Transports et déplacements Turkménistan
Liaisons aériennes vers le Turkménistan
- Lignes internationales : Achgabat est le principal aéroport du pays, mais vous ne trouverez pas de ligne directe avec la France. Une escale à Moscou, Kiev ou Istanbul sera nécessaire quelque soit la compagnie choisie. Turkmenbachi a également un statut d’aéroport international mais ne dessert qu’Istanbul ou Moscou.
- Lignes intérieures : les autres aéroports du pays, à Merv, Dashoguz et Turkmenabat ne desservent que Moscou ou la capitale. Les tarifs ont tendance à augmenter, surtout depuis le renouvellement de la flotte de Turkmenistan Airlines. Mais l’avion demeure une bonne option pour boucler plus rapidement les étapes.
Se déplacer au Turkménistan
Train
La ligne principale du pays cours de Turkmenbachi à Merv via Achgabat. Après Merv, la ligne se scinde en deux tronçons, l’un vers le nord-est desservant Turkmenabat et Amu Darya, l’autre vers le sud-est desservant Tagtabazar. Une seconde ligne relie Achgabat à Dashoguz, au nord du pays.
Les trains sont souvent vieux, même si, au début des années 2010, de nombreux wagons neufs ont été achetés à la Russie. Mais ils restent sur les mêmes modèles que les anciens, avec les six couchettes par compartiment en seconde classe et sont toujours aussi lents.
Minibus
Un moyen commode, économique et confortable de voyager. Les marchroutka sillonnent tout le pays et, comme les taxis partagés, ne partent qu’après avoir fait le plein de passager. Venez tôt car c’est souvent le matin que les sièges se remplissent le plus vite.
Location de voiture
Impossible pour des Occidentaux de louer une voiture au Turkménistan. Il vous faudra obligatoirement passer par une voiture avec chauffeur. Ce qui, à moins de 30 centimes d’euros le litre d’essence, est une solution particulièrement économique !
À moins d’affréter un 4x4 pour des virées en montagne ou dans le désert. Rien ne vous empêche d’arriver au Turkménistan avec votre propre véhicule (depuis l’Iran ou l’Ouzbékistan par la route, depuis l’Azerbaïdjan en ferry), mais vous serez confronté à une multitude de taxes (dont l’une basée sur le nombre de kilomètres que vous parcourrez).
Par ailleurs, votre véhicule devra passer un test (payant) et être totalement désinfecté… Bref, c’est loin d’être une solution facile !
Auto-stop
La technique n’est pas courante au Turkménistan, mais vous pouvez très bien tomber sur un chauffeur désireux de causer un peu en traversant le désert.
Avant d’embarquer, assurez-vous toujours de la gratuité ou non du trajet (et du montant éventuel), pour éviter tout quiproquo.
État des routes
Les routes sont mauvaises et se dégradent d’année en année même si elles sont régulièrement refaites. Dans le désert, l’amplitude thermique est telle que les revêtements ont bien du mal à rester intacts longtemps.
Transports urbains
Les bus sont bon marché mais vétustes, et tombent souvent en panne.
Les taxis sont préférables au bus, car ils sont très bon marché étant donné le prix de l’essence, très bas au Turkménistan.
Mais ne vous attendez pas à tomber sur des taxis « professionnels » connaissant par cœur le plan de la ville. Mieux vaut un bon repère (monument, musée ou croisement de grandes avenues) qu’une adresse précise.