Transports Tunisie
Le bus
La Société nationale de transport SNTRI dispose de bus qui vous conduiront dans les villages les plus isolés du pays. Sans oublier la dizaine de sociétés de transport régional (SRT Bizerte, SRTG Nabeul, SRT Le Kef, Jendouba...) ou encore la compagnie semi-privée STCI, aux tarifs légèrement plus élevés que ceux des compagnies nationales. Les prix demeurent un peu plus intéressants que ceux du train.
Dans le Sud, prendre le bus devient une expérience enrichissante, en particulier lorsqu’il s’arrête dans tous les villages. Contacts humains garantis.
La plupart des bus (notamment ceux de la SNTRI) sont très confortables et même climatisés. Pour les autres, les places assises sont rares, et veillez à vous protéger des rayons du soleil : il n’y a pas toujours de rideaux. En règle générale, pensez à réserver.
Le train
Le réseau ferroviaire compte environ 2 165 km de voies. Il existe plusieurs types de trains, l'autorail (confortable et rapide), les DC (climatisés), les AEX (express) et les omnibus.
Les trains, lents mais économiques, disposent de 3 classes : la « confort », la 1re et la 2e (qui est donc la dernière), celle-ci étant la plus bondée, mais, pour certains, la plus intéressante (sociologiquement, financièrement...). Assez peu de différences entre les 2 autres classes : pour un dinar de plus (en classe Confort), vous disposerez d’un fauteuil plus large et basculant.
La carte Bleue (rien à voir avec la carte de paiement française !) offre la possibilité d'un nombre illimité de voyages pour une durée de 7, 15 ou 21 jours. Elle coûte respectivement 40-60 Dt, 80-120 Dt et 120-180 Dt, selon la classe. Aucune restriction d'âge ni de nationalité pour son obtention.
On peut aussi se procurer une carte de réduction allant de 25 à 35 % : la carte Jeune (pour 10 Dt) à laquelle ont droit les jeunes jusqu'à 25 ans et les étudiants jusqu'à 30 ans.
Ou encore la carte de fidélité, qui offre des réductions de 20 à 30 % selon les périodes pour 5 Dt : rentable dès le premier aller-retour !
- Renseignements auprès de la SNCFT
Le taxi collectif ou louage
Le taxi collectif est appelé « louage » en Tunisie. C’est un moyen de transport populaire, à peine plus cher que le bus et un peu plus rapide. Il s’agit de fourgonnettes qui partent une fois pleines, il n’y a donc pas d’horaires, mais la fréquence est assez élevée. Dans chaque ville, il existe une station de louages, souvent à proximité de la gare routière principale.
Les louages à bande bleue relient les localités importantes à l’intérieur d’un même gouvernorat, ceux à bande rouge desservent les longues distances. Ces derniers partent surtout le matin. Il existe aussi une catégorie à bande jaune ; ce sont les transports ruraux qui desservent les petites localités.
Mais attention, on reproche souvent aux conducteurs leur manque de prudence. Et inutile de miser sur les ceintures de sécurité : elles sont soit inexistantes, soit inutilisables. Sur les longues distances, l’expérience peut s’avérer longue et fatigante (voitures surchargées et innombrables arrêts). Pour les fauchés et les aventuriers !
La voiture
Si on entre en Tunisie avec sa voiture, il faut présenter sa carte grise, une attestation d’assurance (carte verte) et son permis de conduire. Le permis international est souhaité mais non exigé. La réglementation peut changer, il convient de se renseigner avant le départ. Si le véhicule n’est pas à votre nom, la douane exige une procuration du propriétaire, dûment légalisée par la mairie de votre domicile. La douane délivre un permis de circulation de 3 mois au maximum, exigé à la sortie du territoire.
Location de voitures
Les loueurs sont implantés partout et on n’a aucune difficulté à trouver une voiture. Il faut avoir 21 ans (25 ans pour certaines compagnies) et le permis depuis plus d’1 an (parfois 2 ans, renseignez-vous auprès du loueur). Le permis de conduire national suffit. Une carte de paiement internationale, au nom du conducteur, est indispensable.
véhicules de location sont souvent sans option (à cause des vols), même dans les agences internationales. Il est préférable de réserver sa voiture depuis la France lors de l’achat du billet d’avion, les tarifs sont plus avantageux.
Vérifiez le bon état du véhicule avant de partir (en particulier la présence d’un cric, d’une roue de secours gonflée, les pneus non lisses, etc.).
Enfin, prudence avant de louer un GPS ! D’abord ils coûtent cher, et sont rarement réactualisés... donc peu efficaces.
Les voitures de location ont une plaque bleue (noire pour les véhicules de particuliers), ce qui fait que l’on est repéré par les gamins, les rabatteurs de toutes sortes et par les policiers (qui contrôlent scrupuleusement les limitations de vitesse).
Essence
On trouve de l’essence partout. Elle est 3 fois moins chère qu’en Europe. Les pompes à essence sont moins nombreuses dans le Sud : aux environs de Matmata, il n’est pas rare de faire plus de 100 km avant d’en rencontrer une. Ouvertes tous les jours et tard le soir. De nombreuses stations vendent du super sans plomb. Peu de stations-service acceptent les cartes de paiement, mais il est souvent possible de payer en euros.
Routes, cartes et conseils divers
Dans le Nord, le réseau est assez dense, les routes sont goudronnées et bonnes. L’autoroute est payante. Dans le Sud, le réseau routier s’est également amélioré. Sur les routes secondaires et les pistes, attention aux nids-de-poule qui peuvent survenir après de fortes pluies.
- Conduire en Tunisie n’est pas de tout repos, surtout en ville : mobylettes à contresens, piétons, klaxons pour vous avertir que le feu va bientôt passer au vert, usage du clignotant anecdotique... Lorsque vous arrivez au niveau d’un rond-point, cédez le passage. En ville, c’est davantage la loi du plus fort que le code de la route qui prime ! On vous recommande donc un haut niveau de vigilance...
La signalisation est assez floue.
- Se méfier des enfants qui traversent sans regarder. Les troupeaux de chèvres et les dromadaires constituent aussi des obstacles ambulants imprévisibles. Attention également aux mules, et surtout aux bus et aux louages qui roulent souvent très vite. Gare aussi aux dos-d’âne.
- Votre attention devra encore augmenter d’un cran à la tombée de la nuit.
- Attention, la vitesse est limitée à 90 km/h, sauf à Djerba (70 km/h). Sur l’autoroute, la barre est à 110 km/h, et dans les agglomérations, à 50 km/h.
Circuler dans le Grand Sud tunisien
Dans l'extrémité sud du pays, certains secteurs (à proximité des frontières libyenne et algérienne) sont des zones militaires et/ou fortement déconseillés par le ministère des Affaires étrangères en raison de l'instabilité de la situation avec les pays limitrophes ; toute circulation nécessite une autorisation préalable délivrée par les autorités.
Prenez contact avec le gouvernorat de Tataouine ou le commissariat du tourisme de cette même ville. De nombreux détails vous seront demandés... et il vous faudra être patient (délai de 4 à 6 semaines).
Les environs proches de Tataouine (circuit des ksour, Ksar-Ghilane), Douz et Tozeur ne nécessitent aucune autorisation.
On rappelle que le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement tout déplacement dans le Grand Sud tunisien, au sud de la ligne Bir Rijm Maatoug - Borj Bourguiba - Ben Guardane.
L'avion
Il existe plusieurs aéroports internationaux : Tunis, Djerba, Sfax, Tozeur et Monastir. Celui d’Enfidah, au sud d’Hammamet, accueille quelques vols charters en provenance de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne, principalement.
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