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Culture Turkménistan

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Les tapis turkmènes

Les très mal-nommés « tapis de Boukhara », célèbres dans le monde entier, sont une spécialité turkmène. Fabriqués à partir de laine de mouton parfois consolidée avec de la soie, ils se divisent en quatre sous-catégories mais toutes sont d’excellente qualité.

La couleur dominante, le rouge, est obtenue à partir de la garance. Il constitue la trame de fond du tapis sur laquelle sont posés en couleurs plus claires les motifs répétitifs, les göl, symbolisant l’empreinte du chameau. D’autres motifs existent, mais les göl sont les plus courants.

Un tapis turkmène de bonne qualité compte 3 000 à 6 400 nœuds au décimètre carré !

Le Turkménistan produit également des kilims : bandes de couleurs tissées et assemblées entre elles, décorées de motifs géométriques évoquant l’univers nomade et le zoroastrisme.

Le cheval

L’Akhal Teke tient son nom de la tribu des Tekke, qui nomadisait entre la chaîne du Kopet Dag et  les oasis du Kara Koum. Elle est considérée comme l’une des tribus historiques du peuple Turkmène.

Cette race d’équidés est emblématique du Turkménistan, où elle n’est croisée avec aucune autre race, et se distingue par son endurance et sa rapidité. Il est certainement à l’origine de la légende des « chevaux célestes » décrite par les chinois, et dont les explorateurs partis à leur recherche posèrent les premiers jalons de ce qui allait devenir la Route de la soie.

Alors que l’occupation soviétique, marquée par la fin forcée du nomadisme, a failli provoquer la disparition de ce sublime cheval, l’indépendance en a fait un symbole national. De nombreux haras ont vu le jour pour redonner force et vitalité à cette race aujourd’hui également élevée en Europe et aux États-Unis.

L’Akhal Teke est bien évidemment la vedette des jeux équestres issus des traditions nomades, en particulier les courses. Sa réapparition en tant que symbole a malheureusement laissé dans l’ombre d’autres très belles races de chevaux turkmènes comme le Lomud ou le Yamud, ce dernier étant en voie de disparition.

Médias et liberté de la presse

Le Turkménistan est classé 177e sur les 180 pays du classement de Reporters sans Frontière, juste devant la Corée du Nord et l’Érythrée. Autant dire que les rares organes de presse (disons plutôt de propagande) sont entièrement contrôlé par l’État. Le pays compte une quarantaine de journaux dont le fondateur n’est autre que le président Berdimoukhamedov  lui-même !

Il en va de même pour les outils de communication, dans les mains bien serrées du gouvernement. Un abonnement Internet coûte tellement cher que seule une poignée de turkmènes pourrait se le payer, malgré les belles promesses en la matière du nouveau président !

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