Activités, sports et loisirs Andorre

Si les skieurs sont plus nombreux en Andorre que les randonneurs, le pays n’en offre pas moins un fantastique réseau de sentiers balisés couvrant la quasi-totalité de la principauté. Outre ses différentes vallées, qui se prêtent toutes à cette activité, le pays s’enorgueillit de 3 parcs naturels – dont l’un, celui de Madriu, a été classé au Patrimoine mondial pour la permanence de ses traditions montagnardes.

Pas moins de 5 sentiers de Grande Randonnée (GR) traversent l’Andorre :

• le GR 11, qui longe tout l’arc pyrénéen d’ouest en est ;
• le GR 7, partie intégrante du sentier européen E4, qui relie la Grèce à Gibraltar en passant par le sud-est de la principauté ;
• le GRP Andorre qui fait le tour complet du pays en une semaine (120 km) ;
• mais aussi les GR transfrontaliers no 1 (5 jours) et n° 2 (3 jours).
• Ajoutez à cela des dizaines de sentiers dans tous les secteurs, adaptés à tous les niveaux, depuis les balades tranquilles en famille jusqu’aux ascensions ardues des plus hauts sommets du pays.

Globalement, la plupart des itinéraires débutent dans les vallées, pour s’élever de plus en plus abruptement à travers la forêt jusqu’aux refuges et lacs d’altitude. Pas de tranquille succession de montées et de descentes, donc, mais un effort souvent soutenu dès le départ, suivi par une longue redescente... Les temps de parcours indiqués sur les panneaux sont assez larges : ils reflètent plutôt le temps de marche sac au dos. Les bons marcheurs de sortie pour la journée sans leur barda mettront plutôt 10 % à 30 % moins longtemps.

Les différentes paroisses éditent toutes des petits guides locaux gratuits ou peu coûteux proposant un large panel d’itinéraires, avec mapa de camins (carte des chemins). Les amateurs éclairés se procureront la collection complète des fiches des chemins d’Andorre éditée par l’office de tourisme (5 €), bien faite, qui détaille 54 parcours. La mapa de refugis i GR (2,50 €) vous sera aussi très utile.

Les Pyrénées sont certes moins élevées que les Alpes, mais le temps peut s’y montrer aussi changeant : venez donc équipé en conséquence et ne sous-estimez pas les éventuels dangers liés à la pratique de la randonnée en montagne. L’eau vive des ruisseaux et torrents est en général potable à condition d’éviter les secteurs où paît du bétail – même si aucune autorité ne vous recommandera jamais d’en boire... Sinon, il n’est pas exclu que vous croisiez des vipères sur les chemins.

L’Andorre met la à disposition des randonneurs un réseau de 29 refuges, perchés entre 1 865 à 2 480 m. On y trouve souvent un coin cuisine/barbecue avec une réserve de bois (sauf si les précédents ont tout brûlé sans se soucier de ceux qui arrivent derrière eux) – à nettoyer avant de partir –, des sacs pour vos déchets (mieux : remportez-les) et une ou plusieurs chambres avec lits superposés.

En revanche, vous devrez apporter matelas et sac de couchage. On peut en principe planter sa tente si le refuge est complet.

L’accès est gratuit, sauf pour les 4 gardés en été, où l’on peut aussi de restaurer : Comapedrosa, Borda de Sorteny, Juclà et Cortals de Sispony (nuitée 12-15 € par personne).

Les différentes stations de la principauté se sont associées afin d’améliorer leurs offres et leurs services. Ainsi, en 2003 naissait d'abord Grandvalira, réunion des stations de Soldeu – El Tarter et Pas de la Case – Grau Roig (210 km de pistes), puis, en 2004, Vallnord, qui regroupe Pal-Arinsal et Ordino-Arcalis (93 km de pistes).

Chaque domaine dispose d’installations de qualité, avec notamment des snowparks pour la pratique du freestyle (dont l’un éclairé de nuit à Grandvalira), des jardins de neige pour les enfants, et des secteurs freeride (hors-piste) plus ou moins définis...

Partout, des cours sont proposés et des guides sont disponibles pour les amateurs de grands espaces.

Et n’oublions pas la pléthore d’activités connexes qu’il est possible de pratiquer : héliski, ski bike, randonnées en raquettes, motoneige ou traîneau à chiens, descente sur des chambres à air (tubbing), etc.

La saison de ski s’étend au mieux de la fin novembre à la mi-avril, en fonction de la météo. Mais ces dernières années, les chutes de neige un peu légères ont plutôt vu les derniers skieurs repartir début avril...

Plusieurs périodes sont, autant que possible, à éviter si vous ne voulez pas faire la queue pendant des heures aux remontées : autour du 6-8 décembre, lorsque Espagnols et Catalans disposent d’un grand week-end férié et, bien sûr, durant les vacances de Noël, d’hiver et de Pâques – période à laquelle, outre les Français, débarquent nombre d’Anglais.

Chacun des 2 grands domaines skiables propose bien sûr son propre forfait, valable sur l’ensemble des stations du domaine.

Grandvalira, plus vaste et relativement mieux équipé, est plus cher. Le forfait de 1 jour y coûte 52 € et celui de 6 jours 280 €, là où le forfait Vallnord revient, respectivement, à 80 € pour 2 jours et 216 €.

Bonne nouvelle (pour eux) : les moins de 6 ans et les plus de 70 ans ne paient pas !

On peut acheter en plus une assurance couvrant frais médicaux et responsabilité civile (environ 5 € par jour) – inutile si l’on règle son forfait avec une carte de paiement Gold ou Premier, ces assurances étant incluses dans les garanties. Et en achetant son forfait sur Internet avec de l’avance, on fait généralement des économies.

Il existe de nombreuses enseignes de location de matériel, dont les plus connues se nomment Viladomat, Pic Negre, Shusski, Sports Calbó, Esports Pirot et encore Esports Rossell. On les trouve dans toutes les stations et souvent dans les bâtiments des télécabines – où des garde-ski évitent de devoir charrier son matos matin et soir.

Les tarifs pratiqués dans la plupart des boutiques sont similaires : à partir de 13 € par jour pour un équipement complet (skis, chaussures et bâtons) ou 80 € la semaine. Les prix sont un peu plus élevés pour les snowboards.

Il n’est pas rare que certains magasins demandent un dépôt de garantie d’au moins 65 € par skieur.

Hormis la randonnée et les sports de neige (voir plus haut), de nombreuses autres activités sont praticables en Andorre. Vous trouverez détails (et idées !) dans la brochure Montagne éditée par l’office de tourisme.

- Cyclisme et VTT : amateurs de vélo, procurez-vous le guide cicloturisme et sa carte, détaillant les plus beaux cols à gravir et les hébergements bénéficiant du label « cyclisme ». La pratique du VTT a connu un essor spectaculaire en Andorre, avec l’un des plus beaux bike parks d’Europe sur le domaine de Vallnord et un autre à Soldeu (enduro, descente, crosscountry...).

- Cheval : vous trouverez des centres équestres à L’Aldosa, El Tarter et Fontaneda (au-dessus de Sant Julià de Lòria).

- Escalade : près de 200 sites et 3 murs d’entraînement attendent les grimpeurs, sans oublier 16 vias ferratas de difficulté variable. Andorre est aussi un bon terrain pour les amateurs de canyoning, avec 6 ravins à explorer.

- Pêche : la saison s’étend de mi-mars à mi-octobre, avec des ouvertures et fermetures plus ou moins différées en fonction des lieux et type de milieu (lac, rivière, réserve...). Le permis de pêche à la journée coûte entre 3,50 et 16,40 € selon le lieu ; pour la saison complète, compter près de 100 €.

- N’oublions pas le golf (9 trous à Soldeu et Ordino), le tir à l’arc, les descentes en tyrolienne ou en luge d’été (Tobotronc) à Naturlandia et bien sûr les multiples installations sportives (les fameux centres esportiu), un peu partout dans le pays, particulièrement perfectionnées et qui nous ont épatés.