Départ de Marseille samedi 7/5
L’avion est annoncé avec 50 mn de retard. Il devait décoller à 18h25. Espérons que l’on ait le temps de faire la connexion avec Funchal (on n’a qu’1h30 qui sera ramené à 3/4d’h si tout va bien). J’ai eu le temps de vérifier whats zap donc tout est ok.
Pour les achats, biscuits, boissons, le faire en bas à l’aéroport de Marseille et pas une fois passé la zone franche car tout est cher (1 paquet palmitos 2,50 alors qu’en bas au petit market, il coûte 1,50€). On décolle avec 55 mn de retard. Arrivé à Lisbonne/atterrissage parfait, 12°, br c’est humide). Il est 20h50. On descend de l’avion à 21h et tout est bien coordonné. Une navette spéciale nous attend pour nous amener directement à l’avion pour Funchal. Nous partons avec 15mn de retard. Très petite collation dans l’avion (un petit sandwich). Le premier avion pris Fokker était assez vide. Celui-ci, un A320 est plein. 23h39, je récupère mon sac et la navette à 5 euros attend (quand le vol a du retard, donc pas de souci à se faire à l’arrivée). Le season’s hostal , rua do Carmo, est près de l’hôtel windsor et le conducteur du bus m’arrête à 100 mètres.
A mon arrivée à l’hôtel il y avait eu un surbooking car 5 personnes auraient dû prendre l’avion ce jour –là mais pour cause de mauvais temps (vent et pluie), l’aéroport avait été fermé toute la journée et avait réouvert que pour notre vol ! quelle chance ! Il est prévu de la pluie demain matin !
Dimanche 8/5
Pas de pluie ! pdj à 8h. Je me mets en condition pour aller jusqu’à Camara do lobos à pied avant de monter sur Monte l’après-midi (ça devrait se découvrir dans l’après-midi).
Après avoir goûté aux biscuits « bolo do miel », je pars pour la rando du lido et m’arrête plusieurs fois en chemin pour visiter la Sè (cathédrale) et ruelles.
Sur l’avenida Arriaga, de très beaux jacarandas embaument la rue. Funchal, 112 000 habitant, est située entre 0 et 550 m altitude. Joao Gonçalves Zarco est arrivé plus à l’ouest de l’île et est resté à Camara dos lobos puis est allé à FCH. Ce fut la canne à sucre et le vin qui en firent une histoire et sa prospérité. Aujourd’hui, il n’y a que le tourisme.
jacaranda
Il me faut 35 mn pour arriver au complexe balnéaire d’où démarre la rando.
Très belle vue de la falaise, traversée sympathique du tunnel et arrivée à Camara dos lobos (port de pêche sans activité, peut-être parce que c’est dimanche), je décide de monter au cabo Girao.
Très raides montées (à déconseiller aux personnes ayant peu d’entraînement) avec, après 50 mn une superbe vue au mirador. Le retour fut à moitié en courant et à moitié en stop. Une voiture s’est proposée de m’amener jusqu’à Monte pour 10 euros ! en prétextant que le chauffeur était un taxi. 10 euros, c’est le coût du téléphérique et de toute façon, sachant que pour 1,95 euros je peux prendre le bus qui de surcroît circule le dimanche, j’ai bien fait de refuser ce « deal ». Le bus de Camara do lobos coûte 1,30 et me laisse à Funchal. J’aurai marché 3h15, après avoir fait un peu de stop à la descente jusqu’à Camara puis pris un bus : 2,20€ jusqu’à Funchal (je m’arrête côté OT qui n’avait plus de guides horaires de bus en vente. Heureusement que j’avais imprimé quelques horaires de lignes !) J’en profite pour passer par la Praça da autonomie : statue commémorative à la révolution des œillets 1974, Place do municipio : camara municipal, 1758, voir le Convento sta clara, 15ème : les nonnes fuyèrent à Curral das Freiras quand il y eut une invsation de corsaires français. Aujourd’hui, jardin d’enfants
Je décide de prendre le bus 20 ou 21 depuis la place principale pour Monte : 1,95 qui part à 14h. Il faut souligner qu’il fonctionne le dimanche alors que j’avais lu dans un commentaire sur le net qu’il n’y en avait pas les dimanches. Ca revient moins cher que de prendre le téléphérique et ça permet de passer par différents quartiers. Il fait toujours beau alors que j’avais eu quelques gouttes avant d’arriver à cabo girao et que je voyais de nombreux nuages plein nord. J’atteins Monte en 20 mn (bel endroit). Je monte jusqu’à l’église pour le point de vue sur Funchal puis démarre la levada 3 de Monte al jardim botanico. J’arrive à 16h à l’arrêt de bus (une sacré descente après avoir passé la 2ème posada). Très jolie balade aux odeurs d’eucalyptus et au bruit des arbres qui craquent sous la brise. Le jardin botanique de Monte coûte 10 euros : je ne le fais pas.
Ces 2 randos montrent que Madère (ou du moins Funchal et ses alentours) est fait pour des randonneurs aguerris. Car même la levada (plate) débouche sur une descente bien raide pour atteindre l’arrêt de bus : il faut avoir des quadri !!! j’ai vu des agapanthes violettes et blanches sur le parcours
Le bus part à 16h, (-1,95€). En fait il faut recharger la carte dans un kiosque pour payer moins cher les trajets de bus dans Funchal. Sinon vous payez un peu plus cher. Je rentre à l’hostal et me douche (bac de douche bouché) ; bon, ce n’est pas terrible cet hôtel mais pas cher et bien situé « season’s hostal », Madère ». Le bus navette aéroport vous arrête à 100m de l’hôtel…
Sur la levada , on passe devant « choupana » cabane qui est un resort : je ne connais pas les prix mais il y a une très belle vue sur Funchal et elle est située dans la forêt. Peut-être une adresse à retenir selon le budget.
La rando effectuée du guide rother est la n°3, D-430, 1h40 pour 5,9km, réalisé en 1h
La balade du matin : lido Funchal et Camara de lobos n° 1, 1h30, 6,3 km
Cabo girao : 580m D+, 2h15 mais je l’ai faite sans passer par la levada (qui doit être plus facile car moins de D+). Ca m’a permis de voir les champs de légumes en terrasse. A Monte les carreiros étaient au chômage.
J’ai aussi visité l’ancien fort S. José à côté du port, même si le coût est libre, ça ne vaut pas la peine. La vue du haut n’est pas spectaculaire et chose bizarre, on a un père noël blanc en statue ! on ne s’attend pas à ça. Les premiers navigateurs se réfugièrent sur ce rocher à 70m au –dessus de la mer en 1419. Zarco et Colon sont passés par ici.
En fin de journée, je me promène sur le bord de mer vers l’est jusqu’au vieux fortin, puis dans la rue Santa maria avec beaucoup de portes peintes par des peintres locaux.
Ce fort de Sao Tiago (construit comme forteresse de défense du port au 17ème) abrite à ce jour le musée d’art contemporain. Il faisait partie du système de défense de la ville contre les pirates. Je passe devant l’igreja do socuro, de sao pedro , 16ème s, la Sé (1514 dont la particularité est son toit en bois, un des plus beaux du Portugal, soi-disant), le palacio de Sao lourenço : architecture militaire, manuéline, transformé en palais national, résidence du représentant de la république.
Je me prends un pasteis de nata et un café : 2,10 euros
Pour info, le bus 113 s’arrête pas loin du port (pancarte verte écrit SAM avec seulement la ligne aéroport-machico) mais le 113 s’y arrête aussi. Un bus part en semaine à 7h30 et va jusqu’à baia d’Abra. (ce sera mon étape de demain en itinérant)
Après la douche, j’ai donc marché 2 h dans le centre-ville et le vieux centre de Fch en essayant de repérer l’arrêt de ce bus
Au total, j’ai marché 7h en ayant parcouru le matin 4km jusqu’au complexe + 3h15 de marche et l’après-midi depuis Monte, 1h30 (6,3km), 1h de marche, cabo girao, soit 560 D+ et 350 D- pour le cabo girao (avec une très belle vue au mirador : terrasse en verre qui vous permet de voir la hauteur de la falaise : impressionnant)
Lundi 9/5 : Péninsule Sao Lorenzo. Lever 6h30 et 7h10 à l’arrêt de bus
3,75 euros jusqu’au terminus baia d’abra. Le bus passe à l’aéroport à 8h15 (la piste construite sur pilotis est courte et impressionnante) et 8h50 au départ de la randonnée
1h10 pour aller jusqu’au bout de la péninsule et 1 h pour le retour. La presqu’île de S Lourenzo est minérale, très belles vues. Si vous n’avez pas trop de temps, aller au moins jusqu’au premier point de vue (qui est à mes yeux, le plus beau) et qui est à 15 mn maximum du parking. La dernière partie de la rando, un peu raide mais courte avec quelques escaliers) vaut le coup : belle vue sur le phare (on n’y accède pas) et sur les îles : îlot de levada de metade et dos desembarcadouros et l’îlot dos farol ou de fora.
Le bus repart à 11h30 et comme je suis à 11h sur le parking, je fais du stop qui m’amène à Caniçal où je dois attendre le bus qui m’amène à pico do facho, 1,30€) (je fais la randonnée jusqu’à puerto da cruz : rando 14 de Rother, annoncée en 3h30et faite en 2h40 (sachant qu’il faut vers la fin de la rando 40mn pour rejoindre le village Porto da cruz.) Belle rando, le temps est assez ensoleillé puis quelques averses à mi-chemin (la cape de pluie sert) et de nouveau du soleil. Les parties soi-disant délicates ne le sont pas vraiment car elles sont sécurisées ou assez larges. Le début de la rando au niveau de l’arrivée du bus n’est pas évident : il ne faut pas repasser par le tunnel, vous trouverez le début de la levada sur le flanc devant une maison qui donne sur la route côté amont. Tout est bien indiqué et je ne regrette pas de l’avoir faite. quelques grottes servant d’étable pour le bétail sur le parcours, quelques chèvres.
A un virage et à la fin de la randonnée, sur l’asphalte, vous voyez ces grottes et une belle pente vous amène à la levada : la suivre jusqu’à la plage. Il y a une vieille usine, engelho velho sur la plage (ancienne usine à canne à sucre). On voit se dessiner en arrivant sur Porto da cruz le rocher de l’aigle. (penha d’aguia, 590m haut)
L’arrêt de bus dans le village mais il n’y a un qu’un seul bus qui va jusqu’à Faial : il faut changer pour Santana. Sinon, il faut rejoindre la voie rapide plus haut (pour avoir un bus direct Santana : j’aurais dû faire cela). Je préfère aller à Faial : arrivée à 15h15, je dois attendre 16h45 et c’est le seul bus qui relie Santana à Faial. Je prends un taxi pour 4 euros qui m’amène jusqu’à l’AJ. En quelques mn, j’arrive à Continente, le supermarché en face de l’auberge de jeunesse qui est toute neuve. Les chambres ont 2 lits et pendant mes 2 nuits, je serai seule. Je me douche, me pose un moment, recherche le bouchon de mon camel bag que j’ai oublié chez moi !!! et descends pour manger des pâtes chinoises, soja que j’avais amenés
A mon arrivée à l’AJ, je paye 11,50 (plus de 30 ans), moins de 30 ans (10€) avec draps fournis. Il commence à pleuvoir des cordes puis 15 mn après tout s’arrête, le vent et le soleil sont présents.
Les 2 randos effectuées ce jour sont tranquilles. La dernière partie de la presqu’ile un peu raide et celle de la levada avant d’arriver à Porto da cruz aussi
Après ma pause repas à 16h-17h, je fais quelques course à Continente et décide de regarder la météo qui sera sans pluie demain (je paye donc une nuit de plus ce qui me permettra de faire el calderao verde demain). Après avoir vu avec le monsieur de l’auberge pour le circuit du lendemain, je décide de me rendre demain à Queimadas et d’enchaîner sur le pico ruivo puis descendre par achada do teixeira et trouver un bus jusqu’à Santana
J’aurai parcouru 2h15 (donné en 3h) le 7,6km puis 2h43 donnée n 3h30 le 12km soit 19,6 km avec un 780 D- et 580 D+
La conduite : je plains les apprentis et les chauffeurs de bus qui doivent s’arrête aux arrêts de bus en côte ! pas évident
Mardi 10/5
Rude journée : lever 6h30 ;Une française descend un peu plus tard pour déjeuner. Elle a loué une voiture car c’était trop galère en bus. Pour ma part, je m’engage à 7h sur la route. Queimadas. (1h45 + 50mn sur de l’asphalte pour me rendre au parking de la rando ! et c’est raide.
maison typique Santana
Par moment, de sacrés murs. Je mets 50 mn pour arriver au parking (pas un chat sur la route à cette heure-là et je commence donc la levada de calderao verde (le temps est ok, je suis confiante pour enchaîner ensuite le pico ruivo. Avec les averses d’hier et les pluies antérieures, le chemin est gadoueux, parfois on doit marcher dans les flaques. Bien balisé (comme toutes les levadas). Quelques vues sur la ler et le hameau d’Ilha. Vallée de la ribeira dos cedros, cascade. 4 tunnels dont 1 assez long et bas de plafond. Ma frontale allume peu et ce n’est pas terrible pour y voir.
Le calderao verde :très beau : cirque avec une belle cascade. J’arrive à 8h15 sous une bonne pluie, rebrousse chemin jusqu’à la bifurcation da Ilha (avant d’arriver à Calderao, des averses tombent par 2 ou 3 fois. A la fin je décide de garder le kway que je mettais et retirais. Après le tunnel (le dernier), je prends donc la bifurcation pour pico ruivo. (rando 28), une variante au point 3 qui va soit à achada do teixeira en 1h45 soit à casa de Quemadas.
Je décide d’aller au pico ruivo : le temps n’est pas terrible mais je me lance :le sentier très abrupte et très mouillé est glissant. Je marche bien 1h30 et j’aperçois le refuge du pico ruivo mais il continue à pleuvoir, les nuages commencent à boucher la montagne, j’appréhende la descente car même avec les bâtons, les genoux commencent à sentir l’effort. De nouveaux des averses mais un peu de soleil aussi. Il faut y croire. Le chemin est glissant (beaucoup de pierres) même s’il est bien aménage par des marches et rondins de bois (sacré travail). La descente sera compliquée car glissant.
Au bout d’1h40 à travers une forêt de hêtres, pas loin du pic (je vois le refuge blanc mais il reste encore bien 1h30 et c’est couvert avec des pluies fines. Je pense au retour je préfère rebrousser chemin, plutôt que de monter encore pour ne rien voir là-haut.
La descente est un peu difficile mais avec prudence on y arrive. Je décide de prendre la levada plutôt que d’aller par Ilha (qui doit descendre et donc être glissante) j’arrive à 14h00 au parking qui s’est rempli et je descends en trottant pour arriver à 14h45 à l’AJ. En chemin, je décide de ne pas aller à Arco S Jorge car les bus ne sont pas très courants et qu’il me faudra au retour soit faire du stop, soit « remonter »à pied. Pour aujourd’hui, j’ai assez marché. Je préfère voir mon programme pour demain et reposer mes jambes (la descente en courant m’a un peu cassée)
Je vais aller à FCH demain par le premier bus pour en récupérer un à 8h05 pour me rendre vers l’ouest. C’est la meilleure solution que j’ai trouvée pour continuer en bus car passer par S. Vincente (il faudrait que j’y passe la nuit et je ne le souhaite pas).
Je goûte le bolo de miel de madère (gâteau noir excellent) 250 g : 2,72€, une tuerie (mais aussi des calories !)
J’ai marché 7h45 (3/4 d’h pour descendre du parking de queimadas) et ce fut une bonne journée. J’estime avoir fait environ 800 mD+ pour me rendre au pico que je n’ai pas atteint + 400 D+ de l’AJ au Parking sans compter les descentes
Très peu de maisons traditionnelles à Santana. Le calderao verde : 13 km + 8KM AR Santana Queimadas) + 5 km pico ruievo AR, soit 26 km
Mercredi 11/5
Lever 5h30, rapide pdj avec le gâteau spécial (ça cale) et me voilà à l’arrêt de bus près de l’AJ qui m’amène à Funchal : il pleut ! tiens, étonnant. Cape de pluie. Le vent s’est levé au petit matin, il fait 14 degrés. Le bus passe à 6h15, monte au village de Santana: 4,70 euros jusqu’à FCH.
Il fait encore nuit mais on traverse beaucoup de forêts de conifères puis Riberio frio. Je ne regrette pas de n pas m’y arrêter (de plus, Lydie la française qui était à l’AJ m’a dit que c’était moyen à cause du temps nuageux ou pluvieux. Je ne regrette pas de ne pas y être allée. On passe par Poiso (départ du pico ariero), très joli hameau puis Monte et Funchal (où l’on voit arriver un ferry qui manœuvre pour entrer dans le petit port de Funchal
De Poiso, traversée de forêts décimées par le feu, ça fait drôle.
Arrivée à FCH à 7h40, le bus 107 part à 8h : 4 euros. Je me paye una bica –café serré-(70centimes) avant de le prendre. Beaux paysages côtiers et intérieurs : on monte jusqu’à cabo girao puis ribiera brave (-très belle église). Des plantations de bananes partout, le soleil est au RV, espérons que ça dure. Il fait 17°. Le bus fait un arrêt à R. Brava. Pour ceux qui veulent se rendre ua mirador de cabo girao et ne veulent pas payer le prix fort de la navette depuis camaro dos lobos, la ligne 107 y va .
Arrivée à Arco da calheta à 10h20. J’avais une adresse d’une AL (alojamento local : chambre chez l’habitant qui est répertorié, j’ai su ça ensuite sur le forum) : pour m’y rendre je dois descendre puis monter dans Calheta pour trouver porte close. Un peu déçue, je décide d’aller à jardim do mar. Je commence le stop et juste avant un tunnel, un monsieur me prend en stop et m’amène à environ 3km du village : lui s’en va vers Prazeres.
Calheta est le lieu le plus ancien de l’île, habité depuis 1502 (Zarco) : vieille fabrique de canne à sucre et rhum, eau de vie et sirop de sucre
A jardim do mare (arrivée à 12h), pas un chat dans les rues. Je vais à la pension Cecila (personne !). il y a aussi le Maktub GH, fermé.
Le prochain bus pour Pta do Pargo passe à 17h ! je décide de prendre le PR 20 qui va à Prazeres (1,9km en montée jusqu’au mirador). Mais après il faut encore monter jusqu’à l’église pour trouver l’arrêt de bus qui va à Pta do Pargo. Assoiffée, je m’arrête à un supermarché pour prendre de l’eau fraiche et en discutant avec une vendeuse, une de ses collègues me propose de m’amener à Pta do pargo à 14h15, heure à laquelle elle quitte son service. Il me reste peu à attendre. Je m’achète une petite bouteille d’eau, 0,56, 1 tomate 0,54 et une bola de caco au fromage 1,10. En discutant avec le madérien qui m’a prise en stop, il me dit qu’il y a 3 hôpitaux sur l’île : FCH, Monte et Sao vincente, que les meilleures élèves peuvent prétendre à avoir des places dans les universités du contient et en moyenne il faut compter 5000 euros /an pour entretenir un étudiant. Ca fait du bien de boire et de se restaurer. Le soleil est au rv, cool, pour attendre la personne au soleil.
Retour sur le pr20 pris de Jardim do mare à Prazeres : abrupt, avec des marches, en partie mouillées mais quand on se retourne pour prendre son souffle, on remarque la hauteur de la falaise, le village jardim do mare, de plus en plus petit avec des vagues qui viennent se jeter contre les rochers. Le PR Jardim do mare à prazeres par l’ancien sentier de montage –terrasses agricoles « poios », vipérine élégante : environ 3,2km 1h, 550 D+.
église prazeres
Belle rando donc, changement de plan au dernier moment mais cela me plaît aussi. L’employée part à 14h15, c’est une vénézuélienne qui est arrivée sur l’île à 13 ans. Elle me dit qu’elle a fait 3 ans d’université pour être prof, qu’il lui reste 2 ans pour enseigner mais comme il n’y a pas de travail dans ce domaine sur l’île et que les études coûtent chères, elle préfère comme beaucoup de madériens, faire un travail au bar ou supermarché, 8h/j pour 540 euros (salarie de base au Portugal), ce qui lui paie la créance de la voiture, les repas et grosso modo, c’est tout car l’hébergement est à part. A Fch, il faut compter 230 euros pour un T2 ou petit T2. Elle complète ses revenus en faisant du soutien scolaire.
L’agriculture est aussi en déclin car entre les intrants et les graines, le prix de vente n’est palus intéressant pour les agriculteurs. Il y a beaucoup de chômage. Les belles maisons que l’on voit sont souvent celles de proprios qui travaillent à l’étranger et amènent les devises pour maintenir leurs biens ici. En chemin, elle me parle d’une dame qui loue des chambres.
Elle s’arrête près de l’église (un peu au –dessus, au bar, c’est la gérante) qui me propose 25 euros la chambre. Je la négocie pour 20€ car je vois bien qu’il n’y a pas bcp d’offres à part l’hôtel face à l’église qui doit être cher. Le bar où se trouve Rita s’appelle le Girassol (à la descente vers l’église sur la droite)
En réalité, j’ai une maison pour moi toute seule (capacité 8 personnes !). Certes, elle est froide mais avec une autre couverture, ça le fera. Je me prends un douche chaude (mieux qu’à Santana) et je repars pour la balade du phare (il fait beau !). En 25 mn, j’y suis : ça descend : bon repère pour le coucher du soleil. J’ai aussi remarqué qu’à côté de l’église il y avait un arrêt de bus qui va à Funchal, (c’est à côté et en descente, super pour le départ. Je sens que ça va me plaire ici. Et je resterai 2 nuits car je préfère payer 20 euros une nuit de plus ici qu’à FCH. Demain, je ferai la rando du guide rother
Il y a une maison de thé vers le mirador, un peu à l’écart du phare. Ceci, car Madère a été depuis longtemps un lieu privilégié de villégiature pour les Anglais.
Le phare de Ponta do pargo serait le plus haut du Portugal. Je suis tombée en pleine récolte de pomme de terre.
A proscrire sur l’île : les talons hauts, les poussettes et chaises roulantes et vélo du fait des montées, des rues pavées.
Après un diner copieux (thon, légumes, pâtes chinoises, yogourt), je me prépare pour le coucher de soleil. Je redescends au mirador. Merveilleux, les couleurs comment à 20h50 et 21h05, les nuages bouchent l’horizon. Quelle merveille. Heureusement que je ne suis pas restée à Prazeres. De plus, la rando de demain démarre juste à côté de la maison, pas de montée pour se rendre au point de départ, génial.
Jeudi 12/5
Je me lève à 8h, le ciel est bien bas et où je vais aller randonner tout est gris, voire noir. Je monte au café voir la proprio qui me dit qu’il n’y aura pas trop de pluie (d’après le journal) ou pour me rassurer … ; bon , on verra bien, je prépare mon kway et puis je me lance. (yaourt et biscuits : 2,50, un café 0,90. Les prix du supermarché : corrects
Le soleil a été au RV en fin de compte. Rando comptée sur le guide rother pour 3h50 faite en 3h30 sans les pauses, en allant au mirador du hameau de Cabo et au pic Vermelho à l’entrée de Lombada Velha. Des fougères le long de la levada, beaucoup de fleurs méditerranéennes. Rando de 13,7 km avec 450 D+ et 450 D- Fleurs rencontrées sur le parcours : strelitzia, hortensia. Beaucoup d’odeurs de lauriers (pas trop d’acacias) et des eucalyptus
Très belles vues sur cette rando en particulier au niveau de la chapelle et celle du pico vermelho. Les hameaux traversés semblent déserts, certains abandonnés, d’autres en vente mais quelques belles maisons persistent (comme disait la Vénézuélienne, ça doit être des gens qui sont partis « à l’extérieur » (comprendre hors du Portugal).
J’ai donc réalisé la rando 57 de Rother (boucle de Punta do pargo). Sur la rando, j’ai rencontré 4 madériens avec leur bêche qui faisaient des travaux de maintenance de la levada (ils enlèvent terre et autre dépôts).
Quelques personnes dans les champs de pomme de terre. J’ai vu une petite parcelle de canne à sucre (la première que je vois de l’île) et ce matin, en descendant le caminho velho, j’ai surpris un petit lapin. Les lézards « locaux » sont peu farouches. Voilà la matinée terminée, le bus pour demain part à 7h30 (un madérien m’explique qu’il passe un peu plus tard mais qu’il vaut y être à l’heure officielle.
Depuis le début du séjour et même en commençant de bonne heure, je n’ai vu aucun moustique. Etonnant, car même avec un 12 ou 14 degrés, en garrigue, on en avait déjà en avril !
En regardant la télé, je vois en direct le discours de la présidente brésilienne qui a été suspendue dans ses fonctions avec la nomination d’un président par intérim jusqu’à la finalisation du procès.
En allant chercher des pommes, la proprio me dit qu’il va y avoir une procession à partir de l’église à 19h30 car c’est la fête annuelle de Fatima (13/5). J’y serai. Cet après-midi fut belle, quand je suis revenue de la rando, tout se couvrait, or, l’après-midi le ciel s’est découvert et j’ai pu lire et écrire en contrebas de la maison, sur une terrasse. La maison a 4 chambres doubles, 2 salles de bain et peut tout à fait héberger 10 personnes. La proprio la loue à 25€/nuit/per et c’est négociable si on est nombreux. Très bon plan
¾ d’heure de messe, puis procession avec un coucher de soleil un peu spécial (comme une vague rouge sur l’horizon). J’ai appris lors de cette messe que le pape était passé à Madère il y a 25 ans et que l’année prochaine, le pape François passera sûrement au Portugal. Le prêtre espère le voir sur Madère.
Vendredi 13/5
Lever 6h30 pour un rapide pdj et je rends les clés au bar à 7h. Adresse à retenir, pas d’email mais un tél de Mme Rita : 291882487 (route principale de Pta do pargo, bar sur la gauche avant l’église. Tout est calme, c’est un tout petit village. Avant l’arrêt de bus (entre celui-ci et l’église), il y a un distributeur de billets. C’est avec un brin de nostalgie que je vais quitter Pta do pargo si paisible. L’horizon au bord de la mer est chargé de nuages mais il n’y a pas que des nuages. Alors tout va bien. Un départ sans pluie, ça change de celui de Santana.
Arrêt à Ribeira brava (il est 10h). Plus que 40mn avant d’arriver à FHC. Le soleil commence à chauffer. Au niveau d’Estreita de Calheta, j’ai vu plusieurs camions chargés de canne à sucre. Arrivée à FCH, je me rends à Season’s hotel et y’a de la place dans une chambre de 4 (super). Je pars pour le mercado dos labradores (beaucoup de guides disent que c’est surfait et je confirme). C’est aussi très cher, les fameuses anones (ne pas les acheter dans le centre du marché, faire un tour avant car y’a des postes où c’est bcp monis chers) du simple au triple : de 3,50 à 1,50€/kg. C’est un marché calme, pas de cris de vendeurs, assez étonnant. J’achète du gingembre et des figues (cher !).
Quelques photos du poisson sabre espada, 1,20kg en moyenne, 74 % de la pêche locale. du chapeau local « barrete ». L’architecture du marché date des années 30 et une partie plus moderne, des faïences originaires de la fabrica de sacavém. Je pars consulter les horaires de bus à l’OT pour lundi (et je profite de la wifi) et vais acheter mon billet AR de ferry pour demain : 57,40 euros. Je me pose à la terrasse d’un café et prends une bola de caco (beurre, ail). J’ai trouvé ça bourratif.
Le bus de Pta do pargo à FCH : 5,35 euros et 3h10 de trajet passe par de beaux paysages (un peu différent de l’aller car celui-ci n’est pas entré dans Camara de lobos et cabo girao. Tant mieux, ça m’a permis de voir autre chose. Comme il ne fait pas très beau, je décide de prendre le bus 81 pour curral das freiras qui part de l’aveno do mar à 13h15. J’aurais préféré le bus qui s’arrête à Eira do serrado, mais il n’y en avait plus. Je ferai donc le circuit du rother « 36, Eira do serrado à curral das freiras » à l’envers. Je paye 3,36 et j’arrive 1h20 plus tard. Le bus fait plusieurs détours ce qui est charmant car on passe par différents hameaux. Sur la route, des camions chargés de troncs d’arbre, on aperçoit des flancs de montagnes déforestés (eucalyptus) et des bouts de tronc aussi laissés sur la route et qui gênent la circulation.
Je salue au passage l’adresse des chauffeurs de bus. Le sentier est assez simple à partir de Curral. Il monte régulièrement les points de vue sont nombreux.
Départ du sentier : à l’église, il faut prendre l’itinéraire à l’envers. Descendre la route jusqu’au petit pont qui traverse la rivière est prendre à gauche des escaliers qui mènent à une table de picnic puis un chemin pas trop tracé nous amène à un croisement. L’on prend à gauche et on commence à monter. Depuis Curral, on voit l’hôtel d’erra do serrado (c’est la maison perchée en haut de la montagne) .Arrivée au parking de cet hôtel, brouillard complet, je vais jusqu’au mirador (de ce côté, quelques éclaircies me permettent de voir la vallée) .Etant arrivée de bonne heure et le bus ne passant qu’à 17h, soit je prends le temps (ce que je fais en prenant una bica et bola de castana 2,50) pour écrire, soit je retourne sur curral pour prendre le bus à 16h30 (le même qui passe ½ h plus tard au col).
curral das freiras
J’aurai parcouru 3,9 km avec 475 D+ . Je ne regrette pas car en partant le temps était vraiment menaçant, tout gris vers la montagne. Je m’attendais à faire la rando sous la pluie. J’ai eu de la chance, même avec le brouillard.
Au bar/hôtel d’Eira, il faut savoir que les bonbons au fenouil sont à 1,50 (même prix qu’à FCH mais pas le même prix que sur le marché dos labradores). Il fait froid. J’ai pris froid hier (dans la maison de Rita) mais pas grave).
Pour les randos, il faut savoir qu’à part les levadas, les randos sont du style alpine (avec des D+ et D- conséquents et beaucoup de murs (fort dénivelé sur peu de distance). Point positif aux randos de montagnes : on part presque toujours d’une altitude basse (entre 0 et 400m) et on ne monte guère plus de 500 à 1000m. On n’a donc pas le pb d’O2 à gérer mais les D+ et D- importants. Ca casse donc les jambes et mieux vaut ne pas avoir de souffle au cœur. Eira do serrado est à 1095M.
Je pars du bar à 16h30 pour tenter ma chance en stop. Un jeune couple de Lisboa me descend jusqu’à FCH et nous échangeons quelques tuyaux (moi sur l’île et les endroits qu’ils pourraient visiter et eux sur les Açores qui est une destination magnifique d’après eux (geysers, lacs), c’est une île avec moins de relief que Madère, beaucoup de sentiers de randonnée. La principale île et la plus belle est S Miguel. Il faut y aller pendant l’été (juin à septembre) pour éviter les nuages trop souvent présents en dehors de cette période mais le temps change tellement qu’on ne sait plus vraiment la période choisir Les prix des billets triplent selon la période.
Je suis à 17h10 au mercado dos labradores et monte voir le municipio/l’église (plus belle à l’intérieur que la cathédrale) et le palais de justice (qui est en rénovation) .En face, l’université dont l’extérieur est en piteux état.
Grâce à ce couple, j’ai gagné bien ¾ d’h car le bus venant de Lombo Chao passait à 17h. Je rentre à la pension et je demande de laisser mon gros sac à dos demain matin dans le débarras afin de n’emporter que peu de choses sur Pto santo. Je décide de laisser les bâtons de marche. Après une bonne douche (eau tiède, le shampoing attendra demain soir à l’hôtel colina). En me rendant à la pension, je vois juste à côté de la rua do carmo un supermarché continent et j’en profite pour acheter 1 paquet de bonbons au fenouil et à l’eucalyptus + une boîte de thon : 5,06 euros. Il est 19h15 et le temps est assez clair et agréable. Je pars vers la rue Sta maria et me cale sur la jetée en attendant le coucher de soleil. Toujours pas de moustique : incroyable mais je ne m’en plains pas !
La pension est vraiment arrangeante, même si l’eau de la douche est tiède. Pour 10 euros pdj inclus avec horaires flexibles, je pense que c’est un bon plan pour les petites bourses.
Un peu avant le coucher de soleil, je retourne à la rue Sta Maria animée (musique et restos) et j’entends une merveilleuse voix de soprano sortir d’une chapelle. On me dit qu’il va y avoir un concert gratuit à 21h pour promouvoir les écoles de musique et l’ouverture plus régulière des chapelles. J’y retourne et c’était merveilleux : des morceaux plutôt baroques avec clavecin, flûte en bois (type quena et à bec), violon, tambour, tambourin, violoncelle. Bref un pur bonheur de 35 mn dans un lieu agréable. Quelle chance, décidemment, aujourd’hui j’en ai eu beaucoup. Je ne pensais pas aller à Curral das Freiras, revenir plus tôt à Fch, et voir un concert baroque, qui plus est fut gratuit.
j’aime ces imprévus dans mes voyages. Je retourne à la pension (j’ai bien la crève, le nez bouché). Je me prends de l’HE de menthe mais ça ne fait effet que quelques heures après. Les 3 autres pensionnaires sont polonaises.
Samedi 14/5
Je me lève à 6h30, j’avais tout préparé la veille et séparer les affaires que je ne prenais pas. PDJ à 6h50 et je pars à 7h. Il y a une exposition de vieilles voitures motos, mobylettes qui se prépare sur l’avenida do mar. Au fait, les billets pour Pot santo se prennent dans un kiosque situé à côté de la 1èe jetée sur avenida do mar.
Pas la peine d’aller jusqu’au port. Les billets ont pris une sacré augmentation car nous sommes en haute saison : De 45 euros à 57,40. Le port est à 20mn à pied de Rua do carmo. Le bateau est beau. Il faut savoir que les bagages « à main » sont autorisés selon un gabarit (un peu comme les bagages pour les low costs), sinon, ils vont en cale.
Il fait doux, une légère brise souffle, le soleil arrive. Un café coûte 1,30 à bord du ferry. Les îles que l’on voit depuis FCH sont les îles désertes (3). Porto santo (5 500 hab) ne se voit pas depuis la ville (elle est située à 80 km de Fch). Le seul bus qui part du port de Pto Santo au centre-ville n’a pas bcp de fréquence. Les départs des randos aux pics de l’est de l’île se situent à environ 6 km d’après la réceptionniste du ferry.
piste aéroport Funchal
On s’éloigne de FCH et l’on voit comme la capitale de l’île est étendue sur 2 flancs de montagne (111 892 habitants, 801km 2). On passe devant la péninsule sao lourenzo.
On peut avoir une connexion wifi à bord pour 1h. Demander le code à la réception qui par contre ne renseigne pas sur le lieu de départ des randos. Dommage. Arrivée à 10h30 (2h30 de traversée, le prix du bus à bord est le même que sur le quai (1,60). Je me renseigne pour faire le pico branco et il faut en fait suivre la route pendant 1,5km puis tourner à droite direction aéroport. Rien n’est écrit. Au croisement tourner à droite te suivre la route qui monte jusqu’à mirador des moulins (rappel historique que cette île produisait du blé et de l’orge).
Là, je rencontre un groupe de vespa qui était parti du port et qui m’avait « enfumée » à la montée. Une jeep les accompagne et en demandant mon chemin au conducteur, celui-ci gentiment me proposer de m’amener un peu plus haut. Parfait car j’en ai marre de l’asphalte et espère rapidement trouvé le chemin de terre. ‘est un vénézuélien et un madérien de P Santo qui sont dans la jeep. Ils me conseillent de faire le pico branco (le plus haut) puis si je veux le pico castelo. Ils s’arrêtent à un endroit où l’on a reconstruit les maisons d’antan avec les outils agricoles. Je continue l’asphalte jusqu’en haut d’une montée après avoir passé un autre réservoir d’eau et là enfin, une explication et un panneau avec un chemin en terre que je suivrai sans pb jusqu’au bout. Avant une bifurcation, changement de paysage avec quelques conifères et une vue plongeant sur une plage déserte et une côte très découpée. Avant, c’est très minérale.
sentier pico branco
Aller jusqu’à terra châ puis au pico. Les paysages sont merveilleux. A Terra cha, je me suis assise sur le banc face à la mer et pour la première fois des lézards sont montés sur mes jambes dans peur. Pas du tout farouches.
J’aurais mis 2h45 depuis le port en comptant que la jeep m’a bien fait économiser 30mn de montée sur bitume. La descente jusqu’à la route se fait en 30mn et je la reprends pour faire le tour du Pico Castelo. Pas de chemin, je fais du stop et une mini cooper s’arrête. Une jeune mère, son enfant et un couple d’amis sont
dans la voiture ! Sissi, la conductrice, fait découvrir à ses amis l’île. Elle leur montre l’aéroport et là en contrebas, je vois où se trouve le chemin pour le pico castelo. Il restait un sacré bout à parcourir sur la route si je n’avais pas été prise en stop. Il est 15h30 et je préfère profiter de la voiture pour me rapprocher de l’appartement car j’ai compris qu’il n’y avait que de la route à parcourir. Très peu de chemins de randonnée et/ou pour les atteindre il faut se coltiner du bitume, et beaucoup ! La voiture fait une pause à une pousada (je leur paie un café) : très bel endroit.
L’appartement colina (où ils me déposent) n’a pas de microondes ni de four et je n’avais pas remarqué avant de repartir pour la plage. Je paye 22 euros, le supermarché est au centre-ville à 45 mn à pied de l’appartement. Je vais à la plage (tout près) puis ayant froid, je me rends par la plage au centre-ville. Belle vue sur le port.
Le village tranquille, joliment pavé, petite église, jolie place. J’achète pour 10 euros de courses avec des lasagnes aux épinards pour ce soir. Je reviens par la plage et me prends un bain chaud avant de dîner. Je vois le bateau de F CH partir à 18h15. Tiens, bizarre alors que demain le départ est prévu pour 19h. En fait, j’apprends que les dimanches, le bateau part à 19h, les autres jours à 18h.
Je pars voir le mirador (petite grimpette sur bitume, puis les 400 derniers m sur terre : pour cela : prendre la direction plein ouest et tourner à droite direction centre équestre, passer devant (sur la gauche et tourner juste après. En haut, prendre à gauche, direction mirado (là vous pouvez aller sur une plage : route qui descend sur la droite) ou tout droit : ça grimpe encore mais ça vaut le coup. Superbe vue sur l’île de Baixo (miradouro das flores). Végétation : pin maritime, cyprès, pin d’Alep, chêne vert, vipérine rose sur le côté pico branco
Point sur cette journée : sur le ferry, ça serait bien de repérer des randonneurs qui veulent faire le pico Branco afin de se réunir et payer un taxi qui vous amène jusqu’au point de départ. Ca permet d’économiser 1h45 de route.
Pico branco 2ème pic de l’île, 2,9km avec terra châ (aller) puis 7km depuis le port et 8 km de l’appartement à la plage, 3 km jusqu’au mirador AR, soit 23,8 km dans la journée
On n’a pas pu descendre vers la Fonte da Areia : accès interdit car chute de pierres
Il y a 3 passages de bus /jour. Le dernier qui amène au port part du centre ville (où il y a les taxis) autour des 18h15 pour un départ à 19h
Le pico de facho, 516m date de 8 millions d’années. Vila Baleira, la seule ville de l’île a 4 480 habitants. Le phare est sur l’île de Ferro
Dimanche 15/5
Le vent s’est levé. Je pars pour 8h30 de nouveau sur la route du Mirador mais bifurque à droite (en haut de la montée) vers Morenos. Quelle agréable surprise. Un chemin de terre amène à une petite buvette (fermée) Morenos, sur la gauche de la route, plusieurs chemins de terres descendent vers la mer (il y a des opportunités de trouver des criques sympas mais rocheuses à faire l’après-midi de par l’ensoleillement). Des jeeps sont de sortie pour les touristes.
Je vais jusqu’à la pointe de l’île, face à l’île Ferro que je voyais hier du miradouro (avec son phase) et en chemin, magnifique vue sur la côte rocheuse et surtout la faille spectaculaire de la roche ferrique (plein de veines rocheuses descendant dans la mer) :
Au retour, j’aperçois 2 chemins de terre qui mènent au sommet du mont cabeço dos flores. Pour s’y rendre, il faut revenir à la route (centre équestre) et prendre direction Golf. Mais le temps étant bien nuageux, je préfère ne pas m’y rendre. De Morenos, pas de vue de Vila Baleina, en redescendant et c’est dommage. Je vois cet immeuble (appartement hôtel de 3 ou 4 étoiles) de 7 à 8 étages depuis Morenos, qui fait ^tache (. Après Morenos, photo depuis la pointe de Canaveira.
De l’appartement, compter 40mn pour arriver à la pointe. Je rendrai les clés de l’appartement demain à 14H. En regardant mes notes, je vois que le pico ana feriera a des orgues basaltiques. C’est justement le chemin que j’avais repéré tout à l’heure. Je décide d’y retourner et en 40 mn j’y suis : chemin de terre face à la station d’épuration des eaux usées, plein de lapins que l’on chasse ici en période de chasse (octobre) et chose moins sympathique à mes yeux, des motos cross et quads. Je pense aller jusqu’en haut, chemin balisé par des marques ou flèches blanches. Or, après un contournement, on voit l’autre côté (nord) de l’île avec les 3 éoliennes, quelques bassins de réserve d’eau, le golf et le chemin redescend. Bizarre. Il nous amène sur une aire de parking o ù face à moi se dresse une roche composée de plusieurs veines (les orgues). Il s’agit de colonnes de basalte.
Le retour s’effectue par le même chemin. Pour monter au sommet, pas évident car la roche est friable (à déconseiller)
Après une bonne douche, j’attends tranquillement 14h pour remettre les clés. L’appartement est bien si l’on choisit en débarquant du ferry et dans le cas où l’on ne soit pas chargée pour faire les pics, situés à l’est de l’île , de faire quelques courses au centre de l’unique ville et de marcher ¾ d soit au bord de mer, soit sur la route principale du sud qui amène du petit immeuble edificio colina à côté d’une location de moto/vélo/quad. La seule chose serait qu’ils y mettent un microondes.
La végétation rencontrée sur la partie ouest de l’île est méditerranéennes avec des pins maritimes, parfois petits du fait de leur exposition au vent NW, des tamaris au bord de la plage, des aloès, cactus, vipérines (les seules roses que j’ai rencontrées de mon séjour). Si vous êtes là pour 2 j, que vous avez choisi ce logement, vous faites le pic ferreira, le mirador en fin de journée pour le coucher de soleil, Morenos puis une plage le lendemain dans ce coin. Le ferry partant plus tard le dimanche, cela vous laisse le temps de faire d’autres choses côté est si vous le désirez. Pour info, la loc à côté de l’appartement :
Un vélo 3€/h ou 12€/j ; 1 sccot 50cm3 12€/h, 25€/j (pour 2) ; un quad (pour 2) 25€/h ou 50€j
Cette loc se situe à Cabeço (estrada R 120, Edificio Colina) rent@aacolombo.com. La femme est très aimable et parle français.
A se faire vérifier, mais il semblerait que le bus qui part du port (le circuit6) passe pas loin du sentier Pico do Castelo, ce qui éviterait des coûts de loc de voiture ou scoot ou taxi)
Le supermarché Pingo Doce est ouvert le dimanche (après-midi inclus), ce qui est fort pratique. J’achète 2 sachets de bonbons au fenouil, 1,09€ les 160 g et ils sont très bons.
Je m’installe à une terrasse d’un café. Plusieurs cafés pour une petite ville. Le temps n’a rien à voir avec celui d’hier (nuageux, venteux, de très rares éclaircies).
Ce que je retiens de cette île, la Dourada, son surnom) : se réunir pour monter en taxi ou en bus (si celui-ci passe pas loin du départ du sentier). De là, soit prendre son courage à 2 mains et se manger plusieurs km d’asphalte avant de prendre le sentier pour Pico Castelo, soit faire du stop ou bien si vous avez loué un scoot, continuer sa route jusqu’au prochain arrêt. Si vous êtes sur l’île pour 1 j et à pied, prendre le bus en demandant s’il ne passe pas loin du sentier de pico do castelo car la route jusqu’à la bifurcation et le départ du sentier est longue et sans intérêt.
Pico Branco et terra châ : magnifiques /Miradouro das flores, criques côte ouest de l’île, Morenos : à faire
vila baleira : petite ville sans cachet. Eglise et bâtiments anciens, hôtel de ville et maison culture modernes. Au centre ville, face à la plage, il y a un désalinisateur d’eau (ce qui permet d’augmenter les réserves d’eau potable). Encore 1h à attendre le bus. J’achète au kiosque le ticket de bus 1,60. Celui-ci part à 18h, pour un départ ferry 19h.
Aujourd’hui, j’aurai parcouru 16,5 km environ, avec D+ 320 ; une petite trotte de 20mn m’attend au débarcadère de FCH pour me rendre à la pension. Je rachète des bonbons au fenouil au supermarché près de la pension (goût anis) mais ce qui est étonnant c’est que je n’ai pratiquement pas vu de fenouil sur l’île.
En me baladant dans les ruelles de vila baleira, je remarque beaucoup de maisons abandonnées, à vendre, magasins fermés. Sur la costanera, beaucoup de belles maisons ont des alarmes et les volets fermés. Sûrement des maisons appartenant à des allemands en général retraités ou à des portugais ayant fait leur vie à l’extérieur et qui maintiennent ou construisent sur’ l’île leur maison. Un vieux marché à face à la mer (mercado velho » sur l’avenue principal semble aussi faire partie des décors anciens. Je remarque un va et vient de bateaux de pêches (il semblerait qu’ils soient allés poser leur filet car une demi-heure plus tard, je les vois revenir). Le bus met 10mn pour arriver au port et je me rends compte que j’avais bien marché la veille ! A bord, je retrouve tout un groupe d’ados qui était à vila baleira (ils portaient une pancarte au cou). En fait, il s’agit d’un concours de poésie, d’un collège réalisé par tous les jeunes. D’ailleurs ils avaient tous quelques feuillets de poèmes et pour couronner leur travail (ils ne savent pas encore qui sera primé), ils ont fait une course d’orientation sur porto santo. Il y avait donc de l’animation à bord car ils débriefaient leur journée. Il y avait aussi un match qui comptait pour la sélection nationale entre sporting et rage, le 1er a bien joué : 3-0
Il semblerait que ce soit Sagres, Benfica qui ait gagné et sort champion du Portugal (35ème fois qu’ils ont le titre national). Sporting remporte la 2ème place
J’ai terminé mon carnet, plus de pages ! Heureusement qu’il ne reste qu’un seul jour !
Lundi 16/5
La veille au soir, le ferry est arrivé à l’heure et je suis rendue à la pension pour 21h50. JE récupère mon sac et on me met dans une chambre avec un portugais de Porto qui était là pour la fête du livre. Assez mal dormi, car il ronflait beaucoup. Je voulais tenter de prendre le bus pour Encumeada le lendemain mais le dernier bulletin météo de 23h mettait 90 0 95 % de nuages. Je vais me rabattre sur une rando près de Jardim da serra (bus à 9h). Je prends mon pdj et me voilà à la station rodoeste. Les départs de rando sont loin des arrêts de bus. Je paye 2,75 et j’arrive au-dessus de Jardin da serra à 10h15. LE bus me laisse à une intersection : il faut monter jusqu’au pico ruivo da serra (c’est ce que je lui avais demandé).
Il s’avère que cette route mène à Boca da corrida (en 1/2h) j’arrive à la maison forestière, le parking est un peu plus haut et le départ du PR12 aussi (annoncé 12km pour 6h). Heureusement que j’avais mon guide avec moi qui annonce en fait un trajet de 4h. Ceci me rassure mais j’hésite à monter car il ne fait pas beau. JE pense ne faire que quelques mètres pour voir le paysage et retourner sur mes pas pour prendre le bus à Corrida à 11h15. Plus j’avance, plus de trouve le chemin beau, il fait friquet, vent, beaucoup de nuages, mais il m’arrive d’être au-dessus et c’est franchement joli. C’est la rando 40 de Rother, 640 D-, 410 D+ et 300 D+ à ajouter depuis la route où le bus m’a arrêtée.
Bien balisé, début de genêts, châtaigniers puis eucalyptus, les fameuses fleurs bleus (vipérine de madère). Le pont traversé est merveilleux ace c 2 cacades au-dessus. C’est une rando pas trop difficile sauf les parties où les chemins sont bien mouillés. Je décide de la faire en entier en me pressant un peu pour avoir le bus pour Funchal qui part, il me semble, à 14h d’encumeada.
Je rencontre de rares randonneurs dans le sens inverse, des ouvriers qui entretiennent le chemin et l’un arrivait de je ne sais où avec sur le dos une grosse machine, genre compresseur. J’arrive à la route (début du sentier d’Encumeada vers Boca da corrida) à 13h40 et il reste un petit bout à faire en descente jusqu’à l’hôtel (il pleut depuis déjà 1/2h. Je cours jusqu’à l’auberge et j’arrive juste avant 14h. La réceptionniste me dit qu’il n’y a pas de bus car la route est coupée pour cause de chute de pierres ! Elle me dit d’essaye un peu plus bas ; JE recours (un peu déçue) et je fais du stop.
Un couple d’Hollandais me prend et quelques mètres plus loin doit faire demi-tour car la route est vraiment coupée. Ils doivent remonter vers le nord de l’île pour récupérer une route jusqu’à FCH. Je profite de leur donner quelques tuyaux sur Fch qu’ils visitent cet après-midi et nous nous quittons au centre-ville. Un grand merci à ce couple car sinon j’aurais continué à courir en descente je ne sais combien de temps pour récupérer le tronçon non coupé. Je retourne au season’s hostal, bonne douche, je laisse enfin mes trails et je vais faire un tour pour acheter pommes, bonbons, etc.
Cette dernière journée fut plaisante et surprenante. Tout d’abord, je ne m’attendais pas à faire une telle rando, 12,8km (heureusement que le Rother et mes trails ne me quittent jamais). Certes, je n’avais pas de bâtons, mais de l’eau. . Je recommande la rando dans le sens que j’ai fait, plus facile que dans le sens préconisé par le guide ; de plus, on a de très belles vues sur curral das freiras et pico grande.
Au fait, la douche était enfin chaude. Je repars pour faire quelques shoppings et me fais plaisir : petites sandales en cuir à 6 euros) J’achète du fromage régional et je rentre faire mon sac (mon compagnon de chambre n’est pas encore là mais ses affaires, si ! ça veut dire qu’il sera là cette nuit, dur, dur)
Je repars (je rappelle qu’il y a le supermarché continent sur la rua do carno et un pongo pas loin de là, à 400m qui est un shopping centre). Je prends une photo d’une vieille bâtisse qui abrite entre autre, le tribunal pour mineurs. Sur la place autonomie, on a trouvé des fouilles de ‘l’ancienne muraille qui entourait Funchal. Derrière on voit une vielle cheminée et des bâtiments d’usines. Il s’agit de l’ancienne fabrique de farine et de pâtes, arrêtée il y a environ 15 ans et déplacée à Caniçal. Je m’arrête prendre une soupe aux légumes (2€, pas terrible) avant d’aller zieuter le coucher du soleil.
Aujourd’hui, j’aurai fait 18km, 940 D+, 500 D-. je pense que si j’avais pris le bus ce matin pour Encumeada, on m’aurait dit que la route était fermée mais là sur ce coup, j’ai eu de la chance. Je me voyais mal continuer à descendre jusqu’où ???
C’est lundi de pentecôte et il n’est pas un jour férié au Portugal et les enfants vont aussi à l’école.
Après une nuit terrible (le mec de la chambre ronfle en continue), l’hôtel est bruyant mais lui n’entend rien, les boules quiés (mauvaises) n’ont pas servi. Je pars à 6h45 pour prendre l bus 113 à 7h (la navette passe à la même heure, je paye 3,35 euros). En fait, si vous arrive à l’aéroport et prenez la navette, mieux vaut acheter un AR à 8 euros (surtout si votre vol de retour est de bonne heure) ; sinon, vous économisez quelques centimes.
Le duty free (pour les cigarettes) est moins cher qu’à Lisbonne. un café 1,60 (attention, avant de passer l’embarquement le même café est à 2,25!)
La rando d’hier : 45 : pico ruivo do paul) posto florestal estanquihos je l’ai râté et suis montée à boca da corrida. A corrida un arrêt de bus assez fréquent, un bar avant la grimpette
Quelques généralités sur Madère
L’île devait être boisée puisque la traduction de son nom est bois. Les conquérants portugais auraient mis 7 ans pour défricher l’île et des eucalyptus ont été plantés pour le reboisement. Elle est située au 32ème de latitude, même niveau que Casablanca. Le bois servait à construire des navires. Les Portugais y plantèrent des vignes de Crète et de la canne à sucre de Sicile. Le Portugal put approvisionner le marché de sucre européen. Les Flamands et italiens s’établirent à Madère pour prendre part au profit. Importance du sucre et le blason de FCH depuis 1508 est orné de 5 pains de sucre et 4 raisins.
En 1580, le Portugal (et Madère) appartiennent à l’Espagne. Les flibustiers firent construire des forteresses (fortaleza sao lourenço à FCH), le duc de Bragance s’auto clame roi du Portugal. Sa fille se marie au roi d’Angleterre Charles II. L’île fut un peu oubliée. Les commerçants GB s’établirent à Madère pour le commerce du vin. Les guerres Napoléoniennes à partir de 1801 : le mildiou et phylloxéra au 19è firent baisser la viticulture. Beaucoup rejoignent l’Angleterre. Une anglaise Elisabeth Philips tente de raviver la tradition de la broderie et d’assurer le revenu des habitants par la vente de travaux vers l’Angleterre. Fin 18ème tourisme. Sissi y passait ses hivers. Début 20ème, monarchie décline au Portugal., putsch de Salazar. Révolte de la faim à madère en 1931 (forte répression), révolution des œillets 1974, fin dictature.
Les maisons, au toit de chaume de Santana : 16ème servaient aux premiers colons d’habitation et d’étable et sont classées monument historique, non habitées.
Le Vagrant, ancien yacht privé des Beatles transformé en resto à Fch mais je ne l’ai pas vu !
Le palacio sao lourenço premier fort érigé à Madère et la vieille douane (architecture manuéline) face à la costanera à Funchal
Les levadas, en général : font environ 1 m de large et ½ m de profondeur. Au 197me s, il y avait 200 levadas et en 1966 fut construite la dernière levada dos tornos (Funchal), qui mesure 106 km et traverse 16 km de tunnels. Avec l’eau de cette levada, 9 900 ha sont irrigués. L’eau étant inégalement répartie entre le Nord et le sud du fait de la barrière montagneuse longitudinale formée par le Mont Remal (1320m) , Urzes , 1418, Fonto do Juncal, 1595, Terreiros, 1436m, Pico Grande , 1655, Pico Ruivo, 1862 et Pico do Arierio, 1818, le système de levada a été décidé. En comparaison avec des systèmes similaires dans le monde, ces levadas de l’île sont les plus grandes du monde.
Levada Madère : 2150 km /Los Angeles : 1465 / Rome antique : 504 km ; levadas de l’Elbe : 1094 km
A ce jour, mes plus belles randos sont :
Ce que l’on peut retenir de ce voyage
- Les insolites : les lézards endémiques de Porto Santo, non farouches, montent sur les jambes
- Branco et terra da cha
- Les rencontres : la vénézuélienne à Prazeres et Rita à Monta do Pargo, le couple de Lisboa qui m’a prise en stop et le vénézuélien et madérien de la jeep sur Pto santo
- Les opportunités : la procession et messe de Fatima à Ponta do Pargo
- Le concert à la chapelle près de la Rue Sta maria, la veille de mon départ pour Porto Santo
- Les lieux les plus appréciés
a) Pta do pargo, la rando et le mirador et ses couchers de soleil
b) La rando au cabo gghirao : dure avec bcp d’asphalete car pas partie depuis Estreito d calheres mais beaux paysages (cultures en terrasse) tout le long du parcours
c) Caniçal à porta da cruz
d) Péninsule sao lourenzo
e) Calderao verde
f) Bocada corrida à Encumeada (on peut dans ce cas ne pas faire la rando à Curral das freiras car les vues et végatation sont les mêmes)
g) A funchal : le lido jusqu’à’ camara do lobos, la rue sta maria et es portes peintes, la rue de la Sé avec les jaracandas
h) Les odeurs à genêts, eucalyptus, lauriers
i) Les Madériens, gentils, aimables
Ce que j’ai moyennement aimé ou pas du tout - Le mercado dos labradores : j’avais lu dans un commentaire que c’était un pur produit touristique et que ce n’était pas la peine de se rendre le vendredi matin pour « la spéciale » (c.a.d. les Madériens en habit traditionnel) Je confirme, tout d’abord, arrivée autour des 11h45, il n’y avait que les vendeurs qui proposaient leurs fruits et légumes à des prix exorbitants, pas de costumes traditionnels. Allez au doce pingo ou continente dans la rua do carmo à environ 300m de là et vous trouver les mêmes choses à moitié prix. Vous pouvez tout à fait aller au marché un autre jour (ouvert jusqu’à 17h) juste pour voir ce que c’est.
- Les hébergements
- Le season’s hostal est un bon rapport qualité/prix (ça ne vaut pas plus de 10 euros mais le personnel est arrangeant, aimable, le pdj simple te correct, les lits ok. Seuls les sanitaires du 1er étage moyens : la porte WC qui ne ferme pas, la douche parfois bouchée et eau tiède. Mais ça s’est arrangé la veille de mon départ. Il faudrait aussi qu’ils mettent un poubelle plus grande dans les toilettes pour que ça ne déborde pas
- AJ Santana : très bien
- Logement chez Rita : le meilleur du séjour
J’ai changé mon itinéraire initial construit avant mon départ de par la météo annoncée sur l’île (pluie) qui s’est confirmée être mauvaise. Si vous voulez faire le pico ruivo depuis Encumeada et si vous êtes à pied, sans possibilité de partager un taxi à plusieurs, mieux vaut dormir la veille de la rando à Encumeada (comme je l’avais prévu au début pour 30euros/chambre en s’assurant AVANT que la route soit ouverte. Il semblerait qu’elle soit de temps à autre fermée.
Bons plans - Le bus 113 ou autre bus local passe à l’aéroport : intéressant
- Duty free : attendre votre départ de Madère vers le continent pour acheter (plus intéressant que Lisbonne)
- Porto santo ;: si vous restez environ 10j, ça vaut le coup de faire 1 AR sur cette île : 1,5 j en commençant par l’est (côté port) en louant un scoot ou voiture ou taxi à plusieurs pour éviter de marcher des km sur le bitume. Le lendemain, faire l’ouest (mirador, pico ana fereira, plage)
- C’est en regardant le guide rother dans l’avion que je vois que j’aurai pu monter jusqu’à pico grande hier après avoir passé la bifurcation pour Curral. Mais je n’ai pas été attentive au panneau rouillé mentionné dans le description 38. J’aurai pu faire un 1600 m à défaut du pico ruivo. Cependant et pensant que j’avais un bus à 14h d’Encumeada, je ne pense pas que j’aurais pris cette option
Le coût du billet d’avion est assez cher. Il est possible d’en trouver moins cher mais cela vous oblige à perdre 1 jour à l’aller et parfois 1 au retour en faisant escale à Lisbonne (il faut alors ajouter le coût du transport jusqu’à la ville, l’hébergement, la perte d’une journée,. L’idéal serait de prendre un billet low cost jusqu’à Lisbonne et de combiner un billet local Lisbonne-Fch mais il faut pour cela être bien coordonné.
Budget
Billet AR Marseille-Funchal : 254
Parking Marseille 46
Logements 135
Nourriture 77
Transport aéroport FCH 8
Bus 22
Ferry porto santo 58
Autres 7
Total 607 euros pour 9 jours sur place