Mont Rinjani Lombok

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Bonjour à tous,
Nous planifions notre voyage pour cet été : JAVA, BALI, iLES GILI, et pour finir, nous aimerions aller sur LOMBOK, il nous resterait environ 6 jours.
Notre première idée était de faire le Mont Rinjani sur 2 jours (jusqu’en haut du cratère) et de descendre vers le sud de LOMBOK finir notre séjour, mais les tarifs qui sont indiqués dans les guides me semblent très élevés pour faire un treck de 2 jours (environ 150 à 200 euros par personne).
De plus j’ai lu dans certains carnets de voyages qu’il était possible de faire ce treck de 2 jours sans guide, sachant qu’on n’est pas seul à monter il est difficile de se perdre. Le seul inconvénient est de trouver le matériel (sac de couchage et tente) -
Est ce que quelqu’un a tenté l’expérience ou a vu des gens qui le faisaient en solo ?
Si oui, où peut on trouver le nécessaire pour camper ?

Merci de vos réponses qui me seront utiles pour tracer le reste de mon parcours.

Martine

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Bonjour
nous sommes montés sur le Rinjani en trois jours et deux nuits.
Depart de Senaru, montée vers le premier tented camp, nuitée à environ 2600m d’altitude, vue magnifique
le lendemain descente vers le lac, passage aux sources chaudes et remontée à 2600m de l’autre côté pour la seconde nuit sous tente à 2600m aussi environ
enfin vers 2h du matin le dernier jour, lever pour l’ascension finale à 3726m
descente le reste de la journée via Sembalun, arrivée vers 13h
nous sommes passés par l’agence John’s adventures et avons payé 200$ par personne
c’est cher pour le pays mais c’est sympa d’échanger avec le guide et les porteurs, ils cuisinent énormément avec peu de choses et tout était très bon
je conseille donc de passer par une agence, nous n’avons vu personne tout seul
Le prix pouvait être vu à la baisse si plus de participants !
bon séjour !
Joanna L
PS : en lien notre vidéo de voyage, avec la première partie consacrée au Rinjani !

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Pardon, je n’arrivais pas à mettre le lien !
Joanna L

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J’étais à Lombok cette semaine de mardi 25 à jeudi 27 juillet 2017pour faire l’ascension du Rinjani dont je rêvais depuis longtemps, mais ça ne s’est pas bien passé. Je devais faire cette ascension lors d’un trek de “Trois jours/Deux nuits”.

J’avais obtenu les coordonnées d’une guide par une connaissance en qui je faisais - et fais encore- malgré tout confiance. Les premiers contacts avec elle par What’s App étaient super, je me suis dit que je ne pourrais jamais trouver mieux. Il s’est avéré qu’en fait je marchais 5 fois plus vite qu’elle et finalement, j’ai renoncé à l’ascension le premier soir des trois jours initialement prévus.

Voici qq remarques/infos pêle-mêle:

  • cette guide m’a dit qu’on n’avait pas le droit de faire l’ascension seul/e/s, sans guide par conséquent, mais j’ai vu des touristes seuls et elle leur a dit qu’elle était étonnée, que cela avait dû changer récemment.

  • quand on arrive à Senaru, il faut aller au bureau payer son permis de trekking. J’ai payé 150.000 roupies + 10000 pour l’assurance pour les trois jours pour moi-même. Et 25.000 pour le porteur et 25.000 pour elle, car les locaux paient moins chers que les touristes. Quand on repart, on repasse par ce bureau pour dire qu’on a fini et est bien rentré. Pendant tout le trek, on est sous la responsabilié des guides et on n’a pas le droit de les quitter (pb d’assurance etc). On s’inscrit sur un registre: nom, âge, nationalité. J’ai vu qu’une immense majorité des gens inscrits était très jeune (sais pas pourquoi).

  • le chemin est effectivement très très facile à trouver, et il y a plein de monde, donc on n’a qu’à suivre.

  • ma guide m’avait dit que j’avais besoin d’un ‘guide de montagne’ (en fait, c’est un porteur ou sherpa) et d’elle-même comme interprète, car peu de porteurs portent anglais. Le mien ne parlait quasiment pas anglais (Long). J’avais donc deux personnes à mon service,voyageant seule, ce que je n’aime pas trop en fait.

  • tarif pour le porteur: 250.000 roupies par jour (17 à 18 euro) est le tarif usuel, m’a t’ elle dit. Pas eu le temps de vérifier.

  • elle-même dit qu’elle était plus chère que le porteur du fait qu’elle parle anglais. Mais comme elle était l’amie d’un ami, elle ne voulait que 20 euro par jour. Elle m’ a prêté gratuitement tente, matelas, sac et chemise de rando et m’ a hébergée chez elle sans vouloir me faire payer puisque j’étais une connaissance. J’ai quand même payé de moi-même après notre dispute pour n’avoir rien à me reprocher (lire la suite).

  • j’étais censée payer tout pour nous trois, soit, en plus du tarif journalier, la bouffe et les transports. Difficile, car ma guide était plus habituée aux voitures privées avec chauffeur qu’aux picks up/bus collectifs etc. J’avais l’impression qu’elle n’avait pas l’habitude de chercher toujours le moins onéreux.

-il y a des points-repères tout au long de la montée où l’on peut faire une petite pause et se rendre compte du chemin parcouru. Ces repères sont: “Poste 1”, “Poste 2”, “Poste 3”, “Bord du cratère” et … “Sommet”!

  • ascension facile jusque poste 3, et plus raide et abrupte ensuite, mais je ne l’ai pas faite malheureusement. A ce que j’ai cru comprendre, raide mais faisable bien sûre. Pas de difficulté technique, je crois.

  • normalement, on peut faire l’ascension du Rinjani en deux jours / une nuit . Mais ça dépend aussi du niveau et de la condition physique des gens bien sûr. Ma guide était la personne la plus lente de toutes (touristes, guides et porteurs confondus). Donc elle avait prévu ces “Trois jours/deux nuits” pour faire ce qu’on peut faire en deux jours/une nuit en commençant tôt l’ascension.

  • J’ai parlé à des touristes qui m’ont dit que si je payais “Trois jours/Deux nuits”, je devrais normalement aller aussi au lac en plus de grimper au somment du Rinjani et redescendre sur Sembalun. J’ai compris qu’il y avait donc en réalité deux treks possibles, que le deuxième (avec lac: trois jours/deux nuits) était en fait le seul qui m’intéressait mais que la guide n’avait pas prévu ça pour moi, sa condition physique étant mauvaise. Enorme frustration de ma part. Pas eu le temps auparavant de me renseigner. Pour une fois que je pensais pouvoir faire confiance…

  • j’ai voulu savoir s’il était possible quand même que j’aille au lac et redescende sur Simbalun. Simplement demandé. La discussion pendant le ‘lunch’ a tourné au vinaigre sans que je comprenne pourquoi. Au final, j’étais quelqu’un qui prenait les porteurs pour des robots, méprisait les Indonésiens et ne voulait pas payer. Car il m’aurait fallu un porteur de plus (!!!) pour aller au lac. Rien compris.

  • les porteurs et guides locaux n’aiment pas que les touristes se parlent entre eux. Ils savent que les touristes s"échangent les infos; or, l’info, c’est le nerf de la guerre. Par exemple: infos sur ce qu’on paye.

  • ma guide m’avait dit qu’on ne trouvait pas d’eau en chemin,mais il y avait des vendeurs aux repères indiqués plus haut en fait, en tout cas aux postes 1, 2 et 3.

  • j’ai vu qu’on pouvait accéder au poste 1 au moins en moto. Pourquoi fatiquer les porteurs inutilement?

  • on est arrivés au poste 3 seulement le soir du jour 1. Levés à 6h00, départ 8h30. Déjà ça, ça ne me plaît pas. Et des pauses trop longues . Elle me disait qu’il fallait x heures pour aller d’un point à un autre, mais c’était toujours exagéré. J’avais finalement accepté, après la discussion du midi, de ne faire “que” le sommet, sans le lac et Sembaloun, mais quand j’ai vu que j’étais la seule et unique touriste au poste 3, que tous les autres touristes sans exception aucune étaitent déjà au bord du cratère, que j’allais passer toute la soirée avec uniquement des Indonésiens qui ne parlent pratiquement pas anglais, que ma guide n’était plus sympa avec moi, que je regrettiais amèrement finalement de ne pas aller au lac, je n’ai plus eu envie de continuer dans ces conditions et je me suis barrée.

J’ai suivi un mec qui rentrait au village de Senaru. Ils m’ont finalement rattrapée au poste 1 (sens de la descente) et engueulée. Puis ne m’ont plus lâchée jusqu’au lendemain midi où on est arrivés au poste pour dire qu’on était rentrés. J’étais leur prisonnière, il n’y a pas d’autre mot.Ils ont eu peur que je dise des choses négatives sur eux au bureau des permis de trekking, et qu’ils n’aient plus d’offres de boulot par la suite. Ils m’ont tout mis sur le dos pour justifier l’interruption du trek (déformé la réalité).

  • Quand on est arrivés au poste 3; la guide m’a dit qu’une personne était tombée là-haut au bord du cratère (quelqu’un venait de lui dire en Indonésien et elle me traduisait, disait-elle), que le temps était mauvais. J’ai vu qu’on ne faisait pas ce qu’on voulait avec ces gens-là. Qu’ils pouvaient décider ou on si j’allais voir le sommet, selon leur humeur.

Effectivement, j’ai vu ensuite, un groupe de Singapouriens dont le guide a interrompu le trek en disant que le temps éait mauvais et ne pouvait se faire. Au moment où ils redescendaient au village de Senaru, un nombre incalculable de jeunes backpackers accompagnés de guides et de porteurs commençaient l’ascension! On aurait dit des moutons.

Je ne sais pas si le trek entier est dû s’il est interrompu faute de mauvais temps. Mais une chose est sûre: ils font ce qu’ils veulent et on ne peut rien dire si le guide prétexte le mauvais temps. J’ai pensé que les porteurs préféraient descendre que monter et que sitôt redescendus, ils retrouveraient immédiatement un autre groupe de touristes à encadrer. C’est tout bénéf’.

  • Il faut savoir que les guides et porteurs font tous faire à leur groupe une pause de deux heures au moins pour le lunch, alors qu’une immense majorité de randonneurs préfèreraient manger moins ou plus vite pour arriver en haut le plus tôt possible, mais les guides et porteurs suivent ce qu’ils appellent leur “programme”: c’est fixe, rigide, immuable.

  • Je pense que le but est de créer un maximum d’emploi(s).

Si tout n’est pas clair, n’hésitez pas à me redemander.

J’ai surmonté ma frustation, mais sur le coup, ça a été très dur. On est à leur merci quand on ne parle pas indonésien. Ma guide n’était absolument pas de mon côté, et le porteur, qui savait que j’avais raison (guide trop lente), ne voulait pas se fâcher avec ma guide puisqu’elle lui amène des clients… J’avais l’impression qu’elle traduisait mes propos en les déformant.

Pour conclure: “Choun 13” a payé peut-être un peu cher, mais il a fait exacment le trek que je voulais faire, que je n’ai pas fait, mais que je ferai un jour!!

Odile / Paris

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Bonjour,

désolé, de lire que ton expérience ne fut pas bonne. Personellement, ce trek de 3 jours fut peut être ma meilleure expérience de mon voyage.

Tu as malheureusement été victime comme d’autres d’un guide non officiel. Pire encore car d’habitude, ils ont un minimum de niveau pour assurer le tour.
combien as-tu payé au total?

Perso, je suis passé par une agence reconnue et j’ai payé un peu plus mais tout était au top.
Le chemin est facile à suivre et certaines personnes sont parties avec des agences “low cost”. Ils sont tous arrivés à bon port même si pour la plupart, ils n’ont que très peu vu leur guide.
Mais, on est tellement nombreux sur le chemin qu’il suffit de suivre.

Les porteurs sont sous payés et exercent un travail de fou(il suffit de tester leur chargement pour comprendre). Leur offrir un pourboire en fin de tour est plus que mérité et leur permet de recevoir une rémunération plus juste.

A noter que les guides sont pour la plupart des anciens porteurs qui ont appris des rudiments d’anglais et sont donc montés en grade.

Je recommanderai donc à tous ceux qui veulent se lancer dans ce magnifique trek de passer par une agence officielle et pas de négociation de rue.

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Merci pour ta réponse.

Ma guide a une agence de voyage et une école de plongée. Elle travaille donc dans le domaine du tourisme.

Mais j’ai compris après coup qu’elle n’est effectivement pas guide spécialisée dans l’ascension du Lombok!

J’aimerais dire quand même qu’elle n’a pas fait ça pour l’argent du tout, mais par rapport à son ami qui nous avait mises en contact. Dans le fond, elle n’est pas du tout malhonnête, au contraire. Cependant, elle épargne pas mal les locaux, avec qui elle est en contact, et ils sont tous solidaires. J’ai subi une très forte pression psychologique, et j’étais seule contre tous.

Il m’a fallu deux jours à Seminyak pour récupérer. J’avais l’impression que tout était de ma faute et que j’étais une horrible personne.

Au cours de la discussion où je voulais juste m’enquérir des possibilités de changer le programme, je pense également qu’il y a eu de gros problèmes de communication en raison des différences de mentalité. Enormément de malentendus et problèmes de langues.

Ce n’était pas une guide ‘lowcost’, j’avais juste pensé, du fait qu’on avait un ami commun, enfin éviter les arnaques touristes en tout genre que je subis régulièrement à plus ou moins forte dose depuis des mois, au cours de mon Tour du Monde, et qui parfois vous font péter un plomb, quand le verre est plein…

Si on a le droit et une tente ultralégère, on devrait faire ce trek seul en suivant les autres et s’informant de la météo.

Cette structure qui s’est mise en place (guide obligatoire -?-, porteur etc.) paraît éventuellement nécessaire et rassurante, mais si un jour, l’ascension est totalement interdite sans passer par le bureau et les guides officiels, il y aura un sérieux problème de dépendance et des abus. Moi, je pense qu’il y en a déjà. Pourquoi ne sait-on même pas si le guide est obligatoire ou non?

Au poste 3, clairement, en évoquant la personne qui était tombée (elle s’était peut-être juste foulée le pied), j’ai vu l’intention - très nette - d’effrayer et de justifier la nécessité d’un encadrement officiel.

Les sherpas font pitié effectivement. Ils portent très lourd, sous le soleil. Mais ils prennent aussi trop de choses à mon avis.

L’asencion du Lombok semble très très appréciée par les jeunes backpackers, et de très nombreux emplois se sont créés autour de cette activité.

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Et maintenant, après l’éruption du Rinjani, qui sait quand je pourrai y retourner un jour? J’ai contacté ma guide pour savoir si le porteur était en bonne santé après cette catastrophe naturelle, mais elle ne m’a même pas répondu.

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Coucou :slight_smile:
Je voulais partager des nouvelles du trek sur le Rinjani puisque depuis le tremblement de terre et la fermeture des frontières en 2020 et 2021 beaucoup de choses ont changé.
Depuis 2022, il y a un nouvel itinéraire qui a été créé afin de faire l’ascension jusqu’à un sommet alternatif, juste à ,côté du Mont Rinjani, mais à 3126m.

Si ça peut intéresser, j’ai partagé toute notre expérience dans un article de blog sur le Rinjani

Ça été une expérience INCROYABLE !

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Je découvre votre msg aujourd’hui! Merci. Il faut que j’y retourne…

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