Transports et déplacements Alaska
Avion
L’étendue du réseau routier étant très modeste, les distances très grandes, c’est bien souvent la solution idéale. D’ailleurs de nombreux Alaskans (1/80) possèdent leur propre Cessna ou Otter, garé ou amarré juste devant chez eux... À Anchorage, allez donc jeter un coup d’œil à la base d’hydravions de Lake Hood : une vraie ruche, la plus grande du genre au monde.
Pour ce qui est des vols réguliers, Alaska Airlines dessert une vingtaine d’aéroports à travers l’État, d’Adak (îles Aléoutiennes) à l’ouest, à Prudhoe Bay au nord, en passant par Nome et Kotzebue sur la côte de la mer de Béring. Ses tarifs sont généralement les meilleurs - ce qui ne veut pas dire qu’ils sont bon marché !
On trouve aussi pléthore de compagnies plus ou moins petites attachées à une région, une ville ou un simple village. Là, on entre au royaume du bush plane, le coucou plus ou moins bricolé qui ne s’embarrasse pas d’hôtesse de l’air. Grosses roues surgonflées pour atterrir sur le sable d’une plage, sur le lit de graviers d’une rivière ou dans la toundra... quasiment tout est possible !
Les hydravions atteignent côtes et lacs isolés, les skiplanes tâtent du glacier - mais là c’est surtout pour balader les touristes, au Denali. Les seuls facteurs limitatifs sont en réalité le temps qu’il fait et... le prix, nécessairement prohibitif.
Si vous en avez les moyens et l’occasion, n’hésitez pas à vous offrir un vol en bush plane ou en hydravion : c’est une expérience typique en Alaska.
Ferries
Les régions côtières du sud de l’Alaska sont desservies toute l’année par la noria des ferries de l’Alaska Marine Highway System, qui permettent de longer la côte pacifique de Belligham (dans l'État de Washington, à la frontière avec l'Alaska) jusqu’à Yakutat, en Alaska. On longe donc les côtes de Colombie-Britannique et celles du sud de l'Alaska. On peut aussi continuer jusqu'à l'extrémité des îles Aléoutiennes. Un périple extraordinaire, sans compter les changements de bateaux, pour ceux qui iraient jusqu’au bout. Compter alors près de 8 jours.
En tout cas, offrez-vous au moins une balade en ferry pour prendre le pouls de l’Alaska maritime. Un saut de puce classique consiste à rallier Valdez depuis Whittier ou inversement, ce qui permet de retrouver la route à chaque bout.
Train
Le réseau ferré avec l'Alaska Railroad Corporation n’est pas très dense, mais permet de relier les grands sites sur de beaux trajets.
- Le Denali Star Train relie Anchorage à Fairbanks en passant par Wasilla, Talkeetna et Denali.
- Le Coastal Classic Train assure une liaison locale entre Anchorage et Seward via Girdwood.
- Le Glacier Discovery Train relie Anchorage à Grandview.
- L'Hurricane Turn Train relie Anchorage à Hurricane Gulch via Wasilla et Talkeetna.
- L'Aurora Winter Train relie aussi Anchorage à Fairbanks, avec de multiples étapes, dont Wasilla, Talkeetna et Denali.
Bus
Les navettes d'Interior Alaska Bus Lines relient les grandes villes d'Alaska entre elles.
De mai à septembre, d'autres compagnies assurent aussi des liaisons entre Anchorage et Fairbanks. Alaska/Yukon Trails est bien placé, avec des trajets quotidiens entre Anchorage, Fairbanks, Denali et Talkeetna par l'Alaska Shuttle.
La péninsule de Kenai est desservie par Seward Bus Lines, entre autres, qui dessert la route Anchorage-Seward en 2h30 à 3h de trajet, pour un tarif somme toute raisonnable.
Voiture
Qui n’a pas un jour rêvé de remonter des États-Unis jusqu’en Alaska par l’Alcan (l’Alaska-Canadian Highway) ? 3 800 km de route depuis Seattle, en traversant de part en part la Colombie-Britannique canadienne et le Yukon. Plus qu'un trajet, c’est une aventure.
La route est désormais entièrement goudronnée, mais les passages en pleine nature sont encore légion - mieux vaut ne pas tomber en panne... Le charme de l’Alcan, c’est celui des road trips en version arctique, avec des myriades de moustiques, des orignaux et parfois la chance de croiser du regard un grizzly ou un renard. Après, bien sûr, il faudra penser au retour : beaucoup choisissent la route dans un sens et le ferry dans l’autre. Une superbe combinaison... mais pas à portée de toutes les bourses.
Ceux qui ont un temps plus compté arriveront en avion et loueront une voiture ; la faiblesse des transports en commun y pousse. De juin à mi-août, mieux vaut s’y prendre à l’avance, au risque de voir les tarifs s’envoler et de ne plus trouver que de gros véhicules polluants et chers.
- Pour conduire sur le sol américain : en principe, le permis de conduire national suffit. Mais attention, certains loueurs exigent de leurs clients français un permis de conduire international. Se renseigner au préalable auprès de votre loueur.
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