Visiter Otranto (Otrante), Voyage Pouilles
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Otranto (Otrante)
Grecque puis romaine, à l’époque byzantine Otranto fut l’un des ports les plus importants de l’Adriatique, escale sur les routes commerciales maritimes. La ville ancienne s’entoure d’une puissante enceinte fortifiée qui porte encore les stigmates des batailles opposant les janissaires turcs aux chrétiens. Au seuil de certaines maisons, les boulets de granit des bombardes ottomanes témoignent encore du terrible siège de 1480. Reprise 1 an plus tard par les Aragonais (leur imposant château domine toujours la mer et la vieille ville), elle avait perdu son dynamisme commercial au bénéfice de Lecce. Puis la malaria y fit des ravages jusqu’au début du XXe s.
Très touristique, la superbe ville médiévale a gardé tout son charme avec son air grec et sa cathédrale au magnifique sol de mosaïque.
Belle promenade également le long de la grève et pour ceux qui veulent se rafraîchir, il y a même une petite plage en contrebas des remparts.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et le début de l’été (mai-juin), ainsi que l’automne (septembre-octobre).
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h20 pour Bari.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Pouilles
Bons plans voyage
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Questions fréquentes Otranto (Otrante)
Nos coups de cœurs à Otranto :
La vieille ville : elle est restée quasi intacte, cohérente et compacte. Laissez la rue principale, le corso Garibaldi, qui descend du château au port, décidément trop courue et blindée de boutiques de souvenirs, pour engager une flânerie dans les ruelles bordées d’épais murs de granit. Loin des évidences de la foule, planquée sur une placette en haut du bourg, mignonne chiesa di San Pietro du IXe s, connue pour ses mosaïques et ses fresques byzantines. Allez aussi prendre le frais sur les remparts à la nuit tombée ;
Cattedrale : une des plus anciennes des Pouilles, construite par les Normands aux XIe et XIIe s. Au-dessus du portail baroque classique, admirez la rosace gothique finement ciselée, tout en flamboyance. À l’intérieur, l’espace créé par la généreuse nef permet d’apprécier la diversité de la décoration. Plafond à caissons dorés sur fond blanc et noir du XVIe s, particulièrement chargé. Un incroyable pavement en mosaïque du XIIe s représente, sur plus de 1 000 m2, un incroyable arbre de vie. Les pierres sont taillées dans une roche calcaire très dure, extraite dans la région. Son auteur est un prêtre du nom de Pantaleone. Unique en Occident, son œuvre constitue un véritable inventaire en image des références culturelles et religieuses du Moyen Âge. Son thème illustre le combat éternel du Bien et du Mal. que de nombreux animaux formant un grand bestiaire universaliste. Cette réalisation incroyable brasse toutes les cultures et les croyances : figures vikings, symboles égyptiens et hébreux, écritures latine et grecque... Dans la partie droite de la nef, contre le mur, voir les 4 fines colonnes délicatement ciselées. Puis, à droite du chœur, une étonnante chapelle abrite plusieurs hautes vitrines dans lesquelles s’entassent des centaines d’ossements et de crânes empilés les uns sur les autres, mais disposés de manière méticuleuse, en faisant alterner les têtes et les os, à la manière d’une œuvre d’art. Intrigant et presque effrayant. Il s’agit des restes des « saints martyrs d’Otrante » qui ne pensaient sans doute pas finir leur parcours sur terre ainsi exposés. Dans la crypte, fresques byzantines et impressionnante colonnade aux chapiteaux de tous styles (grec, romain, byzantin, roman...) ;
Ancienne carrière de bauxite : cette étonnante petite carrière de bauxite, abandonnée depuis fort longtemps, s’est remplie d’eau au fil des années et offre aujourd’hui la jolie vision d’une terre très rouge et d’une eau turquoise. Le coup d’œil vaut le détour, mais attention, on ne s’y baigne pas !
Castello Aragonese : une forteresse du XVe s à plan pentagonal renforcé par 3 grosses tours cylindriques, érigée sous Ferdinand d’Aragon à une époque où l’artillerie n’était pas encore assez puissante pour éventrer les murailles. Joli panorama de la baie depuis les remparts, mais c’est bien tout ce qu’il y a à voir ici. Malgré les expos temporaires, on ne fait pas le détour exprès, d’autant plus que l’on peut accéder aux remparts à différents endroits gratuitement.