Visiter Mont Gerbier-de-Jonc, Vacances Ardèche, Drôme
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Mont Gerbier-de-Jonc, Montagne ardéchoise
Le Gerbier, comme on dit par ici. Tout le monde en a entendu parler de ce mont qui pointe sur ce haut plateau de la montagne ardéchoise. Et tout le monde a appris à l’école que les sources de la Loire, au petit débit d’eau mais au gros débit de touristes, sortent de terre à ses pieds. Alors on va voir couler le fleuve naissant, puis on fait l’ascension du fier « pain de sucre » pour découvrir ce superbe paysage aux horizons lointains.
À plus de 1 000 m d’altitude, jusqu’au sommet du mont Mézenc (1 753 m), les hauts plateaux ondulent sous le ciel qui semble se rapprocher de la terre. Tout évoque ici un monde enclavé mais heureux, retiré mais pas reclus, des lieux solitaires habités par des gens solidaires. Avec le développement du tourisme vert, stimulé par des acteurs locaux créatifs et dynamiques, jamais la montagne ardéchoise n’a été aussi bien mise en valeur que maintenant.
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Questions fréquentes Mont Gerbier-de-Jonc
Visitez tout ce que Mont Gerbier-de-Jonc a à offrir :
- Le sommet du mont Gerbier-de-Jonc : avec le pont d’Arc, l’autre star du tourisme local. On vient de toute la France pour admirer ce mont Gerbier-de-Jonc dont souvent on nous a rebattu les oreilles à l’école primaire (quelle est la longueur de la Loire, au fait ?). Ce n’est pas le point culminant de la montagne ardéchoise, mais il atteint fièrement les 1 551 m, soit 203 m de moins que son voisin le mont Mézenc. Il doit sa forme étrange à la lave visqueuse dont il est constitué, qui s’est élevée en se solidifiant au sortir du cratère. C’était à la fin de l’ère tertiaire. Eh oui, nous sommes ici sur un volcan ! La phonolithe, cette lave qui doit son nom au bruit qu’elle produit lorsqu’on la heurte, est délitée en lauze, celle-là même que l’on retrouve sur quelques toits de la région ;
- Les sources de la Loire : pour beaucoup d’entre vous, ça va rappeler une leçon de géographie de l’école primaire. Eh oui ! Vous y êtes ! Le plus grand fleuve de France prend sa source ici même, à 1 430 m d’altitude, à l’ombre du mont Gerbier-de-Jonc. Ce petit ruisseau va sinuer, s’élargir, rassembler les eaux de nombreux affluents avant de se jeter dans l’Atlantique 1 012 km plus loin ;
- La ferme Philip : beaucoup de gens l’appellent « la chaumière ». Le toit n’est pourtant pas de chaume mais de genêt, qui pousse naturellement, en quantité, dans la région. La 1re tâche consiste donc à le ramasser, mais encore faut-il savoir le « piquer » sur la toiture pour assurer une bonne étanchéité, puis ensuite l’entretenir régulièrement. Cette ferme du XVIe s, qui embellit le paysage, est la propriété de la famille Chareyre, et c’est à Léon, piqueur-lauzeur de son métier, que l’on doit la restauration de ce superbe bâtiment, classé Monument historique en 2018 ;
- La cascade du Ray-Pic : une belle cascade qui dégringole parmi une série d’orgues basaltiques. Belvédère en bord de route pour l’admirer de loin. Et jolie balade (sentier bien aménagé, compter 15 mn aller) pour l’admirer de plus près. Site volcanique classé depuis 1931 (et désormais géo site Unesco) ;
- Le mont Mézenc : encore en Ardèche, mais il s’en est fallu de peu car on est à la frontière de la Haute Loire. Ce mont a donné son nom au massif (au passage, on prononce « Mézain »). Après une bonne heure de marche sans difficulté (départ depuis le col de la Croix des Boutières ou le col de la Croix de Peccata), on se retrouve à 1 753 m d’altitude. Splendide coup d’œil à 360° du haut de cette étrange pyramide dont la construction semble ne jamais avoir été achevée ;
- L’ère du Tchier de Borée : sur les hauteurs du village de Borée. GRATUIT. Une œuvre de land art, créée, à domicile, par les artistes contemporains Serge et Fabienne Boÿer : un champ de mégalithes en forme de cercle. 70 pierres dressées avec méthode, polies et gravées de signes parfois étranges, pour former un calendrier poétique... alchimique même, en prise directe avec les éléments. Chaque roche fait référence à une pensée fondatrice des philosophes du monde. Un endroit donc pour méditer, rire ou rêver...