Alaska, la dernière frontière
Vous avez dit nature ? Trop souvent, celle-ci est réduite à la portion congrue, enfermée dans des réserves comme autant de parenthèses, où l’on se replonge épisodiquement pour une cure de grand air. Rien de tout cela en Alaska. D’un bout à l’autre du territoire, grand comme trois fois la France, les parcs sont des pans de territoire vierge, contigus à d’autres territoires vierges, où l’empreinte humaine est négligeable.
Des carrés de nature protégée en pleine nature. Des espaces jamais bornés, où même les sentiers disparaissent. Quelques routes - si peu en fait - se perdent dans cette immensité. Elles la traversent, mais ne font que l’effleurer. À deux mètres du goudron, la forêt boréale a déjà repris ses droits. C’est tout l’Alaska !
Texte : Claude Hervé-Bazin
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