Resto Au bout des doigts à Lille

Forum Nord-Pas-de-Calais

Bonjour,

nous nous sommes, avec mon mari, rendus dans votre restaurant mercredi
soir dernier (le 07/03/2012), sur présentation d’un bon Groupon qui nous
vendait un “repas semi gastronomique d’une valeur de 84 euros dans le
réputé Au bout des doigts”.

Nous y avons perdu et notre temps et notre argent et avons passé une soirée détestable!

Premièrement, le repas n’était pas du tout à la hauteur de nos attentes et très loin d’être ce qu’il se prétendait.

Je n’ai pas trouvé de carpaccio de saumon dans mon assiette mais une
tranche enroulée, le magret était immangeable et très mal cuit, la purée
froide, sèche et sans saveur. Ne parlons pas du dessert, dont le pain
perdu était sec, et sans goût.

Nous avons, de plus, dû patienter une heure entre chaque plat, restant 3h dans votre restaurant, et ceci dans le froid.

Je rajouterai un service désagréable au possible.

Au bout des doigts semble avoir perdu sa fameuse renommée!

y suis allé il y a 1 semaine avec le même bon groupon pour un repas d’une valeur de 84 euros en semi gastro. pas de menu défini , à nous de choisir , pourquoi pas mais en prenant tout ce qui est plus cher nous n’arrivons pas à 84e. réponse à notre remarque, c’est la faute de groupon car la carte d’hiver n’est pas la même qu’en été, et l’hiver c’est plus cher. finalement le repas était bon mais loin du standard “semi gastro” c’est un repas de restaurant . le cadre sympa, les vins les moins chers à la carte malheureusement plus disponible. donc avis mitigé (par contre leur mojito a base de rhum 5 ans d’âge etait tres bon)

Au bout de l’enfer.
Mes amis sont très sympathiques,ils m’ont offert un coffret un coffret cadeau dakota box pour une soiréegastronomique en couple d’une valeur de 89.90 euros. Le coffret s’intitule"petites tables des grands chefs" et il est même recommandé par leguide du routard, c’est dire si ma charmante compagne et moi nous nousattendions à une soirée magique et romantique. Hélas, nos amis, aussi coolssoient-ils, ne savaient pas qu’il nous offraient un voyage au bout de l’enfer,au pays de l’indigestion, des mauvais plats surgelés mal réchauffés et de lasupercherie gastronomique nichée au coin d’une jolie rue du vieux Lille. Pourtant tout commençait bien, dakotabox en main, décision de dernière minute, nous décidons de réserver la veillepour le lendemain, pour un samedi soir qui plus est. –« aucun problème ! » wouhaou,génial, non ? Dans la fameuse box, le descriptif vante les mérites d’unecuisine inventive où le repas est constitué de petites verrines de l’entréejusqu’au dessert au travers d’une formule découverte. Bref, on s’attend à s’amuserà découvrir moult mets fins destinés à être dégustés d’une façon ludique, àdeux et du bout des doigts comme l’indique le nom de l’enseigne. ERREUR !!!Grave erreur, la direction de l’établissement a changée depuis le 1er
octobre 2012 et ça, dakota box se garde bien de vous le signaler au moment oùvous validez votre bon cadeau via internet.Bon, ça on ne le savait pasencore au début, l’accueil est plutôt correct, bien qu’en arrivant vouspénétrez dans un hangar à bagnoles gigantesque dont la décoration donnerait desboutons à Karl Lagerfeld, c’est immense, les tables et chaises sontasymétriques, les murs peints de rose, de violet, le tout sous une hauteur deplafond d’environ 6 mètres sous lequel pendouillent de géants abat-jour typebillard-club dans « l’arnaque ». Le garage heu, pardon ! La salle derestaurant est aussi vide que grande, nous trouvons donc rapidement un petitcoin romantique, l’assise est correcte. Petit passage, aux sanitaires, c’estpropre mais curieusement, on est asphyxiés par des bâtonnets d’encens quibrulent dans un espace de 3 m², c’est digne d’une soirée fumée à Ibiza, versionpatchouli des indes. Tout prêt de notre table, se cache dans un porte seau àchampagne, un diffuseur d’odeur automatique type brise (les burnes) senteurpins des landes. Un couple s’assied non loin de nous et, ô surprise ! Toutproche d’eux, sous la banquette un autre diffuseur « brise », chic !Peut-être un modèle senteur lavande citron ! Enfin on rigole mais on ne saitpas encore que l’on va passer tout le repas à se prendre des « pschitt »insupportables de ces engins diablement efficaces. En fait, ils sont là pourcacher la misère, car sous les pavés de « brise » longue durée secachent la plage des refoulements d’égouts qui ne sont pas masqués malgré l’abondancede bâtonnets d’encens et autres diffuseurs automatiques. On découvre la carte…pas de verrines ! Stupeur !!! On se déclare désappointés auprès duserveur qui semble être le patron, il nous explique donc que depuis lechangement de direction, ils ont décidés d’abandonner les verrines, mais que,par un effet de leur bonne volonté ils continuent tout de même d’accepter les « dakotabox » pour que nous ne perdions pas notre bon cadeau. Il fait froiddehors, notre bon est validé, nous voilà pris au piège et nous découvrons quenous sommes non plus dans un restaurant à verrines mais dans un resto « lounge,tapas ». Il y a 20 choix de tapas, oncommande les 20, après tout, les tapas sont un concept qui ne nous déplait paset qui nous rappellera notre très récent voyage en Andalousie. Nous commandonsen même temps la fameuse planche apéritive, un verre de vin blanc pour Madameet un whisky irlandais pour moi. Le vin est correct, le whisky est une infâmemerde de supermarché au gout d’alcool à bruler, en tout cas pas celui que j’aidemandé. Mais c’est avec la planche apéro que nous pénétrons dans l’antichambrede la cuisine de Tricatel, tout droit sorti de l’aile ou la cuisse. - « PSCHITT »,un petit coup de brise senteur prise de tête - Un petit ramequin d’anchois, onn’aime pas ça donc on n’y touchera pas mais rien qu’à l’œil on sait que ce n’estpas du mariné maison, un autre petit récipient : olives vertes de chezmétro, un saucisson ultra gras, couvert de poivre noir collé dessus, ce genrede saucisson qu’on achète à 15 euros les 10, sans doute un vestige de ladernière braderie de Lille et, pour couronner le tout, deux mini-croquesMonsieur Findus gorgés d’huiles. Le temps passe, on commence à s’inquiéter maisnous ne sommes pas pressés, on décide de commander un deuxième apéro, boirepour oublier commence à être notre solution de replis. Je prends bien soinde demander à la serveuse si le whisky que j’ai demandé est bien celui qui m’aété servi mais à peine ai-je eu le temps de finir ma phrase qu’elle me renvoiun : « de toute façon y’en a plus, c’était la fin de la bouteille ! »Bah voyons, pis ma mère c’est les Beatles ! Bref, à peine avons-nous notre deuxième apéroque les 20 tapas arrivent ! Tous ! En même temps, les chauds commeles froids, ça ne tient même pas sur la table, on doit prendre ceux qui débordentà même les mains. Autant vous dire que les tapas censés être chauds vont se retrouverfroids en un rien de temps. Et là, nous découvrons ébahis et émerveillés lesdélices de la cuisine ibériques en une farandole de saveurs plus subtiles lesunes que les autres. MAIS NON ! Je déconne ! Ecoutez, on a tellementété surpris dès la première bouchée qu’on en a même pris une photo, c’est vousdire. On s’estime encore heureux d’être toujours de ce monde pour vous raconterça. Je vais pas vous faire les 20 tapas, mais on a quand même eu le droit à desmorceaux d’anthologie de tout ce qu’on ne devrait pas se permettre de servirdans un restaurant : les gambas, heu non, LA gambas, dans une sorte deverrine au fond de laquelle flotte un liquide marronnasse qui a le gout de…RIEN, de l’eau marron en gros, pas de sel, pas de poivre. Des calamars fritsfrom Findus, seul la p’tite sauce tartare disons… « Amora » estbouffable, croquette de poisson Picard, friture d’éperlans sans assaisonnement,on se retape les minis-croque-monsieur de la planche apéritive mais en versiondouble étage, quelle chance ! Du chorizo grillé et potatoes Mc Cain, lesdeux sont gorgés d’huile, une brochette de poulet en carton-pâte, sec, même pasmariné, d’une cruelle insipidité, c’est juste immangeable. Des boulettes deviande, enfin de chair à saucisse et divers abats, peut-être du cheval,couvertes de sauce tomate Panzani. Bien entendu la moitié des aliments sontfroids au bout de quelques quelques minutes. Aller ne soyons pas chiens !Il y’a un ramequin qui a su trouver un peu de grâce à nos yeux, c’est le bœuf mi-cru, mi- cuit qui était mangeable. Un festival quoi ! Autant vous dire qu’on s’est un peu vengé surles boissons, pour tenter d’avaler ça, faut au minimum être sous l’empire d’unétat alcoolique bien avancé. N’écoutant plus que notre courage, nous avonscontinué dans le délire, une gaufre pour Madame en dessert, certainement préparéepar les ateliers Jacquet ou Heudebert il y a une bonne semaine et réchauffée aulance-flammes, donc, une fois de plus d’un goût innommable, pour moi un cafégourmand et j’ose le dire, CORRECT ! Voui voui voui !Alors évidemment on ne s’est pasrisqué sur un digestif, faut pas pousser, le corps humain à ses limites. Un «repas »donc expédié en environ minutes, en dehors des frontières du comestible. Lepersonnel est correct et aimable sans plus, la déco est discutable maisvisiblement plait à la clientèle qui est en majorité plutôt jeune, enfin, unfond d’odeur d’égout règne un peu partout mais là à nouveau je ne vais pasaccabler le restaurateur, le problème semble être général dans tout le centreet le vieux Lille. Notre bon cadeau Dakota valait 89.90€, on nous a demandé unerallonge d’un peu moins de 10 euros, tout ça pour une qualité même pas digne d’unFlunch. Je puis vous assurer que pour presque 100 euros, on mange comme desprinces dans un bon million de resto en France mais… pas celui-là ! Noussommes allés au bout du bout des doigts et on vous conseille fortement depasser votre chemin ou alors de mettre à jour vos vaccins.

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