur le lien ci-dessous :
https://www.routard.com/forums/t/pyrenees-dans-la-vallee-de-luz-de-village-en-village/416170

Magnifique!
Un grand merci pour ce superbe reportage et ses superbes photos … et un immense bravo très sincères pour les dessins!

Je rêverais de voir un carnet jumeau "Le Pays Toy en été "… Est-il prévu?

Je connais bien la plupart de ces sites, étant née au pied de ces montagnes.

De façon anecdotique : Savez-vous que les personnes “d’en bas”, du moins les anciens, utilisaient souvent l’expression “C’est un Toy” pour désigner une personne un peu bourrue et sauvage, caractère souvent présent dans la personnalité assez entière et très affirmée des habitants du Pays Toy? C’était dit avec une certaine bienveillance, ce commentaire excusant par avance quelques aspérités éventuelles lors des échanges, notamment sur les marchés.
C’est un souvenir de mon enfance pyrénéenne … :sweat_smile:

Très cordialement,
Patou

Dans le comminges , et region hautes pyrenees loures barousse, le sauvage au 20e siecle c etait le “batard” :joy:
Mon grand pere paternel est ne a cote de loures barousse, sa mere espagnole de Lerida/lleida , a fait son petit la , sans pere …
A toy il manque le radical qui a disparu au cours des siecles.
Toy c est le petit , mais il y avait un radical avant.
Comme on dit pichonet dans la haute garonne.
Toy avec le radical disparu c etait aussi le montagnard , et les gens de la plaine les appelaient toy + radical.

Merci pour ce message et cette appréciation … et ces intéressantes précisions au sujet des habitants des lieux une belle région, également en toutes saisons et en été bien sûr pour de superbes randos. C’est vrai cela serait l’occasion de faire un complément à mon récit (plus hivernal), un bon sujet mais pas vraiment prévu en ce qui me concerne …

Sympa ce message et ces infos au sujet des “Toys” et de la signification à l’origine de ce mot. Merci.

1 « J'aime »

Sujets suggérés

Services voyage