Argent et budget Pouilles

Les banques sont généralement ouvertes du lundi au vendredi de 8h30 à 13h30 et de 14h30 à 16h ; parfois également le samedi matin. La plupart disposent d’un distributeur de billets en façade. Nos amis francophones, en particulier les Suisses et les Québécois, peuvent convertir leurs monnaies d’origine en euros dans les bureaux de change (ouverts tous les jours, même les jours fériés).

La majorité des restaurants, hôtels et stations-service acceptent les cartes de paiement. Nous vous signalons, dans la mesure du possible, nos adresses les refusant (de plus en plus rares, à l’exception notable des chambres d’hôtes). Sur place, vous verrez – en principe – sur les vitrines des établissements les acceptant l’autocollant « Carta Sì ».

De plus en plus d’hôtels modulent les tarifs de leurs chambres sur Internet en fonction du taux d’occupation, ce qui permet d’optimiser le chiffre d’affaires. La fourchette de prix est donc très large et varie énormément suivant la saison et la période (vacances, fêtes religieuses, événements importants...). Plus l’établissement est plein, plus les prix sont élevés. À l’inverse, on peut parfois profiter de promotions conséquentes quand les chambres restent.

Une taxe de séjour vient s’additionner à la note, à l’exception des auberges de jeunesses officielles (pas des AJ privées) qui en sont dispensées. Cette taxe varie de 1,50 € à 4 €/nuit/personne à partir de 14 ans (en principe, mais variable), alors ça peut monter vite !
Attention ! Les catégories de prix suivantes devront être revues à la hausse pour les zones balnéaires et les coins les plus touristiques la « vallée des trulli » dans les Pouilles. Autre particularité : les tarifs explosent en août. Dans certains coins, ils doublent, voire ils triplent entre juin et août. Bien programmer son voyage, c’est faire de sacrées économies.

Pour une chambre double en haute saison, avec la plupart du temps le petit déjeuner inclus, compter :
- Bon marché : moins de 70 €.
- Prix moyens : de 70 à 110 €.
- Chic : de 110 à 200 €.

- Dans les menus, faire attention au poisson et à certaines viandes, souvent facturés au poids en fonction du prix du jour. L’addition monte très vite.

- On peut se régaler sans se ruiner en avalant debout (le service à table est facturé) une part de pizza al taglio (à la coupe), un panino (des panini !), une salade, une assiette de pâtes ou un plat du jour dans une boulangerie ou une tavola calda (sorte de cafét). Sinon, on peut aussi faire son marché : les produits frais y sont moins chers que dans les supermarchés, et bien meilleurs.

- Pour un copieux repas de spécialités régionales ou familiales (entrée, plat, dessert, boisson, pain et couvert), compter environ 35-40 €. Beaucoup moins si on se contente d’un plat ou d’une pizza. Un peu plus si on se laisse tenter par un poisson frais, par une belle déco dans un quartier chic ou par une bonne bouteille de vin (mais la plupart des restos proposent un honnête vino della casa, servi au pichet – sfuso –, au prix raisonnable de 4-6 €). Au-dessus de 40-50 €, c’est la classe ou... l’arnaque dans certains endroits touristiques stratégiques.

Voici notre fourchette ; les prix s’entendent par personne pour un repas complet (par exemple, primo et secondo ou bien antipasto, plus primo ou secondo), boisson non comprise.
- Très bon marché (ou sur le pouce) : moins de 12 €.
- Bon marché : de 12 à 20 €.
- Prix moyens : de 20 à 30 €.
- Chic : au-delà de 30 €.

- Dans un café, la moindre consommation au comptoir commence à environ 1 € et, dans les endroits les plus touristiques, peut coûter jusqu’à 5 fois plus cher si vous vous asseyez.

La grande majorité des restos rajoute le couvert (pane e coperto) qui varie entre 2 et 3 €, et peut même atteindre plus de 4 € dans les lieux chics (avec contrepartie, donc : pains maison, beurre...) ou très touristiques (là, c’est de l’arnaque !). Ajoutez à cela une bouteille d’eau minérale (autour de 2 €), et vous comprendrez rapidement pourquoi l’addition grimpe si vite.

Quant au pourboire, dont on rappelle qu’il n’est par définition jamais compris dans l’addition, rien ne vous oblige à en laisser ni ne vous dispense de le faire si vous avez été bien servi et avez bien mangé. Les Français ont une telle réputation de radinerie (si, si !) qu’un petit geste fera peut-être changer cette image qu’ils trimballent depuis des lustres ! Il arrive cependant, mais c’est rare, qu’on vous facture le service (de 10 à 15 %). Dans ce cas, ne rien laisser en plus, évidemment. Cela doit être précisé sur la carte.

- L’entrée des églises est en général gratuite (sauf certaines cathédrales, ainsi que les accès aux « trésors », certaines cryptes, et parfois l’éclairage des chapelles contenant des œuvres d’exception).
- Pour les grands sites ou musées, les tarifs varient en moyenne entre 7 et 12 €, mais peuvent être majorés en cas d’exposition temporaire. L’entrée des musées secondaires coûte généralement de 3 à 7 €. De plus en plus de communes proposent un biglietto cumulativo permettant de visiter plusieurs sites à moindre coût. Cela dit, bien détailler le contenu de ces billets combinés. Il arrive que certains sites majeurs ne soient pas inclus.
- Les enseignants, les étudiants de moins de 25 ans et les jeunes de 18 à 25 ans ressortissants de l’Union européenne ont souvent droit à une réduction de 50 % ; quant aux visiteurs de moins de 18 ans ressortissants de l’Union européenne, ils bénéficient le plus souvent de la gratuité totale dans les sites et musées nationaux, ou tout au moins d’une réduction, à condition d’avoir une pièce d’identité à présenter.