Guide de voyage et vacances à Bari dans les Pouilles
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Bari
Avec son aéroport international, Bari sera certainement votre porte d’entrée dans les Pouilles. 2e ville la plus peuplée du sud de l’Italie, après Naples, c’est une métropole moderne, pôle régional de la vie économique, culturelle et universitaire. Si la Città Nuova n’est pas folichonne, il faut pousser jusqu’aux tortueuses ruelles en pierre blonde de la vieille ville médiévale – plantée sur une péninsule maritime – pour lui trouver un vrai petit charme. C’est là que bat le cœur de Bari, dans une ambiance populaire et pittoresque, où les mamme fabriquent encore à la main les fameuses orecchiette (les pâtes en forme d’oreille) sur le pas de leur porte... Et attenant à ce Borgo Antico, voici le Borgo Murattiano, quartier du début XIXe s au quadrillage rigoureux, qui ne manque pas non plus d’animation.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et le début de l’été (mai-juin), ainsi que l’automne (septembre-octobre).
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h20 pour Bari.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Pouilles
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Que visiter à Bari ?
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- Borgo Antico: entourée de murailles, c’est l’une des plus importantes vieilles villes d’Italie du Sud, et son architecture médiévale pointe la rencontre entre Orient et Occident. N’hésitez pas à vous perdre dans son lacis de ruelles tortueuses aux pavés polis par les siècles, glissant sous des passages couverts, débouchant sur de mignonnes placettes, longeant des palazzi aux façades décaties, le linge fraîchement lavé accroché aux balcons. Comme une réminiscence des vieux quartiers napolitains, en plus clean, avec sa succession d’autels votifs et ses belles tranches de vie populaires.
- Basilica San Nicola : La basilique fut fondée par les Normands à la fin du XIe s pour tenter de réconcilier les chrétiens d’Orient et d’Occident à la suite du grand schisme de 1054. Le concile œcuménique qui s’y déroula ensuite fut un échec, ce qui n’empêcha pas le sanctuaire de voir passer des hordes de pèlerins en partance pour Rome ou la Terre sainte...Construite en pierre calcaire, la basilique, sobre et massive, est considérée comme l’exemple le plus pur du style roman apulien (XIe-XIIe s). La façade affiche un superbe portail central, flanqué de colonnes. On y remarque quelques graffitis, comme celui avec une croix, gravé par un croisé en partance pour Jérusalem. Sur le flanc gauche de la basilique, le portail des lions est aussi remarquable, avec ses chevaliers normands au combat et des scènes de vie quotidienne. Sur la façade postérieure, côté mer, se détachent arcs aveugles et sculptures d’éléphants.
- Borgo Murattiano : ce quartier tire son nom de Joachim Murat, roi de Naples, qui, dès le début du XIXe s, en ordonna la construction afin de dynamiser le commerce de la ville. Il s’étend du corso Vittorio Emanuele II à la gare Bari Centrale. Le contraste avec le Borgo Antico est saisissant : rues larges et rectilignes, qui se croisent à angle droit. Le long du lungomare, voir le teatro Margherita, construit sur pilotis dans le style Liberty. Sur le prestigieux corso Cavour, remarquez le bâtiment néoclassique de la chambre de commerce et le très rouge teatro Petruzzelli, l’un des plus renommés du pays, bâti à l’orée du XXe s. Sur sa façade, en médaillons, les bustes de 3 des plus grands compositeurs italiens : Bellini, Verdi et Rossini. Derrière le théâtre, le palazzo dell’Acquedotto, construit à l’époque fasciste (1930) dans un curieux style néoroman, était affecté au service des eaux des Pouilles. On peut pénétrer dans sa cour intérieure pour jeter un œil à son étonnante fontaine.
- Pinacoteca provinciale : Le long de l’agréable front de mer, un lieu discret, logé dans un bâtiment grandiloquent de l’administration de la province. À voir, entre autres, des icônes byzantines, de la peinture religieuse médiévale, des œuvres des XVe-XVIe s de Bartolomeo Vivarini et de son frère Antonio, de Giovanni Bellini (son curieux Saint Pierre martyr, avec un couteau en travers du crâne, est exposé dans un sas protégé !) ou encore ces Histoires du Christ et de la Vierge, de Scupula (XVIe s), qui se lit comme une B.D. Également un Véronèse à côté d’une toile du Tintoret ; quelques jolies peintures – autour des femmes – de Giuseppe De Nittis et de Francesco Netti (À la cour d’assises), qui a dû certainement beaucoup regarder Degas (XIXe s) ; et un petit Chirico (XXe s) très chevalin...
Les Pouilles regorgent de petits trésors, alors sortez de Bari, et partez à l’aventure !
- Bitonto : À 7 km de la mer et 13 km à l’ouest de Bari. Bourgade de l’arrière-pays surtout connue pour son huile d’olive réputée dans toute l’Italie, Bitonto, dévoile au hasard de ses tortueuses ruelles dallées un étonnant florilège d’églises romanes, une superbe cathédrale et d’élégants palais baroques et Renaissance.