- COMPTE-RENDU VOYAGE EN ARGENTINE DU 12 AU 26 MARS 2024 -
- voyage organisé par l’agence Visiteurs -
Mardi 12 mars :
Voyage de la France à l’Argentine
Mercredi 13 mars :
Visite de Buenos Aires dès notre arrivée à 8h30. Prise en charge par Gisela la guide.
Si une des passagères n’avait pas demandé le programme dans le bus qui nous amène à l’hôtel en fin d’après-midi, nous n’étions pas informés que le sens du voyage était inversé.
Non seulement la guide nous avertit de ce changement mais, en plus, que la soirée et la nuit dans la Pampa sont annulées pour cause de conditions climatiques défavorables (terrain inondé).
Observation : Pourquoi chacun des voyageurs n’a t-il pas été informé personnellement de ces deux changements et pourquoi ne nous a t-on pas reproposé la Pampa un autre jour ?
Jeudi 14 mars :
Nous restons donc à Buenos Aires, visite de la ville et balade en bateau (quartier du Tigre, prévu normalement en fin de séjour).
Observations: Ce rajout de visite à BA ne peut être considéré comme une compensation à l’annulation du périple dans La Pampa.
C’est en fin d’après-midi, à notre insistance, que nous obtenons de la guide copie du programme en version abrégée et codifiée (non à jour complètement, car il y est encore fait mention de la Pampa).
Vendredi 15 mars :
Avion pour Iguazu prévu à 12h50, décolle en retard vers 15h pour arriver à 17 h, à Iguazu.
Le pique-nique fournit par l’hôtel Grand Brizo, pour le midi, la quiche aux poireaux n’est pas assez cuite et indigeste, la majorité d’entre nous la jette après avoir fait l’effort de la goûter.
Pour le dîner, le restaurant n’a pas préparé notre arrivée, la table n’est pas dressée, ils ne connaissent pas le nombre de convives.
Le guide brésilien Ortiz n’est pas présent le soir au restaurant et c’est le chauffeur du bus qui nous aident à nous faire comprendre et à avoir une table pour 18 personnes.
Au début du repas grâce au chauffeur, il nous est indiqué que les boissons sont incluses sauf le vin. C’est en allant régler sa note de verres de vin, qu’un des participants du groupe s’entend réclamer la totalité des boissons (eau et bière, …).
Certains sont déjà dans le bus et bien sûr, nous nous sommes acquittés des boissons sans comprendre ce qui s’était passé.
Observation : Cette question des consommations a été récurrente tout au long du voyage : boissons incluses, non incluses, ou bien juste l’eau, la bière ou non, parfois ou non le vin !!! En bref un casse-tête !!
Samedi 16 mars :
Visite des chutes d’Iguazu. Ortiz, le guide brésilien est peu loquace et mène le groupe d’un pas affirmé. Nous comprenons que la journée va être dense, bien remplie et qu’il ne faut « pas traîner » !!! Ortiz n’a pas une posture de guide, il avance tout seul, à un rythme soutenu !
Observation : Lorsque nous avons signé nos contrats de voyage, cette visite était prévue sur 2 jours ce qui est plus judicieux et approprié aux conditions d’implantation de la visite des chutes… Là encore, il y a non respect du programme que nous avons signé.
Pour une découverte de chutes exceptionnelles comme celles-ci, n’avoir qu’une journée pour faire le côté brésilien et le côté argentin, cela relève du parcours du combattant, soit 12 km, surtout sous un soleil de plomb.
Pour le dîner, c’est encore le chauffeur qui nous a accompagné au restaurant.
Dimanche 17 mars :
Avion pour Salta, arrivé à l’heure.
Visite de la ville avec Graciela la guide locale. Arrivée à l’hôtel à 14h45. AM libre, marché local….
Lundi 18 mars :
Visite de la région sud de Salta. PACK PLUS.
3 personnes n’avaient pas souscrit le pack plus et la guide n’en savait rien ! Ils se sont levés comme tous les autres pour découvrir à ce moment là que la journée n’étaient pas prévu pour eux. Rien n’a été anticipé !
Mardi 19 mars :
Visite de la région nord de Salta
A Humahuaca, nous prenons un bus spécialisé pour grimper à 4 300 m, pour voir les montagnes à la Comunidad de Hornocal, sous une température plus qu’estivale. Le chauffeur de bus ne met pas la climatisation pour grimper, ce qui fait que la chaleur est insoutenable dans le bus malgré nos récriminations et la demande de la guide d’agir en ce sens. Nous sommes à la limite du supportable et de la maltraitance.
Observation : Par ailleurs, à ces conditions particulières d’ascension en haute altitude, il est curieux qu’il n’y ait pas d’oxygène de prévu dans le bus, en cas de malaise de l’un d’entre nous.
Mercredi 20 mars :
Avion de Salta pour El Calafate via Buenos Aires, arrivé à l’heure mais coincé 2 h 40 sur le tarmac (pas d’emplacement pour se parquer), suite à une panne de courant dans l’aéroport depuis le matin. Ce qui fait que la correspondance pour El Calafate est impossible, et d’autant plus que le vol a été annulé.
Nous découvrons tout cela en descendant de l’avion de Salta et nous nous retrouvons « seuls » dans un aéroport plus que plein de monde avec des queues en tous sens.
Agnès Pouget laisse un message oral à l’agence locale Amahuaca (aucune réponse).
Puis un SMS à la guide de Salta (pas de réponse immédiate, elle était en congés, elle répondra le lendemain).
Observation : Cette absence de réponse (numéro d’urgence) est inadmissible de la part du correspondant local et signe une forme de négligence et le peu d’intérêt porté à vos clients.
Nous sommes alors 2, à nous démener et à demander à plusieurs agents de l’aéroport comment faire pour le vol de 16 h 00 pour El Calafate ?
Il faut se ré-enregistrer alors que les files d’attente font des longueurs interminables. Nous passons devant tout le monde en arguant le fait que nous sommes un groupe. A noter qu’Agnès parle un peu l’espagnol et que Corinne a un traducteur sur son téléphone. L’enfer existe dans ce genre de situation !! C’est épuisés que nous réussissons un tour de force pour ces cartes d’embarquement ! Et nous réalisons que nos valises sont en transit et non enregistrées sur ce nouveau vol (certaines valises sont équipées de traceurs et nous pouvons voir leur position). En entrant dans l’avion, nous le signalons, le chef de cabine nous assure le contraire !
Arrivés à El Calafate vers 20h, les valises n’ont pas suivies. Il nous faut avant de quitter la zone de débarquement faire les déclarations de valises égarées, chacun individuellement et cela prend 1 h, sans que la guide Maria-Laura ne puisse pénétrer dans la zone et nous aider.
Sans nos bagages, nous n’avions pas nos vêtements pour affronter le froid. Il a fallu nous équiper dans un magasin de location de matériels sur proposition de la guide et d’essayer de nous faire rembourser par la compagnie aérienne. Tollé du groupe, l’agence locale a finalement accepté de prendre en charge uniquement la location de parkas.
Jeudi 21 mars :
Visite des glaciers Upsala et Spegazzini.
De retour à l’hôtel en fin de journée, la guide par anticipation nous demande de laisser dans le bus avant d’arriver à l’hôtel, les vêtements qui nous ont été prêtés.
Nous retrouvons nos valises dans nos chambres.
Vendredi 22 mars :
Visite du glacier Perito Moreno (en bateau + circuit à pied sur passerelles aménagées).
Visite du glaciarium, puis déplacement et installation vers 18h à la ferme El Galpon :
Le chauffage n’est pas mis dans les chambres, ils attendaient notre arrivée pour le mettre. Les murs ne sont pas isolés et tout humides et les courants d’air s’infiltrent sous portes et fenêtres, que nous calfeutrons avec des coussins.
Samedi 23 mars :
Arrivée à Ushuaia, accueil par Alexandra, la guide.
Tour de la ville en bus. Navigation sur le canal de Beagle. Visite du musée Fin du Monde.
Dimanche 24 mars
Visite du parc national Tierra del Fuego de Ushuaia et déjeuner avec une assiette de charcuteries et de fromages démesurée pour une personne. Personne ne pouvait la terminer et de plus la qualité n’était pas au rendez-vous, sans compter que des frites étaient proposées en accompagnement. Un tel gaspillage de nourriture est choquant !
Avion pour Buenos Aires, nous retrouvons Gisela la guide.
Repas et soirée tango (dîner-spectacle appréciable)
Lundi 25 mars :
Départ pour l’aéroport de Buenos Aires et retour sur Madrid.
Observations et conclusion :
Ce voyage restera dans nos mémoires pour la beauté des sites, ce pourquoi nous sommes allés en Argentine. Les hôtels correspondaient à nos attentes, sauf El Calpon à El Calafate.
La nourriture est peu variée (en entrée, soit des empenadas, soit une petite assiette de salade/tomate), peu goûteuse et a engendré du gaspillage inacceptable. L’hygiène alimentaire laisse à désirer vu le nombre très élevé de turistas constatées dans le groupe. Sauf lorsque du boeuf était proposé.
C’est un voyage très intense, avec beaucoup de perte de temps dans les aéroports ( pratiquement 2 à 3 jours) et trop de visites par jour, à certains moments. Les guides sont 5 en tout (4 femmes et 1 homme). Les femmes sont très présentes, documentées et parlent assez bien le français, par contre Ortiz n’est pas adapté à un groupe.
L’absence d’un accompagnateur permanent fait crucialement défaut, surtout dans les moments où il faut intervenir en espagnol pour traiter un problème ( ex : aéroport, restaurant….). L’annulation de visites non compensée est un problème récurrent (Pampa, Iguazu en 1 seul petit jour)
Le packplus devrait être inclus dans le prix du voyage. Car cela crée des situations de clivage dans le groupe, sans compter que les guides ne sont pas vraiment au courant de qui sera présent. De plus, les prestations proposées dans le pack plus n’en valent pas toujours le prix.
Ce compte-rendu ne peut traduire le stress de chacun ressenti lors des moments où nous cherchions des informations.