Visiter Hammamet, Voyage Tunisie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Hammamet, Cap Bon
À 12 km au sud de Nabeul. La ville fut lancée par le milliardaire roumain Georges Sebastian au début des années 1930. Dans sa villa romantique, Sebastian recevait ses amis Gide, Bernanos, Klee...
Vous avez dit romantique ? Les hôtels ont rapidement essaimé, transformant la station en un haut lieu du tourisme en Tunisie sous l’ère Ben Ali. Depuis 2011 et, surtout, les attentats de Port-el-Kantaoui et du Bardo en 2015, la chute brutale du nombre de visiteurs étrangers s’est longtemps fait ressentir. Cette « pause » a pu freiner le développement des gros complexes hôteliers, au nord et au sud de la ville, même si la tendance est aujourd’hui à l’optimisme mesuré. Autour de la médina ceinte de vieux remparts pleins de charme, dans les rues animées du centre ou le long de ses belles plages encore préservées, Hammamet retrouve peu à peu les allures d’une agréable station balnéaire, loin du « Las Vegas tunisien » de ses années fastes. Évidemment, en plein été, ça se remplit vite.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
- passeport en cours de validité (suffit pour un séjour de moins de 3 mois) ;
- nota : pour les Français, Belges et Suisses, la carte d’identité nationale en cours de validité est tolérée (même celle prolongée de 5 ans), si le voyage s’effectue dans le cadre d’un forfait touristique organisé par une agence de voyages (vouchers - bons d’échanges pour les hôtels - à présenter).
- Vaccins conseillés :
- vaccinations « universelles » : tétanos, poliomyélite, diphtérie, coqueluche et hépatite B ;
- hépatite A
- pour un séjour long ou rural, vaccination préventive contre la rage fortement recommandée
- Meilleures saisons :
- au nord :, de fin mai à fin octobre ;
- pour l'intérieur du pays : de mars à mai ou de mi-septembre à fin octobre ;
- pour les oasis du Sud : l’arrière-saison (octobre-novembre) et le début du printemps.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h30 pour Tunis.
- Décalage horaire : - 1h en été, pas de décalage en hiver.
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Que faire à Hammamet ?
- La médina : entourée de remparts en bord de mer. Dès que l’on sort du minisouk inévitablement (trop ?) racoleur, la balade dans cette petite médina aux murs joliment peints en bleu et autour des remparts se révèle agréable. Elle avait déjà tapé dans l’œil de Bernanos, Gide, Klee, Martin du Gard, Frank Lloyd Wright... Les portes des habitations sont particulièrement belles et diversifiées. Partez à leur découverte toutes affaires cessantes ;
- Le musée Dar Khadija : sur 3 niveaux, un intéressant musée qui retrace les 2 000 ans d’histoire de la ville. Accompagnés de textes érudits, des mannequins de cire rejouent les scènes marquantes dans des décors reconstitués. Dans l’escalier, belle collection de robes de mariée cousues de fils d’or. On sait qu’un mariage traditionnel dure 7 jours et exige 7 robes. Leur fabrication pouvait prendre 6 mois, et parfois bien plus. À l’étage, présentation de vieux métiers (traditions de pêche, d’arboriculture, de broderie et de tissage des tapis) et de l’utilisation variée des fleurs d’oranger et de jasmin, ainsi qu’un historique de la villa du mécène Georges Sebastian, devenue centre culturel. Au 2e étage, évocation de l’habitat traditionnel, du fonctionnement du majeul (la citerne) pour le stockage de l’eau de pluie et explications des techniques d’irrigation agricole importées par les Maures, puis améliorées par les juifs andalous chassés d’Espagne au XVIIe s. Pour finir, on ne manquera pas de grimper sur la terrasse qui offre la plus belle vue de la ville ;
- Le fort d’Hammamet : cette casbah est en fait une ancienne caserne de la Légion dont la fondation remonte au IXe s par les Aghlabides, les occupants de l’époque, et qui appartient à la chaîne défensive des ribat. Pas grand-chose à voir hormis les panneaux relatant l’histoire de la ville, dans une petite salle à gauche dans la cour, et le mausolée de Sidi-bou-Mohamed (saint homme du XVe s), au centre du fort. En revanche, la vue imprenable depuis les remparts (on peut en faire le tour) vaut bien un petit effort. Café turc en haut de la tour la plus élevée.
Le Centre culturel international d’Hammamet : centre d’exposition d’art moderne (peintures, principalement d’artistes tunisiens), dans la superbe villa du mécène Georges Sebastian. Rommel en avait fait son quartier général fin 1942, avant d’être récupéré par les Alliés. Montgomery et Eisenhower passèrent par ici, Klee, Gide, Giacometti et Churchill également... Une maison théâtre de la grande Histoire. Bassin entouré d’arcades, petites salles voûtées autour d’un vaste patio, jacuzzi en marbre, quelques meubles d’époque, cuisine laissée dans son jus... le lieu est vraiment un superbe écrin pour les œuvres exposées. Ne pas hésiter à faire un petit tour dans le ravissant jardin botanique, qui abrite la tombe de Woodrof, l’ami de Sebastian. Beaucoup de mimosas et de cactus. De l’autre côté de la propriété, petit écomusée consacré à l’agriculture et à la distillation de la fleur d’oranger ;
Le site archéologique de Pupput : de l’ancienne cité romaine de Pupput, il ne reste qu’un ensemble d’habitations et un ensemble thermal de moyennes dimensions. Quelques mosaïques géométriques en noir et blanc (rares en Afrique). Rien d’emballant pour autant, tout le reste est enseveli sous les hôtels avoisinants.
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