La réforme agraire a échoué. On assiste à une inflation sur les produits agricoles. Conséquence du manque de production et d’une demande accrue (augmentation du tourisme).
La viande de porc a fortement augmenté aussi. Une maladie a décimé les cheptels. Le poisson suit le mouvement, forte demande des paladares.
Les cubains qui survivent en CUP sont sous pression inflationniste.
Il est clair que si Cuba ne réagit pas rapidement, la classe des pauvres va en souffrir dans les prochaines années. Ce n’est pas des nouveaux hôtels que Cuba à besoin mais de la machineries agricoles. Les fermes n’ont guère évoluées depuis les dernières années. Mais la consommation si!
Le tourisme n’aident pas puisque nous sommes généralement de grands consommateurs. Le problème de demain sera l’élimination des déchets. À ma connaissance, il n’y a pas d’infrastructure officile pour le traitement et l’élimination sans danger pour la nature. Où vont tout les déchets?
viajecuba3
pour acheter des tracteurs, des remorques, du matériel agricole en règle générale… il faut des devises, ce dont Cuba manque le plus cruellement
la Chine vend à crédit, certes, mais tot ou tard il faut payer
je note qu’une future usine d’assemblage de tracteurs serait prévue à Mariel dans la nouvelle zone économique
l’arrivée de nombreux touristes, pas uniquement en tout inclus, tend le marché alimentaire cubain, c’est évident
il y a quelques années il y avait eu une controverse à Holguin sur le fait que les écoles et hopitaux étaient ‘‘dépouillés’’ pour alimenter les tout inclus de Guardalavaca
l’histoire n’était pas allée bien loin et semble, donc, se reproduire
zerta20054
Bonjour,
Ma femme a vu que l’état cubain interdit les petits revendeurs accusés de faire monter les prix et souhaite ramener la production vers des marchés.
A voir, nous y partons en fin de semaine prochaine.
chavitomiamor5
Bonjour zerta,
Les carretilleros sont les boucs émissaires. En rien responsable du désastre de la production agricole et de l’inflation qui en découle.
Encore un métier à cuenta propria qui disparait de la liste. Va plus en rester beaucoup…
zerta20056
Pourtant, ces petits métiers sont importants pour l’Etat cubain qui a vu ces personnes passés de fionctionnaires (payés par Cuba) à des vendeurs (qui paient une taxe à l’Etat)
Une fois de plus, comment masquer la faillite d’un système en tapant sur les petits alors que l’argent circulme dans l’île, augmentant avec le nombre de touriste.
Je me demande toujours où est cet argent.
Pas dans les routes (à refaire et le scandale des taxes sur les voitures neuves en vente), l’alimentation en eau défaillante ou autre point, dans les transports toujours aussi délicats pour nous.
Des progrès ont été faits, tellement sont à faire.
Et ce n’est pas avec la future invasion US (hélas !) que cela va s’améliorer, ils vont vouloir coloniser le pays qui perdra son charme.
Anonyme7
Cent soixante-dix neuf
revenant8
[quote]
Pourtant, ces petits métiers sont importants pour l’Etat cubain qui a vu ces personnes passés de fionctionnaires (payés par Cuba) à des vendeurs (qui paient une taxe à l’Etat](/citation]
En effet, ils ont leur importance, tout comme les vieux grands magasins inutilisables que l’état a recyclé en magasin où chaque stand est loué à un particulier (plus de salaire à payer, mais des taxes encaissées).
C’est un peu l’émergence de nouveaux riches, ou des nouveaux beaucoup moins pauvres. Le tourismes et le touriste seront toujours la boîte à engrenages d’un pays à deux vitesses. L’état a donné à certains l’opportunité de mettre de la viande chaque jour dans leur assiette, mais ne se soucie pas, comme toujours, du reste de la population, qui n’a pas les moyens (que ce soit économique, matériel, humain ou quoi que ce soit) de prendre ce train. Pour eux, l’étagère des produits importants est de plus en plus haute financièrement. Ceux qui avaient du mal à vendre leurs aliments il y a quelques années épuisent leur stock rapidement aujourd’hui en étant plus chers.
Et comme on ne va ni taper sur le gouvernement, ni sur le tourisme, on tape sur le petit nouveau opportuniste… il disparaitra, mais rien n’y changera… le problème continuera à grandir.
chavitomiamor9
Bonjour,
La timide libéralisation de l’économie a profité à ceux qui ont pu démarrer une activité grâce à l’argent de leur famille expatriée. Et encore, il faut pouvoir trouver le matériel ou les matériaux pour s’installer.
L’économie cubaine est au milieu du gué. Et j’ai l’impresion que la gérontocratie ne sait plus trop dans quel sens il faut aller. Le serpent de mer de la réunification des deux monnaies (CUP/CUC) est révélateur de la situation. Trop libéraliser, c’est perdre la main. Plus les moyens non plus de revenir en arrière (plus de pays “frère” pour aider). En attendant, ils ont ouvert la foire aux investisseurs étrangers.
Donc on reste dans cette situation où un chauffeur-guide qui trimbale des touristes peut se faire jusqu’à 3000 cuc/mensuel et une employée de l’administration 15 cuc/mensuel.
A mon avis, un grand écart difficilement et durablement tenable.
Saludos.
viajecuba201610
il est évident que l’écart, comme le fait remarquer chavito, entre ces deux mondes ne va pas s’arranger…
il y a ceux qui arrivent à gagner des fortunes grace au tourisme (200 fois le smig … pardon le smic) et ceux qui manquent de tout
l’arrivée massive d’argent dans cette partie active de la population fait qu’ils consomment, font monter les prix des marchandises disponibles pour le reste des cubains ‘‘pauvres’’ spirale difficile à contrer
plus de tourisme c’est plus de nourriture de qualité pour eux, cela assèche le marché libre de la viande et des légumes
vois pas de solution à ce problème… la double devise ne change rien au problème, si le cuc disparait cela ne divisera pas les prix par 24 non plus