Oooooh! J’entends d’ici les murmures …
Oui, les belles fraises, je les ai lavées, mais avec de l’eau minérale!!!
Pas folle, la guêpe!
Oooooh! J’entends d’ici les murmures …
Oui, les belles fraises, je les ai lavées, mais avec de l’eau minérale!!!
Pas folle, la guêpe!
Du 14 au 17 janvier : Boca Chica
Départ de Boquete.
Nous quittons notre charmante maisonnette Pinecone Casita, en remerciant chaleureusement notre hôtesse pour la qualité de son joli hébergement avec, à disposition, thé, café, bières, eau minérale, melon, ananas, oeufs et crackers…
Après passage à la boulangerie, nous avons de quoi pique-niquer à midi!
Notre SUV Hyundai Creta est très confortable, et l’essence coûte moins d’un dollar le litre.
Nous prenons le chemin des écoliers pour aller découvrir (2h de route) la réputée plage de Las Lajas, superbe, immense et peu fréquentée.
À marée basse, c’est époustouflant!
Des abris ont été installés en bord de plage par les riverains, permettant ainsi une pause ombragée (15$ pour la journée).
Je passerais bien une nuit dans le coin!
C’est très convivial et familial. Deux petits snacks/loueurs de surfs à proximité.
Baignade dans les vagues (elles ne sont pas violentes) avant de revenir en arrière et de rejoindre notre hébergement à Boca Chica.
Boca Chica : Notre 2e plus beau souvenir pour ce voyage!
Le petit village de Boca Chica est resté dans son jus, deux rues fleuries, un petit port d’où partent quelques barques de pêcheurs ou d’excursions, pas d’ATM mais une pompe à essence devant la mini supérette. Un petit restau sympa, La Costa.
Nous logeons sur la colline surplombant la baie, à Gone Fishing Lodge, petit hôtel/guest house de charme (seulement 6 chambres) gérée en "One man show» avec ambiance très familiale par Brad, un chaleureux américain ex champion de ski et de surf (!!!).
Beau jardin fleuri, grandes chambres avec terrasses au-dessus de la superbe piscine à débordement, ponton privé (pratique pour les sorties bateau), breakfast savoureux préparés par le patron.
Nous avons parcouru le monde entier en bavardages au long cours…
Pour les dîners, un excellent restau à 100m, Luna Azul, le restau du lodge voisin Seagull.
Une vraie pépite!
Une excursion journée absolument fabuleuse : “les 3 îles”, dans le golfe de Chiriqui.
Le golfe de Chiriqui est une réserve marine de toute beauté, et nous avons choisi cette excursion qui propose de découvrir les îles de Gamez, Parida et Bolanos.
Seule Parida est habitée(si peu…), nous y déjeunerons de poisson ultra frais. Pour la journée, ce sera baignade et snorkelling à volonté, plages désertes/ eau turquoise et cocotiers.
Nous avons choisi Boca Brava Adventures (bocabravaadventures.com) pour leur bonne réputation et leurs prix raisonnables (30$ la journée en tour groupé, 140$ en tour privé jusqu’à 6 personnes, et -10% avec la carte Toutpanama). Réservation impeccable via WhatsApp. Le déjeuner n’est pas inclus, on peut choisir d’apporter un picnic, ou réserver à Parida, ça fait partie du charme de la sortie!
En plus, on vient nous chercher à notre jetée (wouaouh!).
Quelques images de la journée?
Un 2e bateau arrivera dans la matinée, mais il y a de la place!
Parida : baignade et restau. Y’a quand même pas foule!
Coup d’oeil sur nos assiettes?
Et Bolanos, où nous sommes absolument seuls!
(spot snorkelling intéressant en bord de plage, même si aujourd’hui les tortues étaient ailleurs…)
Une merveille!
Bien sûr, le lendemain, la pauvre Playa Hermosa, à 5 ou 6 km du village, fait piètre figure. Elle n’est pas vraiment hermosa d’ailleurs et nous n’y resterons guère, ce n’est pas engageant à marée basse : de la boue et un petit ruisseau à traverser, puis une langue de sable et de la vase… Mais la vue est belle.
Très beau également le paysage de mangrove, que nous découvrons en faisant une sortie “sunset” en bateau. Peu d’animaux cependant, quelques oiseaux (perroquets verts).
Il y a des dauphins dans le secteur… bien sûr!
Ah!
Mais ce fut aussi une étape gourmande!
Au village d’abord , lunch léger, avec ceviche bien sûr (on est accros)
Et surtout avec nos dîners au Luna Azul!
(heureusement, je suis guérie)
Bref, une superbe étape!
Bonsoir Patou,
Heureusement que je lis toujours ton carnet après le dîner.
Punaise ça fait vraiment envie de voir tes assiettes!
Je pense que je vais aussi me laisser tenter par le Panama…
Vivement la suite
Annick
Bonjour Patou,
Ravie de te retrouver ici avec ce nouveau carnet sublime… je me régale ! Avec les photos, les plats (ça donne faim !)…
Il faut alors que je découvre ce pays! Si tu as encore une petite place…
Pour moi le Botswana en novembre pour 3 semaines. Je me suis beaucoup inspiré de ton carnet !
Bonne continuation, Ulrike
Bonjour Annick,
J’espère que je ne vais pas te faire prendre trop de kilos?
J’avais bien dit que c’était un pays gourmand. Cela fait partie de sa culture et de son identité!
Bises
Patou
Hello Ulrike,
Bienvenue! Allez, je t’emmène aussi!
Moi aussi je suis ravie, déjà pour ton projet Botswana de novembre. Et avec 3 semaines, tu vas te régaler!
Et puis, ravie aussi de te faire découvrir le Panama. Monsieur Patou commence à se demander si on ne reviendrait pas…
C’est une très chouette destination soleil en hiver!
Amitiés à toi,
Patou
Du 17 au 19 janvier : Santa Catalina.
En route! Nous entrons dans la province de Veraguas.
Petit village de pêcheurs devenu spot de surf de réputation mondiale, Santa Catalina garde encore son côté décontracté et bon enfant, mais le tourisme s’y développe peu à peu, avec un choix croissant d’hébergements à tous les prix.
Le village s’étend entre sa plage (Playa Santa Catalina), au bout de la rue principale, et la Playa Estero (celle du surf), au bord d’un petit estuaire, à 20 minutes de marche.
Le scoop, c’est qu’il y a depuis peu un ATM, à l’angle de la pharmacie (et de la supérette).
Pas vu de station service, mais on peut faire le plein et se ravitailler à Sona, grosse bourgade traversée avant de bifurquer vers la côte.
Nous logeons à Casa Maya, dans un toute petite maison assez rustique, mais dans un quartier calme, avec tout le confort et un prix très doux.
Notre 1er après-midi, nous le passons à nous baigner et farnienter sur la Playa Estero, où le bar de l’Oasis Surf Camp offre, moyennant une boisson, de confortables lits de plage sous voiles d’ombrage, face à la superbe plage.
Cet hébergement est charmant, les bungalows s’étirent le long d’une allée bordée de cocotiers, face au rivage. Paradis des surfeurs sans doute!
Je ne l’avais pas choisi, car pour y parvenir, il faut franchir le petit estuaire voisin, chose facile à marée basse, mais bien sûr j’ai eu un doute sur la marée haute …
Et … Côté gastronomie? Allez!
Un café de charme (pour petits déjeuners ou lunchs légers et grignotages gourmands), Panachocolate, au centre du village;
Un chouette petit restau, celui du Tiki lodge, au centre aussi, face au bureau (bleu) de Watching Dolphins : accueil adorable, et succulent filet de thon à la plancha!
La meilleure pizzeria du pays (peut-être?) : la pizzeria Jammin, tout à côté de notre hébergement : choix délirant, succulentes pizzas (immenses) à pâte fine et croustillante, quelques tables dans un joli jardin.
(Dans la maison voisine, un excellent glacier!)
Et puis, l’adresse “chic”, Los Pinguinos, voisin de la plage du village, au ras de l’eau. Proprio italien très actif, beaucoup de pâtes à la carte.
Très bel emplacement, terrasse sympa pour un verre au coucher de soleil, MAIS … un service qui s’éternise (et l’éternité, c’est loooong!), et une cuisine plutôt décevante - du moins pour la cuisson des langoustes!-
C’est quand même très beau, hein?
The romantic place to be!
Mais encore?
La perle de Santa Catalina, la pépite du golfe de Chiriqui est là, à proximité : l’île de COIBA!
Coiba est la plus grande île d’Amérique centrale (503 km2 ).
Ayant abrité une terrible colonie pénitentiaire sous les dictatures, jusqu’en 2004, elle bénéficia d’une préservation optimale de sa biodiversité, avec une faune terrestre et sous-marine absolument intacte!
L’UNESCO l’a classée World Heritage depuis 2005.
https://whc.unesco.org/fr/list/1138/
Sur l’île, des singes hurleurs, des capucins, des iguanes, des oiseaux…
Sous l’eau, des dauphins, des baleines à bosse (entre juillet et novembre), des requins baleine (entre juin et septembre/octobre), des raies, divers requins, tortues (4 espèces), milliers de poissons…
Les touristes se précipitent à Santa Catalina pour réserver des “Day tours” auprès des petites agences locales qui pullulent dans le village, et qui se chargent de vous fournir aussi le permis d’accès au Coiba NP.
On peut éventuellement passer 1 nuit ou 2 sur l’île, la station de rangers possède 2 bâtiments assez rustiques avec des dortoirs (réservation obligatoire très longtemps à l’avance!), ce qui permet de visiter l’île et les îles avoisinantes.
Des balades sont possibles dans la jungle, quelques sentiers y sont tracés, dont un qui monte sur un petit promontoire au-dessus de la plage.
Quelle agence choisir?
Deux types de prix :
Cela dépend des prestations, notamment du nombre de plongées pour les Diving Day Tours. Les tours snorkelling sont tous au même tarif (60$pp , lunch et matériel de snorkelling inclus, + entrée au parc 15$).
La différence se fait sur la taille du groupe, la sécurité, la réputation… et le feeling!
Plusieurs ont bonne réputation, on nous a parlé, par exemple, de Coiba Expeditions (par contre, Iguanito recueille des avis contrastés).
Nous ne sommes pas plongeurs, donc nous éliminons les agences étiquetées plongée, et même les tours mixtes (plongée + snorkelling) où les non plongeurs sont toujours moins bien traités.
Nous retenons la petite “Watching Dolphins” (bureau au centre du village), très réactive par WhatsApp
(https://www.watchingdolphin.com).
Nous en avons été ravis!
Watching Dolphins : Petit groupe (9 pers au total), bateau bien équipé, horaires généreux, lunch correct à midi et plateau de fruits l’après-midi, et accompagnateur snorkelling pour chaque spot.
Départ le matin à 8h30, depuis un bras de rivière près de la plage. Y’a du monde!
Heureusement, nous ne retrouverons pas cette cohue sur les sites de snorkelling, les bateaux se répartissent intelligemment! Ouf.
Le trajet dure 1h15.
À mi-chemin, le capitaine ralentit plusieurs fois : des dauphins nous accompagnent et jouent avec le bateau!
Premier spot, rencontre avec des tortues (ce sont des tortues Carey) : Nos nageons avec une tortue et apercevons une murène!
Deuxième spot : des centaines de poissons…
Beaux coraux.
Nous débarquons sur l’île pour le lunch (une copieuse assiette de riz garni)- ambiance colonie de vacances-!
Un bâtiment abrite une présentation des différentes espèces terrestres et marines. Nombreux panneaux très intéressants.
Troisième spot (après le lunch) : poissons et petits requins
La sortie se termine par un moment baignade/farniente (et fruits tropicaux!) sur un jolie plage de l’île Rancheria, surnommée Coibita, qui abrite un centre de recherche (Smithsonian tropical research Institute).
Et sur le chemin du retour, les dauphins se déchaînent, nous passons un bon moment avec eux! Un vrai bonheur!
Du 19 au 21 janvier : Santa Fé.
Nous quittons la côte Pacifique, direction le Nord vers Santa Fé, via Sona, Santiago et San Francisco!
Avant de quitter Santa Catalina, nous retirons du liquide (retrait limité à 200$, mais on peut rejouer) à l’ATM magique : en général vide le soir, il se remplit pendant la nuit…
Nous avons du carburant, ayant fait le plein il y a 2 jours.
J’avais noté qu’il fallait s’arrêter au passage à Santiago pour voir la belle basilique St Jacques, qui date de 1522, et puis à San Francisco pour la vieille église coloniale San Francisco de la Montaña.
Mais, trop occupés à repérer notre itinéraire, distraits par le contournement de Santiago, nous ratons les deux arrêts!
Route en très mauvais état entre San Francisco et Santa Fé : d’innombrables nids de poules imposent une vigilance de tous les instants.
Beaux paysages en approchant Santa Fé, où nous arrivons après 3h de route.
Santa Fé est un petit village authentique, au coeur des montagnes, à 430m d’altitude mais les paysages donnent l’impression d’être beaucoup plus haut! Nombreuses communautés locales, nous sommes sur le territoire des Ngöbe.
Le tourisme démarre à peine à Santa Fé.
Pas d’ATM ni de station service (mais il semble y en avoir une en construction à l’entrée du village), il faut prendre ses précautions avant! Peu d’hébergements et peu de restaurants.
Sur la place centrale, en face du petit marché, les lettres de Santa Fé illustrent les centres d’intérêt et attractions locales :
Café, cascades, biodiversité (grenouilles), possibilités de randos (ou escalade), Parc National (abritant encore quelques jaguars?), paysages et couchers de soleil, orchidées.
La petite église du village
Nous pique-niquons au bord d’un torrent, puis allons repérer notre hébergement, la Qhia Eco-Retreat, à 5 minutes à pied du centre.
Beau jardin mais je ne recommande pas : patron très antipathique, bungalow très spartiate et peu confortable (lits durs, oreillers granuleux, aucun crochet pour les serviettes et les vêtements, pas d’eau chaude une fois passées les 3 premières minutes). Personnel gentil, très bons breakfasts mais dîners indigents (pâtes à la sauce tomate…).
J’aurais dû garder mon idée de loger à Anachoreo!
Question : Où trouver du carburant dans le village?
Non, nous ne sommes pas en panne, mais nous anticipons.
Ayant l’intention de faire un peu de route de montagne le lendemain, nous demandons partout…
Je vais vous donner la réponse. C’est un secret local, un vrai jeu de piste.
La séquence tient du gag!
Le patron de la GH nous tourne le dos en disant simplement “plus haut”! Les villageois que nous croisons indiquent “à côté de la coopérative”; la coopérative indique “dans la rue qui monte, vers l’usine de torréfaction”.
L’usine de torréfaction? Dénichée en suivant les arômes!
En y arrivant, on découvre une maison qui semble être un office de tourisme, bien caché en tout cas
Au rez-de-chaussée, une charmante dame nous indique… la maison en face! Il s’agit d’un particulier qui stocke chez lui quelques jerricans, et qui vend un peu de carburant pour dépanner les gens. nous faisons affaire pour 2 gallons (12$).
Nous avons pu faire quelques balades dans les environs, en croisant les doigts pour que les nuages gris ne crèvent pas trop fort.
Les paysages sont très beaux, tant du côté du rio Mulaba (route d’El Pantano) que vers Alto de Piedra, et la végétation est luxuriante. Nous croisons pas mal de gens qui se baladent à cheval.
Pas facile de trouver des infos, peu de fléchage et de balisage.
Il est peut-être d’usage de prendre un guide…
Au retour, petit tour au marché (quelques fruits et souvenirs artisanaux), et une pause de charme au centre du village, à l’Herbolarium , à la fois café, salon de thé, petit snack bio… Accueil adorable, jus de fruits frais délicieux. nous y goûterons même, offerte par le patron, une infusion de “flores de Jamaica” (qui s’avèrent être des hibiscus!). Délicatement parfumée.
La nuit, animée par les chiens et coqs des environs, nous rappellera que nous sommes en pleine campagne!
Calovebora,
Calovebora, Calovebora …
Il m’a fallu plusieurs semaines pour retenir le nom de ce village sans en inverser les syllabes ou les voyelles. Il y a des mots, comme ça, qui vous rendraient dyslexiques!
Nous avons choisi d’aller découvrir ce petit village peu connu, perdu de l’autre côté des montagnes, sur la côte Caraïbe, plutôt que de randonner vers une nième cascade!
L’intérêt étant aussi de traverser des montagnes magnifiques (parc national de Santa Fé) grâce à une route toute neuve terminée depuis 1 ou 2 ans seulement.
Avant la route, plusieurs localités étaient complètement coupées du monde, et Calovebora ne s’atteignait qu’en bateau depuis la côte.
La route est très belle et elle traverse des paysages somptueux.
Nous étions sur le territoire des Ngöbe-Buglé, dont nous verrons en chemin de nombreuses maisons typiques (en bois, sur pilotis et avec leurs toits de palmes).
Avant, la route s’arrêtait à El Guabal. Maintenant, quelques minibus peuvent s’aventurer plus loin (nous n’en avons pas vu à Calovebora, mais il y a des taxis!). Les habitants ont dû fêter avec joie leur désenclavement!
A Calovebora, pas encore de réseau téléphonique (le pylone n’est pas encore terminé), pas de station service ni d’ATM.
A l’arrivée, on plonge vers le bord de mer.
Nous nous posons à la fin de la route goudronnée, au pied de la petite auberge Vista al Mar, dont la patronne, tout sourire, sera ravie de nous préparer des crevettes à l’ail et des patacones pour un repas de midi improvisé, que nous aurions bien aimé déguster sur la plage.
Pas de chance : Il ne fait pas beau, la mer est déchaînée, et la pluie nous chassera même de notre promenade le long la plage!
L’ouverture au tourisme sera difficile. Mais peut-être des surfeurs seraient-ils plus motivés?
Le village possède une école et un petit dispensaire.
En bord de mer, un terrain de foot (ou de base-ball?), un bar décrépit, un sentier sous les cocotiers jusqu’à une sorte d’estuaire, ou de lagune, d’où partent quelques pêcheurs.
Ce doit être très beau sous le soleil.
Êtes-vous de ceux qui pensent que Caraïbe rime avec soleil, sable blond, cocotiers et eau turquoise?
Le retour nous permet d’admirer encore des paysages somptueux et une végétation luxuriante.
Les montagnes (est-ce le Cerro Mariposa?) ont la tête dans les nuages, et bientôt, nous arrivons dans le brouillard…
En soirée, nous dînons dans un charmant petit restau local de Santa Fé : Hermanos Pineda, tenu par des personnes adorables. Un vrai bonheur!
Délicieux poisson en sauce créole cuisinée maison
Jolie fresque murale :
Au mur, une robe typique des femmes Ngöbe-Buglé (plusieurs couleurs, toujours unies, les triangles symbolisant des montagnes).
Nous sommes ravis de cette journée finalement assez originale!
Merci pour ce magnifique carnet de voyage, je saurai où m’adresser le jour où j’irai au Panama.
Salutations
Chantal
Bonjour Chantal,
Ravie de te retrouver ici!
Ça change de la Namibie n’est-ce pas.
Pas de problème, j’essaierai de t’apporter quelques lumières si tu as envie de découvrir le Panama.
Mais je ne connais pas tout le pays!
À bientôt,
Patou
un jour peut-être, ça me tente bien
Bon week-end
Du 21 au 22 janvier. Retour à Panama City.
Un petit saut au marché des producteurs qui se tient chaque dimanche matin sur la place centrale (ce jour-là, le petit marché est fermé). Nous achetons quelques avocats (pour emporter), mais ils ne sont pas assez mûrs, ceux du Chinois en ville sont plus beaux!
7h45 : Longue route pour Panama City.
Et non, les énormes trous sur la route ne se sont pas envolés!
Et non, nous ne repassons pas par Santiago (encore raté par les églises)!
A San Francisco, le GPS nous envoie traverser la campagne (fort belle) via les environs de Calobre. C’est tranquille.
Nous rejoignons l’Interamericana vers 9h20. Beaucoup de policiers tout le long, Waze s’affole.
Au bord de l’autoroute, des stands de fruits nous font de l’oeil, nous nous arrêtons pour faire le plein d’ananas. Enormes! Ils feront le régal de notre famille et de nos amis à notre retour (nous avions laissé de la place et des kg disponibles dans nos bagages!).
Nous passons sur le magnifique Pont des Amériques : wouaouh!
Pour les curieux :
A l’approche de la capitale, nous constatons que les grands travaux routiers se poursuivent, mais ils ont bien avancé en un an. C’est pharaonique!
12h45 : Nous arrivons sans problème chez Dollar à Torre de Alba, check out impec. Petit restau sympa à proximité, plat garni dévoré en terrasse, avec délicieuses grillades (6,50$ pp) : Arepas de Via España. Café offert!
Sitôt posés nos bagages à notre hôtel (Riande, toujours), nous sautons dans un Uber en direction de Casco Viejo, où nous ne sommes pas retournés depuis 1 an!
https://www.toutpanama.com/article/le-casco-viejo-au-panama
Objectif du jour : la visite-dégustation chez le grand chocolatier Nomé (C. 11 Oeste 206), près de la place Herrera.
Attention! Le chocolatier déménage vers de nouveaux locaux en février 2024!
Nomé étant fermé le lundi, nous n’avions que ce dimanche après-midi pour faire cette activité (30$ pp) que nous avions manquée l’an dernier. Et pour moi, le chocolat, c’est une religion …
Cette fois nous sommes dans les temps (16h).
Le laboratoire est tout petit, très artisanal. Ils ne traitent que des petites quantités de fèves, avec des outils basiques (minifour, robot ménager, etc…) . C’est risible mais ça fonctionne. Ce n’est pas une usine!
L’atelier (en anglais) est animé par la “Chef”, une jeune femme passionnée et passionnante.
Infos habituelles (mais rapides, sur photos) sur l’origine des fèves de cacao et les plantations, puis travaux pratiques, auquel nous participerons au moment de fabriquer nos tablettes personnalisées.
Un véritable One Woman Show!
A la fin, généreuse dégustation, puis nous repartons avec nos tablettes perso et les achats que nous avons effectués (j’avais prévu un sac isotherme!).
Petite balade dans le quartier pour revoir quelques lieux sympas…
Et puis, pour notre dernière soirée, nous nous laissons tenter par un verre en rooftop au Casa Casco (qu’on nous avait recommandé), d’où on surplombe toute la vieille ville et la baie jusqu’à Flamenco Island.
Je ne recommande pas. C’est beau, certes, mais très cher, avec un niveau sonore douloureux. Nous ne dînerons pas ici!
On se console avec une dernière petite marche dans le quartier (finalement fort calme!) , avant de prendre un Uber pour le retour.
Tchao, Casco Viejo!
Dîner au Trapiche (un dernier Sancocho), on ne peut pas s’en passer!
Notre vol retour est le lendemain soir, nous avons encore une journée à savourer…
Bonsoir Patou,
Super voyage! Le Panama est définitivement sur ma liste.
Ton récit donne franchement envie d’y aller.
Bonne soirée
Annick
Salut Annick!
Et bien, figure-toi que nous aussi, nous avons encore envie d’y retourner.
Savourer à nouveau certains endroits…
Et puis, nous ne sommes pas encore allés sur Taboga (faute d’avoir réservé le ferry!) ni sur Las Perlas…
Allez!
Pour la dernière journée, nous avons choisi de retourner sur la colline du Parque Metropolitano, à proximité immédiate de la ville, pour profiter tranquillement de ses beaux sentiers avant de reprendre l’avion.
Mais avant, nous courons acheter quelques belles mangues chez un des Chinois du quartier!
Nos bagages seront plus lourds qu’à l’aller, nous frôlerons le maximum autorisé!
10h : Un Uber, et en 5 minutes nous voilà dans le parc (entrée 4$pp)!
Ils font des travaux d’embellissement devant l’entrée.
Plusieurs sentiers possibles. Nous avons envie de monter vers le Mirador, en empruntant le sentier violet puis le rouge.
D’abord, un stop à la mare aux tortues.
Et là, surprise! Un (petit) attroupement, les gens le nez en l’air : mais oui! c’est LE paresseux de service, en pleine action de descente d’un tronc.
Désolée pour le flou de la photo, l’animal est loin, un peu caché, et mon téléphone a oublié ses lunettes!
Beaux sentiers ombragés.
Au sommet, belle vue sur la ville
Nous irons ensuite déjeuner au Mercado de Mariscos, comme il se doit, avant de rentrer à l’hôtel faire nos bagages et nous relaxer au bord de la piscine en attendant l’heure du retour.
Notre voyage se termine ici, avec une dernière provision de soleil avant de retrouver la froidure et la pluie de nos régions.
Encore de magnifiques souvenirs!
J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce pays qui a beaucoup plus à offrir que ce qu’on peut imaginer!
Patou
Coucou Patou,
Merci pour ce carnet de voyage qui nous sort de notre grisaille.
Cela fait du bien de se dépayser et de profiter de tes belles photos.
Bonne journée à toi et vivement le printemps !!
Amitiés.
Michèle.
Merci Michèle,
J’ai été ravie de partager et de refaire ainsi le voyage!
J’espère que tu pourras très bientôt reprendre tes projets d’escapades.
Bonne journée aussi, on va guetter le printemps!
Bises
Patou
Bonsoir Patou,
Ton carnet fait vraiment envie d’y aller!
J’ai inscrit ce pays sur ma “Wish List”.
Quand je serai prête, je me permettrai de te contacter.
A+
Annick
Coucou Annick,
Super!
Quand tu voudras!
Tu pourras relire mes 2 carnets et voir quels sont les coins qui te tentent… Et en fonction du nombre de jours, on regardera ça ensemble?
Ce sera avec grand plaisir.
Bises
Patou
Coucou Patou,
Je te prends au mot!
Je vais ouvrir un Post de ce pas car mon voyage sera un peu spécial…
Bon weekend à toi
Annick
Coucou Annick
Haha?
Tu piques ma curiosité!
Tu veux parcourir le Panama en ULM?
À+,
Bises
Patou
Bonjour @patoutaille ,
Je viens de découvrir ton carnet de voyage , très utile et avec de très belles photos comme d’habitude !
J’y reviendrai quand j’aurai un peu plus de temps pour parler de Santa Fe et et de Calovebora .
Bonne soirée.
Bonsoir tul2,
Merci pour ton message, et à bientôt!
Patou
Hello Patou,
Bon, moi aussi j’ai faim maintenant avec toutes ces photos.
Plus sérieusement, joli carnet, joli voyage et désolée que tu ais été malade.
j’avais baissé la garde aussi une fois en gardant les glacons en malaisie et patatra…
A bientot!
Et coucou!
Ravie de te revoir !
Ne t’inquiète pas, les photos gourmandes ne donnent que des kilos virtuels.
Mais c’est vrai que la gastronomie fait partie du charme ( et de la culture!) du pays. Et ce n’est pas le seul!!!
À bientôt sur un autre continent?
Bonne soirée,
Patou
Bonjour
Quel beau carnet !
Encore une belle découverte qui fait envie.
Merci.
Bonjour, votre récit est bien intéressant et bien documenté,avec de belles photos. Je me suis posé au Panama il y a presque 30 ans et j’y ai pris racine. Professeur pour l’Alliance française, j’ai tant aimé que j’ai passé 20 ans à le faire découvrir comme guide. Comme vous le dites, il y a beaucoup à voir et connaitre. J’ai aussi beaucoup aimé partager avec les peuples indigènes. Bien sûr, le passage de la cordillère de Talamanca est impressionnant. J’ai bien aimé vos commentaires gastronomiques.
Du côté de Bocas vous avez peut-être raté une balade en bateau taxi à travers la zone des bananeraies, entre Changuinola et Bocas, très intéressant mais il faut connaitre le lieu d’embarquement quelques kilomètres à la sortie de Changuinola. Mais je crois que vous n’êtes pas allé jusque là. Il vous a aussi manqué la visite d’une ferme où les femmes N’Gabe cultivent entre autres le cacao, une entreprise créée par Mathilde, une autre française perdue par là. Il y a aussi l’ile de mangrove où vivent des paresseux nains. Mais il y a tant à voir. Par contre, je n’aime pas du tout Bocas, isla Colon, trop de “gringos”.
Je crois avoir lu que vous avez raté San Francisco de la montaña, dommage, les rétables en bois taillés à la main de l’église sont de toute beauté. Mais on ne peut pas tout voir. Et même si j’ai arrêté mon activité de guide depuis quatre ans, il me reste encore des choses à voir.
Bonjour Lafleur74,
Merci pour ce message, je suis ravie d’avoir participé à cette découverte du Panama.
Il se pourrait que nous y retournions…!
Cordialement,
Patou
Bonjour serge-serrano,
Je comprends parfaitement votre choix de vous installer au Panama!
C’est un pays où se se sent bien, et tellement varié…
Rassurez-vous, je n’ai rien “raté”, à part en effet l’église de San Francisco, que j’avais vraiment prévu d’aller voir, mais nous avons pris une déviation…
Et non, nous ne sommes pas allés du côté de Changuinola, et nous avons visité tellement de bananeraies dans le monde entier que, bof. Ça ne me motive pas forcément!
Pour le reste, je ne fonctionne pas en fonction d’une liste, si ce n’est la “liste de mes envies”!!!
Je vous rassure, nous avons visité une plantation de cacao l’an dernier sur San Christobal.
J’en ai le souvenir des bottes 4 pointures trop grandes, enfilées pour marcher dans la boue! Ampoules garanties! Il faut dire aux touristes d’emporter des chaussettes…
Visite intéressante, mais le “show” de fabrication de chocolat était limité à de l’observation : aucune participation possible, on était assis et on regardait- Dommage, car par exemple au Costa Rica, vers Puerto Viejo, nous avions fait une visite de plantation/atelier de fabrication, très artisanale là-aussi, où nous avions participé à toutes les étapes!-
Par contre, ici, déjeuner délicieux, préparé par les femmes du village.
Un regret au passage : ne pas être retournés sur l’île d’Urraca, pour aller revoir Francine, notre merveilleuse canadienne, et son refuge pour singes. Nous voulions y retourner, mais les tarifs en trip privé étaient dissuasifs (280$ annoncés par Sophie de Kawi, presque autant avec un taxi boat).
Bon, Bocas, nous, on aime bien, c’est une autre facette.
Nous faisons partie des “gringos”…
Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot!
Nous n’avons rien “raté” (je n’aime pas ce mot!) car il n’est pas exclu que nous retournions au Panama, pour un 3e voyage.
Revoir certains coups de coeur, et découvrir encore d’autres endroits…
Je laisse de côté la côte bétonnée vers Playa Blanca, je laisse de côté la pompe à fric des San Blas (j’ai donné!), mais par contre, nous avons d’autres îles à découvrir.
Nous avions bien aimé la péninsule d’Azuero, ses petits villages et ses jolies églises très anciennes (vous connaissez?).
Et je retournerais bien du côté du lac Gatun…
Je me demandais si le Rio Chagres avait assez d’eau pour permettre d’atteindre les villages des indians Embera.
Vous voyez, nous n’en avons pas fini avec ce beau pays! Même si ce n’est pas notre unique destination coup de coeur.
Mais c’est vrai qu’on ne peut pas tout voir.
Cordialement,
Patou
Bonjour ,
Je suis d’accord avec vous , Bocas del Toro c’est Gringolandia , je suis assez mitigée ; si le pays n’avait pas été bloqué par des manifestations ( été 2022 ) je n’y serais peut-etre pas allée.
Je n’étais pas allée à Boquete mais j’ai également l’impression que c’est Gringolandia , tous les touristes avec qui j’avais parlé à Bocas del Toro avaient l’intention d’y aller .
Pour ce qui concerne l’église de San Francisco de la Montana , il est compliqué de la visiter car elle est fermée et le curé n’est pas toujours chez lui pour ouvrir .
C’est malheureusement une impression désagréable pour moi, je dois insister que je parle espagnol car le premier comportement est de vous aborder en anglais partout. Boquete moins mais c’est vrai qu’il y a une communauté d’étasuniens retraités installés là, et le comble est qu’il y a quelques années ils avaiient proposé au maire de payer pour supprimer la fameuse fête des fleurs et du café car ça dérangeait leur tranquilité.
Pour San Francisco, il faut demander, il y a dans le village une femme qui en sait plus que le curé et vous fait la visite commentée.
Re bonjour, oui, pourquoi pas revenir puisque vous avez aimé ce que vous avez découvert.
Pour les San Blas, je suis d’accord que c’est un peu cher généralement dans les villages d’hébergement pour touristes, mais si cela vous intéresse, ou un de vos lecteurs, j’ai un ami qui connait très bien, un français arrivé en voilier il y a longtemps et qui a vécu trois ans dans ces iles, et il pourrait vous organiser quelque chose hors lieux pour touristes.
Pour ce qui est de visiter les villages Embera du Chagres, cela dépend de la saison, quelques fois le niveau de la rivière est très bas et les français disent que c’est Kolenta, car il faut descendre de la pirogue et la pousser dans certains passages pour atteindre les villages plus haut sur la rivière, mais tous apprécient beaucoup les quelques heures passées dans l’un de ces villages, dans certains on peut y passer la nuit. Il y a aussi d’autres villages en d’autres endroits, moins difficiles à rejoindre, sur la rivière Gatun ou sur la rivière San juan de Pequeni, en haut du las Alajuela.
Bonne chance et bon séjour si vous décidez de revenir.
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Nous sommes allés dans une communauté Embera l’an dernier, et nous avions beaucoup aimé cette journée.
On y retournerait volontiers.
Je demandais où on en était cette année, car je connais la pénurie d’eau dans cette région et je me demandais si ACTUELLEMENT on pouvait atteindre ces villages.
Des amis vont y aller prochainement, ils se renseigneront sur place! Les gens de Gamboa doivent savoir?
Pour ceux qui ont parlé de Koh-Lanta… Faut pas exagérer quand même! Il y a d’autres endroits en Asie où il faut parfois porter la pirogue!!!
Enfin, pour ce qui est des San Blas, cela peut être intéressant pour les amis. Merci! Je vais en parler. Mais comme les Kunas ont la main mise sur tout, il doit être difficile de les contourner.
Mes amis aimeraient y aller en bateau pour 2 ou 3 jours, voilier ou catamaran, tu sais où ils pourraient s’adresser?
J’y suis déjà allée, et nous avons bien compris que les Kuna gèrent une industrie dont l’obsession est de faire du fric. Certains panaméens nous ont dit qu’il y avait du blanchiment là-dessous.
Le niveau de saleté et d’insalubrité sur les îles est une catastrophe.
Si on rajoute un accueil on ne peut plus désagréable, sans jamais aucun sourire, cela fait beaucoup et je pense qu’on évitera d’y retourner.
Je préfère les îles de Bocas, où l’accueil est quand même plus convivial, et les paysages magnifiques.
Cordialement,
Patou
Hello Patou,
oh oui, avec plaisir!
Tu es toujours sur les forums de l’australie et Namibie essentiellement?
Bonne journée!
Bonjour Aurélie,
Hou là là! En ce moment, essentiellement : Australie, Namibie, Botswana, Afrique du Sud, Tanzanie, Singapour, Malaisie… et Panama bien sûr!
Quand j’ai du temps, il m’arrive d’aller prendre l’air sur d’autres pays où j’ai fait des carnets, comme Polynésie, Cap-vert, Dubaï , Chine et USA… (une vingtaine au total!), ou parfois, sur d’autres pays où j’ai voyagé sans faire de carnet!
Et puis il y a des pays où je voudrais poser les pieds un jour…
On apprend toujours des choses intéressantes au fil des discussions.
Mais il y a des pays orphelins, sans forum… Si si, ça existe!
Tu as fini ta préparation pour septembre?
Bonne journée,
Patou
Coucou à Patou et aux autres internautes,
Les îles San Blas m’intéressent vraiment. Mais pas en mode hébergement touristes où le rapport qualité/prix est discutable…
Je me verrai plutôt louer un bateau pour quelques jours et visiter quelques îles et dormir sur le bateau.
ça existe???
Bon weekend à tous
Annick