Bonjour
Je connais déjà Venise mais comme je suis photographe amateur j’aimerais bien m’y frotter mais j’ai je me demande quelle est vraiment l’ambiance !
Total piege à touriste ? Peu de Vénitiens qui y partici ? Foule ? J’ai vu beaucoup de reportages et à chaque fois je suis assez dubitatif
Quels sont vos retours ?
Merci
Bonjour,
L’ambiance est très calme, ce n’est pas festif avec beaucoup de musique. Beaucoup de monde est incroyablement bien déguisé pour le carnaval de Venise même si tu vois quelques bananes ou Pokémons qui gâchent l’ambiance mais ca reste minime. J’espere que c’est toujours le cas.
Je te conseille d’y aller vers les derniers jours et d’éviter un weekend pour en profiter au mieux.
Oui, il faut le voir et non ce n’est pas blinder de monde, je veux dire pas plus qu’un weekend en été ou en mai. Quand j’y étais en 2017, pendant le carnaval, il n’y avait pas la queue pour les musées et monuments car tout le monde se promenait dehors.
J’y suis retourné en juin 2024, un weekend, et il y avait plus ou moins autant de monde et des queues partout.
Bonjour cher breizh_da_viken,
J’ai raconté à plusieurs reprises mes expériences du carnaval vénitien mais elles sont de plus en plus datées puisqu’elles remontent aux premières “éditions” d’il y a une quarantaine d’années…
Nous étions nombreux, les amoureux de la Sérénissime, à l’époque à être accourus de toute l’Europe pour célébrer cette renaissance d’une fête qui nous avait tant fait rêver en voyant les tableaux de Longhi ( et d’autres), en lisant les récits de Casanova, en assistant aux représentations de Goldoni ( ah! " un des derniers soirs avant la fin du carnaval"!!!) … à tel point que nous avions retrouvé avec émotion d’année en année des fêtards avec lesquels s’était instauré un jeu théâtral même si nous ne parlions pas la même langue avec certains d’entre eux.
Il y avait déjà des Superman incongrus et des Heidi déplacées, des foules de voyeurs venus de Milan, dr Padoue, ou d’ailleurs habillés normalement qui rendaient la circulation impossible le week-end et le mardi-gras mais tant de bons moments compensaient ces désagréments que nous y retournions volontiers.
Il n’y avait rien d’organisé : ni bals hors de prix dans les palais, ni saut de l’ange, ni concours de costumes … que de la spontanéité entre Vénitiens d’adoption.
Je me rends compte que ce récit nostalgique est peu utile mais il est bon de connaitre un peu la petite histoire.
Maintenant d’après ce que j’ai entendu dire il y a autant de photographes que de masques (qui se pavanent tels des princesses d’une cour européenne du XIX ème siècle) et encore plus de civils banals venus en touristes du carnaval.
Bonjour merci infiniment pour ce récit et ce ressenti
Comme je ne suis pas fêtard cette ambiance devrait me convenir
Bonjour Ah voilà l’homme que je cherchais merci pour ces infos et cette délicieuse nostalgie …En fait jepense que je culpabilise un peu car je ne suis as fêtard et j’aurais un peu l’impression d’êtree un peu un intrus avec mon appareil photo…mais la tentation est forte
Encore merci
En fait @avo6 dit exactement le contraire. Des appareils photo, ça devrait peut-être encore aller, mais il y aura des smartphones ad nauseam. Par exemple, j’ai arrêté d’aller à la Fête de Ganesh à Paris, quand il y a eu plus d’appareils photo que d’indiens. Alors le carnaval de Venise en 2025…
Mon experience (unique) du carnaval date aussi d’une quarantaine d’années. J’en garde un fabuleux souvenir que je n’ai pas envie de gâcher.
Mercî…oui pareil pour moi en ce qui concerne la fête de Ganesh
Oui, c’est vrai que la plupart des masques, même féminins, sont des hommes.
Comment ? Des files d’attente ? Ah, OK, je comprends mieux.
Je suis confus, je sors…
Ce n’est pas une fête pour les fêtards, pour cela il faut venir en Espagne.
Même s’il est vrai que l’esprit de la fête “bon enfant” et décontractée se perd ici aussi par rapport à ce qu’il était il y a une quarantaine d’années.
C’est un équilibre d’une fragilité telle qu’il est rarissime.
Et bien sûr le carnaval de Rio était autrefois ce qu’on faisait de mieux. En quelques heures on voyait des Européens bougeant gauchement et, il faut bien le dire, très risiblement au début acquérir un rythme de dingue et dansant comme d’authentiques cariocas à la fin de la nuit.