Que faire Buenos Aires

Le tango a 1 000 (ou presque) facettes et se compose de 3 danses : le tango, la valse argentine et la milonga.
Différents tangos aussi : tango de concours avec fanfreluches, strass, plumes, etc. ; tango de salón (européen) à l’élégance rigide et aux figures rythmées ; tango canyengue des années 1910, rieur et sautillant ; tango de spectacle (fantasia) où la danseuse vole d’un pas à un autre, se cabre démesurément et danse avec une sensualité virtuose ; tango milonguero où les 2 partenaires dansent collés, presque appuyés l’un à l’autre ; et le tango nuevo, version plus moderne, plus électronique. Bref, il y en a pour tous les goûts. Ce sont les deux derniers genres, les plus « argentins », que l’on observe dans les salles de Buenos Aires.

Il existe en gros 2 types d’établissement. Les cabarets à spectacles et les vieux bars qui vivotent, où les touristes égarés côtoient les locaux passionnés de danse. Les 2 types d’établissements sont parfaitement complémentaires. Ne dédaignez pas les cabarets avec shows de danses car, même si le spectacle est millimétré et très mis en scène, il est souvent d’une qualité indiscutable et exécuté par des artistes professionnels de haut niveau. Ce n'est généralement pas donné, mais on en a vraiment pour son argent.

Les anciens bars à tango sont plus simples, authentiques et moins chers, encore fréquentés par des amateurs et des habitués. C’est dans ces derniers que vous aurez le plus de chances de goûter la quintessence de cet art caractéristique de l’âme porteña, curieux mélange de nostalgie et de joie de vivre... Un soir, il y aura trois péquins dans la salle, et sur la piste un vieux couple ratatiné, et un autre soir, ce sera la folie, une ambiance forte, pleine de vibrations... C’est toute la magie du tango, où rien n’est jamais certain.

En soirée, ont lieu les cours dans les milongas. 

La milonga, c’est avant tout une soirée de danse, organisée généralement de manière hebdomadaire dans un même lieu – lui-même baptisé par extension milonga. On peut y faire ses 1ers pas en début de soirée (cours), puis y côtoyer le gratin des meilleurs danseurs amateurs. Pas toujours facile de débarquer sans connaître les codes, bien sûr... Pour une 1re approche, mieux vaut privilégier une milonga informelle, où les habitués seront plus tolérants si vous vous emmêlez les pinceaux ! Vous aurez aussi bien plus de chances de vous y faire inviter, surtout en tant que femme (pour les messieurs, ça peut être plus dur...).
Les milongas formelles, elles, reçoivent surtout des habitués, qui connaissent les codes par cœur : déplacement dans un couloir de danse précis, changement de partenaire à chaque tanda, invitation d’un coup d’œil selon le principe du cabeceo...
Il existe près de 140 milongas à Buenos Aires. La plupart ne se réunissent qu’une fois par semaine, certaines plusieurs fois, voire quotidiennement – quelques-unes, même, en « matinée », dans l’après-midi.

- S’informer : les journaux dédiés au tango, El Tangauta (partiellement traduit en anglais), La Milonga Argentina ou Punto Tango, se procurent sur les lieux de spectacles ou dans les points d’informations touristiques. Vous y trouverez toutes les adresses et les horaires des cours et des bals.

- Tenue vestimentaire : habillez-vous élégamment.

- Comment se placer ? Où s’asseoir ? Les établissements possèdent en général des placeurs. Précisez si vous souhaitez rester en couple ou non. Certaines tables sont dédiées aux couples, d’autres aux hommes et d’autres encore aux femmes. En s’asseyant en couple, on indique ne pas vouloir danser avec d’autres personnes. Les hommes n’inviteront que les femmes se trouvant aux tables des femmes.

- Avant de danser : l’invitation se fait par un jeu de regards. On accroche le regard de celui/celle avec qui on souhaite danser et on lit dans ses yeux s’il/elle répond ou non à l’invitation. C’est à la fois un art... et un spectacle.

- Sur la piste : une fois sur la piste, prenez votre temps. Attendez que le couple de danseurs devant vous ait commencé. Les Porteños restent souvent à discuter en plein milieu de la piste à la fin d’un morceau, jusqu’au milieu du suivant !

Les Porteños sortent beaucoup et tard... très tard même. Les soirées chez des particuliers commencent rarement avant 23h, et à l’extérieur, 1h à 2h. À tel point que les Argentins vont parfois carrément dormir avant de sortir... pour ne rentrer qu’à l’aube ou au milieu de la matinée ! À ce petit jeu, ils démontrent une endurance qui vous étonnera.
Petit conseil : s’habiller correctement pour aller en boîte, même au cœur de l’été.

Choix des plus éclectiques. D’un côté, les salles de concerts et théâtres plutôt haut standing où se produisent des artistes nationaux et internationaux comme Luna Park (Madero, 470). Et même de la musique classique dans l’exceptionnel Teatro Colón (Cerrito, 628 ; www.teatrocolon.org.ar), l’un des théâtres lyriques de référence avec... La Scala de Milan, l’opéra Garnier de Paris !

À considérer également, le Teatro General San Martín (Corrientes, 1530 ) qui, derrière sa façade disgracieuse, abrite 3 salles de représentation, une de cinéma et une galerie de photographie. Il propose une multitude d’activités culturelles à des prix très abordables : expositions de photos, festivals de cinéma, pièces de théâtre, concerts, ballets, etc.
Également le Teatro nacional Cervantes.

De multiples bars organisent des concerts à prix modique. Et puis, vous aurez peut-être la chance de passer à Buenos Aires lors de l’un de ces concerts géants dans le stade de River ou à Obras Sanitarias.

Nous privilégions les vieilles institutions, toujours pleines de charme.

Des bars classés, pour certains, au patrimoine de la ville (bares notables), pour leur charme et leur caractère historique. La plupart d’entre eux se trouvent dans le Centro.

Recoleta, quartier chic et branché de Buenos Aires, accueille d’agréables bars donnant sur la plaza Francia pour débuter la soirée et d’autres très B.C.B.G. pour la finir.

Les bars de la plaza Cortázar, aussi connue sous le nom de plaza Serrano : Rivale du quartier de Las Cañitas, elle possède ses détracteurs et ses farouches partisans. En fait, il faut investir les 2 lieux pour apprécier leur caractère bien différent.
La plaza Cortázar est bien jeune et plutôt branchée bohème que chicos. Les bars y empiètent les uns sur les autres, et il y a un tel amoncellement de tables et chaises qu’il est difficile de discerner où commence l’un et où s’arrête l’autre. 

Il y a une multitude de bars le long des docks, très branchés, chers et sujets à un turn-over impressionnant. S’y rendre le nez au vent et opter pour le plus engageant !

• La Catedral Metropolitana
• Le Cabildo (museo histórico nacional del Cabildo y de la Revolución de Mayo).
• Le Jardin botanique, à Palermo.
• La Reserva ecológica Costanera Sur.
• La Casa Rosada (palais du Gouvernement).
• Les cimetières de la Recoleta et de Chacarita.
• Le museo nacional de Bellas Artes.
• Les visites du Congreso nacional.
• Le Palacio municipal.
• Le Museo Casa Rosada.
• Le Museo de la Ciudad.
• Le museo nacional de la Inmigración.
• La Manzana de las Luces.
• Le Museo histórico nacional.
• Le Palais de Glace (palacio nacional de las Artes).
• Les expositions du Centro cultural Recoleta.
• Le Museo de Arte Moderno de Buenos Aires (MAMBA) le mercredi.
• La maison-musée de Carlos Gardel le mercredi.
• Le museo de Arte español E. Larreta le mercredi.
• Le museo del Cine le mercredi.

- Cicerones de Buenos Aires : Balades 2-3h (résa 48h avant conseillée).
Cette association propose un service de guides gratuits pour découvrir la capitale selon des itinéraires individualisés. Le visiteur est accompagné par un Porteño bénévole qui connaît parfaitement sa ville.