Du 16 au 28 avril, j’ai parcouru la côte de Ligurie à travers ses lieux emblématiques : Gênes, Portofino, Cinque Terre ainsi que la côte de Toscane avec Carrare et Pise.
Le vol Charleroi - Pise de 9h15 m’impose un réveil très matinal.
J’ai 2 heures d’attente à Pise pour attraper le train de Gênes à 13h30
J’arrive à Gênes à 16h30. Après avoir parcouru les ruelles dans le quartier du port j’accède à mon logement Piazzale del Portello. Il s’agit d’une chambre spacieuse avec éléments de cuisine.
J’ai une belle vue sur la Galleria Nino Bixio surmontée d’un centurion Romain.
Voici le sommaire des lieux qui ont jalonné mon séjour.
Circuit des forts de Gênes
Sestri Ponante
Portofino
Gênes monumentale
Portovenere
Autour de la Spezia
Carrare
Cinque Terre : 5 villages
Pise
Circuit des forts de Gênes
Les collines qui entourent la partie continentale de Gênes et surmontées de plusieurs forts constituent le programme de cette journée.
Je vais découvrir ces forts, aujourd’hui, abandonnés mais qui ont assuré la défense de la ville pendant des siècles.
J’emprunte la Via Garibaldi bordée de nombreux palais et un détour par l’office du tourisme me permet d’acquérir un fascicule relatif à la randonnée du jour. La traversée de la ville par une large avenue me conduit à la gare centrale où une statue de Christophe Colomb accueille les voyageurs.
La route s’élève en direction de la périphérie et franchit la voie du funiculaire longée par un sentier pavé. Une vue panoramique de Gênes se dévoile.
Les forts se découpent sur l’horizon. J’arrive à la gare du funiculaire de Manarola sans avoir croisé une seule rame.
Le fort de Begato dissimulé dans la forêt se laisse deviner par ses hautes murailles du XIXème siècle.
Le sentier des remparts (parco delle murra) rejoint le fort Sperone, impressionnant avec plusieurs étages de fortifications.
À 450 m d’altitude il fut édifié par les Savoie du XIV au XVIIIème siècles pour faire face à la guerre contre les Autrichiens.
La crête conduit au fort Puin, château fort du début du XIXeme siècle.
J’aborde la descente par un sentier en corniche qui se prolonge par un chemin dominant les anciens remparts et qui longe le fort de Castellaccio.
L’ensemble est impressionnant : la ville était bien protégée.
L’observatoire astronomique de Righi, récemment restauré peut tenter les amoureux des étoiles.
Sestri Ponente
Dans la banlieue nord de Gênes se situe la petite ville de Sestri Ponente à laquelle j’accède en 15 minutes de train.
Son littoral est dominé par les installations portuaires de Gênes et par son aéroport.
Les hauteurs sont l’occasion de beaux panoramas et d’une visite au sanctuaire Eremo di San Alberto.
Portofino
Je prends le train à Brignole, l’autre gare de Gênes. J’ai en vue la visite de Portofino. L’arrêt se trouve à San Margherita di Portofino.
Cette station balnéaire ressemble à la côte d’azur française avec ses villages dispersées sur les collines dans une végétation typiquement méditerranéenne.
Je longe le littoral pendant deux kilomètres avant d’aborder le massif montagneux formant le parc naturel de Portofino.
Une succession interminable de marches conduit à l’église San Giacomo di Corte, haut perchée.
Un sentier bien raide prolonge le parcours qui pénètre dans la forêt.
De nombreux arbres sont déracinés et cela ne facilite pas la progression.
Heureusement, des poteaux indicateurs renseignent régulièrement sur la direction à prendre. Je passe insensiblement sur l’autre versant et le littoral se devine enfin à travers les branches.
J’amorce la descente pour rejoindre le sentier de Portofino. En ce vendredi Saint il y a du monde sur le chemin. Ça et là, un belvédère offre un joli point de vue.
Le village de Portofino et sa presqu’île découvrent finalement et c’est une impressionnante volée de marches qui permet de les rejoindre.
Je pénètre dans le village à l’heure du repas et les terrasses sont pleines. La route me conduit à la baie de Paraggi et, avisant un arrêt de bus, je n’attends pas 10 minutes pour rejoindre la gare.
Gênes monumentale
Pour mon dernier jour à Gênes, je décide de parcourir la vieille ville riche d’un patrimoine qui a traversé les siècles.
Logé à quelques mètres de la Via Garibaldi, je m’empresse de flâner devant les façades de ses nombreux palais. Certains sont ouverts et il est facile d’y pénètrer en compagnie d’un groupe de touristes.
Par endroits, les remparts demeurent flanqués de leurs portes monumentales d’accès à la cité.
Intégrée aux remparts de 1155, la Porta Dei Vacca (porte des vaches) marquait la limite occidentale de la ville moyenâgeuse. Employée par la suite comme prison, la tour de droite fut englobée dans le palais Serra et celle de gauche entièrement refaite dans les années 1960.
Les ruelles piétonnes sont innombrables et en été elles garantissent des promenades ombragées.
Pas facile de photographier dans un environnement aussi exigu.Sur le port, un sous-marin semble assoupi tel un gros cétacé.
Plus loin, le Neptune, galion emblématique du film "Les pirates " attend les visiteurs.
L’aquarium est assailli par une armée de touristes.
La suite du séjour dans un prochain message.