Où dormir, hôtels et hébergement Turkménistan

Une taxe touristique de 2 US$ par nuit d'hôtel est perçue.

Le parc hôtelier du Turkménistan est particulièrement limité. Les établissements de luxe, fréquentés essentiellement par une clientèle d’hommes d’affaires, sont nombreux dans la capitale, mais ils sont hors de prix, et les prestations ou le service sont souvent loin d’être à la hauteur.

Tâchez de négocier autant que possible, mais le plus rentable reste de passer via une agence qui pourra vous faire bénéficier de tarifs négociés. Problème : elles sont rares !

Il existe quelques hôtels bon marché, concentrés autour des gares routière et ferroviaire, mais ils ne sont guère recommandables, pour d’autres raisons.

Tous les hôtels appartiennent à l’État ou à des sociétés étrangères agrées par l’Etat. La petite hôtellerie privée existe, mais elle n’est pas officielle et vous vous exposez à des sanctions si vous logez hors du cadre autorisé.

Il n’y en a pas officiellement au Turkménistan, dans la mesure où les contacts entre la population locale et les étrangers sont limités autant que possible. Héberger un voyageur est interdit par la loi, que ce soit pour un motif financier ou dans le simple cadre de l’hospitalité. Le logement chez l'habitant ne fait donc pas partie des mœurs.

Avertissement concernant le logement chez l'habitant : en plus de vous placer hors la loi, vous risqueriez de mettre en danger les familles qui, de bonne grâce, seraient amenées à vous accueillir chez elles. Si vous logez malgré tout chez l’habitant, faites en sorte que la police ne puisse tomber sur une adresse ou sur des photos qui placeraient vos hôtes en mauvaise posture.

Il n’y en a pas au Turkménistan. Mais bon, une fois dans le désert, la densité est si faible rien ne vous empêche de tenter le coup, à condition d’être autonome.

Prenez garde tout de même à ne pas vous installer sur des terres privées où à proximité de lieux protégés (bases militaires, prisons…).