Visiter Vila Real, Voyage Portugal
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Vila Real, Douro
À une centaine de kilomètres au nord-est de Porto, Vila Real occupe un site géographique intéressant. La ville s’étend sur le rebord d’une ligne de falaises abruptes au-dessus des gorges de la rivière Corgo. Un grand pont enjambe cette faille rocheuse au fond de laquelle le rio caracole depuis l’aube des temps. Vila Real peut servir de ville-étape pour la découverte de la vallée du Haut-Douro. Celle-ci se trouve à 26 km au nord de Peso da Regua.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE et Suisse) : carte nationale d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h30 pour Lisbonne.
- Décalage horaire : - 1h.
Infos pratiques Portugal
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Que faire à et autour de Vila Real ?
Découvrez notre coup de cœur :
Sur le cours principal, la cathédrale est une ancienne église de couvent à l’aspect roman, quoique construite à l’époque gothique. Plus bas, l’hôtel de ville bâti au début du XIXe s en style Renaissance italienne avec un bel escalier en pierre à double révolution. À gauche de l’hôtel de ville, la maison natale de Diogo Cão (environ 1450-1486), découvreur de l’embouchure du fleuve Congo (actuellement le Zaïre) au XIVe s. Elle ne se visite pas. Un peu plus loin, sur l’esplanade du cimetière, vue sur les gorges encaissées au confluent des rivières Cabril et Corgo.
Aventurez-vous dans les environs de Vila Real
Parque natural do Alvão : Plusieurs randos balisées sur un site quasi lunaire et qui réserve quelques surprises naturelles, florales et animales (des loups !). Zone montagneuse de plus de 8 000 ha. Pour plus de renseignements, s’adresser au Centro do parque natural do Alvão.
Solar (manoir) et Fundação de Mateus : Entrée relativement chère mais visite intéressante. Un des plus beaux solares (manoirs) du nord du Portugal. Bien connu des œnophiles, il illustre l’étiquette du célèbre vin de Mateus (d’ailleurs, attention : le vin du domaine en vente ici n’a rien à voir !). Cette très élégante demeure baroque du XVIIIe s appartient aux Albuquerque, l’une des plus anciennes familles du pays. L’ancêtre Afonso de Albuquerque ne fut-il pas gouverneur des Indes portugaises au XVIe s ?
– L’extérieur du manoir : alliance harmonieuse du granit, des murs blancs éclatants et de fantaisies du Siècle des lumières.
– L’intérieur du manoir : belle salle d’entrée avec blason de la famille au centre du plafond et lampions ouvragés du XVIe s. La bibliothèque, créée par l’architecte italien Nasoni au XVIIIe s, abrite environ 600 ouvrages. Plafond impressionnant en châtaignier, jolies crèches en terre cuite avec des soldats dans les couloirs menant aux chambres. Dans le vestibule des quatre saisons, tableaux rappelant ceux d’Arcimboldo. À noter, un beau plat hispano-arabe. Dans le salon des hommes, belle porcelaine chinoise (du temps où Macao était portugais !). Cabinet en ivoire et table en nacre et écailles de tortue d’inspiration moghole dans le salon des femmes. Dans le petit musée, reproduction des Lusiades de Camões, illustrée par Fragonard et Gérard en 1817.
– Le petit bassin : devant l’entrée du manoir.
– Le parc : joli jardin aux massifs de buis soigneusement taillés. Dans la partie sud, un long boyau de verdure, taillé dans un massif de résineux, constitue une belle fantaisie végétale. Dans ce boyau, une sorte de grotte lugubre a été installée dans les branches enchevêtrées. Ce monstre végétal aurait de quoi inspirer Tolkien... Chapelle familiale au plafond à caissons peints, un autel à étages (plus c’est haut, plus l’on approche Dieu ; et là, Marie est très, très haut...), et surtout, curiosité des lieux, le reliquaire de S. Narcimar, un vrai corps recouvert de soie et d’or, sauf la tête, en cire. Brrr...
Santuário rupestre (Fragas) de Panóias : Monument national depuis 1910, ce sanctuaire est dédié à Sérapis, une divinité d’Asie Mineure, par le truchement d’un sénateur romain local qui en était originaire. Adoré par les Grecs, puis par les Romains, Sérapis faisait partie à ses débuts des divinités les plus vénérées du panthéon égyptien, en compagnie d’Isis. Son culte s’exporta donc jusqu’au nord du Portugal !
Le site de Panóias se compose de 3 rochers granitiques percés de cavités gravées d’inscriptions latines. « Aux dieux infernaux en colère qui vivent ici... » On y sacrifiait rituellement des animaux... Quelques détails ? Ceux-ci étaient immolés et leurs viscères brûlés, puis le sang versé dans de petits bassins. Ce lieu témoigne de l’intense romanisation du Trás-os-Montes, lorsque les mines d’or étaient exploitées dans les environs.