Visiter Aalborg, Voyage Danemark
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Aalborg, Jutland
L’autre grande ville du Jutland ne vous séduira pas d’emblée. Grand port amarré sur un goulet d’étranglement du Limfjorden, Aalborg s’enveloppe d’une corolle industrielle que traversent de grandes routes et autoroutes. On aurait presque envie de continuer tout droit, attiré par le mirage de Skagen... Ce serait (presque) dommage.
D’abord, les architectes ont entrepris de transformer les anciennes usines du centre en lieux de vie. Et cette ville jeune et dynamique possède un petit cœur historique parmi les plus vivants du pays. Sans oublier un musée d’Art moderne d’une certaine renommée. Et puis la majorité de l’aquavit que vous avez bue jusqu’ici est fabriqué là...
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleure saison : de mai à mi-septembre.
- Durée de vol direct : 1h45 pour Copenhague.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Danemark
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Que voir à Aalborg et dans les environs ?
Direction Aalborg, au Danemark, pour un city break agréable et plein de découvertes ! Nous vous proposons une sélection de visites pour un séjour réussi :
- Les rues anciennes : commencez votre balade vers la cathédrale. De ses abords, une belle demeure de 1506 au pignon crénelé indique l’orée de Latinergyden, une charmante ruelle pavée entrecoupée d’escaliers. Elle débouche rapidement sur Gravensgade. Tournez à droite, puis une fois encore sur Bispensgade. Immédiatement à votre gauche commence Jomfru Ane Gade, bordée de maisons à colombages abritant moult bars, restos et discothèques. À son extrémité, Ved Stranden vous conduira (à droite) à Osterågade. La belle maison à colombages du no 23 possède une enseigne à l’effigie d’une grappe de raisin ; à côté, au no 25, un pub irlandais s’est établi dans une vénérable demeure en brique de 1616. 50 m plus bas, il y a l’extraordinaire hôtel Renaissance de Jens Bang, puis l’hôtel de ville. Prendre à gauche dans Algade. À l’angle de Møllegade, juste en face, un ascenseur semble déboucher de nulle part. Il descend en fait 3 m sous terre, jusqu’aux maigres vestiges d’un prieuré franciscain, Gråbrødrekloster Museum. Descendre ensuite Møllegade, puis tourner à gauche dans la petite Hjelmerstald, l’une des rares rues en L subsistant encore. C’est de loin la plus jolie d’Aalborg avec ses maisons basses colorées, aux façades griffées de rosiers lourds de fleurs. Dans l’angle (no 15), une jolie cour intérieure avec des ateliers-galeries. Le clocher de l’église Notre-Dame (Frue Kirke) se hisse en arrière-plan. Ceux qui ont encore de l’énergie poursuivront vers Nørregade, qui prolonge l’artère commerçante principale du quartier, Algade-Bredegade ;
- Kunsten Museum (musée d’Art moderne) : plus petit que ceux d’Århus et de Copenhague, le musée d’Art moderne d’Aalborg n’en mérite pas moins le détour. Le bâtiment ivoirin a été construit entre 1968 et 1972 par les architectes Elissa et Alvar Aalto, le grand maître finlandais, et Jean-Jacques Baruël. La très originale structure de son toit suscite d’étonnants jeux de lumière et une impression de grandeur propice aux expos. On ressent ici une proximité avec les œuvres assez rare. On retrouve tous les « grands » entrevus à Århus. Une intéressante collection d’artistes étrangers, comme Serge Poliakoff, Vasarely et Niki de Saint Phalle. Expos temporaires toujours très attrayantes et riches en audaces artistiques. Le musée s’est enrichi d’une partie de la collection d’Erik Veistrup, illustre inconnu et simple professeur des écoles qui accumula des œuvres de jeunes artistes danois durant 40 longues années ;
- Sringeren Maritim Oplevelsescenter (musée de la Marine) : ce vaste musée posé le long du fjord présente une grande expo sur l’histoire du port d’Aalborg et de la marine danoise, à grand renfort de maquettes, d’uniformes et de collections d’équipements civils et militaires. Mais le clou du spectacle demeure la visite du sous-marin Springeren, de 54 m de long. Un régal pour les enfants, surtout lorsque l’alarme choisit de retentir, plongeant l’habitacle dans une effrayante lumière rouge. Les torpilles portent des noms russes : l’ennemi était tout désigné ! Nombreux autres bâtiments exposés, comme le vaisseau rapide Søbjørnen, ainsi que des mines, des torpilles, des hélices et des canons. Simulateur, bassin de navigation pour minibateaux...
- L’ancien Rådhus et l’hôtel de Jens Bang : le petit bâtiment jaune, c’est le vieil hôtel de ville, jolie construction de style baroque de 1762. L’autre, le grand, fut édifié en 1624 par un riche marchand. Splendide façade Renaissance sur 5 étages, considérée à juste titre comme la plus grande du Danemark. Son magnifique portail est coiffé par les armes au cygne de la Svane Apotek. Devant, une gloriette avec une belle grille en fer forgé.
Les alentours d'Aalborg valent également le détour !
Non loin du centre-ville, partez en famille à Lindholm Høje :
c’est un coup de pouce de la nature qui a permis la préservation de ce site : vers l’an 1000, « les collines de Lindholm » furent entièrement recouvertes de sable, poussant la population à l’exil. Du coup, le site a été retrouvé quasi intact, dévoilant près de 700 sépultures dispersées sur la colline (surtout au sommet). C’est la plus grande nécropole du Danemark. Échelonnée chronologiquement du Ve s à l’ère viking (Xe s), elle comprend essentiellement des tombes à crémation, entourées pour certaines de pierres adoptant la forme d’un triangle, d’un bateau, d’un cercle ou d’un ovale. On a aussi retrouvé des traces d’habitations. Vrai coup de cœur que ce site funéraire, énigmatique et superbe. Le musée en contrebas propose une expo très pédagogique sur la vie quotidienne à l’époque viking, étayée par les objets découverts durant les fouilles.
Autre excursion, l’île d’Egholm : du vert partout. Des champs. Des bleuets. Des fermes. Quelques maisons. L’anti-Aalborg, en quelque sorte... Une unique route gravillonnée (30 km/h, dit le panneau) parcourt la partie est de l’île, avant de s’évanouir dans les blés. Une balade sympa à pied ou à vélo, pour ceux qui ont du temps. Rien à voir, vraiment, sinon respirer l’âme du Danemark comme on l’imagine.