Récit Chili en sac à dos

Forum Chili

Récit de voyage en sac à dos Chili du 16/1 au 2/2/2024

Françoise et Chantal

Lundi 15/1/2024

Traversée en bus depuis Mendoza (Argentine) à Santiago du Chili: environ 6 h de route. Compter une heure à la douane chilienne: attention aucun fruit n’est autorisé ou tout autre aliment qui peut fermenter (on m’a confisqué un paquet de lentilles acheté en Argentine et non ouvert).

Paysages traversés: désert avant tout rocailleux. En se rapprochant de Santiago, vallée fertile, vigne, arbres fruitiers. Des parcs éoliens

Arrivée à la terminal (gare routière) à 800 m de l’hôtel. Il faut attendre de faire le ménage. Puis route vers la gare routière pour se renseigner sur les bus pour le lendemain.

Comme on ira à la Serena le jour de l’arrivée de Françoise, le bus qui nous amène à Pisco elqui part à 9h10 ou 10h10. Il faudra donc passer une nuit à la Serena pour s’y rendre.

Je monte au cerro San Cristobal, 850 m alt proche de l’hôtel où l’on a une vue sur Santiago

Mardi 16/1/2024

Il y a plusieurs bus qui vont à l’aéroport (turbus, autres compagnies): la moins chère est celle qui part de Pajaritos (qui est aussi une station de métro) on peut payer avec la carte de métro qu’il faut acheter dans les stations, approvisionner: le montant pour un aller est d’environ 700 pesos, rien à voir avec les tarifs des autres compagnies: le trajet dure environ 35 mn. Le bus nous laisse à environ 1,5 km des terminaux et il y a une navette (blanche) gratuite qui passe très régulièrement pour vous y amener.

On arrive à la gare centrale pour prendre un bus pour la Serena et avons beaucoup de chance car on en trouve un autour des 12h30.

L’hotel qu’on a trouvé à la serena est très près de la gare routière (tant mieux).

La serena est une étape mais pas une ville intéressante.

Mercredi 17/1/24

bus la Serena Pisco Elqui: 100 km

paysages: beaucoup de vignes et sur les flancs arides des arbres fruitiers (en particulier des oliviers). Barrage traversé (Puclaro) au niveau de la Vicuna, mamelluca, montegrande et pisco elqui

Les vignobles sont protégés par des voiles afin de limiter l’effet de chaleur sur les plantations. Beaucoup de canaux d’irrigations, des bassin d’eau pour l’irrigation. D’autres cultures: avocats, orangers, grenadiers). L’eau vient des glaciers qui fondent mais ce n’est pas suffisant: il a très peu neigé l’hiver dernier. De plus, au chili le droit de l’eau est privé. Quelques chiliens ont des bassins de rétention et la plupart d’entre eux ne «partagent» pas leur eau.1 Ce qui fait que certaines parcelles sont abandonnées ou sèches car tout le monde ne peut pas se «payer» l’accès à l’eau.

On voit aussi sur les flancs ou dans les vallées des étendues «noires»: ce sont en fait les raisins secs qui sèchent.

Le logement (un peu cher toutefois) est très bien avec piscine. Nous avons un dortoir pour nous seules (dortoir de 6). Grande cuisine (micro onde, pas de gazinière, café thé à volonté)

Pisco Elqui est un tout petit village qui a beaucoup de charme (on recommande de passer au moins 2 jours car son énergie est importante)

la vallée de l’Elqui. Une région fertile qui est la plus grande région productrice de pisco du Chili, elle prend vie pendant l’été quand les lourdes vignes chargées de raisins transforment les pentes sablonneuses en une mosaïque de verts et de pourpres profonds.

l’hôtel: ruta elqui, josé miguel carrera, tel + 56 9 34447232, tout à côté de la «gare routière» qui est en fait un arrêt de bus sur la place de l’église.

Nous allons à la distillerie Josefa (très bien, visite et dégustation gratuite), on voit les vignobles qui ne sont pas comme ceux de l’Hérault: très haut sur pied, donc vendange à faire «debout»

Jeudi 18/1/24

Hier soir, vers minuit j’ai pu réserver les billets d’avion Arica à Santiago pour le ½/23, arrivée dans la nuit du 2/2. On dormira à l’aéroport avant de prendre le bus qui démarre à 6h30 ou 7h pour Santiago. En fait comme nous sommes en été, il y a très peu de places et nous avons décidé par rapport à notre planning de rentrer, si possible, en avion plutôt que de passer 30 h en bus.

Le Code de l’eau et la Constitution sont très clairs : l’eau au Chili est perçue comme une ressource que tout un chacun peut s’approprier, utiliser, revendre voire louer, comme n’importe quel bien. Cette vision marchande conduit à l’accaparement des eaux par quelques-uns. Les usages miniers, agricoles et industriels de l’eau deviennent prioritaires sur les besoins vitaux en eau des populations : le droit à l’eau est bafoué pour de nombreuses personnes. La privatisation de l’eau date de la dictature d’Augusto Pinochet et selon Rodrigo Mundaca elle est l’une des pierres angulaires des inégalités et une violation systématique d’un droit humain fondamental et irréductible.

Les conséquences de cette privatisation l’eau sont désastreuses. Des régions entières au Chili sont considérées en état de sécheresse, de catastrophe voire d’urgence hydrique ; les populations et écosystèmes sont sacrifiés pour des besoins marchands. C’est le cas de la région de Petorca au Nord du Chili dont les deux principales rivières sont à sec, les puits et nappes phréatiques asséchés et la végétation totalement desséchées face aux champs verdoyants d’avocats arrosés par les propriétaires des eaux de la zone. Le même schéma se répète également dans les territoires extractivistes où les mines utilisent des quantités astronomiques d’eau. MODATIMA estime qu’environ 1.5 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau de façon permanente et adéquate au Chili ! Or comme l’a martelé Rodrigo Mundaca lors de sa venue en France : « No es sequia, es saqueo » (ce n’est pas une sécheresse, c’est un pillage).

Vendredi 19/1/24

Retour à la Serena pour prendre un bus la Serena – calama. En effet, nous voulions aller à Copiapo pour faire le PN 3 cruces mais aucun bus ne coïncidait entre nos horaires de retour de Pisco Elqui et ceux pour Copiapo. Il aurait fallu (et je conseille) rester 2 à 3 jours dans la région mais nous avions réservé et payé une voiture au départ de Calama pour une date précise.

Après une nuit dans un bus Turbus (32 000 pesos, la serena à Calama), départ prévu 17h, retard d’une heure. Arrivée 8h le 20/1

arrivée Calama. La nuit a été assez agitée du fait des incivilités des chiliens à bord (fortes voies, téléphone, vidéo téléphone dans la nuit). Très peu d’arrêts car il y a des toilettes à bord. Donc prévoir de quoi se restaurer.

Il n’y a pas de bus de la gare routière de calama à l’aéroport où nous devons récupérer notre voiture. On paye 6000 pesos pour un faux taxi.

Attention: pas toutes les CB sont acceptées pour une caution. La mienne ne l’a pas été, heureusement que celle de Françoise a pu passer.

On récupère la voiture, on fait quelques courses avant de parcourir 100 km qui sépare Calama de San Pedro. Pas de village traversé, donc prévoir de l’eau avant de partir! La route est très belle, on croise quelques vigognes, paysage désertique.

Nous avons tourné presque ¾ d’heure , même avec le GPS, pour trouver l’auberge qui se trouve près de la douane puis nous allons vers ojos del cejar2 à 38 km de là. Fermé entre 13h30 et 14h30. On nous conseille d’aller à la lagune Cejar. En fait celle-ci est ouverte le matin pour les particuliers de 9h à 12h: il faut arriver 10mn avant et les visites se font à chaque heure pleine (9h à 12h), coût 10 000 pesos par CB et à partir de midi ce sont les tours opérators.

On retourne donc vers ojos del cejar et attendons l’ouverture (on est en plein désert, il fait chaud et en plein midi!) Ojos del salar y laguna tebinquiche: 2000 pesos/pers si plus de 60 ans , sinon 5000.

On verra plusieurs endroits touristiques ou musées qui font des réductions aux personnes de plus de 60 ans.

Au retour, on visite toconao, petit village, 1 bar ouvert sur les hauteurs. Toconao, un oasis où sont cultivés plusieurs fruits.On estime que son origine remonte à quelques 12000 ans et les artefacts qui y ont été trouvés sont aujourd’hui exposés au musée Gustavo Le Paige à San Pedro.Le village est caractérisé par ses constructions en pierre volcanique, dont la plus fameuse est le Campanario de San Lucas, construite au 18esiècle, située face à la place principale. La clocher de San Lucas à Toconao. Quebrado del diablo, proche de Toconao On s’achète une eau gazeuse (1600 pesos) puis retour à l’auberge, après avoir refait le plein d’essence en 93 à 1,20 euro/le litre, le gasoil est à 1,15.

Samedi 20/1/24

départ 7h pour Socaire où il faut payer l’entrée aux lagunes Miniques et Miscanti ainsi que piedras rojas : 13 000/pers pour les seniors, Socaire À 3500m d’altitude, il offre une vue privilégiée sur le salar de Atacama. Son église déclarée patrimoine historique et ses maisons sans fenêtres, ainsi que pour découvrir son artisanat typique: ses vêtements en laine de mouton et de camélidés. C’est la communauté de Socaire qui gère les lagunes de Miscanti et Miñiques

Socaire: église en torchis et toit de paille

j’avais lu et on nous dit que pour beaucoup de parcs nationaux ou sites touristiques il faut réserver et payer par internet avant, souvent la veille. Or, il est quasiment impossible de le faire (il semblerait que les tours opérators bloquent les entrées pour que les individuels payent un tour complet). En réalité, il est fort possible que ce soit vrai mais il faut aussi savoir que l’on peut payer sur place soit en CB soit en espèces selon l’endroit.

La route est assez bonne jusqu’à une bifurcation: piste avec quelques difficultés mais si on est habitué à rouler sur une piste, une voiture «normale» passe. Nous avions réservé au cas où un SUV pour plus de sécurité. On passe le tropique du capricorne en marchant et en roulant!

Le mont minique est magnifique mais semble bien inaccessible. Il faut d’ailleurs demander la permission à Socaire qui nous indiquerait comme s’y rendre. Comme je n’ai pas pu faire un 5000 m en Argentine et que c’était un de mes objectifs, je cherchais à grimper un 5000 au Chili.

Le montant de l’entrée, 13 000 pesos, semble un peu cher mais beaucoup de chiliens/gardiens sont sur les sites pour vérifier que les touristes respectent les consignes: ne pas boire, ne pas manger, bien entendu, rien jeter , ne pas fumer, des toilettes sur les sites et tout ça se paye.

On retourne vers Socaire et Toconao. A la sortie, la quebrada de Jeré, entrée 2000 pesos. Une oasis, ça fait tout drôle de la voir, de voir du vert et de l’eau. Très joli, beaucoup de chiliens viennent ici pour faire une pause, pique niquer, se baigner. Il y a aussi des pétroglyphes mais nous ne les avons pas trouvées. 2 maisons traditionnelles au niveau du parking pour rappeler les coutumes des habitants. Une chilienne ramasse quelques fruits , ce sont des chaxa (très bons)

Dimanche 21/1/24

départ 6h20 pour l’ascension du cerro Toco, 10,43 km avec un départ à 5126 m pour une ascension de 5519, soit 400 m de dénivelé donné en 3h30

Je pars seule et j’arrive rapidement à l’embranchement entre la route et la piste (assez difficile): un grand panneau indique qu’on ne doit pas emprunter la piste qui mène aux observatoires3 sans autorisation. Bon, tant pis, j’y vais, c’est aujourd’hui ou jamais pour me faire l’ascension. La vue sur le volcan est magnifique. Sur la route (beaucoup d camions transitent entre Bolivie et chili) j’avais été arrêtée par des militaires à qui j’ai dit ce que j’allais faire et ils ne m’ont pas dit qu’il fallait une autorisation. J’ai donc ignoré les panneaux et tant mieux car j’ai pu le faire sans en être inquiétée. De bonne heure, personne et d’ailleurs où je me suis garée je pensais qu’on allait me «siffler» mais aucun vigile, bizarre car c’est un site très connu, avec du matériel cher, c’est le plus grand observatoire du monde ou du moins l’un des plus grands et plus hauts.

Pour la piste une voiture bas de caisse n’est pas conseillée et il faut une bonne puissance moteur à l’aller car ça grimpe sec

Au départ, j’ai grimpé une autre montagne pour avoir une autre vue puis je suis allée sur le mont Toco. J’ai dû faire un 600 m de D+ en 3h30. Retour à l’hôtel à 12h30. Françoise en a profité pour se reposé. Après 16h on va à la terminale de bus car on n’arrive pas à réserver sur internet calama -iquique depuis Atacama. Pas de possibilité pour réserver depuis Atacama.

On verra une fois à Calama. On se rend à la sortie d’Atacama pour trouver la vallée des cactus. On nous l’indique mais on ne trouve rien. On va à Pukara de Pukor: entrée 8h à 18h, on y arrive à 18h. La partie la plus intéressante est fermée depuis des années.4 Il faut le savoir et on pourrait nous laisser entrer en payant plein pot mais on ne pourrait aller voir qu’un seul mirador. Des points de vue sur la vallée, sur Atacama, nous en avions déjà quelques-uns, donc on décide de rentrer. Visite du centre, ville surtout touristique, vivante (à côté de l’église une feria artisanale). On essaye de retrouver l’endroit où nous étions allées la veille et où nous avions dégusté un pisco sour mais il est fermé le dimanche. On réserve ajiverde hotel à Atacama , moins cher, 24 000 pesos pour 2 lits dans un dortoir avec la possibilité de laisser la voiture dans l’AJ

A l’hôtel un allemand, Klaus, souhaite se joindre à nous pour visiter les geysers le lendemain

lundi 22/1/24

départ 6h20

geysers: 2 h de route car 40 km de piste dont une partie assez technique: 10 600 pesos ou 5300 pour les seniors.

Très belles fumerolles mais pas de geysers.

Un des gardes nous donne une raison de l’interdiction de boire, manger dans le PN. Il y a des renards qui peuvent rôder, monter dans les voitures, mordre les touristes s’il y a des restes de nourriture.

On visite Machuca: très joli village. Machuca est un tout petit village d’une vingtaine de maisons construites en adobe et en paille situé à 20km de San Pedro. Traditionnellement, l’économie locale tournait autour de l’élevage de lamas et d’alpagas, mais comme les tours aux Geysers del Tatio s’y arrêtent au chemin du retour vers San Pedro, le village est devenu (un peu) touristique. On peut y acheter des souvenirs, mais je vous conseille surtout de goûter à une des spécialités locales: les empanadas, les sopaipillas ou encore les anticuchos de lama ou d’alpaga.

l’église de Machuca est typique de l’altiplano chilien franchement photogénique! Klaus nous offre un café. Petit tour du village traditionnel habité par quelques familles pour maintenir la tradition. 60 familles y ont leur maison mais très peu y vivent car pas d’infrastructure scolaire ou sanitaire. Trop éloigné d’Atacama. Les habitants vivent de l’agriculture (quinoa, maïs), des mines, de l’artisanat et du tourisme. Il y a un petit circuit botanique.

Les paysages traversés entre Atacama et les geysers de Tatio: belles gorges puis vert, puis canyon de Guatin puis désert rocheux

visite de la valle de la luna: attention, uniquement paiement en CB et certaines CB ne passent pas! 3500 pesos pour senior, 10300 pour adulte moins de 60 ans Beau point de vue del valle de la luna depuis Pedra del Capote. Plusieurs endroits pour randonner

On est dans la cordillera de la sal, en bas la rivière San Pedro

Au retour, juste avant Atacama, nous visitons el valle de marte ou de la muerte: même nom mais c’est le premier nom qui serait le bon: 3500 senior, 6200 autre. Attention: nous n’avons pas pu monter une dune avec notre SUV. Il a fallu faire demi tour mais nous avons eu le temps de voir certains jeunes s’entraîner en sand board, en montant à pied une haute dune et en s’y lançant du haut de celle-ci.Retour hôtel avec changement d’hôtel puis Klaus nous invite à dîner. On se renseigne pour la vallée de l’arcoiris. Il faut réserver à l’avance et comme d’habitude, impossible de le faire via le net. On verra demain sur place car on nous dit qu’on peut s’y rendre et payer sur place

Mardi 23/1/24

on part à 6h30. La veille, comme on n’arrivait pas à trouvezr/payer un bus de Calama à Iquique ou que les horaires ne nous convenaient pas, on regarde un hôtel sur Calama au cas où et là Françoise a une superbe idée: puisque nous savons qu’on pouvait payer sur la place la valle del arcoriris,

San Francisco de Chiu Chiu, appelé aussi simplement Chiu Chiu, est un tout petit village qui se trouvait sur le Chemin Inca à l’époque pré-hispanique. Son église a été construite au 16e siècle avec des techniques autochtones, utilisant l’adobe et du bois de cactus. Elle est considérée comme la plus ancienne église du Chili et a été reconnue comme Monument national.

Rio Grande est une petite communauté agricole de moins de 100 habitants, qui était à l’époque un passage obligatoire pour tous ceux qui allaient de Chiu Chiu à San Pedro de Atacama.Le village est caractérisé par ses maisons aux murs en adobe, toits de paille, et poutres faits en bois de cactus et de caroubier. pourquoi, au lieu de rendre la voiture avant l’heure pour prendre un bus depuis calama, on ne ferait pas la valle del arcoiris et pétroglyphes5 le matin puis dormir sur calama pour prendre un bus le lendemain matin à 8h30, arrivée 15h à Iquique.

On passe à la «terminal»: 18000 pesos/chaque avec San Andr’és (CB acceptée en «débit» Départ 9h45, eta 15h , direct Iquique et nous réservons un hôtel à 2 pas de la plage.

On se rrend à l’hôtel à Calama qu’on avait réservé la veille Jalalla vivar 1578: grande cuisine, 29euros/chambre. Propre, petite terrasse, personnel adorable

on rend la voiture à l’aéroport après avoir déposé nos sacs à dos. Retour avec un Uber 5000 pesos

Le volcan de Françoise Licancabur qu’elle aime beaucoup, 5916 m alt, lui sourit une dernière fois car demain, nous ne l’aurons plus en ligne de mire

avec la voiture on aura parcouru 734 km

altura yerbas buenas 3050 m où se trouvent les pétroglyphes, à l’époque de l’holocène, 1400 av JC

il y a des renards gris ochjillas, sur le chemin beaucoup de vigognes, des ânes, un peu curieux parfois…

Mercredi 24/1/24

on apprend qu’il y a le carnaval à Arica du 26 au 28/1. Il faut trouver un moyen de se loger. Tout est plein.

On arrive à la gare routière d’Iquique, 35 mn de l’hôtel. Pour info i ly a des consignes dans toutes les gares routières (gros sac 3 000, moyen 2500).

Elle est à 1853 km de Santiago et 315 km d’Arica. Géoglyphes des changos, port de pêche, avant port de nitrate L’or blanc = nitrate

Surplombée par l**‘énorme dune de sable du Cerro Dragón**, Iquique s’étend le long de l’océan Pacifique avec une multitude de restaurants et de bars et de plages de sable propices à la baignade

On verra pour un bus d’arica à Putre ou une location de voiture après avoir été le vendredi au carnaval. ON change nos plans pour terminer par Arica afin de trouver des hôtels moins chers.

La nuit nous sentons une forte secousse sismique et on voit le lendemain qu’il y a en aeu dans notre région, plus au nord, au Pérou

Nous avons vu sur la route une voie de chemin de fer et en fait le chili en a une pour les minéraux. En particulier nous avons vu un train transporter des plaques de cuivre. Mais aussi il y a quelques trains par semaine qui prennent des voyageurs et qui d’Arica vont jusqu’au Pérou

Nous partons de Calama à 9hy45 pour Iquique 18 000 pesos, salon cama: il ne restait que cela. Sachant que le carnaval aura lieu sur 3 jours, il faut vite trouver un bus car la plupart sont pleins. On en trouve un qui vient de Santiago et passe par Iquique à 9h30 .Il va de soi qu’il peut y avoir un retard d’environ 2 maximum du fait de la route à parcourir pour le bus depuis Stgo. On prend le risque. Jorge, un chilien qui organise des sauts en parapente nous trouve un logement à Arica pas trop cher. Et de là, tout s’enchaîne. Logement à Putre et on essaye de voir pour une location à Arica de voiture.

Petite balade dans Iquique (cathédral, église bleu, b ord de mer) mais les plages proches de la ville ne nous appellent pas.

Des maisons en bois dans la calle baquedano qui datent de l’époque du salpêtre

des arbres: tamarugo = prosopis, caroubiers. La taille et le poids des graines étant très régulières elles ont servi d’unité de mesure depuis l’antiquité romaine et sont à l’origine de l’unité de mesure dans le commerce des pierres précieuses, le carat. Seul arbre à pousser sur des sols salins : tamarugo, mimosacae: 25 m de haut: bois, source importante de charbon. Ses feuilles et ses fruits : fourrage pour les chèvres

quenua, entre 3500 et 5000m, 20 m de haut, tronc max 2 m de large : combutible, pour la cuisson, soigner certaines maladies respiratoires et rénales ou teintures textiles

Jeudi 25/1/24

Iquique, capitale de la région Tarapaca

Gisement de guano et nitrate : zone franche, architecture géorgienne, trottoirs en bois dans baquedano,

On part pour la gare des bus qui nous mène vers Pica, Humberstone: 45 mn de trajet 3000 pesos/pers

Humberstone, une ville fantôme, formée durant l’exploitation d’une incroyable mine de salpêtre, aujourd’hui classée par l’Unesco. Conséquence logique, découvrir ensuite le beau patrimoine architectural d’Iquique, financé par les industriels du salpêtre au début du XXe siècle (théâtre, casino espagnol, maisons en bois, palais…). Humberstone (2000 CH, 45 km nE : ville fantôme. Mine à humberstone mais engrais de synthèse a fait fermer le site

campement, vieux village abandonné de mines de sel. Compter au moins 3H30 à 4h de visite pour faire les 2 sites (éloignés d’1,5km)

avant de partir, l’hôtel réservé la veille nous a envoyé un message comme quoi il n’avait plus de place. Galère, bon on voit ça au retour. Apparemment, l’hôtel qu’on a trouvé, au retour ne nous a pas répondu en disant qu’il ne pouvait pas nous recevoir. Ca m’étonne

retour humberstone vers 14h. On s’achète un chumbeque

Humbertstone: ville fantôme mais aussi martyre, en plein désert Humberstone autrefois appelée la Palme et Sta Laura: cités minières 1862 et 1872 pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre au monde ou nitrate de soude. Le nitrate utilise comme poudre pour les armes et comme engrais. C’est grâce à ses propriétés fertilisantes qu’il fut utilisé à grande échaelle dans l’agriculture de l’Amérique du nord , du sud et Europe. Au XIXème cet or blanc (1er producteur mondial de nitrate de soude naturel). Avec la 1ère guerre mondiale et nitrate de synthèse, l’activité décline.

Classé patrimoine mondial de l’unesco en 2005.

Santa laura vestiges installation de production de salpêtre

les ouvriers venaient du Chili, Pérou et Bolivie, surnommés campinos, pionniers de la lutte sociale

C’était une micro société, il y avait un théâtre, des machines venant de Londres,

On dort à backpacker’s hostel à iquique, rue amunategui 2075

Notre premier bain dans le Pacifique, un peu froide pour moi. On retrouve Jorge sur la plage proche de l’hôtel.

Vendredi 26/1/24

au petit matin, 7h, mail de l’hôtel qui annule la résa: galère, il faut trouver autre chose. Je sais qu’il s’agbit d’un overbooking de booking.com et que les hôtels n’ont pas la «main» dessus. On prend un taxi collectif (2000 pour nous 2) pour la gare routière. Le bus qui vient de Stgo n’a que 20mn de retard (2000 km et 20mn de retard, chapeau!) Bonne route. On arrive à la terminal (en face, 2 hospedaje dont un est libre: 1 chambre 25 000 pesos pour 2. Mais Françoise n’aime pas l’endroit et on décide d’aller quand même à celui qui nous avait dit que ce n’était pas possible. Il faut qu’elle nous trouve une solution, même s’il faut dormir dans la salle à manger. On arrive après 2,5km de marche: la ville semble sympa, mais aussi pour le carnaval. Maria nous reçoit et nous rassure. On a une chambre à 44 000 pesos pour 2 avec pdj (ce n’est pas donné mais proche du centre ville. Après une brève pause, on va au carnaval. Très joyeux, colorié, génial. Je m’achète une quena (14 000 pesos) et un porte monnaie 2000. Françoise se mange une saucisse. On rentre à l’hôtel, un maté puis retour en soirée pour le carnaval de nuit . On est aussi allé voir où se trouvait la location de voiture qu’on avait réservé. Tout est ok pour demain

Samedi 27/1/24

on prend la voiture mais problème car boîte automatique , il faut s’y habituer. CB: toujours pareil, la mastercard de Françoise passe mais visa non). Sortie de la ville ok car le carnaval démarre plus tard. La route est belle, belle vallée d’Azarpa (tomates, autres cultures mais avant tout où se trouve l’eau. Cependant la route avant de descendre est très désertique. La route qui va à Putre est fermée. On saura un peu plus tard qu’il y a des travaux d’agrandissements . On va jusqu’à Molinos et puis retour car pas de route jusqu’à Putre. Ces travaux vont durer 4 ans et ont démarré en août 2023/. La route est sinueuse mais belle. On trouve facilement l’hôtel Cali (36 000 pesos la chambre 2 lits avec sbd commune). On sort faire des achats et attention , pas de CB à Putre mais une seule banque où l’on peut retirer de l’argent. Il semblerait que les montants inférieurs à 200 000 pesos ont un forfait banque de 5500 pesos en commission. On retire 150 000 car sinon pas assez pour payer les nuits.

Le PN Lauca6 est gratuit (des Français des Pyrénées y sont allées hier) ouf! Enfin un PN gratuit

A putre pas de station essence. Nous avions utilisé ½ plein mais possibilité d’acheter 20 l à 25 000 pesos dan les magasins

Sur la route nous avions remarqué des mines de sel, de borax7

On est dans la XV région

la nuit est fraîche, bonnes couvertures

Dimanche 28/1/24

départ 6h45 pour le lac Chungara. Avant arrêt à parinacota (village dont le volcan 6330 m porte son nom et qui est le volcan fétiche de Françoise) puis lagunas cotacotani (petite rando pour s’approcher de la lagune: flamants, vigognes). On essaye d’aller au salar el surire mais les pistes sont très mouillées et les militaires nous le déconseillent avec un SUV. Même avec leur 4x4 c’est compliqué. Donc au retour on s’arrête aux cuevas (bofetal de la cuevas) un genre de tourbière: des alpacas sur la route,beaucoup de camions boliviens qui peinent dans les montées. Il commence à pàleuvoir avant d’arriver à las cuevas.

Paysages traverses: vallées fertiles, montagnes, lagunes

animaux: lapins, vigognes, alpacas, vizcacha (lagidicum viscacia, proche du chinchilla, rongeur d’environ 40 cm de long

le lac chungara: 4500 m alt: en arrivant il faisait 1 degré!

Alejandro à l’auberge est très gentil et remplace bien la proprio qui est au carnaval d’Arica

Lundi 29/1/24

au lever, vérification que l’hôtel réservé a bien un parking pour notre retour sur Arica et on me répond qu’il n’y a plus de disponibilité pour la voiture. L’annulation étant impossible, je demande à l’hôtel d’accepter mon annulation afin de ne pas payer des frais. Chose faite. Je trouve une AJ hostelling international et réservons pour mardi après s’être assuré qu’il y avait un parking.

L’AJ est à 3km du centre, mais pas chère et surtout avec parking (en fait il s’agit de places à l’extérieur mais l’AJ a une caméra de surveillance). Comme on aura 2 jours de voiture, on peut tout à fait faire ces km pour se rendre au centre ville. On prend en stop un bolivien qui a une journée de libre et qui est sur le gros chantier d’élargissement de route. Ça fait 6 mois qu’il y travaille, équipe de nuit de 19h à 6h du matin dans une guitoune pour faire la circulation. En fait il ne restait que ce tour de nuit , les autres personnes avaient déjà pris le tour en journée. Il est logé à Putre, a 10 j de repos et 20 jours de travail.

Plusieurs arrêts photos, belles montagnes, assez dénudées, puis vallée de lluta, maïs, choux e autres cultures). Les géoglyphes a environ 10 km de Putre sont sur la gauche et mentionnés «100m» en venant de Putre: en fait, pas possible d’y accéder. Seule façon de le s voir zoom ou jumelles et depuis la route!

En arrivant vers Arica, on s’arrête à une plage 8km avant la ville: presque déserte où on a vu sur la voiture. On dérange les sternes, mouettes, oisillons et pélicans: la mer est ouverte, c’est magnifique. On se dirige vers l’AJ puis au morro d’Arica où nous avons une très belle vue sur le port de plaisance, port commercial et de pêche. On se rend ensuite vers la plage des corazones et los pozos qui sont en fait des piscines naturelles . Au chili, il semblerait que cuevas = pozos. On voit aussi plusieurs zones de repli mentionnées en cas de tsunami. Autre halte sur la plage de las cuevas. L’eau est un peu fraîche avant de repartir pour l’AJ: willka kuti backpackers, brasilia 2465

ciabellezacol@gmail.com / whazap +56 986683194

gens très sympas, beaucoup de volontaires via l’association worldpacker

les fleurs oranges sont des caiophora chuquitens

la quenoa de montagne est toujours vert: entre 3 et 7 m de haut: c’est l’arbre qui peut croûte en plus haute altitude entre 400 0et 4800 m alt). Son écorce est utilisé en thé ou infusion pour le cœur, toux, bronche et infection urinaire

Mardi 30/1/24

en haut du Morro, récapitulatif historique de la zone d’arica :

Morro de arica : rocher 110 m port océan pacifique, victoire sur le Pérou

8000-6000 av JC: premiers habitants: hombre de acha 'ramassage de produits en altiplano, un peu chasseur

6000-2000 av JC: culture chinchorro (groupe de pêcheurs, cueilleurs et chasseurs maritime qui habitent le long de la côte. Pratique de momification de leurs morts.

2000-1000 fin de la tradition chinchorros. Les petits groupes de pêcheurs cueilleurs se développent en même temps que la technologie. Ils apprennent à transformer les ressources naturelles (aliments, plats, paniers, cordes, etc.

500-1000: influence tiwanaku

1470-1535: culture inca: dernière occupation avant la colonisation. Son influence: située centre Chili et argentine

1570: Philippe II confère à Arica le titre de ville grâce aux chargements d’argent de la mine de Potosi

1571: fondation de la ville d’Arica: la colonisation espagnole amène des changements dans les sociétés andines.

1856: inauguration chemin de fer Arica.-Tacna construit par une entreprise GB, 3ème chemin de fer le plus ancien d’Amérique

Vers 14h, on part vers la péninsule Alacran puis on rend la voiture: RAS

on remarque une vieille locomotive, en bas du «cerro», avec l’ancienne gare ferroviaire: vieil édifice de la douane converti en maison de la culture

l’office du tourisme à côte de l’ancienne douane: on a enfin le nom du rapace vu vers la zone humide (plage camarones) oiseau Jote o gallonazo (vautour turc)

de nouveau la cathédrale en bois très jolie qu’on avait vu lors du carnaval

On aura parcouru 520 km

Avant d’aller au musée, on est allée voir la garganta del diablo qui est en fait la vallée de lluta (qu’on avait traversée en allant vers Putre). Très difficile de s’arrêter. On a fait demi tour au niveau de la route barrée pour Putre et on a remarqué en voulant s’approcher du ravin un tas d’ordures et de kilos de tomates et concombres «sains» jetés, gaspillés en plein air. Quel gâchis!

Le soir Françoise goûte un ceviche , 9500 pesos dans un resto très traditionnel. Moi des pommes de terra avec sauce et un super jus de mangue: 1l pour 2 à 4500 pesos.

On repart pour l’auberge (grand concert de rock national sur la plage chinchorros)

beau parc sur l’université de Tarapaca (matières: économie, sciences sociales, sciences agronomies, santé, droit, éducation, ingénieur, médecine)

Mercredi 31/1/24

cathédrale san marcos de Arica et à l’emplacement d’une ancienne église détruite par le tremblement de terre de 1868. La cathédrale est formée de préfabriqués de l’entreprise Eiffer, sur la demande du gouvernement péruvien et inaugurée en 1875.

Jeudi 1/02/24

Françoise se reprend un ceviche à 6500. Il faut savoir qu’on rajoute un 10 % pour le pourboire avant de payer

Après un dernier bain le matin, douche, on laisse les sacs à dos, on convient d’une heure , 19h avec Alfredo, le proprio de l’AJ, pour l’aéroport et on repartr en ville. On goûte brochette fromage saucisse, traditionnel.

On est à l’aéroport vers 19h30 mais nous apprenons rapidement que le vol pour Santiago est retardé d’au moins 1h30. On arrive à 2h du matin à Sto. Difficile de dormir. La latam est ouverte et on prend les cartes d’embarquement pour Françoise; quant aux miennes et bien que je voyage en premier avec Latam pour Lima, il est impossible de sortir la carte d’embarquement. Je me connecterai à l’hôtel, on verra bien. On prend la navette (toutes les 10mn qui nous amènent à l’endroit où l’on prend le bus 555: je devais approvisionner la carte de métro mais le guichet est fermé alors le chauffeur du bus nous laisse monter sans payer!

On arrive à Pajaritos puis à cuming (là le métro ne s’arrête pas et nous laisse à une autre station): on traverse quelques rues sales avant d’arriver à notre AJ (hostal origenes, original, simple; coût 20 000 un dortoir pour 2. Il est 7h30 et on file ensuite pour Valapariso (gare routière à «université de Santiago). Par contre on paye 11 000 pesos AR. En fait il vaut mieux prendre un aller car le retour que nous prendrons coûtera 4000 pesos et non 6000 -aller simple de Stgo).

Valparaiso: paseo gervasini, cerro alegre avec le funiculaire, plaza sotamayor, ascensor el peral, palacio baburzza, asecnsor reina victoria, cerro concepcion

congreso, palacio de la moneda siège du gouvernement, construit entre 1784 et 1805, cathédrale, plaza de armas

paysages traversés en bus: vallonnées, vignes «basses», cultures fruitières, peu désertique avec parfois de grands arbres

on visite aussi le mercado central, bâtiment en fer fondu en GB (on tombe sur un marché avec des épis de maïs énormes!)

cathédrale 1745, les 2 tours du 19ème siècle

museo de la memoria : très émouvant avec images d’archives du coup d’état sur Allende.

Généralités:

salaire moyen 460 000 pesos. Milei a chassé boliviens, péruviens, colombiens qui vont maintenant au Chili et reçoivent des aides alors que les Chiliens n’en n’auraient pas

Budget

location voiture Calama 4 jours 273, 50 location avec assurance d’un SUV 91 euros essence pour 734 km parcourus soit au total 364,17 euros

location voiture Arica 4 jours: 282,81 location avec assurance d’un SUV 60 euros d’essence soit 282, 29 euros pour 4 jours pour 520 km

1Fondation Danielle Mitterand Droit à l’eau au Chili : Seul le peuple aide le peuple - Fondation Danielle Mitterand

  • 2Laguna Chaxa: c’est un des meilleurs endroits au Chili pour voir des flamants! En effet on y trouve 3 des 5 espèces connues de flamants Le flamant rose de James, le flamant rose Chilien et le flamant rose Andin. Ils viennent dans cette lagune, car ils y trouvent une source importante d’alimentation. Les lagunes sont pleines de mini crustacés appelés artémies. Ce sont d’ailleurs ces crustacés qui, riches en carotène, donnent leur couleur aux flamants.
  • Laguna Tebinquinche (possible de s’y baigner mais prévoir eau douce pour se rincer et boire) : on vient ici pour admirer le magnifique coucher de soleil face à un miroir de sel. On peut marcher une bonne heure autour de la lagune
  • Ojos del Salar: à 30km de San Pedro, tout proche de la Laguna Tebinquinche, se trouvent ces deux bassins naturels d’eau fraîche en plein désert. Il est possible de se baigner dans un des deux bassins à l’eau d’un bleu profond.

3 ALMA le plus grand observatoire astronomique au monde ouvert au public. ALMA se trouve à 50km de San Pedro et est accessible uniquement les samedi et dimanche. L’entrée est gratuite (guide inclus)

4 Ruines de pucara de quitor fort du 12ème à 3km NW de S Pedro, belle vue sur le village, oasis. C’est un site construit au 12e siècle par le peuple Atacama pour servir de forteresse contre les Aymaras, profitant de sa situation stratégique qui surplombe la vallée et le Rio San Pedro. Ceux qui y résidaient étaient bien organisés: cueillette, agriculture, élevage de camélidés, artisanat en céramique et en textiles, travail du cuivre, de la pierre et du bois*. C’est à moins 3km de San Pedro* vers le nord, le chemin est très bien indiqué sur l’application Maps.Me… Donc c’est une balade à pied ou à vélo (20min) facile à faire depuis San Pedro de Atacama,

5Pétroglyphes de Yerbas Buenas: à 65km de San Pedro, à côté de **Valle Arcoiris (**El color del Valle del Arcoiris se debe a la calidad de la tierra que principalmente es arcilla. debido a la eroción del viento, se encuentran cerca de este interesantes formaciones de rocas.), se trouve cet important site d’art rupestre, très bien conservé! On emprunte les petits sentiers pour accéder à quelques 1000 pétroglyphes dessinés il y a 10000 ans par le peuple des Atacamas. Le paysage des alentours est aussi magnifique

6À la frontière de la Bolivie, le Lauca un des plus beaux parcs nationaux du nord du Chili. S’étendant sur 137 883 ha, entre 3 200 et 6 300 m d’altitude, le parc national Lauca abrite le lac Chungara, l’un des plus hauts du monde (4 500 m), dominé par le volcan Parinacota culminant à 6 342 m. La faune et la flore sont assez riches. On peut visiter le Lauca à partir d’Arica.

7Dans la nature, les cristaux, de transparent à opaque, peuvent être blancs: ils sont parfois colorés de gris à jaune, mais le plus souvent en masse terreuse blanchâtre, jaunâtre, grisâtre, verdâtre, bleuâtre. Les cristaux donnent facilement une poussière incolore ou blanche, ils sont efflorescents à l’air sec, surtout par déshydratation

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