Visiter Rabat, Voyage Maroc
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Rabat, Côte atlantique
Capitale politique et administrative du royaume, Rabat, comparée à Casablanca, c’est un peu Washington par rapport à New York. Plus sage et plus calme. Tout y paraît plus ordonné, voire policé, qu’ailleurs. Rabat doit à Lyautey d’avoir été choisie comme centre administratif du protectorat, ce qui a contribué à lui donner son visage actuel, celui d’une grande ville moderne, agréable et cosmopolite, dont les larges avenues ponctuées de quelques beaux édifices Art déco longent d’immenses remparts, dont ceux construits par Yacoub el-Mansour au XIIe s.
Les principes d’urbanisme novateurs de Lyautey ont été largement pris en compte pour le classement de la ville nouvelle de Rabat au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2012. Rabat, 4e ville impériale du Maroc après Marrakech, Fès et Meknès, peut aussi s’enorgueillir d’avoir conservé un patrimoine plus ancien, également remarqué par l’Unesco, avec la nécropole de Chellah et la kasbah des Oudaïa où l’on boit un thé au Café des Oudayas (ex-Café Maure) en laissant son regard errer sur le panorama de l’estuaire. Cerise sur le gâteau, la ville jouit d’un climat exceptionnel : le thermomètre ne descend jamais en dessous de 6 °C et ne dépasse que rarement 30 °C.
Que visiter à Rabat ?
Que voir à Rabat ?
Le musée de la Bank Al-Maghrib : très beau musée moderne situé dans l’ancien siège de la banque, qui dévoile, dans un vaste espace ouvert aménagé sur plusieurs niveaux, son patrimoine numismatique et son riche fond pictural. Grâce à sa muséographie à la pointe de la technologie (éclairage des pièces à la fibre optique, écrans numériques, etc.), on balaie les grandes dynasties marocaines et on enjambe les frontières pour remonter aux 1ers échanges commerciaux (en Asie) ;
Le mausolée de Mohammed V : sous le toit de tuiles vertes, chacune des 4 entrées percées dans les murs de marbre est gardée par un militaire en grande tenue, comme chacun des angles, à l’intérieur. À l’intérieur justement, tout est luxe et raffinement, dans un festival de matériaux nobles : le sarcophage royal d’onyx blanc pakistanais trône sous une immense coupole d’acajou et de cèdre du Liban, dorée à la feuille ;
Le musée Mohammed-VI d’Art moderne et contemporain : la collection permanente présente une intéressante scène artistique marocaine pas nécessairement connue en Europe. Ce musée accueille également des expositions temporaires, souvent prestigieuses, en collaboration avec les plus grands musées français, et s’ouvre à la jeune création africaine.
Que faire à Rabat ?
La Kasbah des Oudaïa : le site, préservé des constructions modernes, a gardé tout son charme, dédale de venelles bordées de maisons peintes de blanc symbolisant l’unité, et de bleu évoquant la mer. On peut y entrer par la Petite Porte, d’où, sur la droite, une ruelle donne directement dans le Jardin andalou, véritable oasis de tranquillité. Au printemps, c’est un éden de senteurs, où de suaves orangers et jasmins exhalent le parfum délicat de leurs fleurs. On comprend aisément que ce jardin soit le lieu de prédilection des amoureux en quête de romantisme ;
La nécropole de Chellah : si les ruines romaines retiennent surtout l’attention des spécialistes, la nécropole mérinide mérite que l’on s’y attarde. Remarquez les vestiges d’une décoration d’un grand raffinement et les tombes de différentes tailles, regroupées par familles (dont celle du sultan Abou el-Hassan et de sa femme anglaise convertie à l’islam), ainsi que le vénérable minaret colonisé par les cigognes. Sans guide, il est cependant bien difficile de discerner les fondations de la mosquée de l’école coranique. De nombreux éléments issus de Chellah sont aujourd’hui exposés au Musée archéologique ;
La tour Hasan : les entrées de cette vaste esplanade sont gardées par 4 soldats sur autant de chevaux remarquables de patience et d’immobilisme. Ils veillent sur le mausolée voisin et les vestiges du grandiose rêve de Yacoub el-Mansour. Ce calife, qui ne manquait pas d’ambition, avait, au XIIe s, projeté de bâtir la plus grande mosquée du monde, soutenue par 312 colonnes et 42 piliers de marbre. Les travaux furent arrêtés à sa mort et, après moult pillages et le tremblement de terre de 1755 (celui-là même qui détruisit Lisbonne), il n’en reste aujourd’hui qu’un ensemble encore majestueux de colonnes tronquées et d’impressionnants soubassements (où a été aménagée une mosquée souterraine). ;
Quelles sont les meilleures plages dans les environs de Rabat ?
La plage de Bouznika : très appréciée des Marocains, qui viennent y passer leurs vacances. La construction y est en pleine expansion. La plage est séparée de la route par une rangée d’immeubles ménageant de temps à autre un passage public fléché ;
Les plages de Témara : se succèdent le long de la route côtière, à une quinzaine de kilomètres de Rabat. Les plus proches de la ville, accessibles en bus, donc évidemment les plus fréquentées.
FORMALITÉS
- passeport
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : passeport valide au moins 3 mois à partir de la date d'entrée au Maroc.
- Vaccins conseillés :
- vaccins universels (DTCP, hapatite B) ;
- hépatite A ;
- pour des séjours prolongés ou effectués dans de mauvaises (voire très mauvaises) conditions d’hygiène alimentaire : fièvre typhoïde (éventuellement) ;
- en cas de séjours ruraux prolongés : rage (très fortement recommandé).
- Meilleures saisons : le voyage est possible toute l’année ; l’idéal consiste à adapter la saison à la région. Toutefois, en dehors de la côte, le printemps est sans doute la meilleure période.
- Pour les villes impériales (Marrakech, Fès, Meknès, Rabat) : au printemps et à l’automne.
- Pour les régions sahariennes : entre octobre et février.
- Durée de vol direct : 3h15 pour Marrakech.
- Décalage horaire :
- en hiver, pas de décalage horaire avec la France ;
- en été, - 1h ; - 2h pendant le ramadan.