Visiter Izmir, Voyage Turquie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Izmir, Égée du Sud
İzmir, 2e port et 3e ville du pays, s’étend sur plus de 20 km autour d’une baie profonde qui porte son nom. Si on n’y rencontre pas le charme oriental d’Istanbul, tant s’en faut, le centre-ville s’étire sur le front de mer du Kordon – ancien port de Smyrne – et possède un ancien quartier levantin des plus agréables – Alsancak – avec ses restos en terrasse, cafés à narghilé et une animation nocturne permanente, digne des grandes villes européennes ! À cela, il faut ajouter un bazar assez authentique et fourmillant d’activité, une poignée de musées intéressants. Son passé multiculturel – juif, arménien, grec, levantin – fait d’İzmir une ville un peu à part en Turquie. Les Ottomans la qualifiaient de « Smyrne l’Infidèle ».
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- Dispense de visa pour un séjour touristique ne dépassant pas 90 jours, sur une période de 180 jours, à compter du jour d’entrée en Turquie. Le séjour peut être continu ou fractionné.
Pour un séjour de plus de 90 jours, visa obligatoire. - La carte nationale d’identité suffit, mais mieux vaut être muni d’un passeport (tous deux valables au moins 150 jours après la date d’entrée sur le territoire turc).
Si vous entrez avec une carte d’identité, la douane vous remet un justificatif que vous devez conserver avec vous en permanence pour le présenter à la sortie du pays.
- Meilleures saisons : le printemps et l'automne, en particulier les mois de mai, juin, septembre et octobre.
- Durée de vol direct depuis Paris : 3h30 pour Istanbul (pour Ankara, 5h avec correspondance).
- Décalage horaire : + 1h en été, + 2h en hiver.
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- Le bazar : Le bazar est empreint d’une atmosphère indéniablement authentique et orientalisante. Autrefois, il constituait le terminus des marchandises acheminées par les caravanes de la route de la Soie venant de Perse. Vos pas vous mèneront sans doute à une vaste cour de caravansérail (han). On y trouvait une succession de cellules. On dit qu’elles servirent un temps au trafic des femmes venues d’Orient ou de Nubie. Hier encore, elles résonnaient des mille bruits des ateliers qui les occupaient. Mais aujourd’hui l’allure demeure moins pittoresque. Le Kızlarağası Hanı, récemment restauré, est certainement l’un des plus beaux caravansérails du quartier, avec son café et ses nombreuses boutiques de souvenirs. Le Mirkelam Hanı, petit et dans son jus, abrite quelques ateliers et un resto. Le Çakaloğlu Hanı, vieux de quelque 4 siècles et décrépit, derrière ses lourdes portes d’époque et sa vieille fontaine en marbre blanc, décorée de bas-reliefs. Enfin, au niveau du 228 Anafartalar Caddesi, un porche s’ouvre sur l’Abacioğlu Hanı, un caravansérail qu’on aime bien pour son charmant patio tranquille bordé de petites maisons à toit de tuile et parsemée de petits cafés-restos avec terrasses sous les arbres.
- Le site archéologique de l’Agora (Agora Örenyeri) : Construite sur les pentes de la colline de Kadifekale au IVe s av. J.-C., après le passage d’Alexandre le Grand, l’Agora était le nombril de la Smyrne grecque, son centre administratif, politique, juridique et commercial. Reconstruite par les Romains à la suite du tremblement de terre de 178, elle sombra dans l’oubli pendant plusieurs siècles, utilisée comme cimetière aux époques byzantine et ottomane. L’Agora a récemment retrouvé un peu de sa superbe, après une campagne de fouilles et de restauration, qui a permis de nombreuses découvertes, dont un magnifique ensemble statuaire représentant Poséidon et Déméter, aujourd’hui exposé au musée d’Art et d’Histoire dans le Kültürpark. De nombreux d’éléments architecturaux sont aussi entreposés in situ, comme ces tronçons de colonnes, fragments de corniche, stèles funéraires ottomanes...
- La citadelle (Kadifekale) : Sur un site stratégique connu depuis l’époque d’Alexandre le Grand, cette forteresse « de Velours » fut construite par les croisés au XIIIe s. Il n’en reste que les remparts, d’origine hellénistique, puis restaurés sur le même plan jusqu’aux Ottomans. À l’entrée se trouve une section de muraille retapée – avec tours et porte fortifiée – d’où la vue sur İzmir et sa rade est assez spectaculaire. Mis à part quelques vendeurs de souvenirs, le reste de l’enceinte – plantée de pins, mais pas très propre – sert aujourd’hui de parc pour les gamins du quartier. S’il fait encore jour (balade nocturne déconseillée dans ce secteur), redescendre à pied vers la ville pour explorer un İzmir différent : vieilles maisons basses, escaliers pentus, ruelles pavées et étroites, entrecoupées de vues plongeantes sur la ville moderne.
- La tour de l’Horloge (Saat Kulesi) : Cette superbe tour est aujourd’hui cernée par un jardin qui borde le front de mer. Quelques pas plus au nord, Konak Pier, l’ancienne douane et sa belle armature Eiffel en fer. Elle accueille aujourd’hui une galerie marchande avec restos et bars.
- Le quartier d’Alsancak : au nord de Talatpaşa Blv. Sorti indemne du gigantesque incendie de 1922, il est parsemé de riches résidences levantines du XIXe s, souvent bien restaurées. Il faut venir se balader en soirée dans ces rues qui rappellent le passé multiculturel de l’ancienne Smyrne. Plein de cafés et restos-bars avec terrasse