Road trip au Sri Lanka

Forum Sri Lanka

17 avril 2016, 15 h, aéroport Roissy CDG. Ca y est nous y sommes, depuis des mois que nous en parlions de ce voyage et nous voici assis dans l’Airbus A380 d’Emirates à Destination de Colombo via Dubaï. Pourquoi le Sri Lanka ? Et bien c’est un peu le hasard qui nous a fait choisir cette destination, au début nous voulions découvrir l’Asie et les temples bouddhistes, et nous regardions plutôt du côté de la Birmanie, mais en se renseignant ici et là l’idée de ce petit pays insulaire à fait son chemin. Nous avions tout ce que nous recherchions : temples, nature et plage … .

Le lendemain il est 8h 45 quand l’avion d’Emirates se pose à Colombo. A peine sorti de l’avion nous sentons la chaleur tropicale qui nous entoure ! Après des formalités de police rondement menées nous retrouvons Mahesh le boss de la petite agence de location de voitures avec chauffeur avec qui nous avons préparé ce voyage. Jeewan notre chauffeur nous attend à l’extérieur, après avoir chargé nos bagages nous nous posons dans un café de Negombo pour échanger et finaliser sur le trajet et les hôtels qu’il nous avait réservés pour la deuxième semaine du séjour. Notre première halte sera une petite boutique qui fait à la fois bijoutier, agence de voyage et bureau de change pour échanger nos euros en Roupies. Nous prenons ensuite la route direction Dambulla. 200 kilomètres environ et première découverte des particularités locales concernant la circulation. Ancienne colonie anglaise oblige, ici on roule à gauche. Les routes principales sont plutôt bonnes, bien revêtue, et assez large, mais encombrées de Tuk-Tuk (triporteur taxi) roulant à 40 km/h et qui constituent de véritables chicanes ambulantes au milieu desquelles les voitures, les bus et les camions se faufilent.

Il n’est pas rare de voir en face de soi 3 véhicules de front sur la route à 2 voies, il suffit alors de serrer à gauche et de laisser passer… De même pour dépasser un coup de klaxon au préalable pour avertir celui qui est devant de la manœuvre et queue de poisson pour terminer. Inutile de préciser que la priorité se définie selon la taille du véhicule…. . Ce qui est surprenant vu de notre lorgnette française c’est que tout le monde s’en accommode, pas d’énervement, d’invectives, rien c’est normal… Notre première pause sur la route sera pour un marchand de noix de coco qui a installé son stand sur le bord de la route. C’est en fait une buvette où les noix fraiches sont scalpées et servies avec une paille pour en boire l’eau qu’elle renferme. De très nombreux locaux y font une halte et c’est vrai qu’avec la chaleur ça fait du bien. Le paysage dans la plaine côtière est dominé par les grandes plantations de cocotier. Le Sri Lanka est un gros producteur de copra et le coco est très présent dans l’alimentation (huile de coco pour la cuisine, lait de coco a peu près dans tous les plats … . Au fur et à mesure que nous approchons de Dambulla, le relief se fait plus marqué et nous voyons les premières rizières. Pour la pause déjeuner Jeewan nous conduit dans un petit restaurant fréquenté par des étrangers, nous y découvrons le Riz-Curry , plat national qui va nous accompagner tout au long du séjour. Le riz Curry c’est en fait un buffet composé de différents plats de légume et d’un peu de viande ou de poissons grillés. Dans les restaurants pour étrangers proches des zones touristiques les plats ne sont pas (trop) épicés … Dans ce restaurant nous rencontrons des moines, pas des bouddhistes mais des Dominicains en séjour dans un monastère de Negombo. IL est 16h quand nous arrivons au Golden Temple à la sortie de Dambulla sur la route de Kandy. C’est un temple très ancien construit dans des grottes sur une colline. A l’entrée, un stupa et un gigantesque Bouddha dorés donnent à l’ensemble un aspect un peu kitch mais aussi très imposant. Nous montons les marches d’un grand escalier en pierre pour nous rendre dans les grottes qui est la partie la plus intéressante à visiter. Il fait chaud, notre nuit d’avion sans sommeil, notre tenue pas encore adaptée (on a gardé notre tenue parisienne du départ) et ces marches à monter en plein soleil nous rendent la tache un peu rude pour une première visite. Nous faisons quelques poses le long du parcours pour observer les singes qui se prélassent sur les escaliers, les marchandes de fleurs destinées aux offrandes à Bouddha, et le paysage qui nous entoure. Arrivé au temple il faut se déchausser et nous confions nos chaussures à un gardien de chaussure qui tient un stand à l’entrée. Dans tous les temples Bouddhistes il faut laisser ses chaussures à l’entrée, avoir les épaules et les jambes couvertes et avoir la tête nue. Le seul inconvénient réside dans le fait que les dalles de pierre constituant les revêtements des cours extérieures sont chauffées par le soleil et par conséquent nous sautillons plus que nous ne marchons pour limiter les brulures … Notre premier Bouddha fut un Bouddha couché de plus de 6 mètres de long, dans une petite caverne à peine plus grande que lui. Ce qui nous frappe ce sont les nombreuses offrandes composées de pétales ou de fleurs entières de nénuphar principalement. Il y en a beaucoup et nous constaterons dans la suite de notre voyage cette omniprésence de fleurs dans les temples bouddhistes. Après avoir visité plusieurs salles- cavernes (il y en a 5 au total) toute aussi belles les unes que les autres avec leurs statues de Bouddha et autre disciples et leur plafond entièrement décoré nous croisons un moine à l’entrée d’une petite pièce où sont entassés divers objets offerts (à mi-chemin entre le musée et la brocante) qui nous pose un petit bracelet de coton blanc en récitant des prières dont nous ne comprenons pas le sens. De nombreux visiteurs locaux sacrifiaient aussi à ce rituel. La visite terminée nous récupérons nos chaussures après s’être acquitté de la somme de 30 cts d’euros auprès du gardien et nous rejoignons la voiture tout en bas du temple. En chemin nous croisons une jeune femme toute souriante qui nous demande appareil photo en main d’où nous venons (phrase que nous entendrons à maintes reprises par la suite) et qui se propose de nous prendre en photo avec elle. N’ayant pas encore bien appréhendé les Sri Lankais nous déclinons poliment et nous voyons l’air déçu de cette personne sans bien en comprendre le sens. En fait l’avenir nous apprendrons que les Sri Lankais sont toujours très curieux de savoir d’où nous venons « where are you from ?» et qu’ils adorent prendre ou se faire prendre en photos avec des étrangers. En fin de journée nous arrivons à l’hôtel Amaya Lake à Sigiriya pour un repos bien mérité à l’issue de cette première longue journée.

19 Avril 201-

Le programme de la journée est bien chargé avec la visite du temple (ou du palais ?) de Sigiriya au sommet de son piton rocheux et des ruines de l’ancienne capitale de l’ile Polonnaruwa. En quittant l’hôtel nous traversons un paysage de plaine où domine la culture du riz.

Nous y voyons les paysans qui s’affairent dans les parcelles avec des outils à main et de (rares) motoculteurs. Une des particularités de la culture du riz ici est que nous pouvons observer en un seul endroit tous les stades de la culture avec cote à cote des parcelles à tous les stades de croissances. Nous croisons aussi notre premier éléphant promenant des touristes sur son dos.

Sigiriya, ça se mérite !

le début de la visite se fait par le palais d’été et les jardins. S’agissant d’un site archéologique très anciens (3-4000 ans) il ne reste que les fondations des murs et la structure des anciens remparts. Il est 9h00 et il y a déjà pas mal de monde. Beaucoup de chinois et pas mal de français. L’ascension du rocher se fait au début par des escaliers de pierre dans la zone des éboulis de base et arrivés au pied de la falaise se poursuit par des escaliers et passerelles métalliques accrochées à flanc de montagne. Un escalier vertigineux en colimaçon à flanc de falaise nous conduit vers une zone de fresques parfaitement conservée représentant soit les maitresses du roi soit des déesses selon les interprétations des archéologues. Il faut redescendre pour poursuivre l’ascension. Arrivés à un premier palier où nous attendent un poste de secours et des très nombreuses mises en gardes contre les piqures de guêpes nous découvrons les escaliers et passerelles de l’ascension finale !!! Perso je renonce à grimper, vertige oblige, mais Isabelle continue !
!

Revenu sur la terre ferme nous retrouvons notre chauffeur et prenons la direction de Polonnaruwa. Les 80 kilomètres se passent sans encombre si ce n’est les tentatives de racket de la police locale sur notre chauffeur.

A Polonnaruwa les ruines de l’ancienne cité s’étendent sur une grande surface que l’on peut parcourir en vélo ou en voiture. Il est indispensable d’avoir vu auparavant le superbe musée situé à l’entrée du site où sont présentés des maquettes reconstituant les bâtiments tels qu’ils étaient à l’époque. Polonnaruwa est l’un des sites du « triangle culturel » (un triangle formé par 3 villes (Kandy, Polonnaruwa et Anuradhapura) et qui comprend aussi Dambulla et Sigiriya) et l’une des anciennes capitales du Sri Lanka. Elle fut le siège du pouvoir des rois cinghalais du onzième au treizième siècle

Le site est très étendu et le premier des monuments à voir se situe à l’extérieur de l’enceinte de la ville principale. Il s’agit d’une ancienne bibliothèque dont il ne reste que quelques murs et un grand bouddha. Pour s’y rendre depuis l’entrée principale il faut rouler sur la digue d’en grand lac de barrage construit à l’époque et qui a transformé la région autrefois aride en une région agricole prospère. Comme nous sommes un jour fériés, il y a beaucoup de monde sur les berges pour un pique-nique, une baignade et le lavage du linge. Nous parcourons ce premier temple sous un ciel noir et menaçant, c’est juste pendant l’heure du repas (riz-curry- bière locale 7€ !) que le déluge s’abat sur le secteur ! Nous sommes chanceux sur ce coup.

Finalement après l’orage la visite du site principal a pu avoir lieu par une température agréable. L’endroit est vraiment magnifique. Polonnaruwa est une ancienne ville royale qui était tombée dans l’oubli jusqu’à sa découverte au XIX ème siècle par les archéologues anglais. Nous y restons jusqu’à la tombée du jour où nous assistons dans un des temples encore en activité aux prières bouddhistes du soir. Il fait quasiment nuit lorsque notre chauffeur nous amène d’abord vers des bassins en forme de fleurs de lotus et nous conduit ensuite à un autre bâtiment un peu à l’écart que le gardien va ouvrir spécialement pour nous moyennant un petit pourboire. Superbe temple où nous avons l’opportunité de découvrir le chemin de méditation des moines qui est en fait un étroit couloir entre le mur extérieur et la partie principale (derrière l’hôtel et les statues). La encore comme partout des fresques assez bien conservées sont visibles sur les murs.

La route de retour de nuit donc nous a donné l’occasion d’appréhender un autre point tres particulier concernant les conditions de conduites au Sri Lanka : la présence d’éléphants au bord ou sur la route. Ces charmantes bestioles ne portant pas de gilet fluorescent constituent des obstacles à prendre en compte … Nous avons eu l’occasion d’en croiser quelques un occupés à chercher de la nourriture très (trop) près des habitations ou à traverser tranquillement la grande route.

20 Avril 2016 :

Aujourd’hui le programme est moins culturel mais plus « activités touristiques ». Nous débutons par un arrêt dans un atelier de fabrique d’objet en bois (depuis le masque jusqu’au salon de jardin …) où nous avons une présentation des principales essences (Balsa, Teck, Santal, Ebene,…) utilisées dans le pays et une démonstration du potentiel d’agent colorant s’une autre espèce dont je n’ai pas retenu le nom qui a été utilisé depuis la nuit des temps comme pigment que l’on retrouve sur les fresques murales des environs. En fait à partir d’un poudre de ce bois que l’on dilue dans l’eau on obtient des couleurs très différentes selon que l’on ajoute de l’eau chaude, du citron, de la chaux … de la chimie quoi …

Nous avons aussi eu une explication sur les différents masques, assez effrayant au demeurant, censés apporter protection contre plein de chose à conditions de bien choisir . nous n’avons pas tout retenu mais il y en a des bleus qui apporte le bonheur, représentant un cobra pour la forme, la santé est sous les trait d’un masque plutôt de couleur rouge, il y en a des verts aussi mais je ne sais plus pourquoi …

Nous nous sommes rendus ensuite en charrette à bœuf, puis en pirogue pour un déjeuner traditionnel où nous étions les seuls ce qui nous a permis d’avoir la chance de participer à la préparation du repas de manière traditionnelle. Nous avons été surpris par la dexterité du piroguier qui en 2 temps 3 mouvements vous confectionne un collier en fleur de nénuphar ou un chapeau avec la feuille …

La préparation du déjeuner nous a réservé quelques surprises nous avons râpé de la noix de coco avec un appareil très simple mais qui demande un bon coup de main, nous avons broyé des graines pour faire de la farine, pilé le riz pour séparer l’écorce du grain, et vu la façon originale de se servir d’un couteau à légume. Il suffit d’appuyer l’extrémité de la lame tranchant vers le haut sur le bord du plan de travail (en bois brut) et de caler le manche dans le pli de l’aine,

puis de mettre la poubelle en dessous. Ne reste plus qu’à couper les légumes en las passant sur la lame… . On n’a pas osé essayer ! Le déjeuner fur constitué d’un riz curry servi dans une feuille de bananier et mangé avec la main tradition oblige. A ce propos il s’agit de la façon de manger des sri Lankais. Ils n’utilisent pas de couvert. Il y a toute une technique dans le positionnement des doigts, on n’a pas vraiment été au top mais on a réussi à manger et à ne pas se tacher ! Pas si mal pour un début

Nous avons ensuite fait une balade à dos d’éléphant, au bord du lac de Sigiriya avant de reprendre la route pour finir la journée dans un parc national à traquer les éléphants. Nous nous rendons d’abord dans un petit village chez un chauffeur de 4x4 (Mahindra) habilité à nous conduire dans le parc. Nous nous installons dans la benne (aménagée) pour le safari. Nous sillonnons le parc pendant plus de 2h pour chercher les éléphants. Nous en voyons une petite dizaine dont certains sont assez près de la voiture. Ayant eu la chance de voir leur congénères africain il y a quelques années, ceux-là sont beaucoup plus petit, n’ont pas (ou peu) de défense, mais ont les mêmes attitudes quand ils veulent vous faire savoir que vous êtes trop prêt ! En sortant du parc nous reprenons une grande route pour rentrer et là nous découvrons des éléphants en quantités, beaucoup cherchent à traverser la route d’autres paissent tranquillement sur les bas cotés …

dommage pour les photos qu’il fasse quasiment nuit. Arrivés chez lui notre chauffeur de 4x4 nous offre de boire de boire le thé avec sa famille. Un moment bien sympa.

21 avril :

Départ de Sigiriya pour Kandy. Après un premier arrêt dans une boutique de ventes de soie sans grand intérêt si ce n’est celui d’apprendre à se vêtir d’un sari, nous nous arrêtons dans une joaillerie. La partie exposition/explication est très bien faite et les explications claires et techniques à la fois. Une mine artisanale a été reconstituée, un film présente l’extraction des pierres précieuses au sri Lanka et nous avons ensuite une présentation des différentes pierres que l’on trouve dans le pays.

Notre premier arrêt visite sera pour un des plus vieux temples du pays (Nehura Gerigi)

qui a été déplacé pour la construction d’un barrage et qui est un temple moitié bouddhiste moitié hindous. Les meurs sont décorés de statues ou de bas-relief dont certains représentent certains aspects du kamasutra ! Le second temple de la journée est celui d’Aluvihara (Rock Cave Temple). Il s’agit d’un monastère bouddhiste toujours occupé par des moines et dont la particularité est, dans la partie ancienne, de renfermer des peintures murales représentant de manière très réaliste les châtiments infligés à ceux qui ont péchés. Il est à noter que les supplices infligés sont des plus cruels mais que les bourreaux sont tous de couleurs noires ! En complément de ces gravures anciennes une salle reconstitue avec des mannequins les gravures précédentes. Dissuasif !! Architecturalement parlant ce temple est enchâssé dans une faille entre deux grands rochers et le bouddha repose dans une grotte taillée dans ce rocher comme à Dambulla. Derrière ces rochers se trouve le monastère de construction plus récente, avec un petit musée montrant les livres sacrés du bouddhisme qui ont été retranscrit suite à la destruction des livres originaux par les armées anglaises au début de la colonisation. Ces livres ne sont pas écrit sur du papier mais « gravé » sur des feuilles de cocotiers séchées et préparées à cet effet. Nous avons eu une démonstration par le gardien du musée , il grave avec un poinçon un texte sur ces feuilles, les passe à l’encre à base de charbon de bois pour faire apparaitre les caractères gravés, puis nettoie la feuille noircie avec une poudre blanche qui doit être à base de diatomée. Il nous a offert (moyennant une offrande au temple) une petite feuille avec nos prénoms ! Nous sommes ensuite montés au temple en activité au milieu des pèlerins locaux très nombreux en ce jour (férié) de pleine lune. Nous avons eu la surprise de nous voir proposé de faire des offrandes au Bouddha. Une famille de Sri Lankais en pèlerinage nous a donné des fleurs qu’ils avaient achetées comme offrande, et nous ont montré comment les dépose sur l’hôtel devant la statue du Bouddha et les gestes à faire pour la prière, mais nous n’avions pas le texte … !

La route de Dambulla à Kandy est aussi connue sous le nom de « routes des épices » et c’est à quelques kilomètres de Matale que nous trouvons les « spice garden » les uns à côté des autres avec chacun leur numéro … . Ils proposent tous la même chose centrée sur les plantes médicinales. Nous sommes accueilli par un guide qui nous fait faire le tour du jardin et des plantes médicinales qui s’y trouvent avec à chaque fois une démo de la crème ou du sirop qui en est tiré selon les usages ayurvédique. A la sortie bien sur la boutique dans laquelle nous achetons un sirop pour la toux et un baume contre les maux de tête .

A Matalé nous avons fait une halte devant le temple hindou célèbre dans la région. Ce temple est très (très) coloré et recouvert de statues des dieux hindous et en particulier les représentations de toute taille de Vishnou et Ganesh . Dommage que le temple soit fermé, nous n’avons pu admirer l’intérieur que au travers des grilles des portes. En tout cas l’extérieur à lui seul vaut d’être vu !

Avant de prendre la route pour notre hôtel du soir situé en bordure des Knukkles Range à 2 h de route nous passons par une supérette pour nous acheter de quoi déjeuner, mais le choix n’était pas énorme c’est finalement avec des jus de fruit des chips et des biscuits que nous déjeunons … .

La route qui monte au Madulkele ecolodge est une route de montagne peu fréquentée qui se termine par une piste en terre au milieu des plantations de thé. Cet hôtel ou plutôt ce lodge qui appartient à un français est installé au milieu d’une plantation de thé et nous avons l’impression d’avoir changé d’époque quand nous pénétrons dans le lobby. So british !! Les chambres sont en fait des bungalows de toiles installés face aux montagnes sur une crête. Etat à plus de 1000 mètres d’altitude la fraicheur de la nuit et l’absence de moustique ( !) sont les bienvenus. L’endroit est vraiment somptueux. Au restaurant le menu est unique et préparé à partir de produit cultivé sur place dans le potager de la plantation. Mais ce soir, jour férié de pleine lune aucun alcool n’est servi car interdit par la religion bouddhiste les jours de prière.

22 AVRIL 2016

Ce matin nous nous accordons un peu de repos. Nous restons à la plantation et décidons de parcourir à pieds le domaine jusqu’aux villages alentours. Nous nous baladons au milieu des plants de thé et des cueilleuses afférées à remplir leurs sacs accrochés par une lanière sur leur front. Leurs gestes sont précis et rapides. Elles ne prennent que les jeunes pousses. Ils n’y a que des femmes pour effectuer ce travail, le plus souvent elles sont assez âgées et toutes frêles et portent le dos courbés les sacs de 15 kg de feuilles qu’elles déposent, quand il est plein, au bord du chemin. Nous arrivons à un petit village occupés par des ouvriers de la plantation où nous sommes accueillis par des enfants tout joyeux qui bien sur nous demandent d’où nous venons et se prête avec plaisir aux photos de groupe. Après un petit tour à la piscine nous prenons la route de Kandy. Cette ville de 250000 habitants est l’ancienne capitale du SriLanka à l’époque coloniale. Située à une altitude de 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, elle bénéficie d’un climat plus agréable que celui de la cote. C’est aussi une ville où la circulation est infernale … Notre première visite sera pour le temple de la Dent. Situé au fond d’un vaste parc à proximité du lac de kandy, ce temple abrite une dent de Bouddha récupérée sur le bucher lors de sa crémation après sa mort. Cette relique aurait subie mille et une péripéties avant d’être restituée aux Sri Lankais par les anglais en 1890. Pour la première fois depuis que nous sommes dans ce pays nous sommes contrôlés à l’entrée du temple fouille des sacs et scan. La sécurité est très présente depuis que ce temple a été la cible d’un attentat lors de la guerre civile il y a une trentaine d’année
.

En cette période de vacances scolaire du nouvel an et de la fête bouddhiste de pleine lune il y a une grosse affluence au temple et la ferveur est forte dans ce lieu sacré. Nous ne sommes que très peu de touriste à visiter le temple ce jour-là. Comme dit plus haut, les bouddhistes font toujours des offrandes de fleurs ou de pétales, ces derniers (essentiellement des nénuphars) sont en ventes sur les très nombreux étals tout au long de la rue à l’entrée du temple. Le temple est composé d’un ensemble de batiments aujourd’hui reconvertis en musées dont un relate la vie de Bouddha, un autre le bouddhisme à travers le monde. C’est celui dédié à un éléphant nous a particulièrement interpellé. Cet éléphant, trônant aujourd’hui naturalisé à l’entrée du musée, a été pendant 40 and celui qui tous les ans avait l’honneur de transporter la relique de la Dent lors de grandes cérémonies Bouddhistes et il fait aujourd’hui l’objet d’une très grande vénération.

Après un tour en ville et une dégustation de délicieux jus de fruit frais, nous partons à l’extérieur de Kandy visiter le célèbre jardin botanique de Peradeniya (Royal Botanical Garden). Un endroit vraiment magnifique où il fait bon se promener en admirant les arbres et des plantes du monde entier sur une superficie de 60 hectares. A noter une serre dédiée aux orchidées du monde entier qui renferme des espèces très rares dont la plus grande orchidée du monde
.

Sur la route de retour Jewaan nous a conduit sur les hauteurs de Kandy au pied d’un bouddha géant d’où nous avons une vue remarquable sur la ville de Kandy.

Samedi 23 Avril,

C’est de bon matin que nous quittons à regret la plantation pour rejoindre Niureylia Ella où nous devons prendre un train qui serpente au milieu des forets et plantation pour rejoindre Ella. En chemin nous visitions une usine de Thé en compagnie d’une guide qui nous explique tout le processus de A à Z d’élaboration du fameux Thé de Ceylan. IL y a 3 grandes catégories de Thé : Thé Noirs, Verts et Blancs, les premiers étant les plus élaborés avec une phase de séchages sous air pulsé de décapage de feuilles, puis fermentation et séchage (120°C). Le thé Noir est constitué de l’ensemble feuille- tige- jeune pousse. Le thé vert est constitué de feuilles uniquement (avec séchage à la vapeur) et le thé Blanc de jeunes pousses (séchages en plein air). Le thé Noir se divise en 4 catégories qui du plus fort au moins fort sont :

BOPF (Black Orange Pekoe Fine) qui se boit avec du lait
BOP (= earl grey) qui se boit avec du sucre
Pekoe thé léger
OP (Orange Pekoe) encore plus léger.

Cette usine GLENCOE produit 900 kg de thé par jour dont 80% est destiné à l’export.

Après une pause photo au pied de magnifique cascade nous arrivons à Nureliya Ella , ville la plus haute du Sri Lanka (1800 mètres) que nous n’avons pas le temps de visiter avant de prendre notre train. La gare située à quelques kilomètres de la ville est dans son « jus » telle que les anglais l’ont construite au début du siècle dernier. Beaucoup de monde sur le quai de la gare, des locaux bien sûr mais surtout des touristes du monde entier dont des jeunes chinoises en sari qui ne passent pas inaperçues. Notre train arrive enfin avec 30 minutes de retard ce qui au dire de notre chauffeur est plutôt peu. Nous prenons place dans la voiture de 1ere classe pour un voyage dans le temps de 2h1/2 au rythme de la loco diesel.

Le train n’est pas rapide et les portes sont ouvertes ce qui permet de faire des photographies et des films, mais il ne faut pas oublier de se cramponner fermement car les secousses sont aussi nombreuses qu’imprévisibles. Nous profitons aussi de l’opportunité que nous avons pour bavarder avec nos voisins Sri Lankais. Arrivés à ELLA nous découvrons une gare encore plus rétro que celle du départ. Nous prenons une bière dans un petit bar proche de la gare décoré style paillote de bord de mer alors que nous sommes en pleine montagne. Nous rejoignons ensuite notre hôtel le Flower Garden. Nous découvrons un petit hotel très bien situé avec une vue magnifique sur les montagnes environnantes des chambres simple mais sympa et surtout une cours où sont présentés en volières de nombreuses espèces locales essentiellement des perruches et perroquets , mais aussi une zone occupée par des plantes du Sri Lanka et un grand massif de cactées diverses … un peu surprenant mais avec un certains charme … L’intérêt principal de cet hôtel est d’être situé au point de départ de nombreuses randonnées pédestres notamment celle qui nous emmène au sommet du Little Adam’s Peak. Jolie balade de 2 heures environ qui vaut le détour. En fin de journée nous enchainons sur une séance de massage Ayurvédique suivant en cela les conseils de notre chauffeur. Pour tout vous dire nous ne serions jamais allé de nous-même dans cet endroit qui est à des années lumières de ce que nous connaissons en France … Après un entretien avec un vieux médecin ayurvédique qui nous explique le déroulement de la séance et avec lequel nous discutons le prix , nous sommes pris en charge par 2 jeunes masseurs un garçon et une fille (pas de massage entre sexes différents). Sauna aux herbes, massage de la tête, du visage et du corps, bain de vapeur (chaud !) et essuyage pour enlever les excès d’huile … Un vrai grand moment de détente … A l’issue de la séance, le vieux médecins nous recommande d’attendre 2 bonnes heures avant de se doucher pour laisser les herbes pénétrer dans le corps.

Pour terminer cette longue journée Jeewan décide d’aller acheter une bouteille d’ARAK un alcool national uniquement en vente dans les boutiques d’état (enfin en principe …). L’ARAK est à base de Coco et d’alcool à 90°. Il titre à 35° ce qui est raisonnable. On s’installe donc à 3 au bar de l’hôtel avec notre bouteille, des assiettes de « fried chicken » et des sodas à parler avec Jeewan de son métier, de ses clients et des anecdotes survenues. Il nous explique que son objectif est de nous montrer le beau coté de son pays. 2 heures et une bouteille plus tard : Dodo et même pas mal à la tête !!

Dimanche 24 avril

Aujourd’hui nous quittons les montagnes du Sri Lanka pour rejoindre la côte Sud de l’Ile. En quittant Ella la route surplombe un des viaducs de la ligne chemin de fer particulièrement spectaculaire car en courbe. Nous nous plaçons sur la terrasse d’une maison (aménagée en petit bar vu que le point de vue est célèbre !) et nous observons les allées et venues des gens sur les voies. En effet cette voie ferrée constitue une voie de circulation beaucoup plus directe que la route où la piste, pour relier entre eux Ella et certains villages un peu perdu dans les vallées voisines. Klaxon, le train arrive, tout le monde se range sur le bas-côté et le train passe sur ce viaduc aux 9 arches construit par les anglais il y a 150 ans et toujours debout. Une fois le train passé la vie reprend son cours sur le pont …

Nous reprenons la route et le premier arrêt est pour une superbe cascade se déversant dans une jolie piscine naturelle. L’endroit est vraiment superbe, c’est un spot de baignade manifestement très connu et en ce dimanche matin il n’y a que des locaux et en particulier beaucoup de femmes Hindi ou Musulmanes en sari ou en burqa qui se baignent. Nous avançons sur les rochers entourant le plan d’eau, nous y posons nos serviettes et les Sri Lankais présent nous invitent à les rejoindre. Par respect pour les autres ma Chérie garde son tee shirt pour aller dans l’eau. L’eau est bonne mais le courant est fort. Des hommes nous invitent à les rejoindre pour passer sous la cascade, toujours souriant et avenant ils nous guident et nous tiennent la main (ca glisse énormément) pour traverser et passer sous la cascade, c’est tonique et le massage est un peu violent.


De retour sur la berge, séance photo obligatoire ils nous demandent comme ailleurs de faire des photos avec eux. Un peu à l’écart de la zone de baignage de gros tuyaux captent l’eau de la rivière en amont de la cascade et sont utilisée comme douche, tonique également, pour les locaux. Il y a foule en ce dimanche. Nous n’avons croisé pendant tout ce temps qu’un couple d’occidentaux avec des enfants venus se baigner. Les rares autres touristes sont restés à distance sur la route faire des photos du site. Tant pis pour eux c’était très sympa. Avant de reprendre la route nous achetons des mangues toutes préparées à un marchand ambulant qui nous les assaisonnent de sel et chili. C’est très bon ! Nous arrivons dans la vaste plaine côtière où nous faisons la pause déjeuner chez un ami de Jewaan. Il nous fait préparer un menu spécial avec sanglier (trop) grillé et poisson, avec en dessert du Kittle spécialité du sud de l’ile à base de yaourt de bufflonne et sirop de sucre ou miel). Il est 17h lorsque nous arrivons à l’hôtel Giralama à Mirissa après avoir fait une petite halte au phare de Dondra le point le plus au sud de l’ile. L’hôtel est sympa, il ne paye pas de mine mais est admirablement situé à l’extrémité de la plage de Mirissa en face la petite ile loin mais pas trop des bars et paillotes. Il dispose d’une vaste pelouse plantée de cocotiers donnant directement sur la plage. Un super endroit reposant. Notre chambre est à l’étage, pas très grande et simple mais la vue sur la mer est imprenable…

Ce soir Jewaan rentre sur Colombo, un autre chauffeur viendra nous chercher dans 2 jours pour rentrer. C’est avec un peu de tristesse que nous le voyons partir nous avons partagé nos vacances avec lui et avons passé une semaine fabuleuse avec lui il nous a fait découvrir son pays avec passion et toujours aux petits soins pour nous. Pas un jour sans un petit cadeau. D’ailleurs le lendemain nous souhaitions faire une sortie en mer pour voir les baleines, il a tout organisé et même négocié un discount car nous payons moins que prévu initialement.

Alors que la nuit tombe nous partons faire un tour sur la plage en direction des paillotes et bars dont les lumières éclairent la plage et lui donne vie. Les rouleaux sont assez forts, le vent souffle un peu c’est magnifique. On stoppe à la première paillote pour prendre un verre et finalement on y reste pour diner. On choisit son poisson ou son crustacé sur l’étal en bord de plage, il est pesé et cuit sur place. Une belle soirée …

Lundi 25 Avril :

5h00, le soleil sonne, le jours se lève et bien nous aussi. Dehors la mer roule encore et le bruit des vagues nous a bercés toute la nuit. A 6h15 un Tuk Tuk vient nous chercher pour nous emmener au port pour la sortie Baleines. Le port de Mirissa est un gros port de pêche très actif à cette heure. Bon ok en lisant cela vous n’avez pas les odeurs mais les couleurs sont vives. Les poissons posés à même le sol sont vendus à la criée. Le Tuk Tuk nous dépose au pied du bateau (heureusement car on aurait eu du mal à le trouver …) Nous sommes attendus Jewaan avait bien fait les choses ! Une place nous est réservée à l’avant du bateau sur le pont supérieur. Le meilleur point de vue parait-il. Le bateau se remplit petit à petit. Une majorité de touriste chinois et quelques rares européennes nous rejoignent sur le pont supérieur. 7h. on appareille comme tous les bateaux de Whales watching. Petite houle, grand soleil, à la sortie du port on passe à proximité de pécheurs locaux jetant leur filet depuis leur pirogue traditionnelle à balancier. Après 45 minutes de navigation le regard est attiré par une forte agitation à la surface de la mer devant nous. Un banc de plusieurs centaines de dauphin traverse notre route, ils nagent près du bateau sautent, font des vrilles, un spectacle magnifique. Pour nous c’est la première fois que nous voyons les dauphins dans leur élément naturel, Magique. Mon voisin, un chinois demande au pilote si c’est encore loin les baleines il s’impatiente mais il n’a pas compris que nous ne sommes pas dans un Zoo ? Les baleines ne sont pas garanties …

La navigation se poursuit encore une heure et soudain j’aperçois sur la gauche le jet d’eau caractéristique, d’un coup les bateaux changent de route et file vers la zone où la baleine a été vue. On la voit bien distinctement, jusqu’au moment où elle plonge avec sa nageoire caudale qui se lève à la verticale avant de disparaitre. Vraiment un spectacle de toute beauté. En 2 heures de temps nous avons pu voir ce spectacle cinq fois. A chaque fois que nous approchons la baleine plonge et remonte plus loin 15 minutes plus tard… .

De retour au port, le pilote du bateau nous demande d’attendre et lorsque tout le monde est débarqué il prend son Tuk Tuk et nous conduit lui-même à l’hôtel ! C’était parait-il une demande de Jewaan ! le reste de la journée est consacrée à la sieste à l’ombre des cocotiers et à la plage. Après tout nous sommes en vacances non ?

En fin d’après-midi nous partons explorer Mirissa. L’essentiel est le long de la route, petites boutiques, pensions de famille, bars,… Même si la ville est touristique nous sommes loin des stations balnéaires pour tourisme de masse. Ici tout est tranquille, reposant sauf la route principale qui est très fréquentée et sur laquelle la notion de respect du piéton est très vague ! Nous passons devant une échoppe de fruits et légumes très bien fournie. On y trouve de tout, le vendeur nous montre ses produits et nous fait gouter. Nous repartons avec un cornet d’arachides fait à partir d’une page de cahier de cours de chimie. Nous lui promettons de revenir le lendemain pour y acheter des fruits… Un peu plus loin nous découvrons une boutique de vêtements où la cabine d’essayage est le salon de la propriétaire en arrière du magasin ! J’attends donc assis sur leur canapé. Une fois encore nous sommes frappés par la gentillesse et la simplicité des Sri Lankais.

Pour le diner nous choisissons une paillote au calme un peu à l’écart des autres, noyées de lumières et de musique reggae. Au menu crevettes grillées et pates au poulet grillé, le tout arrosé de la bière locale la Lion. 3000 roupies (18 euros) à 2 les pieds dans l’eau !

Mardi 26 avril 2016 :

En cette journée de repos, nous partons découvrir la plage dans la direction opposée à Mirissa après un bon petit déjeuner à l’hôtel fait d’ananas et autres fruit frais et bien sûr avec du thé. Le coin est encore plus sauvage, des barques de pécheurs sont posées sur le sable, nous sommes frappés par les couleurs de ces barques, mais certaines sont visiblement abandonnées. Nous avons lu que le poisson près des cotes se raréfie en raison de la surpêche…. . Sur la mer les surfeurs se mesurent aux fortes vagues. De retour à l’hôtel nous voyons dans la chambre voisine à la nôtre les hommes de ménages (et oui ce sont les hommes qui font le ménage dans les hôtels) endormis sur le lit !! .

La fin de journée se passe comme la veille, nous achetons des fruits de la passion à notre marchand non sans avoir gouté d’autres fruits, et nous achetons du thé vert (35 roupies la boite) et des épices (poivres et coriandre) en vrac) dans une épicerie voisine. Plus loin dans la rue nous croisons des jeunes française dont une porte une robe dans un tissu identique à celui que ma chérie a vu la veille dans la boutique mais sous la forme d’un pantalon de plage. La jeune nous explique qu’elle a acheté le tissu au mètre et qu’elle a fait confectionner la robe sur place, pour un prix dérisoire, dans un des nombreux ateliers de coutures que nous avons vus.

Diner tranquille sur la plage à base de butter Fish et nous rentrons faire les valises car demain nous repartons vers le nord à Negombo pour reprendre l’avion le jour suivant. Il faut bien avouer que le cœur n’y est pas.

Mercredi 27 Avril 2016 :

Valises bouclées, on prend le petit déjeuner au bord de la plage, omelette, fruit frais et bien sur tasse de thé … 2 -3 photos avant de partir et nous chargeons la voiture avant de prendre la route pour Galle notre première étape. La route du bord de mer est magnifique, cocotiers, côte rocheuse, eau turquoise et pirogue à balancier… Nous cherchons désespérément les « Stilt Fisher » emblématiques pécheurs du Sri Lanka juchés sur des piquets de bois solidement plantés au-dessus de l’eau. Il est un peu tard et si nous voyons beaucoup de poteaux, il n’y a personne dessus. Il faut dire que cette activité ancestrale n’est quasiment plus pratiquée faute de poissons et donc de rentabilité. Le principal revenu de ces hommes aujourd’hui est fait des photos pour lesquelles ils se font payer. Quelques kilomètres après Wellagawa nous apercevons 5 pécheurs en action de pêche sur leurs poteaux. Un de leur collègue à terre négocie les prix et demande 500 roupies pour les photos (100 par pécheur). Nous discutons un peu et payons 400 roupies (2,5 euros) pour les photos.

Nous arrivons à Galle en fin de matinée. Galle est une des premières implantations coloniales construite par les portugais, puis agrandie par les hollandais et enfin les anglais. Tout ceci à l’emplacement des premiers villages arabes datant du premier millénaire. La vieille ville, classée eu patrimoine mondial de l’Unesco est fortifiée et ses remparts sont encore tous intact (ou ont été restaurés). Il est ainsi possible de faire le tour de la ville quasiment en longeant les fortifications. L’architecture militaire est encore très bien visible, rues étroites, droites à angle droit Un axe principal reliant la porte principale à la mer, orienté Nord – Sud a été complètement restauré. L’atmosphère est très sympathique et nous avons l’impression d’être dans une autre époque. Mais il est midi et le soleil tape fort d’autant qu’il n’y a pas de haut bâtiment pour faire de l’ombre. Nous prenons un grand verre de fruit frais et nous reprenons la route (ou plutôt l’autoroute) directe pour Colombo. Ça nous fait drôle de ne pas croiser un seul tuk tuk on s’était habitué à force.

Colombo la capitale est une grande ville sans monuments ou bâtiments remarquable mais qui possède un certain cachet avec ses vieilles bâtisses coloniales anglaises notamment dans le quartier du Fort et du port. Nous remontons vers Negombo en longeant le grand canal qui remonte sur 120 km vers le nord le long de la mer. Bien sur ce sont les hollandais qui ont construit ce canal.

Nous arrivons à 17h au Star Beach Hôtel de Negombo. Petit hôtel situé sur la plage, belle chambre mais salle de bain pas top car pas ventilée, mais bon pour une nuit c’est parfait. Après une petite balade sur la plage sur laquelle sont échouées un grand nombre de barques de pêche, (Negombo est un grand port de pêche) nous partons faire un tour dans l’artère principale. Nous ne sommes pas à Negombo centre mais dans la partie nord de la ville sur la lagune où sont tous les hôtels et restaurants. Derniers achats dans les boutiques et diner au restaurant Sana, recommandé par le Routard, une très bonne adresse !

Jeudi 26 Avril :

7h30 , cette fois ca y est on part pour de bon . Mahesh le boss de Driver Lanka nous conduit lui-même à l’aéroport. 9h 30 l’avion décolle bye bye Sri Lanka. Pays magnifique aux paysages variés, aux habitants souriants et accueillants d’une gentillesse sans limite, le Sri Lanka est vraiment un pays à découvrir.


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