Visiter Taranto (Tarente), Voyage Pouilles
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Taranto (Tarente)
C’est lors de sa colonisation par les Spartiates, aux VIIIe et VIIe s av. J.-C., que Taranto connut son âge d’or. Elle fut même l’une des plus importantes cités de la Grande Grèce, comme en témoignent les nombreux objets et sculptures exposés au Musée archéologique. Les Romains n’eurent guère de difficultés à s’en emparer en 209 av. J.-C., avant un lent et long déclin au profit de Brindisi. C’est seulement sous Napoléon qu’elle devint l’une des places fortes de la Méditerranée, avec la construction d’une base navale sous les ordres du général Soult.
C’est aujourd’hui une ville dynamique mais assez pauvre : d’un côté, les industries (d’où une forte population ouvrière) et, de l’autre, les marins, que l’on croise partout en ville. Taranto ne séduit pas d’emblée. Cerné de toutes parts par des immeubles sans grâce, le centre historique mérite pourtant une halte. Il est situé sur une île qui verrouille presque totalement une anse surnommée Mare Piccolo.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et le début de l’été (mai-juin), ainsi que l’automne (septembre-octobre).
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h20 pour Bari.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Pouilles
Bons plans voyage
Les idées Week-ends, les derniers reportages sur Taranto (Tarente)
Italie : les Pouilles, au pays des trulli
Italie : le Salento, à la pointe des Pouilles
Les incontournables Taranto (Tarente)
Que découvrir à Taranto ?
La ville comporte quelques musées et édifices à visiter. Ne passez pas à côté du musée MARTA et de la cathédrale de San Cataldo :
- MARTA – Museo Nazionale Archeologico Di Taranto nazionale : installé dans un ancien couvent entièrement restructuré, ce vaste et passionnant musée archéologique est, avec celui de Naples, le plus riche de l’Italie du Sud. Il renferme des pièces uniques, de la préhistoire à l’Antiquité, dans des vitrines aux éclairages parfaits. Cette très belle muséographie fait honneur à l’importance de la ville et de la région durant l’Antiquité ;
- Cattedrale di San Cataldo : au final, cela donne un curieux mélange de baroque, de roman et de byzantin. Dans un intérieur très sombre (quasiment pas de fenêtres), on distingue un admirable plafond à caissons. Au sol, ici et là, des fragments de mosaïque ;
- Chiostro di San Domenico : cloître du XIVe s, bâti sur les ruines d’un temple grec du VIe s réinvesti plus tard par les Romains. Mini-expo de statuettes, cratères et amphores polychromes.
Bien qu'une partie de la ville possède peu de charme, certains coins valent le coup et s'y balader n'est pas déplaisant :
- Lungomare Vittorio Emanuele III : belle promenade plantée qui longe la ville moderne côté mare Grande. La passeggiata y déroule ses allées-venues en été, tandis qu’en hiver elle a lieu sur la via d’Aquino, la rue piétonne qui débute piazza Garibaldi ;
- La vieille ville : il suffit de passer le pont pour pénétrer dans un autre monde. Le décalage avec la ville moderne est aussi abrupt qu’inattendu. La vieille ville est restée dans son jus et constitue l’un des quartiers les plus déglingués qu’on ait vus en Italie ! Elle possède un charme certain avec les façades décaties de ses palais, ses églises patinées, ses édifices aux fenêtres murées, ses façades tenues par des étais, ses ruelles étroites et son linge qui pend aux fenêtres.