Santé et sécurité Géorgie
Santé et vaccins
Aucun vaccin n’est exigé pour voyager en Géorgie mais il est conseillé d’être à jour des vaccins DTP, ROR et hépatites A et B. Dans le cas de séjours dans les vallées perdues du Caucase, les vaccins contre la fièvre typhoïde et l’encéphalite à tiques sont également recommandés et celle contre la rage peut également être proposée.
Pour plus de précisions, voir les recommandations de l’Institut Pasteur.
L’eau du robinet est en principe potable en Géorgie. Toutefois, autant demander confirmation à vos hôtes dans les villages et régions reculées. En cas de doute, de très bonnes eaux minérales plates ou gazeuses sont disponibles partout.
En été, les moustiques peuvent être gênants. Prévoir un bon répulsif et vérifier que les fenêtres des chambres sont équipées de moustiquaires.
Importation de médicaments
La réglementation géorgienne est très stricte concernant l'entrée avec des médicaments . Si vous en emportez , veillez à consulter attentivement le document suivant.
Ainsi l'importation est limitée à 10 boîtes par type de médicaments autorisés (voir ci-dessous) et ceux ci doivent théoriquement faire l'objet d’une déclaration en douane, accompagnée de l’original et de la copie d’une ordonnance détaillée correspondant à la durée du voyage et précisant la dénomination commune internationale (nom de molécule).
Attention aux cas particuliers : des substances comme les benzodiazépines (Lexomil, Valium) et les opiacés (codéine, tramadol) contenues dans certains des médicaments anti-douleurs délivrés sur ordonnance en Europe sont interdits d’importation en Géorgie par les particuliers. Voir la liste des médicaments interdits (en anglais). Leur entrée dans le pays n'est tolérée que sous de strictes conditions, dont la présentation d’un dossier complet à la douane.
Voir aussi la liste des médicaments placés sous contrôle spécial ici
Pharmacies et hôpitaux
En matière de santé, vous ne trouverez pas partout d’interlocuteurs parlant anglais et encore moins français. Essayer d’apporter les infos nécessaires ( molécules désirées, traductions).
Les pharmacies sont nombreuses et bien fournies. Certaines sont ouvertes 24h/24.
Les cliniques et hôpitaux atteignent rarement les standards européens. En cas de maladie ou d’accident le justifiant, il est conseillé d’être rapatrié, et donc d’avoir une assurance le permettant à moindre frais.
Importation de médicaments
Certaines substances contenues dans certains médicaments anti-douleurs délivrés sur ordonnance en Europe sont interdits à l’import en Géorgie par des particuliers, comme les benzondiazepines et les opiacés, dont la codéine. L'entrée sur le territoire avec des médicaments contenant ces substances n'est toléré que sous de strictes conditions : il faut alors présenter un dossier complet à la douane.
En dehors de ces médicaments anti-douleurs, l'importation de médicaments est limitée à 10 boîtes. Les médicaments doivent faire l'objet de déclarations en douane. La déclaration doit être accompagnée de l’original et de la copie d’une ordonnance détaillée correspondant à la durée du voyage. La prescription doit préciser la dénomination commune internationale (nom de la molécule).
Hôpitaux
Les cliniques et hôpitaux ne sont pas aux standards européens. En cas d’accident grave, il vaudra mieux avoir souscrit une assurance rapatriement.
Les pharmacies sont en revanche très nombreuses et bien fournies. À Tbilissi, beaucoup d'entre elles restent ouvertes 24h/24.
Sécurité
Depuis l’élimination de la mafia par la police de Mikheil Saakachvili dans la 2e moitié des années 2000, La Géorgie est un pays remarquablement sûr, ce qui ne dispense évidemment pas de respecter les règles de base et de bon sens.
Il faut veiller à rester à l’écart des régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud. Lors des treks se rapprochant de leurs frontières ou de celles de la Russie, il faut souvent se déclarer auprès des postes de gardes frontières - se renseigner au préalable. Penser aussi au GPS pour ne pas se tromper de direction.
Régions formellement déconseillées
Le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans ans les deux régions séparatistes géorgiennes qui échappent au contrôle du pouvoir central (Abkhazie et Ossétie du Sud) ainsi que dans les zones proches des régions sécessionnistes.
En outre, peuplée en majorité par les Kistines (des Tchétchènes de Géorgie), la vallée de Pankissi, qui remonte du nord de la Kakhétie jusqu’en Tchétchénie par le bassin de l’Alazani, est tristement célèbre pour avoir généré un contingent de combattants islamistes radicalisés. Dans le contexte des tensions actuelles, le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement de s’y rendre.
Pour autant et sauf changement, la situation sur le terrain est paisible et le tourisme local se démène pour exister.
Risques liés aux transports
Le code de la route est rarement respecté en Géorgie. Soyez donc particulièrement vigilants sur la route, au volant (d'autant plus qu'il s'agit d'un pays d'élevage sans clôtures) et à pied, en randonnée.
Risque sismique
La Géorgie se situe dans une zone sismique active. En cas de tremblement de terre, conformez-vous aux règles de base : s’abriter sous un objet lourd si vous êtes à l’intérieur, restez dans un endroit dégagé si vous êtes à l’extérieur.
Stupéfiants
Attention : la réglementation prévoit des sanctions très dures à l'encontre des détenteurs de drogues prohibées.
Suivant la tendance actuelle, la possession et la consommation du cannabis pour un usage personnel, dont récréatif, est légale (depuis le 30 juillet 2018). Sa culture et revente reste interdite et condamnée.
Femmes seules
Voyager seule en Géorgie ne pose aucun problème particulier. Néanmoins, des cas de harcèlement ou d’agressions sexuelles visant les femmes ont été signalés, il faut donc rester prudentes.
Homosexuels, LGBT
Bien que l’homosexualité ait été dépénalisée en 2000, elle est toujours mal perçue dans la société géorgienne traditionnelle. Aussi rares que discrets, les établissements gay friendly sont circonscrits à Tbilissi.
La même remarque vaut pour les bisexuels et transgenres.
Habillement
La visite des églises et sites religieux requiert un habillement adapté, en général rappelé par des pictos explicites situés à l’entrée. Plus ou moins exigeante selon les lieux, la règle et coutume a pour dénominateur commun d’imposer pantalon ou robe longue et bras couverts pour les femmes, le port d’un foulard sur la tête étant bienvenu. Si vous n’en avez pas, on trouve des foulards à disposition à l’entrée de tous les lieux de culte. Messieurs, pas de shorts courts ni de marcel et, pour tout le monde, pas de tongs mais au moins des sandales. Quelles que soient ses croyances, il en va essentiellement du respect pour les coutumes locales.
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