RIO DE JANEIRO, mercredi 3 mai 2017. Le stade Maracanã vibre une fois de plus pour le ballon rond. Le club local de Flamengo reçoit les Chiliens de l’Universidad Católica lors d’un match comptant pour la Copa Libertadores. Créée en 1960, l’épreuve - à l’instar de la Ligue des champions en Europe - oppose les meilleures équipes d’Amérique du Sud. Le nom de la compétition est un hommage aux Libertadores (libérateurs), les principaux leaders des guerres d’indépendance sud-américaines : Simón Bolívar, José de San Martin, Antonio José de Sucre, Bernardo O’Higgins, José Artigas et Pierre 1er du Brésil.
Ce soir-là, dans le légendaire Maracanã, le libérateur s’appelle Rodinei, quand, à la réception d’un coup-franc repoussé par le mur, il ouvre le score pour Flamengo d’une reprise pleine d’assurance à la 50e minute. Les 61 000 fans, tous de rouge et noir vêtus (les couleurs du club), peuvent - enfin - exulter, comme un seul homme. Dans un Maracanã en ébullition, le club carioca remportera finalement le match (3-1). Si Santiago Silva égalisera pour les Chiliens (67e), Guerrero (73e) et Trauco (86e) se chargeront de « libérer » définitivement les supporters présents en tribunes.
Maracanã, un traumatisme et un record
S’il existe des stades qui font rêver rien qu’à la prononciation de leur nom, le Maracanã en fait aisément partie. Construit au coeur de Rio de Janeiro à l’occasion de la Coupe du Monde 1950 qui s’est disputée au Brésil, le mythique stade pouvait accueillir à l’origine plus de 200 000 spectateurs. Une fierté nationale, pour un record mondial ! Temple de la démesure, le Maracanã fut le témoin d’innombrables victoires de la Seleção (l’équipe nationale du Brésil), mais aussi le théâtre d’un des plus gros traumatismes de l’histoire du football brésilien, quand les Auriverde échouèrent dans leur quête du titre mondial en 1950 en s’inclinant - à la surprise générale - face à l’Uruguay (2-1). Certains diront qu’aujourd’hui encore, plus de soixante ans après, la plaie n’est pas totalement refermée. Mais le Maracanã aura aussi vécu un grand moment de l’histoire du « futebol », avec le 1000e but de Pelé. Ca s’est passé le 19 novembre 1969. Le « Roi » jouait sous les couleurs de Santos, opposé à Vasco de Gamma, quand il a trompé Edgardo Andrada sur penalty à la 34e minute. À cet instant, le terrain fut envahi par les supporters et les journalistes, obligeant l’arbitre à interrompre le match.
Retrouvez le reportage dans son intégralité en vous rendant sur mon blog de voyage : LIBERTADORES DU MARACANÃ
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